Chapitre 9 : Ami ou ennemi ?

8 minutes de lecture

Je marche dans les rues détruite du village. Certaines maisons ont des vitres brisées et les portes arrachées de leurs gonds. Je ne peut rester calme en voyant tout les corps regroupé. Leurs visages semblent apeurés pour les plus jeunes, calmes pour les plus vieux. Cependant ils sont tous mort.

Une chose attire mon attention. Dans le tas de cadavre, je n'aperçoit que des jeunes, des vieux et des femmes. Ou sont les adultes ? Ont ils fuient le village lâchement ?

Je trouve la réponse à ma question quelques rues plus loin. Là ou semble se dressé une des entrées du village, un grand nombre de gardes sont regroupé. Beaucoup avec l'emblème des elfes sur leur armures et peu avec un emblème très différent que je ne connaît pas représentant une tête d'ours.

Une scène commence à se composer dans mon esprit. Les hommes à la tête d'ours avaiten dut arriver par la porte ou étaient rassemblé tout les soldats. Aucun n'était resté dans le village pour protégé les civils. Une fois que les têtes d'ours avaient gagner la bataille, ils sont arrivé dans le centre du village et on assassiné tout le monde.

Je commence à rebrousser chemin pour rejoindre les autres quand tout à coup je m'immobilise. J'ai l'impression d'avoir vue quelque-chose d'incroyable. Dans l'un des chemins entourant le centre ville, une trace de pas d'une taille phénoménale à marquer le sole. Si je m'allongeais, je ne ferai même pas la moitié de sa taille. Vue la forme, elle semble appartenir à une créature que je n'ai jamais vue et j'imagine qu'elle est actuellement très loin de nous.

Je cours jusqu'a Ragnac pour l'informé de tout ce que je viens de découvrir, celui-ci se trouve prêt du tas de cadavre, le regardant d'un œil sincèrement ému. Quand il me voie revenir, il me pointe du doigt et me dit d'une voix calme mais stricte.

— Plus personne ne s'éloigne seul. Nous devons rester tous ensemble.

Je prend ensuite le temps de lui relater tout ce que je viens de découvrir, du tas de garde jusqu'à la trace de pas géante. Il commence ensuite à tourné autour du tas de civils. Comme s'il cherchait quelqu'un.

— Darick, à tu vue là-bas un vieille homme avec un bras en moins ?

La question me semblent étrange mais j'essaie de me souvenir des corps avant de lui répondre que non, je n'ai vue personne comme cela. Toutes les personnes âgées était ici.

— Ah ce bougre de Bildagan ! Il à réussi à s'enfuir ! S'écria t-il alors qu'un large sourire se forma sur son visage.

Je me demande qui peut être cette homme pour Ragnac, est il un ami ? Comment l'a t-il connu si celui-ci habite aussi loin.

Mais je ne put pas me poser de question pendant très longtemps. J'entends le bruit d'une rafale de vent derrière moi et me retourne immédiatement. j'aperçois un homme qui se tient droit face à nous.

Il porte une armure de couleur rouge sans et ses cheveux blanc lui tombe un peu en dessous des épaules. Il à un visage d'un pâleur alarmante.

Des que je le voie, une rage incontestable s'installe dans mon ventre, j'ai envie de lui sauter dessus et lui trancher la gorge. Il semble être à l'air et je profite de cela pour lui sauter dessus et le faire tomber à terre.

— Darick non ! S'exclame une voix derrière moi que j'identifie comme étant celle de Ragnac.

Je me relève après lui avoir jeter un regard plein de haine et me retourne vers Ragnac.

-C'est lui ! Je hurle en le pointant du doigt tandis qu'il se relève et dépoussière sa tenu. C'est lui qui à fait tomber Efuran, c'est lui qui à tuer Almir. C'est sa faute !

Je n'ai jamais crié aussi fort de toute ma vie. J'exprime toute la haine que je ressent envers cette homme.

-Mais qu'est-ce que tu raconte ? Pourquoi dis-tu cela ?

Ma voix commence à être embués de larme quand je lui répond.

-Je l'ai vue, le matin de la chute d'Efuran. C'est cette homme que j'ai vue sur le toit du château. Et si ce n'est pas sa faute, il doit au moins savoir quelque chose.

Ils se retournent tout les trois vers l'homme et celui-ci lève les mains au ciel avant de parler pour la première fois.

-Je suis désolé mais vous faites erreur jeune homme. Cependant c'était bien moi que vous aviez vue ce matin là. Mais je n'étais pas là pour cela. Je suis votre allié.

Je me calme instantanément en entendant sa voix. Je l'avais imaginé plus dur et plus sèche mais il possède une voix qui semble issu de la noblesse. Cependant je ne lui fait pas confiance pour autant.

-Je devrai vous croire sur parole c'est cela ?

-Et bien vous devriez oui, à moins que vous ne souhaitiez vous battre bien entendu. Dans ce cas là, je suis votre homme. Ou bien je pourrai vous dire tout ce que je sais sur l'attaque dont vous avez été victime. Tout les quatres. Dit-il en nous pointant du doigt à tour de rôle. Je sais ce que vous avez vécu et je ne suis pas là pour vous faire du mal. Libre à vous de me croire ou non.

Il parla sans s'arrêter mais cela ne me gêna pas. J'avais arrêté de l'écouter au moment où il avait dit être au courant de quelque chose sur l'attaque. Alors sans l'écouter une seul seconde de plus, je dégaina mon arme.

-Alors tu veux te battre hein. Cela me servira au moins à me faire une idée de ton potentiel. Aller prépare toi et n'y va pas de main morte. Évidemment cela en sera de même pour moi.

Il fit un petit geste du poignet et un petit nuage de fumé noir se mit à entourer sa main, prenant peu à peu la forme d'un épée. Le nuage se resserre et à la fin, une véritable épée se trouve dans sa main. La lame et le manche sont d'un noir profond et une légère rainure rouge viens séparé les différente partie de l'arme.

Nous commençons notre duel en nous regardant simplement dans les yeux, sans bouger. Nous nous observons afin de deviner lequel de nous deux fera le premier mouvement et comment. Au moment où je commence à penser que je devrai le faire, il semble avoir la même idée et me saute littéralement dessus, son épée dirigé vers l'avant afin de me transpercé le coeur. Je l'évite au dernier moment et roule sur le côté. Je me relève assez vite et décide de contre attaquer. Je donne un coup d'épée en diagonale au niveau de son cou. J'eu envie de rire quand je vie la lame s'enfoncer dans son cou mais je me retient en la voyant ressortir de l'autre côté sans la moindre tache de sang. L'épée lui est passé au travers du corp et son corp se déforme comme s'il était constituer de fumé.
Grinçant des dents, je recule afin d'examiner la situation.

J'ai affaire à un homme réellement mystérieux qui lui font posséder une certaine facilité en combat. Cependant chaque capacité à également ses faiblesses. Je l'observe, essayant de deviner son point faible. Je ramasse une pierre et la lui lance dessus, espérant faire réagir sa capacité et pouvoir l'observer à nouveaux. Cependant contre toute attente, la pierre l'atteint et le touche à l'épaule. Deux possibilité s'offre alors à moi.

La première est qu'il lui faut du temps pour pouvoir à nouveau utilisé sa capacité, il ne peut donc que l'utiliser temporairement.

La deuxième étant qu'il peut l'utiliser aussi longtemps qu'il le veux mais qu'il doit décider de lui même de l'utiliser.

Dans les deux cas, sa capacité n'est pas active en permanence et c'est une bonne chose, cela me donne une chance de le vaincre.

Je souris, le regardant. Il semble troublé d'avoir été mis à jour aussi rapidement. Ne réfléchissant pas, je coure directement sur lui en brandissant mon épée vers l'avant. Il la pare avec son arme et cela me confirme que ma théorie est belle et bien juste.

Nous restons face à face pendant quelque secondes avant qu'il ne prenne la parole.

-Alors tu a comprit comment fonctionne ma capacité n'est-ce pas ? Dit-il en souriant. Que dirai tu si je te disait qu'elle à la même origine que la tienne ?

Je ne sus quoi répondre. De quoi parler t-il ? De ma capacité ? Je n'en ai jamais eu, je me suis toujours battu grâce à la force de mes armes.

La il abaissa son arme.

-Non, ne me dit pas que tu n'es pas au courant.

La voix de Ragnac, dont j'avais oublié la présence, réagit derrière moi.

-Taisez vous, ne dites pas un seul mot de plus.

-Très bien, je ne dirai rien. Mais il finira par le découvrir vous savez. On fini tous par le découvrir ...

Quelque chose semble changer en lui. Ses pupilles deviennent entièrement noir, il me regarde et ses paroles semblent êtres répété par deux autres personnes.

-Maintenant je vais me battre sérieusement, je voulais que tu découvre ma capacité, maintenant que c'est fait nous allons nous battre à mort.

Derrière moi j'entendis Earin crié.

Je me jeta sur lui, essayant de le prendre par surprise. Tout son corp se dispersa sous forme de fumé et réapparu dans mon dos. Il contre attaque mais j'esquive en sentant sa présence derrière moi. Faisant pivoté mon pied gauche, je propulse le reste de mon corp dans la même direction et me trouve face à face avec lui avant même qu'il ai fini son mouvement. Sans réfléchir, je lui saute dessus et le fait tomber, je prend ensuite appuis sur lui pour ne pas qu'il me fasse tomber. Ce qu'il tente de faire en donnant des coups d'épaule.
Je sort ma lame et la rapproche de son coup.
Je voie ses yeux redevenir comme avant. Il plonge son regard dans le mien, comme s'il essayait de lire au plus profond de mon âme. Cela me déstabilise et il profite de ce moment de faiblesse pour me faire tomber à sa droite. Il se relève ensuite et presse son arme contre ma gorge.

Ce qui suis me fait complètement perdre la tête.

Je sens son arme exercé une petite pression contre ma gorge, il me regarde d'un air narquois et victorieux. Il semble vouloir s'amuser avec moi avant de tuer. Et que fait Ragnac, pourquoi ne vole t-il pas à mon secours ? À t-il peur ?
Et la une crise me vient. J'ai l'impression de tomber dans un abîme sans fin. Une sensation de vertige me fait mal au coeur et des millions de voie me parlent en même temps.

-Libère le et la victoire sera tienne. Disent-elles en cœur.

J'ai l'impression que ma chute durent depuis trente minutes. Mon mal de crâne s'intensifie et les voix,elles, ne se calment pas.

C'est seulement après ce qui me semblent avoir duré une éternité que je sens une douleur insoutenable suivit d'une forte chaleur se propagé dans mon dos. Les voix se calment mais mon esprit s'obscurcit. La sensation de chute se stop et laisse la place à une sensation de liberté. Je me sens volé.

Quand tout à coup, j'entends des voix paniqué. Quatre exactement mais je ne saurai dire de qui il s'agit. Je me prend un grand choc à l'arrière de la tête et tout à plus rien. Le noir total.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Nicolas V Oswald ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0