Chapitre 31 : Début de l'initiation

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Mon regard ce pose très rapidement sur Rizes, puis sur Lind'ha et enfin sur Earin qui s'agrippe à mon bras. Teabian quand à lui à son épée planté dans le sol et semble particulièrement secoué. D'une voix lente et avec une intonation étonné il dit.

— Qu'Hyvia nous vienne en aide, qu'est-ce que c'était que ça ?

Aucun de nous ne cherche à lui répondre, trop occupé à reprendre nos esprits. Je lève la tête et aperçoit loin au dessus de nous, un attroupement de dragon qui semble fuir la source du tremblement.

Après quelques minute, nous sommes tous à nouveau sur nos jambes et remit du choc. Nous nous remettons en marche en direction de Nérüsas Earin toujours agrippé à mon bras pour je ne sais quel raison. Je sursaute en entendant la voix de Maéris s'élever juste à ma gauche.

— Darick, je pense que ce n'est pas une bonne idée d'écouter la carte. Souvient toi de ce qu'avait dit Earin. La ville à été détruite, il ne reste personne. Les hommes d'Ulfric ont tout détruit et sachant qu'il cherche également les artéfacts, je serai tenté de dire que ces hommes sont toujours Là-bas. Et s'il l'ont déjà trouver, alors peut être nous tendent-ils un piège. Nous devons réfléchir à un plan d'action. Si nous mourrons en essayant de réunir les Despiarels, nous n'aurons pas la moindre chance de vaincre Ulfric.

Je comprend son point de vue mais une chose me fait me ranger du côté de Rizes.

— Ragnac et Toar sont mort pour que nous puissions les récupérer, alors je me battrait jusqu'à ma mort pour pouvoir arriver au bout de notre quête et ce n'est pas quelques soldat qui vont me faire peur, je lui dit en la regardant droit dans les yeux bien que je sache qu'elle ne peut pas me voir.

Je surprend le regard de Earin qui ce pose sur moi alors que sa main se serre autour de la mienne.
C'est alors que je me rend compte, nous nous dirigeons vers l'endroit où elle à passer toute ça vie et où elle a perdu tout ses proches.

Alors que le vent ce lève légèrement, j'aperçois Bildagan qui s'approche vers moi. En le voyant, Earin me lâche la main, me souris en me regardant dans les yeux puis s'éloigne vers Aria en compagnie de Maéris. Le vieil homme ce place à ma hauteur et nous avançons sans rien dire, profitant simplement du repos qui nous est offert, jusqu'à ce qu'il prenne la parole.

— Darick, il est temps. Peut être n'a tu pas encore envie de commencer mais il le faut, plus tard ça sera peut être trop tard.

Je le regarde en affichant une expression d'incompréhension. Il m'explique donc en soufflant.

— Il est temps de débuté ton entraînement à la maîtrise de ton démon.

En entendant ses mots, je sens mon cœur s'accélérer et je le regarde les yeux brillant d'excitation en attendant ses instructions.

— La première étape peut ce faire en marchant ça ne sera absolument pas un problème. Surtout pour toi qui a déjà libérer ton démon deux fois.

Je me caresse le coup, mal à l'aise.

— Oui, mais aucune des deux fois cela n'était volontaire. Je ne sais pas du tout comment j'y suis arrivé.

— Que tu l'est voulu ou non, ton corps à assimilé la technique involontairement. Il a en quelque sorte, enregistrer la méthode. Je ne dit pas que ça sera facile pour autant. Mais tu éprouvera moins de difficulté que si tu avait du partir du début. Une faille dans la protection de Ragnac.

Je hoche la tête en assimilant ce qu'il vient de me dire. En braquant mes yeux devant, j'aperçois Rizes et Teabian en train de discuté à l'avant du groupe.

Autour de nous, je sent quelque chose d'étrange. L'air qui circule autour de nous me semble de plus en plus lourd, les arbres sont luisant et des taches violettes apparaissent sur certains d'entre eux. Certains animaux nous regarde du haut de leurs arbres, leurs yeux plissé dans notre direction, les dents sortie. Un je ne sais quoi qui me fait immédiatement me sentir mal à l'aise. À en voir la réaction de mes camarades, je comprend qu'ils ont également remarqué ce changement d'ambiance, certain plus rapidement que d'autre. Un contraste assez flagrant comparé à ce que nous avions ressentit en partant de Dalvos.

Un grognement derrière moi me fait sursauter et c'est sans attendre que je dégaine mon épée. Derrière moi j'entends d'autre épées ce faire tirer de leurs fourreaux.
Devant nous ce trouve une créature d'environs six mètres de long, reposant sur deux énormes pattes. Arborant une fourrure de couleur marron, les dents descendantes jusqu'à pratiquement toucher le sol. Sa queue fend l'air à une vitesse incroyable, séparé en plusieurs grosse touffe de poil tressé. Je grince des dents en imaginant la douleur provoqué par une telle chose.

La créature ce fige et nous regarde tous, tour à tour, jugeant du regard lequel d'entre nous ferai un agréable dîné.

Résigner à devoir me battre je me tourne vers mes camarades et me rend que presque chacun d'entre eux est déjà prêt à ce battre. Rizes, Lind'ha, Teabian et Aria ont chacun leurs armes dans les mains. Bildagan tient son grimoire dans la main droite et se tient prêt à attaquer. Earin quand à elle, je me rend compte que c'est la première fois que je la voie comme cela, se tient droite, une main tendu devant elle, une étrange lumière s'échappe d'ailleurs de celle-ci.

Sans prévenir, la créature ce projette alors vers nous et sa gueule s'ouvre en très grand alors que la distance qui la sépare de moi se réduit. Je me jette sur le côté et la bête se stop net. Earin, lève sa main dans les yeux et la lumière se dirige instantanément vers le visage de la bête. Celle-ci pousse un terrible rugissement, sûrement ébloui à cause de la luminosité. Rizes en profite pour lui sauté dessus et s'agrippe derrière son cou alors que la proie se met à ce débattre violemment, essayant d'éjecter la masse qu'elle sent dans son dos.
Je me jette alors sur la bête et sans hésité je me glisse sous son corps, brandissant mon épée pour trancher tout ce qui pourrai me passer sous la main. En passant à côté d'une des pattes, je donne un violent coup et je sent la bête qui tressaille en hurlant. Le tendon déchiré lui procure une douleur tellement insoutenable qu'il s'écrase exactement là ou je me trouvais juste avant.

— Stop ! s'écrit une voix situé derrière moi.

Je me retourne lentement après avoir observé la bête se roulant par terre pour être sur qu'elle ne m'attaque pas par surprise. Derrière moi ce trouve une personne d'environs ma taille, les cheveux sale réunis en plein de tresse. Les yeux complètement injecté de sang. Le visage émacié remplit de terre.

La femme à le regard pointé sur la créature et à peine à t-elle attiré notre attention qu'elle s'avance en direction de la chose qui nous a attaqué avant qu'elle n'intervienne. Une fois à sa hauteur, elle s'agenouille à ses côtés et commence à caresser les flancs de la bête qui semble apprécié cela.
C'est seulement quelques secondes après, lors-ce-que la créature commence à arrêter de se tordre de douleur et profite des caresses de la femme que celle-ci lui tranche la gorge.

Je ne sais comment réagir, elle semblait réellement avoir un lien avec la bête et maintenant, elle essuie le sang sur son couteau en le frottant contre le pelage de la créature morte. Cependant lors-ce-qu'elle ce retourne vers nous, j'aperçois des larmes coulé le long de ses joues.

— Qui êtes vous ? dit elle en nous regardant enfin.

Aucun de nous ne lui répond, trop préoccupé à la surveillé du regard.

— Vous êtes sur un territoire neutre, vous engagé ici est dangereux. Cependant je suis désolé qu'il vous ai attaqué, dit-elle en montrant le cadavre à ses pieds. Ils ont été dompté pour ne s'en prendre qu'aux personnes qui peuvent représenter une menace. Malheureusement si vous ne lui aviez pas blessé la patte, je n'aurai pas été obligé de la tuer mais c'est de sa faute si vous avez fait cela, je le sais. Maintenant vous devriez vous éloignez d'ici avant que quelqu'un de vraiment dangereux ne vous tombe dessus.

Commençant à prendre confiance, je m'adresse à elle.

— Pourquoi vivez vous ici ? Et pourquoi dompté des créatures comme celle-là ?

— Je vis ici afin de ne vivre ma vie selon mes propres choix et sans devoir mener mon existence de la manière dont les hauts placé me le demande. Et pour les créatures c'est simplement car comme tout le monde, j'ai besoin de compagnie. Et une fois dressé, ils sont vraiment de bonne compagnie, pas du genre à nous poignardé dans le dos. De plus ils ont chacun leurs petits avantage.

Elle se penche alors sur le corps de sa bête et après avoir murmuré quelques mots à son oreille, elle récupère un collier accroché au cou de la bête.

— Au risque de me répété. Vous devriez sortir de cette foret, vous risquez votre vie en étant ici.

Et elle s'éloigne, repartant de là ou elle est arrivé. Je remarque seulement maintenant que mes compagnons avaient baisser leurs arme, sûrement aussi intrigué que moi par le discours de la femme.

— Si seulement je pouvais avoir une vie aussi tranquille qu'elle, dit une voix vers ma gauche que je reconnais comme étant celle de Lind'ha. Mais bon, il faut bien que quelqu'un mette un coup de tête à Ulfric.

Nous rigolons tous à sa remarque, profitant de ce moment de détente assez inattendu. Un regard à la créature cependant me rend triste. Si je ne l'avais pas blessé, elle serait toujours vivante. Mais peut être que l'un d'entre nous ne le serait plus.

La voix forte de Bildagan s'exprime pendant que nous reprenons notre route.

— Je pense que nous devrions l'écouter, cette forêt est étrange. Je ne pense pas que nous devrions rester ici. Nous devons en sortir le plus vite possible.

— Combien de temps cela nous prendra t-il ? lui demande Rizes.

— Il ne s'agit pas d'une très grande forêt. En sortir nous prendra environs une journée. Mais le temps de voyage n'en sera pas modifié. Nous n'avons absolument rien à perdre.

Rizes se tourne dans tout les sens, cherchant du regard quelque chose autour de nous.

— Très bien. Et de quel côté devons nous partir ?

— Par ici, lui indique le vieil homme en pointant du doigt l'une des directions.

Nous nous remettons tous en route. J'adresse une rapide prière et quelque mots à la créature avant de progressé dans la foret avec mes compagnons.

Comme si rien ne s'était passer, Bildagan me rejoins et nous reprenons la discussion là ou nous l'avions laisser.

— Comment dois-je faire pour libéré le démon ? je lui demande en étant légèrement inquiet.

— Ce n'est pas encore le but. Avant toute chose tu doit entré en contact avec celui-ci afin de créé un premier lien. C'est une étape réellement importante pour laquelle je ne peut pas vraiment t'aider. Tu peut déjà commencer à essayer pendant toutes nos marche. Dit le moi quand tu aura réussi.

Je hoche la tête et je me met à m'imaginer, discutant avec une créature telle que m'ont décrit Earin et Aria lors-ce-que je me suis transformé la première fois. Cela me rend légèrement nerveux. Je me dit que je commencerait à m'entraîner avant de m'endormir.

Environs une journée, Bildagan nous prévient que nous arrivons à quelques minutes seulement de la lisière de la forêt. Nous avions décidé de ne pas dormir pour en sortir plus rapidement.
Et c'est à ce moment là que j'entends un grognement très puissant prêt de moi. Je dégaine mon épée et la pointe en direction du bruit, rapidement suivit par mes camarades. Un deuxième grognement ce fait alors entendre de l'autre côté et je ne sais plus par où me défendre. C'est alors que deux bêtes ressemblant énormément à des Rastics mais en deux fois plus impressionnant se saute dessus, les griffes largement sortit. Ils s'attrapent la gueule à coup de cros et leurs sang à tout les deux se met à giclé dans tout les sens. Des coups de pattes pleuvent et l'un des deux se fait sauvagement avoir à l'œil. Nous n'osons pas faire le moindre pas, trop apeuré à l'idée que l'une des créatures puisse se retourné contre nous, nous restons immobile et prions pour que le combat se termine vite et que le gagnant s'en aille sans nous voir. Mais c'est sans compté sur notre chance. En effet une fois l'un des d'eux complètement éventré sur le sol. Le deuxième se tourne et malgré son oeil crevé et les nombreuses griffures présentes sur son corps, il s'élance dans notre direction et j'aperçois dans ses yeux, une envie de meurtre digne d'Ulfric.
Mais à peine Earin à t-elle le temps d'avoir les cheveux qui deviennent rouge, que la créature se retrouve affalé par terre. Une énorme flèche planté dans le crâne. Je me retourne alors et j'aperçois entre deux arbres, la femme de la forêt qui nous regarde d'un œil inquiet. Elle s'approche à nouveau de nous et cette fois je me rend compte qu'elle semble assez âgée. Environs une soixantaine d'année.

— Merci de nous avoir sauvé madame, s'exprime Earin en baissant la tête à l'intention de la femme.

— Je vous en pris, vous avez de la chance. Si je l'ai fait c'est pour deux simple raison. Premièrement j'avoue que je n'aurai pas supporté de voir des jeunes mourir alors que j'aurai pût faire quelque chose contre cela. Et en plus, cela fait plusieurs jours que je cherchais cette bête. Elle est devenu folle, elle mange tout ce qui lui tombe sous la main. Elle était devenu un danger pour toutes les autres créatures. Mais maintenant c'est fini, alors je vous remercie. Maintenant bonne continuation à vous. Continuer dans cette direction et vous aurez bientôt quitter cette forêt.

Elle s'éloigne alors, comme la veille. Nous laissant seul. Nous reprenons alors sans attendre la route, en direction de Nérüsas quand sans attendre, ma tête se met à tourné à de plus en plus vite et je remarque à l'expression de mes camarades que je ne suis pas le seul à ressentir cela. J'aperçois la source de ce mal-être. Une fumé verte se dégage de plusieurs arbres situé prêt de nous. Ne tenant plus debout, je m'assois rapidement à terre, bientôt imité par tout les autres. J'entends alors des voix inconnu qui se rapproche de nous et tout à coup, je ne me souvient de rien.

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