Chapitre 5 : Ragnac

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J'aperçois les premières lueurs du matin, je suis donc resté éveiller toute la nuit à réfléchir. Je sent les cheveux de Earin me caresser le cou. Essayant de ne pas la réveiller, je me dégage de ses bras et me dirige vers la cuisine. Fouillant dans mes meubles, je fini par trouver quelques ingrédients et lui prépare donc un petit déjeuner. Une fois prêt je le pose sur la table et me prépare ensuite un petit en-cas que je mangerai sur le chemin du château. Prenant le sac contenant toute mes trouvailles, je sortit en prenant soin de ne pas faire de bruit en fermant la porte.

Il faut absolument que je parle avec Almir, tout cela semble d'une importance folle. Je part donc en direction de celui-ci et j'espère de tout cœur qu'il me dira enfin tout ce que j'ai à savoir.

Me déplaçant dans les rues silencieuses de Efuran, mes pensées se tournent vers Earin. Cette fille m'intrigue, elle me donne l'impression de ne pas vouloir parler de son passé. Et elle ne semble pas non plus vouloir penser à son avenir, comme si cela l'effraie.

Quelque chose attire mon attention, là-haut sur le point culminant du château se trouve une silhouette. Celle d'un homme. Des cheveux blanc flottant au grée du vent, il semble me regarder. Sa tunique rouge foncé attire mon regard.

Je cligne des yeux pour être sur que mon esprit ne me joue pas des tours. En les rouvrant, l'homme a complètement disparu.

Reprenant mes esprits je reprend ma marche vers le château.

A peine ai-je poser un pied dans celui-qui qu'un garde me prend par le bras et m'indique la salle ou Almir m'attend. Habituellement nous nous retrouvons dans la salle circulaire ou dans les couloirs. Cette fois en revanche il m'a invité dans la salle du conseil. Cela veut dire que tout les membres important de la cité assisterons à cette réunion. Y comprit ...

— Darick ! J'entends d'une voix provenant de derrière mon dos.

Après m'être retourné, je vois la personne dont j'avais soupçonné la présence.

— Papa ! Je m'exclame en le voyant passé les portes derrière moi. Que fait tu ici ?

— Notre tour de garde est terminé, je n'allais tout de même pas passer ma vie là-bat. Me dit-il en rigolant.

La porte du conseil s'ouvre alors derrière moi et je peut y entré pour la première fois, suivit de mon père. Almir est ici, assis sur la chaise situé en bout de table, il semble penseur. Nous sommes seulement nous trois contrairement à ce que j'ai put penser plus tôt.

— Ragnac, Darick, si vous êtes ici ce n'est pas pour rien. Nous avons un problème qui, si nous ne le traitons pas pourrai engendré la perte de la cité ainsi que la mort de tout ses habitants. Avant que tu ne pose de question Ragnac, j'aimerai demander à Darick ne nous parler de tout ce qu'il à vue lors de sa sortie.

— Hein ? De quoi parle tu Almir ?

Je sent une légère inquiétude dans sa voix et en j'en suis très touché.

— Pas de question, s'il te plaît mon frère. Pour l'instant écoute le.

Au moment où je commence à raconter tout dans les moindres détails, Almir prend sa tête entre ses bras et ne bouge plus jusqu'au moment ou j'en arrive à parler de la bague trouver par Earin. À la fin de mon monologue, les deux frères se regardent droit dans les yeux et Almir se lève avant de faire le tour de la table pour se calmer.

— Cette jeune fille, tu dit l'avoir ramener n'est-ce pas ? Me demanda Ragnac. Où est t-elle actuellement ? Elle aura sans doute des réponses à nous donner.

— Elle se repose chez moi, elle dormait quand je suis partie.

— Es-tu sûr qu'elle n'est pas une ennemie ?

La question me prend de cour. Il était vrai que son comportement peut sembler étrange mais une telle chose ne m'a pas traversé l'esprit.

— Elle ... Elle avait dit vouloir te parler Almir. Croyez moi, elle ne semble pas être une ennemie, elle à seulement l'air de ne pas vouloir parler d'elle. Elle semble réellement perdu et ne nous fera pas le moindre mal j'en suis convaincu.

— Et ce sac, il contient les trouvailles du camp c'est bien cela ? Dit Almir tout en marchant derrière moi.

— Oui c'est bien cela, j'ai supposais que vous voudriez le voir.

— Laisse le nous et part chercher cette jeune fille s'il te plaît. Je pense que nous avons tous besoin de lui parler. Si elle ne représente réellement aucun danger alors elle pourra rester avec nous.

Je reste quelque secondes sans bouger, me demandant ce qu'il convient de faire. Mais je ne voie rien d'autre à faire alors sans dire un mot, je sort de la salle après avoir déposer mon sac sur la table et me dirige vers chez moi pour aller chercher Earin.

Après que Darick soit sortie de la pièce, Almir revient s'asseoir à sa place. Il me regarde longuement dans les yeux avant d'enfin prendre la parole.

— J'ai peur Ragnac. Me dit-il.

— Je sais mon frère. La situation me dépasse également. Est-ce que quelqu'un essaie réellement de renversé Elinos ? Tu doit savoir qu'il c'est également passer quelque chose d'étrange lors de notre tour de garde à la frontière. Une homme vêtu d'une armure grise c'était approché de nous. Nous lui avons demander de s'arrêter et de révéler son identité mais il n'a pas arrêté d'avancer vers nous. Après les trois avertissement, nous l'avons abattu. Seulement au moment où nous avons voulut enlever son masque, une étrange substance noir et violette c'est envolé par son casque. Et l'armure était totalement vide.

Il semble étonner d'entendre cela.

— Est-ce que ... vous avez penser à un sortilège de possession ? Avez-vous essayez de fouiller les environs à la recherche d'un quelconque marionnettiste ?

— Oui et nous n'avons rien trouver, pas même la moindre trace de pas. Aucune trace de la moindre présence. Soit il s'agit d'une magie bien plus puissante que cela, soit notre ennemie est réellement futé.

— Ou peut être les deux. Dit Almir en plongeant son regard sur le sol. Comment vais-je bien pouvoir faire. Nous sommes tous en danger. Notre ennemi a même prit le contrôle de la foret. Nous devrons mettre les habitants au courant de cela. Leur sécurité passe avant tout.

— Pour l'instant rien ne confirme que nous soyons en grand danger, il ne s'agit peut être que d'un simple bandit qui ne cherche qu'à nous faire peur. Lui dit-je en essayant de le rassurant.

Il me regarda longuement avant de prendre la parole.

— Tu sais très bien que ce n'est pas le cas, le danger est réel. Je ne sais plus quoi faire, père aurai sûrement réussi à mieux maîtriser la situation. Je suis le pire roi que Elinos est connu.

— Ne dit pas de bêtise, tu es surtout le seul depuis longtemps qui doit faire face à une menace militaire. Tout les anciens, y comprit père n'ont seulement eu à faire tourné l'économie du pays. Quand la paix dure aussi longtemps, il est normal de pas savoir que faire une fois celle-ci sur le point de disparaître.

— Cette après-midi je réunirai les puissances du pays afin d'en discuté avec eux. Je pense augmenté le nombre de garde aux frontières mais aussi dans toutes les villes et villages. Nous ne devons pas prendre le moindre risques.

Je me lève, content qu'il reprenne conscience de son statut de roi, et me dirige vers lui. Quand tout à coup la porte s'ouvre violemment et Darick entre dans la salle trempé de sueur.

Après avoir reprit son souffle, les mains sur ses hanches, il relève la tête et nous regarde dans les yeux avant de prendre la parole.

— Elle n'est plus là.

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