Chapitre 23 : Une rage profonde

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Je sens mon esprit s'embrumé, le sourire de Toar se fige lors-ce-qu'il s'écroule au sol. Le sang qui coule de sa gorge ne met pas longtemps à formé une flaque.

L'homme derrière lui enjambe le corps de mon ami et c'est avec une puissante hargne que je le reconnais. Il s'agit de l'un des gardes de Ulfric. Il était celui qui se battait contre Rizes lors-ce-que Ulfric à ensorcelé Ragnac. Il a les yeux rivé sur moi mais ne bouge pas d'un centimètre, son épée dans la main pend vers le bas.

Il mesure environs un mètre soixante-dix, ne semble pas très épais mais son allure est tout de même très impressionnante. Grâce à l'armure en partie. Celle-ci possède un casque similaire à ceux de tout ses compagnons, noir de la forme d'une tête de mort. Des flammes bleus sortent de ses orbites. Un énorme crâne est visible au milieu de son torse ainsi que sur chacune de ses épaulière et sur ses genouillère. Il possède une cape de couleur noir qui pend un peu au dessus du sol, l'extrémité est déchiré sur une bonne partie.
Son épée est très grande, sur le manche il y à un crâne allongé qui semble donc appartenir à une créature comme un rastic. En sous se trouve une sorte de squelette qui se cache les yeux. La lame est assez dérangeante. Seul un côté est tranchant, l'autre est fait de véritable chair. Celle-ci palpite comme si elle est encore alimenté en sang. Et en plein milieu de l'épée, entre la chair et le métal, je distingue des dents serré. L'épée est affamé et elle me veux comme repas.

Je dégluti difficilement. Je ne peut résister à l'envie de regarder le corps de Toar. Au fond de moi, j'ai l'espoir de le voir se relevé et dire que tout va bien, sortir sa fameuse potion et en boire le contenu.
Mais je sais très bien que ça n'arrivera pas, cette homme l'a tuer. Et évidemment je n'ai prit aucune arme avec moi. Toar non plus n'y avait pas penser. Puis-je vraiment gagner un combat au corps à corps contre quelqu'un qui possède une épée de deux mètres de long ?
Non cela me semble impossible, même avec toute la volonté possible. Je donnerai tout ce que j'ai pour voir Rizes sortir de la grotte armé et vaincre le monstre qui se trouve devant moi.
Mais personne ne viendra, j'aurai dut penser à leurs dire où j'allais.

Je fini par me résoudre à faire ce qu'il y a à faire. Quitte à mourir, autant le faire comme un héros.
Je lève les point devant moi et attends une réaction de la part de mon adversaire, qui ne se fait pas trop tardé. Il penche la tête sur le côté et après un hochement d'épaule, s'avance vers moi, l'épée à la main.

Je me met à courir dans sa direction, profitant de mon seul avantage. Ma vitesse. Je cours et arrive prêt de lui, au moment où je m'apprête à l'effleurer pour passer dans son dos, il fait quelque chose que je n'avais pas prévu une seul seconde. Il lève son point non armé et me le projette dans la figure. Je tombe alors lourdement au sol. Ma tête tape violemment contre la terre et je sent ma vue se brouillé alors qu'une douleur prend place à l'arrière de mon crâne. Mon nez se remplit d'une exécrable odeur de sang.

Je me relève difficilement, sentant le sol chanceler sous mes pieds. Je porte une main à mon crâne et sent mes doigts se recouvrir d'une substance chaude et visqueuse. Pas besoin de regarder pour comprendre qu'il s'agit de sang. Cela ne me fait pas renoncer au combat pour autant. Je me retourne et cherche rapidement quelque chose qui pourrai me servir d'arme. Seulement je ne trouve rien, seul quelque branche sont disséminés par ci par là mais l'armure est tellement solide que les branches se briseraient à son contact. Tout comme mon nez, dont la douleur devient de plus en plus dur à supporter. Ma bouche se remplit peu à peu d'un horrible goût ferreux.

Alors que mon corps souhaite s'évanouir et en finir ici et maintenant. Une partie de mon cerveau insiste pour que je continue de me battre, dans l'espoir de pouvoir à mon tour tranché la gorge de mon ennemi.

Une idée me vient alors en tête, j'ai un moyen de le battre. J'aurai dut y penser plus tôt, je peut encore espéré vaincre ce monstre.

Je me concentre un maximum pour me souvenir de ce que j'avais ressenti ce jour là. J'essaie de recréé chacune de ces sensations au fond de mon cœur afin d'en arrivé au même résultat.
Je garde les yeux ouvert mais met me déconcentre de ce qui se passe à l'extérieur de ma tête. Étrangement le monde semble s'être arrêté. Je me concentre donc, essayant de recréé se sentiment de perte, un autre sentiment d'insécurité, un autre de haine et un autre de peur. Chacun pousser à l'extrême bien entendu.
Je réouvre les yeux, excité. Certain d'avoir remit mon cerveau exactement dans le même état qu'après la mort de Ragnac.
Et je comprend mon erreur.
Je me met à marcher lentement vers mon adversaire, calmement. Les bras le long du corps, les yeux à moitié ouvert.
Il ne sert à rien de recréé ce que j'avais ressenti à ce moment là. Non, le plus important. C'est de ressentir au moment présent. Et aujourd'hui, c'est le corps de Toar qui en le voyant créé la seul émotion à pouvoir m'aider.

La vengeance.

Aussitôt, mes paupière se plissent et je sent mon corps bouillir de l'intérieur sans que cela ne soit douloureux. Je sent mes membres s'étirer et rapidement, je voie en regardant mes bras que ma transformation est terminé. Mon adversaire à le visage pointé sur moi, à première vue il ne s'attendait pas du tout à cela. Mais bien que cela soit impressionant, je me souvient rapidement que je n'ai jamais maîtriser cette forme. Je ne connais rien à cette transformation mise à part ma forme physique. Mais mon adversaire semble effrayé et j'aime à penser qu'il le soit vraiment donc je garde un regard sincère et confiant, bien que je soit en réalité totalement effrayé.
Je décide de découvrir mes nouveaux pouvoirs, au moins il ne s'agit pas d'une simple entrainement sur pancarte.
Une voix douce prend place dans ma tête et je l'écoute confiant sans me poser la moindre question. Celle-ci m'ordonne de placer les mains devant moi en écartant les doigts, ce que je fait. Et qui me fait littéralement sursauter.
Une forme étrange sort de mes mains et se dirige directement sur mon ennemi qui semble aussi perdu que moi. Je regarde ce qui est sortie de ma main et manque de m'étouffer. Il s'agit d'un esprit. Je distingue un visage suivit de ce que je caractériserait comme de la vapeur d'ombre. Celle-ci se met à tourner autour de mon adversaire sans le touché. D'abord effrayé, il se ressaisit vite et reviens à la charge contre moi. Il semble enfin me prendre au sérieux.

Son épée viens frappé l'air dans ma direction et provoque un léger souffle qui me fait m'envoler sur quelque mètres puis retomber au sol sur le dos. Un juron s'échappe de mes lèvres pendant que je redresse. La même voix que précédemment reprend la parole dans mon esprit.

— Bien. Cette attaque que tu viens d'utiliser est à utilisé en début de combat. Souvient toi en. En tournant comme cela autour d'une personne, elle aspire son énergie vitale. En faisant duré le combat, tu serai certain de gagner. Mais contre un grand gaillard comme cette homme, ça prendrais trop de temps. Alors fait ce que je te dit, cette fois ferme tes mains et pointe les devant toi.

Cette fois le résultat obtenu est, fort heureusement, différent. Ce qui se propulse hors de mon corps n'est rien d'autre d'une boule d'ombre compacte qui se dirige droit vers l'homme. Celui-ci l'esquive mais pas assez vite, elle entre en contact avec son bras et étonnement son armure se met à fondre. Un hurlement perçant suit ensuite. Sous la partie fondu de l'armure, le bras de l'homme est visible mais est entièrement noir. Mon attaque lui à endommagé le bras.

Il se met alors à titubé et au moment où je m'attends à le voir tombé au sol tan ses vrombissement sont de plus en plus important. Il se rattrape à un arbre pour se retenir. Je distingue bien ses bras et ses jambes qui tremble dangereusement.
Inconsciemment, sans que la voix ne me l'est ordonné, je met à frotté mes mains l'une contre l'autre. De plus en plus vite. Au bout de quelques secondes, je sent une boule se formé entre mes mains. Une fois que je la juge assez grosse, je garde une main à plat et pose l'autre par dessus perpendiculairement puis fait des rapides mouvement d'avant en arrière. Ce sont des centaines de petit trait d'ombre qui partent dans la direction de mon adversaire. Toujours accoudé à son arbre.

Au même moment j'entends des voix qui s'accentue seconde après seconde et je fini par voir le groupe sortir de la grotte. Ils sont tous là et pose directement leur regard sur moi. Étant donner qu'il m'avaient presque tous déjà vue sous cette forme, ils comprennent rapidement qu'il s'agit de moi et plonge leur regard sur mon adversaire.
Lind'ha est la première à remarquer le corps étendu derrière. Je m'en rend compte en l'entendant crié. Rapidement, Rizes me rejoins et se place à côté. Il me regarde rapidement et après un léger signe de tête, reporte son attention sur l'homme en armure.

Celui-ci d'ailleurs, déjà en difficulté dans son combat contre moi, comprend qu'il n'a plus la moindre chance et juste après l'avoir entendu souffler. Il disparait dans un volute de substance noir et violette.

Nous accourons tous aux côtés du corps de Toar. Étrangement, je ne me met pas à pleurer. Seul un poids très désagréable prend place dans mon ventre. Mon envie de vengeance s'accentue.
Autour de moi, certain montrent leurs peine en pleurant, d'autre comme moi gardent un visage de marbre.
Lentement, je me sent reprendre ma forme normal. Étrangement, je me rend compte que je ne sent plus la moindre douleur au niveau de mon nez et de mon crâne et en touchant, je me rend compte qu'il y a plus que du sang séché.

Quelques minutes après, mes compagnons me demandent de leur raconté toute l'histoire. La première partie est la plus difficile pour moi. J'ai honte de m'être comporté comme un tel idiot envers tout ces gens.

Après leur avoir tout expliqué. Bildagan s'approche de moi et je voie Earin rester quelques pas derrière lui.

— Je voie bien l'état dans lequel tu te trouve mais tu n'a pas à t'en vouloir. Ce qui est arrivé n'est pas de ta faute. Au contraire, sans toi peut être que cette homme aurai assassiné d'autres malheureux qui se seraient aventuré à l'extérieur. Ne t'en veux pas trop.

Ses lèvres s'élargissent faiblement et en le voyant ainsi, je pense à l'image d'un père entrain de sondé l'esprit de son fils. Et grâce à cela, je ne peut m'empêcher de lui rendre son sourire. Ça semble le réconforté car après cela il me frotte les cheveux et s'éloigne ensuite silencieusement.

Cette fois c'est Earin qui s'avance vers moi. Les mains serré, je voie bien qu'elle est gêné et moi j'ai envie de m'enterrer six pieds sous terre pour ne pas avoir à affronté son visage plein de reproche. Mais non, elle me souris timidement et pour cela je me doit de lui faire des excuses, après m'être agenouillé à ses pieds.

— Écoute Earin je .. je suis sincèrement désolé pour d'ordure que j'étais avec toi ces derniers jours. Je sais que tu ne voulait que m'aidais mais je t'ai fait du mal et je te prit de tout mon cœur de me pardonné.

J'ai dit tout cela très rapidement en gardant les yeux rivé au sol et à la fin, je me risque à la regarder dans les yeux. Elle à les joues entièrement rouge et le sourire timide qu'elle arborait à laisser place à un sourire bien plus joyeux. Elle s'approche doucement de moi puis place l'un de ses doigts sous mon menton pour me forcé à me relevé. Elle se rapproche dangereusement de moi et je sent le rouge me monté aux joues. Mes yeux sont fixé sur son visage, comme si j'essaie de me souvenir d'un maximum de détail. Une fois à quelque centimètres l'un de l'autre, elle pousse un peu mon menton afin de me faire baisser la tête puis pose ses lèvres sur mon front avant de s'éloigner de moi, la tête haute.

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