Chapitre 10 : Une échappatoire ?

7 minutes de lecture

Je sens la chaleur du soleil me chauffer le corps tandis que nous continuons à marcher. Cela fait plusieurs jours que nous marchons sans que je ne puisse savoir où. Cela fait plusieurs jours que l'obscurité est devenue ma meilleure amie.

Après que Ulfric m'ait fait subir ce moment d'agression. Il est partie en me promettant de revenir me voir le lendemain matin. Évidemment la douleur avait été telle que je n'avais pas pût bouger. Nous étions ensuite partie en direction de "la première étape".
Au début j'avais continué à faire confiance à Ulfric. J'avais penser que ce qu'il m'avais fait été en quelque sorte justifié puisque c'était pour gagner la guerre.
Seulement j'avais apprit le lendemain qu'Ulfric était un seigneur ennemi. Il avait décider de m'attacher à un de ses sous-fifre afin que je ne m'enfuie pas. Quel idée. Plongé dans l'obscurité permanente je n'aurai de toute façon pas réussi à m'enfuir bien loin.
La seul bonne nouvelle de tout cela était que l'implantation avait finalement réussi. Après m'être habitué à ma nouvelle situation, mes orbites avaient semblé brûler pendant plusieurs heures et une fois la douleur passer. J'avais commencer à voir de petites formes bouger. Ces formes ressemblaient à de petit tourbillon de couleur différent.
Le quatrième jour de marche, j'avais aperçu deux marquer ensemble, d'après leurs mouvement ils semblait en train de se battre. L'un d'eux était de couleur vert tandis que l'autre était de couleur grisâtre. J'apercevais bien d'autres marque mais elles semblait toutes très éloigné.

Ce ne fut qu'après le cinquième jour que j'avais comprit comment Ulfric se servait de moi. Sachant que la seul information visuel qui me parvenait était ces marques, ils semblait faire avancé le convois en fonction de la direction de mon regard. À partir de ce moment là, le mal était fait et Ulfric avait deviné la position de sa cible car il semblait y avoir emmener certains de ses hommes afin de se défouler.

Nous avons fini par arriver là ou les marques se trouvais plusieurs jours plus tôt. Il y avait d'après eux, un grand tas de cadavre. Il commença à rire en voyant quelque chose sur le sol et enfin il dit qu'une bagarre avait eu lieu plusieurs jours après l'action principal.
Je me mit à penser qu'il s'agissait sûrement des deux marques et Ulfric avait l'air de penser la même chose que moi.
Sachant qu'il n'avais aucune autre piste, il avait décidé de camper à une centaine de mètre du village en attendant que quelque chose se passe.
Bien entendu il essaya plusieurs fois de me faire cracher la vérité mais il comprit vite que je lui donner une mauvaise direction à chaque fois.
Une fois que le camp avait été monté, il avait décidé de m'enfermer à l'intérieur d'une petite tente. Je réfléchit longuement à la question qui était de m'enfuir ou de rester, il serai difficile de fuir car deux hommes montait la garde chaque nuit à tour de rôle. De plus je ne pourrai pas courir loin sans qu'un arbre n'apparaisse en plein milieu de mon visage.

Cela faisait deux jours que nous avions installé le camp. Un jour Ulfric ainsi que la plupart de ses hommes était partis après avoir entendu un bruit très étrange. Me laissant seul en compagnie d'un seul garde. C'était ma seul chance. J'avais décider qu'il valait mieux pour moi que je m'en aille, même si je me blesserai sans doute en chemin, cela valait mieux que de rester avec Ulfric.

Alors après avoir été absolument certain que son groupe et lui était loin, je m'étais faufilé hors de la tente à tâtons. Espérant passer inaperçu. Seulement, malheureusement pour moi, l'homme qui me gardait avait une bien meilleur vue que la mienne.

— Stop, que fait tu ?

Je mit plusieurs secondes à réfléchir à une réponse probable. Voyants qu'aucune ne me venait, il me dit.

— Retourne dans ta tente sans attendre si tu n'a aucune bonne raison d'en être sortie.

Ayant une soudaine inspiration je me mit à parler.

— Je suis vraiment désolé mais je ne me sens pas bien du tout. J'ai comme l'impression qu'un feu se propage à l'intérieur de mon corps. Aidez moi je vous en prit.

Il sembla prit au dépourvu, ne sachant pas si il devait me croire ou non. Finalement il remarqua que si il me laissait mourir et qu'Ulfric s'en rendait compte. Il ne vivrai pas beaucoup plus que moi. Alors il me demanda ce dont j'avais besoin.

À ce moment là, je souris intérieurement, mon plan semblait sur le point de fonctionner, du moins il ne restait qu'une seul étape.

— Il me faudrait une fleur de miris.

Je me mit à prier très fort dans ma tête pour qu'il ne sache pas de quoi il s'agissait. Finalement il me dit qu'il voulait bien en chercher si je lui en faisait la description mais que je devrai rester avec lui. Ce que j'avais bien prévu de faire.

Nous avions commencer à marcher dans les forets, je suivais les bruits de ses pas tandis qu'il devait parfois revenir en arrière pour m'aider à passer des chemins.

Au bout d'environs une heure de recherche il s'écria.

— Sa y est. Je croit que j'en ai une, tu va aller mieux.

Je le rendis compte que depuis quelques minutes je ne faisait plus semblant d'être blesser, en espérant qu'il ne l'ai pas remarquer, je reprit ma grimace de malade.

— À quoi ressemble t-elle ? Lui demandai-je.

— Comme tu me l'a décrit, elle est rouge avec des petits point blanc sur les extrémité et un gros point jaune au milieu. C'est bien sa ?

— C'est exactement sa. Merci.

Je jubilait intérieurement. Je me prépara à courir. Mais pas trop vite afin de pouvoir sentir les obstacles arrivé.

Au moment ou j'entendis le bruit d'un objet lourd qui tombe au sol. J'étais heureuse. Enfin j'allais pouvoir m'enfuir. En passant à côté du garde je lui envoya mes dernières paroles à son égard.

— On dirai que je me suis trompé, la miris paralyse n'importe qui qui en toucherait les pétales. Tu ne mourra pas. Du moins pas à cause de cela. Tu devrai prié pour qu'aucune créature ne te dévore. Cela dit, ça vaut peut être mieux que de retourné voir Ulfric sans moi.

Là je me mit à courir, je me servait d'une branche que je venait de ramasser afin de détecté les obstacles. Je courais en direction de la marque grise que j'avais vue l'autre jour. Je ne saurai dire pourquoi, mais je savait qu'il s'agissait de la même personne.

Heureusement pour moi, Ulfric était partie dans le sens complètement opposé. J'avais peut être une chance de survire.

Au bout d'environs deux heures, j'arrivai à un endroit qui fut très perturbant pour moi. Le fait de ne rien voir ne m'aider pas. C'est seulement en me rapprochant de lui que je m'étais rendu compte que la marque grise était en réalité sous terre, à plusieurs dizaines de mètres sous mes pieds. Et devant moi se trouvais ... Un énorme rocher, qui semblait sortir d'une falaise mais sa, je ne pouvais le vérifié.

— Et c'est ainsi que je me suis retrouver ici.

Une femme et son ami m'avais rejoins environs une heure après que je sois arrivais. Ils étaient sortie des bois et m'avais tout de suite remarquer. J'avais d'accord cru qu'il s'agissait d'Ulfric qui avait retrouvé ma trace mais je m'étais ressaisit en ne voyant pas sa marque violette s'approchait. Ensuite quelqu'un c'était approché de moi et m'avais parler d'une voix très tendre. Elle avais voulut me faire entré pour me réchauffer mais son compagnon n'étais pas du même avis, il avais décrété que je pourrai être une menace. Ils m'avais alors demander de tout leur raconter pour savoir s'ils pouvaient me faire confiance. La nuit était tomber et je tremblais à cause du froid.

— Oh ma pauvre, sa n'a pas dut être facile. Entre donc, il fait meilleur à l'intérieur.

— Je ne suis toujours pas sur que ce soit une bonne idée.

— Mais regarde la, tu la entendu ? Il faut qu'elle se repose et qu'on la nourrisse et nous laisserons aux maîtres le choix de l'accepter ou non.

— Très bien, mais c'est ton choix.

La femme m'aide à me relever et j'entends ensuite le sol d'un métal qu'on écrase contre de la pierre. Un petit grincement a lieu et aussitôt, nous marchons le long d'un escalier descendant.
Une agréable chaleur se propage dans mon corps et réchauffe chacun de mes membres.

Nous arrivons finalement dans ce qui me semble être une immense caverne. Un tas de voix se mélangent dans mes oreilles. Me rappelant la maison, les matins de marché. Nous marchons le long d'une grande allé.
Je profite du chemin pour discuté avec la jeune femme.

— Où sommes nous ?

— Ah je suis désolé mais je ne peut pas te le dire. Enfin pas pour le moment. Tu va devoir rencontré les maîtres avant d'en savoir plus. Si il pense que tu pourrai servir notre cause alors tu pourra poser toutes les questions que tu voudra. Sinon, nous te fourniront un repas, un lit pour la nuit, des vêtements chaud et nous te ramèneront dehors.

Je ne lui répond pas, hochant simplement la tête pour lui faire comprendre que j'ai bien comprit.

Au bout de plusieurs minutes nous montons un petit escalier avant d'arriver devant une grande porte. La femme qui m'accompagne toque et une voix lui répond d'entré.
Nous entrons donc dans la salle et une chaleur étouffante me prit de cours.
J'ai l'impression de marcher sur une moquette, toujours au côté de ma sauveuse. Elle s'arrête tout à coup et je doit moi aussi stopper ma marche.
Elle déclare alors d'une voix ferme.

— Maîtres je vous emmène une potentiel nouvelle recrue.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Nicolas V Oswald ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0