Chapitre 22 : Dépravation

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Cela fait une semaine que j'ai planté ma lame dans le corps de mon père et ainsi provoqué sa mort.

Toar m'avais contacté pour me dire qu'il voulait me parler. Il voulait au début que l'on ne soit que tout les deux mais depuis la mort de Ragnac, mon esprit est en telle désordre que seul la présence de Earin réussi à me calmer. Je lui ai donc imposé sa présence qu'il n'a pas mit longtemps à accepter. Il m'a dit que c'était surtout des inconnus qu'il voulait se cacher. De toute façon je n'en aurai laisser entré aucun chez moi.

Pour me remonté le moral, Earin était aller acheté des fleurs de sucre mais je n'ai pas la moindre envie de manger quoi que ce soit. Je sens son regard remplit d'inquiétude se poser sur moi et je me sens mal à l'aise. Je n'ai pas besoin de sa pitié, depuis la veille j'ai l'impression qu'elle me traite comme un petit garçon et cela m'insuporte.

Au bout d'un moment, de léger coups se font entendre contre la porte et celle-ci s'ouvre avant même que Earin où moi même n'ai pût invité la personne à entré. Mais évidemment, il ne s'agit que de Toar qui entre et viens machinalement s'assoir sur le canapé qui me fait face. Il tourne la tête dans ma direction, puis celle d'Earin et enfin il observe le sac posé sur la table.

- J'espère que tu te nourri bien Darick, ton père ne voudrai pas te voir mourir de faim tu sais.

Je serre les poings, au fond je sais qu'il à raison mais j'ai du mal à accepté qu'il parle des désirs de mon père alors qu'il ne le connais que depuis trois semaines.

- Est-ce que je peut en prendre un ?

Je hausse les épaules et celui-ci souris avant d'en prendre un et le fourré directement dans sa bouche. Voyant mon air détruit et le visage indéchiffrable de Earin, il se ressaisit et décide d'entré dans le vif du sujet.

- Lors-ce-que nous étions à la montagne sacré, tu te souvient que nous avions regardé quelques minutes la carte sylvienne n'est-ce pas ?

Je hoche la tête et il reprend.

- Déjà, tu doit la laisser ou elle est pour l'instant et surtout n'en parle a personne qui ne fait pas partie du groupe. Et surtout pas les maîtres. Maintenant je me souvient qu'il y avait plusieurs croit disséminé sur celle-ci. Cependant je ne me souvient de l'emplacement exacte que d'une seul d'entre elle. Nous devrons nous rendre au niveau des plages du sud.

Toar m'apprend que c'est ici que vie un peuple du nom d'Umix. Un peuple de l'eau très fier qui d'après lui, n'accepte pas vraiment les humains.

- Pourquoi ne nous accepte t-ils pas ? Demande Earin intéressé.

- Il y a quelque années, au moment de la prise de pouvoir de Ulfric, beaucoup d'humains ont décide de quitter le royaume pour trouver un endroit plus paisible où vivre. Ils ont longtemps marché et on fini par rejoindre une plage déjà occupé par les Umix. Certains humains ont d'abord voulus les attaqué pour prendre leurs terre mais ils ont finalement décidé d'aller les voir en tan que pacifiste. Les chefs ne voulait pas devenir des hommes plein de cruauté comme Ulfric. Alors ils ont passé un marché avec les Umix. Étant donné que ces derniers vivent dans l'eau, bien qu'ils peuvent survivre à la surface, les humains ont gardé un petit pourcentage de la plage et en échange ils ont accepté de donner dix pourcent de leurs récolte aux Umix.

- Pourquoi est-ce qu'ils vivent sous l'eau ?

- Premièrement l'eau est bien plus calme et deuxièmement, elle à des vertus médicinales sur les peuple qui l'habite. Bref si tu me pose une question, laisse moi le temps d'y répondre s'il te plaît. Après le partage des gains, tout le monde étaient content. Jusqu'au jour où les humains en ont eu marre de devoir payé de taxes. Alors ils se sont tous rebellé et ont tué un grand nombre d'Umix. Mais évidemment ceux-ci ne se sont pas laissé faire et ont tué tout les hommes, toutes les femmes et tout les enfants qui se trouvaient là-bas. Depuis ils refusent que des humains s'approche de chez eux.

- Et c'est compréhensible. Dit alors Earin en regardant ses pieds.

Toar pousse un profond soupir avant de dire.

- Nous devrons donc trouvé un moyen d'aller là-bas, ne pas se faire tué et trouvé le Despiarel où au moins un indice ... Ça va être facile. Dit il en esquissant un sourire que je sais faux.

Il se lève alors de sa chaise et se prépare à sortir de la pièce mais avant de sortir il se tourne vers moi.

- Prend soin de toi Darick, toi aussi Earin.

Et il sort, en prenant soin de refermé la porte derrière lui.
Aussitôt, Earin et se lève et prend une voix enjoué.

- Bon, au moins nous connaissons la prochaine étape. Mais dit moi Darick.

Je lève lentement la tête dans direction, les yeux presque fermé.

- Je viens de me rendre compte qu'on avais jamais regardé la lettre que tu avait trouvé prêt de moi dans la forêt. Quand tu m'a rencontré.

Mon coeur s'accélère mais au fond, cela ne me fait ni chaud ni froid. Je n'ai pas la moindre envie d'ouvrir cette lettre. Elle me fait trop pensé à la maison, Ragnac et Almir. Non je préfère ne pas y penser.

Voyant que je garde la tête baissé, j'entends Earin soufflé avant de dire.

- Sa te dérange si je regarde moi ?

Comme simple réponse, je fait un son étrange avec ma bouche. Après cela, je l'entends traîné des pieds dans le couloir en direction de ma chambre pour récupéré le sac.
Elle reviens ensuite et s'assois sur le même fauteuil qu'avant, à à peine quelque centimètre de moi. Je la voie prendre le sac et juste avant de l'ouvrir, elle me regarde avec les yeux plissé.

- Pourquoi tu réagis comme ça ? Je t'ai rien fait de mal hein.

Une légère colère prend place dans mon coeur et accentué à ma fatigue et à ma peine, elle explose aussitôt.

- Pourquoi je réagis comme ça ? Dis-je en hurlant. Mon père est mort et c'est moi qui l'est assassiné et comme si ce n'était pas assez, j'ai apprit que je ne suis rien d'autre qu'un monstre. J'ai aucune raison de rester en vie à vos côtés, je voie bien que je suis un poids pour vous et que vous aimeriez tous vous débarrassez de moi. Ne vous en faites pas, je partirai demain et je vous laisserez tous tranquille. Vous serez bien content.

Je m'attends à la voir hurlé à son tour et ce que je voie me brise le coeur. Lentement, ses cheveux prennent une couleur bleu clair et je voie un torrent de larme se glissé sur ses joues alors qu'elle se lève et cours en dehors de la maison.

Je reste immobile, réalisant ce qui vient de se passé. Je viens de faire du mal à mon amie. Je suis vraiment un monstre mais pas pour la raison que je pensait avant. Elle doit me détester maintenant, je n'ai plus le choix. Je doit m'en aller.
Difficilement, je me lève et attrape mon sac. Le remplissant avec tout ce qui pourrai être utile. J'attache mes dagues à leurs étuis et me dirige vers la porte en ayant le cœur lourd.

Au moment où ma main entre en contact avec la poignée, la porte s'ouvre brutalement et je suis surprit de voir un Toar rouge de colère derrière celle-ci. En me voyant, ses yeux se plisse et il demande d'une voix dur.

- Où tu va comme ça ?

- Laisse moi passer ... Tu peut pas comprendre ce qui m'arrive, j'ai prit ma décision.

Je sens qu'il essaie de calmé son envie de planté son point dans mon visage et au lieu de cela il dit simplement.

- Avant de prendre ta décision pose tes fesses et écoute moi.

J'hésite un instant avant de le dire qu'il me forcera dans tout les cas à écouté. Alors je pose mon sac et m'assois en pointant mon regard sur lui.

Tu pense vraiment que Ragnac aurai voulut te voir comme ça ?

Je m'apprête à lui répondre sèchement mais il me coupe et reprend.

- Je sais ce que tu pense Darick. Je ne l'ai pas connu assez longtemps pour connaitre ses pensé. Mais sa ne change absolument rien du tout. Il était ton père et même s'il est mort, tu reste son fils. Et aucun père ne voudrai voir son fils déprimé et ruiné sa santé ainsi. Earin m'a tout raconté. Tu agis comme quelqu'un qui aurai perdu tout ses repères et qui n'aurai plus aucun pilier qui le retient sur ce monde, comme si tu n'avais personne à qui te rattaché, comme si tu n'avais aucun ami. Alors que je vais t'en apprendre une bonne, ont est tous là pour toi d'accord, sa sert à rien de nous rejeté chaque fois qu'on essaie de t'aider, tout ce que tu fait c'est t'affaiblir par ton isolement. Tu dit peut être que c'est faux et que je m'imagine des choses. Pauvre enfant têtu, est-ce que tu t'es seulement rendu compte des efforts que fait Earin pour ne pas que tu perde complètement là tête, et en échange qu'est-ce qu'elle reçoit ? Rien du tout, pas le moindre remerciement. Aria et Maéris ne le montre peut être pas mais elles s'inquiètent énormément, si tu les avais vue hier soir. Elles ont déjà beaucoup de choses à géré à cause de leur couple qui est assez mal vue et pourtant si tu savait à quel point elles s'inquiètent pour toi ... Lind'ha et Rizes quand à eux, ils ont passé des heures entière à discuté violemment avec les maîtres pour qu'ils acceptent que l'ont creuse la tombe de Ragnac devant la grotte. En plus de cela, ils se sont battu pour que les maîtres te laisse tranquille pour que tu puisse faire ton deuil tranquillement. Les maîtres ont beau être puissant et sage ça ne les empêche pas d'être vraiment stupide. Et sache que même Teabian et Bildagan m'ont demandé de te passé le bonjour. Darick, tu a perdu ton père oui et je sais que c'est triste, mais certaine personne n'ont même pas un dixième de ce que tu a alors ressaisit toi. Tu dit que je ne sais pas ce que tu ressent, j'ai connu la guerre. J'ai vue mon père ma mère tout mes frères et mes amis mourir au combat. Alors je pense savoir ce que tu ressent contrairement à ce que tu peut penser. Si tu refuse d'écouter raison, alors je ne peut plus rien pour toi. Reste ici à pleurer et ignoré les autres qui souffrent tout autant de toi en te voyant dans cette état. Reste un égoïste si cela te plaît tellement, continue à faire passer cela pour de l'altruisme.

Et il s'éloigne après un dernier regard d'où je voie des larmes perlé sur ses joues rouge de colère et de tristesse. Aussitôt ses paroles ont l'effet d'une bombe pour moi. Quel crétin j'ai pût être. Je reste immobile de longues minutes à réfléchir à tout ce qu'il viens de dire. Et après un moment, je court à l'extérieur de la maison pour le chercher. Je ne croise aucune des personnes que je souhaiterai voir alors au bout d'un moment, je demande à un passant si il l'a vue passé. Celui-ci me répond qu'il l'a aperçu remonté les escalier en direction de l'extérieur. Je comprend qu'il a dut vouloir prendre l'air après notre entretient et je décide de le rejoindre, montant les marches trois par trois. J'arrive enfin dehors et l'obscurité de la nuit me surprend.

Je décide de ne pas l'appelé à haute voix pour ne pas attiré de créature dangereuse. À la place je le cherche grâce à ma vision réduire par l'obscurité.
Au bout d'un moment à chercher au alentour, j'entends sa voix et me dirige vers celle-ci en ayant hâte de lui dire l'effet que ses paroles ont eu sur moi.
Je courre et je fini par le voir, qui regarde dans ma direction. Ce n'est qu'une fois à trois mètres de lui que je voie que quelque chose n'est pas normal. Une épée est placé sous sa gorge et un homme se trouve derrière lui.

Mon coeur rate plusieurs battements, il n'est pas question que je le laisse mourir ici. Pas après ce qu'il m'a dit. Au moment où je pose mes mains sur mes dagues, il lève la voix.

- Darick, est-ce que ce que je t'ai dit tout à l'heure t'a ouvert les yeux ?

Je ne répond pas tout de suite, concentré sur le soufflement rauque de l'homme.

- Darick ? Répète t-il dune voix calme.

- Oui, beaucoup. Je lui dit d'une voix tremblante.

Il souris et ferme simplement les yeux.
Ses cheveux blond bougent lentement au gré du vent. Son visage semble serein.

- Alors sache que tout ce que je t'ai dit par rapport à ton père, ça compte également pour moi. Soit fort, pour tes amis.

Et comme un signal, c'est à ce moment là que d'un mouvement, l'homme lui tranche la gorge.

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