Chapitre 26 : La traversée

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Je me frotte les yeux en sortant du lit. Nous sortons de l'auberge ou nous avons passé la nuit en souriant grâce au confort dont nous avons profité. Nous ne perdons pas de temps et rejoignons le port le plus vite possible en passant devant le restaurant de la veille. Là-bas, nous trouvons les marins prêt d'un bateau de pêche assez imposant. Celui-ci est assez grand pour permettre à des hommes de survivre dedans pendant au moins deux semaines.

- Alors vous avez bien dormit ? Nous demande l'un des marins en nous voyant approché.

- Oui très bien, ça fait un bien fou de dormir dans un lit et pas contre le sol dur. Lui répond Bildagan en s'étirant les bras.

- Depuis que j'ai commencer à partir en mer, je n'arrive plus à m'endormir sur terre. Pour moi il n'y a rien de plus reposant que le bercement de la mer et le bruit des vagues qui s'écrase contre les rochers.

Je souris à la vue de son expression si détendu. La simple pensé de la mer à l'air de le rendre si heureux et c'est une bonne chose pour un marin.
Sur le bateau j'aperçois des lances relié à des cordes, des filets, des sacs de pêches et des sacs remplit de nourriture. Après nous avoir invité à grimper à bord, nous nous asseyions à l'arrière du véhicule et le bateau ne tarde pas à démarré. Je sent un vent qui s'engouffre dans mes cheveux en s'écrasant doucement sur mon visage et à cette simple sensation, je souris en fermant les yeux. Profitant du simple bruit des vagues dont la prou du bateau percute leurs mouvements si délicat. Je me lève alors et me dirige vers l'avant du bateau. Je voie les pêcheur plongé leur lance dans l'eau et en ressortir de magnifique poisson. Je passe la moitié du trajet debout à l'avant entrain de profité du vent et de la liberté dont nous sommes actuellement témoins. La vie sur l'eau est tellement paisible et reposante. Mais je sais que ma place à moi est sur terre, une fois cette aventure terminé, je pourrai enfin profité de la vie au côtés de mes amis.

Je passe la seconde partie du voyage dans la cale à me reposé sur un lit en attendant d'arrivé à destination.

Peu avant l'arrivé du soleil au zenith, nous arrivons prêt d'une gigantesque falaise qui surplombe une élégante plage remplit de petites maison. Je voie plein de personnes qui se promènent dans la ville. J'aperçois également un grand nombre de créature que je ne parvient pas à identité à cette distance. En nous rapprochant, je me rend compte que nous ne nous dirigeons pas vraiment vers cette plage mais vers un port situé à plusieurs kilomètres du village. En effet je me souvient que Toar avait parlé des Umix, qui ne supporte pas les humains. Après avoir amarré le bateau au port, nous aidons les marins à décharger leurs marchandise et la personne qui la leur achète nous propose alors gentiment de nous conduire jusqu'à la ville. Nous acceptons et montons doucement dans la charette en faisant attention à ne pas abîmé la cargaison. L'homme ne parle pas beaucoup, il nous demande simplement d'où l'ont viens et après un bref signe de tête, il se concentre à nouveau sur la route. Un brouhaha commence à se faire entendre alors que nous approchons de la ville. Nous remercions le chauffeur en lui donnant dix Nihal et sortons du véhicule. Il s'agit du nom donner à l'argent. Bien qu'elles ai une valeur économique, il ne s'agit que d'une pierre grise portant l'écusson des dieux. Et pourtant certaine personnes seraient prête à tuer pour avoir quelques une de ces pierres.

Je reprend vite mes esprits et comme presque tout mes compagnons, je regarde ce qui m'entoure la bouche grande ouverte. Plein de maison sur rondin sont disposé le long de la falaise. Sous l'eau étrangement limpide, je voie à plusieurs mettre sous la surface de petite bâtisses en forme de sphère. Les maisons d'Umix je suppose.

Les villageois se salut tous et en les voyants, j'ai l'impression d'avoir rejoint un monde totalement différent où la menace d'Ulfric n'est pas encore un réel problème. Cela me fait chaud au cœur.
En regardant de plus prêt, je me rend compte que plusieurs Umix sont dispersé dans la foule et je suis surprit par leur apparence. Leurs peau est de couleur bleu, chacun possédant une nuance différente. Ils se tiennent sur deux jambes et leur visage est plat devant et arrondi à l'arrière. J'aperçois des branchies au niveau de leurs cou. Le haut de leurs crânes est recouvert d'une substance ressemblant à des algues et deux cornes s'y dressent également. Ceux d'entre eux hors de l'eau ont une peau lisse mais je peut voir que ceux qui nagent sous l'eau ont des écailles sur tout le corps.

Une fois la surprise passé, j'entends la voie de Teabian qui roule dans mon oreille.

- Bon, maintenant que nous sommes ici quel est le plan ?

Et en seulement quelque mots, je suis complètement perdu. En effet Toar nous avait dit de rejoindre cette endroit mais maintenant que nous y sommes que faire ?
Heureusement la voie de Lind'ha lui répond assez vite.

- Nous sommes ici pour mettre la main sur l'un des Despiarel. Nous ne savons même pas si les habitants du coin en connaissent l'existence. Alors pour commencer, je propose que l'on se sépare pour récolté des informations.

Rizes semble réfléchir à la proposition de sa coéquipière.

- C'est une bonne idée, mais nous irons tous par deux. Teabian avec moi. Bildagan, vous irez avec Darick. Earin avec Aria et Lind'ha tu ira avec Maéris. Surtout souvenez vous que les Umix sont des êtres très susceptibles et potentiellement dangereux. Ne dites rien de méchant à leurs encontre et tout devrai bien se passé. Retrouvons nous ici au coucher du soleil.

Et nous nous éloignons tous dans des directions opposé, Bildagan à mes côtés.

- Tu me rappelle beaucoup Ragnac tu sais ?

Je le regarde intéressé.

- Je ne lui ressemble pourtant pas du tout.

- Physiquement peut être, mais tu agit et pense exactement de la même manière que lui.

Un sourire se dessine sur son visage lors-ce-qu'il repense à son vieil ami.

- Quand nous étions jeunes, nous voulions tout les deux devenir les plus grands guerrier. Mais j'ai fini par changer de voie et devenir un sorcier.

Je me prend un sacré choc en apprenant que Bildagan et Ragnac ont partager leur jeunesse mais il est vrai que la vie des elfes est très longue.

- Vous aviez le même âge ? Je demande intrigué.

Là il se met à rire à cœur ouvert et cela me fait sourire. Évidemment je m'étais trompé, Bildagan était finalement plus vieux que mon père.

- Non, nous avions dix ans de différence. Et oui il était déjà en route pour devenir chevalier lors-ce-que je suis née.

Malgré le choc dont je suis victime à ce moment là. Nous continuons de marcher et une fois à assez bonne distance des autres, nous commençons à interrogé les passants.

- Excusé moi mademoiselle. Mon professeur et moi avons entendu parlé d'un artéfact magique qui se trouverai prêt d'ici. En auriez vous entendu parler ?

- Je suis désolé mais je n'ai jamais rien entendu de telle. Bonne chance dans vos recherche.

Et nous continuons ainsi avec un grand nombre de passant, j'ai l'impression que plusieurs heures défilent alors qu'en faite il ne c'est passé que trente minutes que nous nous sommes tous séparé. Nous finissons par accosté un jeune homme qui se trouve prêt d'une fontaine. Après lui avoir posé la question, il nous répond.

- Non je ne sais pas du tout de quoi il s'agit. Cependant ci vous chercher quelque chose qui à un rapport avec la magie, vous devriez aller voir le sorcier du village. Si lui ne peut pas vous aidez, alors personne ne le pourra.

- Est-ce que vous sauriez ou nous pourrions le trouver ? Demande Bildagan d'une voix enjoué.

Après que l'homme nous ai montré une maison situé à plusieurs bâtiments d'intervalle, nous la rejoignons et frappons à la porte. Quelques bruits se font entendre depuis l'intérieur de la maison et la porte s'ouvre alors sur un jeune garçon d'environs dix ans qui nous invite à entrer. Ne le suivons et pénétrons à l'intérieur d'une maison très jolie et calme.

- Peut tu dire au sorcier que nous avons quelque chose de très important à lui dire ? Je demande gentiment au garçon.

Celui-ci me regarde comme ébahit.

- Pas besoin, il le sais déjà.

- Est-il un voyant où quelque chose du même genre ?

- Non absolument pas. C'est simplement que je suis .

Je ne sais comment réagir à ce qu'il vient de dire. J'ai d'abord envie de rigoler et de réitéré ma demande mais en voyant son air sérieux ainsi que celui de Bildagan, je comprend qu'il n'a pas mentit.

- Je suis désolé je ne savais pas. Ce n'est pas commun de rencontré un sorcier aussi jeune. C'est déjà pas commun de rencontré un sorcier. Dis-je en rigolant pour détendre l'atmosphère.

Le sorcier souris à ma remarque et d'une voix calme demande.

- Comment puis-je vous aidez ?

- Nous sommes à la recherche d'un objet magique qui devrai se trouvé prêt d'ici, dit alors Bildagan.

L'enfant se raidit et lui répond calmement.

- Je suppose que vous parlez du Despiarel du soleil. Il s'agit d'un artéfact très puissant et je ne peut pas le remettre à n'importe qui. Je suis vraiment désolé mais je ne peut pas vous aidez.

Bien qu'il est parler très calmement, cela me fait un grand choc de l'entendre dire qu'il ne veux pas nous le donner. Évidemment j'aurai dût me préparé à ce que cela arrive mais j'avais pensé comme un idiot que tout se passerai comme prévu du premier coup.

- Nous savons qu'il s'agit d'un objet possédant une puissance magique phénoménal mais nous en avons besoin je vous en prit. Prêtez le nous.

- Ma réponse est catégorique, je ne peut pas vous la cédé. Vous pouvez peut être même être un ennemie.

Quelque chose me pousse à me lever et me fait prendre la parole sans le vouloir.

- Écoutez moi bien jeune homme. Nous ne sommes pas des ennemies, si nous sommes ici c'est pour une très bonne raison. Notre mission est de réunir tout les Despiarels afin de vaincre Ulfric et ainsi ramener la paix sur nos terres. N'est-ce pas ce que tout le monde devrai vouloir ? En nous donnant l'artéfact, ça serai une façon pour vous de mettre fin à la tyrannie d'Ulfric. Faite cela pour ceux qui souffrent depuis plusieurs années sans raison, ceux qui meurent chaques jours à cause d'Ulfric. Faite ça pour eux je vous en supplie.

De grosse larmes commencent à goutter le long du visage de l'enfant et je voie sur son visage qu'il hésite. Puis il fini par nous regarder une dernière fois, comme pour chercher la trace d'un quelconque mensonge. Il se raidit et dit d'une voix faible.

- L'objet que vous chercher se trouve au royaume de l'illusion. Vous le trouverez dans le creux d'un des plus grands arbres. Faites attention et ne l'utilisé pas pour faire quelque chose de mal, vous le regretteriez.

Je voie alors le garçon qui à le regard dans le vide et n'a pas l'air de ce sentir bien.

- Merci infiniment, tu a fait le bon choix, soit en certain. Nous te rendrons cela.

Voyant qu'il ne réagit pas, nous sortons.

- Au lieu de les prévenir de notre découverte, que dirait tu d'aller boire une bonne boisson fraiche. Il faut que je te parle de quelque chose.

J'accepte et nous cherchons pendant un petit moment un endroit où nous pourrions nous asseoir pour discuté. Pendant ce temps, mon esprit tourne autour de ce qu'a dit le jeune sorcier, notre quête prend enfin une nouvelle tournure. Alors que nous trouvons une place pour nous asseoir devant un restaurant, un serveur viens nous voir et nous sert rapidement deux verres d'eau. Après en avoir but une gorgé pour se désaltéré, Bildagan me regarde et me dit alors d'une manière très sérieuse.

- D'après Rizes, tu serai rentré en contact avec la déesse Hyvia. J'ai besoin d'en savoir plus.

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