Chapitre 37 : Miry

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Mes bruits de pas résonnent sur le plancher froid de ma chambre. Mes pieds glissent en direction de la porte. Bien qu'il n'y ai aucune vision de l'extérieur depuis l'intérieur de la maison, je devine qu'il est encore tôt et donc j'imagine que personne n'est réveillé pour le moment. Je me dirige donc à petit pas vers le fauteuil que j'emprunte chaque matin et que je quitte chaque soir avant d'aller dormir.
Malheureusement pour moi, ma vie ne se résume qu'a ça depuis que je suis toute petite. J'ai passer les sept ans de ma vie sans pouvoir mettre le nez dehors à cause de l'héritage de ma famille. Je vie avec mes deux parents,  ainsi que mon oncle qui veillent tous sur moi à longueur de journée. Il y a également mon petit frère née il y a quelques semaines.
Arrivé sur mon fauteuil, les pieds se balançant dans le vide, j'attrape un de mes livres que j'ai commencer il y a quelques jours et plonge mon regard dessus.
Après un certain temps, j'entends des bruits de pas dans la salle d'à côté et pose alors mon livre sur le bon côté afin de ne pas perdre la page à laquelle je me suis arrêté.

La porte de la chambre de mes parents s'ouvrent et je voie mon père en sortir, le visage fatigué mais un grand sourire sur le visage.

— Coucou Miry. J'espère que tu a bien dormit ?

À ce moment là j'entends un fort grondement retentir et instinctivement, je pose mes mains sur mon ventre. Mon père éclate de rire en comprenant.

— Très bien je vais aller faire un tour au marché. Est-ce que tu a besoin que je te prenne un nouveau livre ?

Je jette un œil en direction de la bibliothèque et lui répond d'une voix ironique.

— Pas vraiment, tu sais avec tout ce que tu m'a déjà acheter d'avance, j'ai encore de loin mois à pouvoir passer sans m'ennuyer.

Il se tient à la porte d'entrer et me regarde avec un large sourire bien que je puisse voir de la tristesse dans ses yeux.
Je sais qu'il en veut à ma mère pour la malédiction qu'elle m'a léguer mais il sait aussi que ce n'est pas sa faute. Si elle aurai pût, elle m'aurait laisser vivre une vie normale.
Je ne connais pas les détails exacte de cette malédiction mais je sais qu'un pouvoir d'une grande puissance se trouve en moi et c'est la raison pour laquelle il me garde enfermé. Le monde extérieur est trop instable et les chances que mon pouvoir se libère serait bien trop grande.

Je reporte mon attention sur mon livre, n'ayant rien d'autre à faire qu'attendre le réveil de toute ma famille. Et cela ne tarde pas à arriver. J'entends des raclements sur le sol avant de voir la porte de la chambre de mon oncle s'ouvrir, rapidement suivit par ma mère et mon frère dans leur propre chambre. Mon petit frère qui n'est encore qu'un bébé se roule dans les bras de ma mère en faisant un bruit telle que seul un bébé sait les faire. Des bruits que l'ont pourrai croire capable de détruire le monde lorsqu'ils se déclenchent en plein milieu de la nuit.

Je me lève donc en sursaut de mon fauteuil et me dirige rapidement vers un meuble d'où je sort une tasse ainsi qu'une poudre nourrissante pour bébé. J'ajoute un peu d'eau à la tasse afin de rendre cela buvable et la tend à ma mère qui me regarde en souriant.

— Merci mon ange, qu'est-ce-que je ferai sans toi.

Elle s'assoie alors lentement sur une chaise et commence à nourrir Brum.
Celui-ci se calme immédiatement et mon oncle Nyclas qui était resté devant la porte de sa chambre se remet enfin à bouger.

— Si j'avais sus à quel point la vie serai difficile au côté de ma super frangine. J'aurai peut être décidé de me marier et d'avoir mon propre chez moi. Sans aucun pleur de bébé ! Dit il en accentuant bien la dernière phrase.

Je rigole, en effet je sais qu'il plaisante et qu'il ne pense pas un seul mot de ce qu'il viens de dire. Mis à part qu'il aime vraiment ça sœur. Après tout la seul raison pour laquelle il vie avec nous est de l'aider au quotidien, surtout en ce qui me concerne moi. C'est lui qui fait mon éducation et qui m'explique la plupart des choses. C'est notamment grâce à mon oncle que j'ai comprit tout ce que je sais sur ma malédiction. Je sais qu'il est au courant de bien plus de choses qu'il ne m'en a dit mais cela ne me dérange pas. Si il ne m'en a pas dit plus, c'est qu'il a ses raisons alors je lui fait confiance. Lui et mon père s'occupe aussi bien de moi l'un que l'autre. Malheureusement depuis la naissance de Brum, ce n'est plus autant le cas de ma mère mais je comprend parfaitement cela.

Je regarde en souriant ma mère qui malgré son air fatigué,  marqué notamment par d'énormes cernes sous ses yeux, resplendit de bonheur.
Je retourne m'asseoir sur mon fauteuil et récupère le livre que j'avais poser avant de reprendre ma lecture.
Cette histoire parle de la fois ou les dieux ont réussi à vaincre une armé de titans. Cette histoire est très différents pour moi par rapport aux autres personne, ma famille me l'a toujours dit. Je crois que c'est car ma malédiction est lié à cela.

Je passe donc une petite partie de la mâtiné, les yeux rivé sur mon livre sans me soucier du monde extérieur. Sans pensé à la malédiction qui me ronge depuis ma naissance.
Après un certain moment, la porte s'ouvre et dévoile mon père souriant qui s'empresse d'aller embrasser sa femme avant de venir s'assoir à côté de moi.
Je remarque son air hésitant ainsi que ses mains incertaines qui sont posé sur la poche de sa veste.
Voyant qu'il attend une réaction de ma part, je souffle et pose mon livre sur mes jambes en attendant qu'il réagisse à son tour.

— Je sais que tu m'a dit de ne pas engrossé ta collection de bouquin mais je voulais quand même te faire une surprise alors j'ai eu une idée géniale. Ferme les yeux ma puce.

Dépité par son air aussi enfantin mais également amusé et intrigué, je ferme les yeux comme il me l'a demander.

— Tu peut regarder.

Il se tient devant moi et à les mains tendu vers la chaise situé à côté de lui, comme pour m'inviter à regarder ce qu'il a poser dessus.
Je reste bouche bée en la voyant.
Les couleurs ainsi que les effets de lumières sont du plus belle effet. La nature semble tellement calme et prospère que je sent mon coeur se calmer juste en regardant cette merveille.
Je sens des larmes couler sur mes joues tandis que mes yeux reste bloquer sur la peinture.

Même si je sais que je ne pourrai jamais voir de tel paysage par mes propres yeux, je suis très reconnaissante envers mon père pour m'avoir fait un tel cadeau. Et sans que je n'ai à lui dire, je sais qu'il s'en rend compte grâce à mon expression.

En me voyant réagir certainement de la manière dont il l'avait espéré, il se dirige vers moi et se baisse à ma hauteur pour me serré dans ses bras. Après cela il pose ses lèvres sur mon front et dit à voix haute.

— Joyeux anniversaire ma princesse.

Je lève la tête et aperçois mon oncle et ma mère qui me regarde avec une expression attendri. Sans doute que cela leur fait du bien de voir que je peut encore sourire malgré ma condition.

Tout à coup, mon bonheur laisse place à une sensation étrange dans mon coeur. Je me sens refroidir et mes larmes cessent de couler. Je demande alors à mon père d'une voix hésitante.

— N'y à t-il vraiment aucune chance que je puisse un jour sortir ?

Leur sourire disparaissent alors soudainement. Ils se regardent à tour de rôle d'un regard perplexe. C'est Nyclas qui s'approche de moi et se baisse à ma hauteur avant de prendre la parole de manière calme et réconfortante.

— Nous te l'avons déjà expliqué un grand nombre de fois. C'est impossible de te faire courir un tel risque. Ont à souvent réfléchis à te laisser te promener autour de la maison .. Mais c'est bien trop risqué tu doit nous faire confiance.

Je hoche la tête, déçu de cette réponse que, au fond de moi, j'avais espéré différente de toute les autres fois.

— Alors expliqué moi au moins en quoi je suis dangereuse. S'il vous plaît.

Son regard reste figé sur moi, il semble réfléchir puis après un soufflement, il s'assoie en face de moi et me répond.

— Très bien, tu es en âge de savoir maintenant. Après tout cela fait sept ans que tu endure cela sans même en connaître la raison.

Mon père se lève alors de la chaise sur laquelle il c'était assis et prend un air très grave que je ne lui avait encore jamais entendu.

— Nyclas je t'interdit de lui dire cela ! Elle n'a pas besoin d'avoir une telle pression sur les épaules.

— Elle mérite de savoir ! C'est son choix.

Je remarque que la deuxième partie de sa réponse est dite d'une voix beaucoup plus calme. Comme s'il essayé de se contrôler pour ne pas exploser de colère.

— Miry, lorsque tu était plus petite ... J'avais une femme. Elle s'appelait Hyméa. Elle a toujours été au petit soin avec toi et elle t'a donner tout l'amour qu'elle pouvait. Malheureusement un jour où vous n'étiez que tout les deux ici, elle est sortie quelques instant et tu en a profité pour la suivre.

La il se coupe quelques instant, je sent qu'il fait face à ses démons intérieurs. Ses mains tremble et sa voix se fait plus hésitante. Je ne me souvenais absolument pas d'elle et également du fait d'être déjà sortie.

— Quand nous sommes revenu à la maison, je peut te dire que physiquement elle n'avait pas changer ... Mais son âme avait complètement disparu.

Je plaque mes mains sur ma bouche. Comment est-ce possible, la femme qu'il a aimer est morte devant ses yeux.  Je ne peut m'empêcher de me sentir mal en imaginant ce qu'il a dut enduré.

— Une personne est venu nous voir peut après et nous à fait part de quelque chose. D'après lui, une énergie très puissante est emmagasinée à l'intérieur de toi. Et celle-ci ne doit surtout pas entré en contact avec l'énergie de la forêt. Sinon, la réaction est tellement puissante que la personne la plus proche meurt. Enfin .. Son âme meurt. Si nous avions sus cela avant ta naissance, nous aurions pût chercher un endroit ou l'énergie de la forêt serai nul mais ... Après ta naissance se fut trop tard. Tu es née ici et tu devra passer ta vie ici.

Il termine de parler et je voie ses mains toujours tremblante ainsi que son visage orienté vers le bas, je sens qu'il pense à la femme qu'il aimait et je suis étonné en pensant qu'il ne me l'a jamais reproché. Sans doute avait t-il comprit que je ne l'avais pas fait volontairement. Mais même ainsi, il aurait toujours dut y avoir une rancœur envers moi. Je sais que s'il aurait pût il aurait échanger la vie de sa femme contre la mienne pour la faire revenir.

— Je suis désolé oncle Nyclas. Je ne savais absolument rien de tout cela. D'ailleurs comment cela se fait t-il ? Je devrai me souvenir d'elle .. Et je devrai me souvenir d'être déjà sortie non ?

Il respire un grand coup et me regarde en souriant.

— Ce n'était pas ta faute, si j'en veux à quelqu'un c'est bien à moi. J'aurai dût rester avec vous ce jour là. Et non ton oublie est tout à fait normal, l'homme qui nous à renseigné sur ton problème, était un magicien très puissant et après nous avoir apprit la mauvaise nouvelle, il a proposer de supprimé les événements tragique de ta mémoire pour que ça ne te traumatise pas. Jamais je n'oublierai le nom de ce sorcier.

Il tourne la tête en direction de mes parents qui se mettent à sourirent et déclarent tous d'une même voix.

— Heureusement qu'il passait par ici ce jour là. Ah, ce bon vieux Bildagan.

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