Chapitre 41 : La chasse

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Nous passons la porte, tous réuni afin d'aller chasser comme nous l'avons promit à Ross. Excepté Lind'ha qui s'est assuré de rester auprès de Miry.

Nous avons décidé de faire plusieurs groupes afin de récupéré le plus de nourriture possible en un minimum de temps.

Je me retrouve avec Ryzes et Nyclas. Bildagan est avec Earin et Aria se retrouve avec Teabian et Ross.

Nous partons tous dans des directions opposé, les autres entrant dans la forêt, nous partons en direction d'une coline verdoyante. Mon sac sur l'épaule contenant un peu de nourriture, des couvertures en cas d'impossibilité de retourner à la maison avant la nuit et de quoi faire du feu. Nous avons également dans chaque groupe une feuille magique comme celle qu'avait utilisé Ragnac pour me prévenir de l'attaque d'Efuran.

Mon épée accroché à ma ceinture, nous partons. Les deux autres sont tendu par rapport à leurs dernière discussion. Je remarque que Ryzes semble toujours méfiant vis-à-vis de Nyclas. Après tout je le comprend. Il avait bien donner sa confiance au chef de Dalvos et c'était fait trahir par ce dernier. Sa méfiance est ainsi totalement justifié. Cependant je voie malgré tout qu'il fait des efforts, sans doute lié au fait qu'il se sent gêné pour sa réaction de la veille.

Grimpant la pente légèrement incliné de la coline, nous sommes rapidement surpris par des difficultés que nous n'avions pas envisagé. Tel que des chutes de pierre mais aussi la terre friable sous nos pieds qui manque de nous faire chuter à chaque instant.

Arriver en haut de la colline, nous nous accordons le droit de sourire en voyant ce qui s'offre à nous.

Une immense pleine remplit de verdure et de créature en tout genre. À l'horizon cependant nous ne voyons rien, mis à part la pente permettant de descendre de la colline et au loin les montagne qui entourent le monde. Leur pic blanc est de toute beauté.

Nous nous avançons, méfiant. Silencieusement afin de ne pas effrayer des bêtes qui pourrait se trouver par ici.

Mes deux camarades marchent un peu derrière moi tout aussi silencieusement. L'un regarde à gauche, l'autre à droite et moi droit devant. De cette façon nous sommes assuré de couvrir la plus grande surface possible.

Il n'y a pas besoin de regarder vers l'arrière puisque les bêtes n'y passerons en aucun cas à cause de notre odeur résiduelle.

Nous nous approchons donc de l'autre côté de la coline sans avoir croisé aucune bête. Nous nous détendons, rangeant nos armes pour simplement retarder au loin mais également en profiter pour établir un itinéraire. Nous devons profité de la hauteur pour le faire.

À une certaine distance du bas de la coline, j'aperçois une rivière qui semble tracer un chemin intéressant qui ne nous éloignera pas trop. À quelques heures de marche j'aperçois également un ensemble de maison, d'ici j'en distingue trois.

Après avoir reçu l'accord des deux autres, nous décidons donc de suivre cette rivière et de nous arrêter dans ce pâté de maison quand nous y serons assez proche. Pour l'instant il nous faut redescendre.

Pas à pas, nous nous rapprochons du sol.

Nous sommes assis à l'ombre des arbres qui s'étendent le long de la rivière afin de nous abreuver. Plongeant mes mains sous l'eau, j'en profite pour le rafraîchir le visage mais aussi pour me faire couler un peu d'eau dans le dos.

Après une petite pause nous repartons dans la direction des maisons que nous avons aperçu juste avant. Quittant l'obscurité que nous procurer les arbres, le soleil nous tape sur la peau. Je me réjouis de ne pas m'être habillé trop chaudement avant de partir.

- Regardez là-bas ! S'exclame Ryzes.

Suivant la direction de son doigt, j'aperçois des animaux courir à toute allure dans la direction opposé à la notre. Cela m'interpelle, ils semblent fuir quelque chose. Serai il possible qu'ils ai sentit notre présence ? À cette distance cela me parait tout bonnement impossible mais je garde cette idée en tête afin de ne pas m'inquiéter inutilement.

Nous continuons donc d'avancer dans la direction des maisons tout en prêtons encore plus attention à ce qui se passe autour de nous.

Je sursaute, provoquant une réaction de mes deux camarades se demandant ce qui m'arrive. Je hausse les épaules pour leurs indiqué que nous pouvons continué, ils se retournent alors dans la direction de l'objectif. C'est à ce moment là que je comprend la raison de mon sursaut. Je distingue légèrement un son de grattement qui semble venir d'en dessous du sol.

Un soufflement rauque viens ensuite s'ajouter au bruit de grattement, accentuant la sensation d'horreur qui s'insinue dans mon esprit. Étrangement les deux autres ne semblent pas les entendre.

Une approbation lointaine dans ma tête me fait comprendre que Ryne les distingue également.

Essayant de ne pas penser à cela, je me concentre sur ma tache et cela tombe bien car droit devant moi, tout juste sortie d'un bosquet d'arbre, j'aperçois un Rastic.

Je laisse mes bras retomber, en voyant la créature au loin je ne peut m'empêcher de sourire. Je me souvient en avoir déjà croisé beaucoup a Efuran. A cette époque ou je pouvais m'asseoir au bord d'une rivière avec Aria et juste discuté avec elle. Cette époque ou Ragnac et Almir étaient toujours vivant. Cette époque ou je ne risquait pas ma vie à chaque instant.

Peut être est il simplement entrain de suivre les traces des animaux que nous avons vue partir juste avant. Cependant étant donner que nous aussi devons survivre, je me décide à l'abattre.

Je bande mon arc, aligne la cible avec le bout de ma flèche et retient ma respiration. J'attends une seconde pour être sur qu'il ne bouge pas et c'est là que son regard se tourne dans ma direction. Malgré la distance qui nous sépare, je sais qu'il me regarde. Il semble se douter que sa mort arrive mais étrangement il ne se met pas à courir. Il s'assoie simplement. Bien que cela me perturbe, je me décide à lâcher la corde.

Et c'est à ce moment là que la terre gronde et s'affesse sous mes pas. Me faisant tomber dans un précipice obscur. Dans les profondeurs de la terre.

Je voie la lumière s'éloigner au-dessus de ma tête. J'entends l'air sifflé dans mes oreilles tandis que mon corp accélère dans ce tunnel sans fin.

J'entends également les voie de mes deux camarades qui sont toujours en haut, ne comprenant sans doute pas ce qui c'est passé. Ils hurlent en attendant une réponse de ma part.

Mais je ne répond pas, attendant mon heure. Il est impossible que je survive à une telle chute. Mon cœur s'accélère, j'ai peur mais je suis également très énervé. Après tout ce que j'ai fait vais-je vraiment finir comme cela ?

Je sens des branches, qui sortent des murs, me griffer à différent endroit. Aux bras, aux jambes, sur les joues, dans le dos.

Je gémis de douleur à chaque fois en essayant de ne pas y prêter trop attention mais lorsque l'une d'entre elle me griffe l'œil, je hurle simplement de douleur.

Cela semble me réveillé car je sent Ryne prendre le dessus, je me transforme petit à petit et au moment ou le sol se trouve à seulement quelque mettre, je me met en position pour atterrir de la manière la plus convenable possible.

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Les rayons du soleil traverse les feuilles des immenses arbres sous lesquels nous marchons lentement en compagnie de Bildagan. Cela est peut être dut au fait que nous nous retrouvons seul pour la première fois, mais je me rend compte que malgré son grand âge, il est encore très énergique. Jamais je ne l'ai vue essoufflé. Il est même celui d'entre nous qui passe le plus de temps éveillé.

Alors je regarde droit devant moi, en direction du vieil homme. Je le voie s'arrêter au pied d'un arbre légèrement plus haut que tout les autres. Il se retourne dans ma direction et me dit avec une voix calme et déterminé.

- Nous allons grimpé dans cette arbre, les branches ne sont ni trop haute ni trop basse. Tu pourra toucher les créatures qui passerons avec ton arc.

- Et si aucune ne passe par ici ? Je demande bien qu'au fond de mon esprit, j'ai une forme envie de pousser un soupir de soulagement du au fait que l'on puisse enfin arrêter de marcher.

- Elles passerons soit en sur. J'ai vue des traces sur tout le chemin. Il y a des coins d'eau proches. Et puis depuis tout à l'heure je sent leurs présences, mais d'ici la plupart ne nous remarquerons pas.

Je hoche à la tête à l'écoute de ces raisons. Je tourne la tête dans tout les sens, intrigué par ce qu'il viens de dire. Que veut il dire par sentir leurs présences ? Décidant de ne pas trop douter d'un magicien au capacités aussi puissante, je commence à grimper dans l'arbre. Bientôt suivie par mon guide. Ce qui sincèrement ne m'étonne que très peu. 

Une fois placé une branche plus haut que Bildagan, je tire mon arc de mon dos et accroche mon carquois à une branche proche pour un maximum d'efficacité.

Alors que je me prépare à faire silence et à médité pour ne faire qu'un avec la nature comme m'ont appris mes professeurs à Nérüsas. Cependant je voie le vieil homme qui s'adosse contre le tronc de l'arbre et sans se soucié du bruit commence à discuté avec moi.

- Dit moi, depuis combien de temps pratique tu l'archerie ? Je sens un certain intérêt dans sa voix.

Un sourire se sculpte sur mon visage. Je suis contente de pouvoir discuté avec lui. Moi même ayant certaine questions plus ou moins importante à lui poser.

-Et bien cela doit faire ... environs quatre ans je dirai.

- Hmmmm je voie. Pourquoi a tu l'air d'autant détester utilisé tes capacité d'élémentaire ?

Je sens mon cœur raté un bâtiment et je me voie également glisser le long de ma branche. Heureusement je m'y rattrape et une fois à nouveau dans une position confortable je répond.

- Je ne déteste pas mes capacités. J'ai simplement peur de blesser les gens qui me sont cher. Dis-je en baissant le regard.

J'entends un léger ricanement venant de la branche situé sous la mienne.

- Toi et Darick vous êtes vraiment aussi abruti l'un que l'autre !

Avant que je ne puisse rétorqué il reprend, sûrement pour ne pas que je me vexe.

- Tu n'aura qu'a nous rejoindre lors de nos entrainement. Tu verra tes capacités ne s'en porterons que mieux. Tu verrai l'évolution de Darick en seulement quelque jours. J'avoue avoir été très largement surpris. Tes capacités d'élémentaire pourrai nous êtres très utile tu sait.

Évidement que je sais cela, mes capacités de lumière pourraient servir à soigner les blessures grave. Mes capacités de feu pourrai sans doute décimé une armé d'orc.

- Très bien je viendrai m'entraîner avec vous. Mais dites moi Bildagan, depuis que vous êtes arrivé j'ai l'impression que vous essayé de vous comporter .. comme un père pour Darick. Vous aviez bien dit que vous avez connu son père adoptif n'est-ce-pas ?

- Si je l'ai connu ? Il était mon meilleur ami. Quand Darick est née, Ragnac m'a fait promettre de m'occuper de son fils si quelque chose venait à lui arriver. Honnêtement j'ai toujours pensé que je partirai avant lui ..

Mais tu sait, j'ai également connu le vrai père de Darick. Seulement il ne le sait pas et je préfèrerai éviter de lui dire pour le moment. .

- Son vrai père ? Bildagan ... Vous devriez lui en parler. Je pense que c'est important pour n'importe qui de savoir d'où il vient.

Il y a quelques secondes de silence et je sais que le vieux mage est entrain de réfléchir.

- Mais pour lui son père n'est nul autre que Ragnac.

Malgré l'air assuré qu'il essaie de se donner, je sent une hésitation dans sa voix.

- C'est vrai et ça ne changera pas. Mais il doit savoir. C'est son droit le plus légitime vous ne pensez pas ?

- Tu a sans doute raison. Je lui en parlerai. Je te le promet.

- Était-ce quelqu'un de bien ?

-Pour dire vrai ... je n'ai jamais vraiment sus. Il était très solitaire et mystérieux.

Je hoche la tête, à moitié satisfait de la réponse. Mais alors que je m'apprête à répliqué, je perçois des bruits de feuilles mortes écrasé au pied de l'arbre. Sans réfléchir, je saisis mon arc et encoche une flèche dessus. Contrôlant les battements de mon coeur pour bouger le moins possible, j'alligne ma signe et ma flèche et une fois les deux aligné, je lâche la corde.

La flèche de loge parfaitement dans le cou de la pauvre créature. Aussitôt Bildagan saute de sa branche et atterri au côté de la pauvre bête dont il tranche la gorge.

Je le rejoins très rapidement et me rend compte de la taille de la créature. Celle-ci est tout juste légèrement plus petite qu'un Rastic mais la longue trompe sur son visage me confirme qu'il s'agit d'une bête que je n'ai jamais vue de ma vie.

- Pourquoi c'est il approché alors que nous faisions autant de bruit ?

Bildagan souris à pleine dent et me dit d'une voix qu'il veut ironiquement sur de lui.

- La puissance des magiciens ! Une barrière coupe son. 

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