(obsolète) Chapire1 : un départ mouvementé

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ce chapitre que vous lisez est à l'heure actuelle dépassé, vous pouvez toujours le lire (si vous tenez pas à vos yeux) il reste canon mais n'est plus nécessaire à la compréhension de l'histoire (chapitre remplacé par le raport de mission hironddelle d'acier). Bonne lecture

Cela fait bientôt 30 minutes.

30 minutes que nous sommes dans cette file.

30 minutes que j'essaye de trouver un moyen de retarder mon départ.

30 minutes que je redoute ce départ en avion, j'ai peur de l'avion.

Mais cela fait au moins 1 heure que j'essaye de me mettre les idées en place et que j'essaye de comprendre cette scène irréaliste et au moins une trentaine de fois que je réorganise les évènements, enfin le peut que je sache.

Hier vers 12 heures il y a eu un attentat en plein Paris je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé je n'ai pas regardé les infos ce jour-là j'étais à une convention. Mais apparemment la situation a vite été contrôlée par le GIGN et des avions d'évacuation qui ont pour destination l'Amérique ont été mis en place. Je sais pas trop pourquoi mais d'après mes parents c'est pour notre sécurité

La file rétrécie de plus en plus. Je n'ai plus que 5 minutes avant de monter dans l'avion.

Soudain une idée me vient à l'esprit

- Maman ?

- Oui ?
- j'peux aller aidez les soldat steuplé ?


Ma mère me regarde fixement


- ...
- ...
- sérieux ? T'a rien trouvé de mieux ?
- Eh bien non

Elle continue de me regarder fixement et j'en profite pour lui faire une gueule de con qui la fais faire un petit rire

- t'es con franchement
- hé ouais je sais mais je suis aussi extrêmement charismatique
- arrête dont tes conneries...bon tu peux y aller
- merchi moman!
- phhffff debilos

J'embrasse donc mes parents et mon petit frère avant de quitter la file et de me réjouir de ma réussite j'ai gagné 1 heure comme ça.

Je me dirige donc ensuite vers le soldat le plus proche et lui propose mon aide.

Il me dit que je ne suis pas le premier et en tournant la tête je vois une dizaine de personnes la plupart des adultes et des ados qui apportent leur aide.

Le soldat m'explique brièvement ma tâche : je dois tout simplement trier le contenu des caisses.

Je commence donc à tout trier et c'est plutôt facile : le plus souvent c'est soit des munitions soit de la nourriture.

Soudain je me sens comme observé.

Je fais alors tomber une pièce par terre et me retourne pour pouvoir discrètement voir qui m'observe.

C'est un soldat.

En fait c'est plutôt normal je déduis que chaque personne qui aide est surveillé. Ce qui est logique car sans surveillance il y aurait sûrement des vols de nourriture ou de munitions.

Je me retourne donc après avoir ramasser ma pièce de 1 centime.

Hé jugez pas sa peut toujours servir !

Et je me remets donc au travail je prends une caisse en bois et demande à un soldat si il peut l'ouvrir.

Une fois ouverte je me rends compte que la boite est remplie de polystyrène.

Je plonge lentement ma main dedans listant les objet potentiel :
- couteau
- arme
- truc fragile
- mon cerveau. On ne sait jamais je le cherche depuis 16 ans.

Soudain un ma main touche un objet froid qui me tire de mes pensées.

Je retire ma main par réflexe. Je décide après quelques secondes de replonger ma main dans la caisse.

Une fois ma main en contact avec l'objet je le touche doucement avec mes doigts.
C'est bien la forme d'un couteau en métal...

Je décide d'enfoncer ma main plus profondément afin de le prendre par le manche.

Une fois le manche dans ma main je le sort doucement.

Je me rends soudain compte que le couteau a une forme bizarre.

Je continue de sortir l'objet et en réalité c'est une arme de la seconde guerre mondiale possédant une baïonnette avec laquelle j'ai failli me trancher la main comme un gros con.

Une fois l'arme entièrement sortie je la pose sur la caisse et interpelle un soldat lui demandant où le ranger.

Le soldat semble affolé et cour vers moi.

- n'y touche pas c'est dangereux !

Je m'éloigne en reculant de la caisse
- pourquoi vous avez ses armes ?

Merde la question est sortie toute seule
- c'est une arme décalcifiée qui était dans la réserve on va la démonter en Amérique.

Le premier avion allume ses moteur et son bruit couvre bientôt ma voix.
- et du COUP JE LE METS.

Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase un bruit étrange l'a stoppé comme si on lançait un feu d'artifice. Je sens une pression contre mon torse.
Je tombe par terre. Le soldat m'a poussé à terre.
Mes idées sont floues mon cœur bat la chamade. Je vois de la fumée beaucoup trop de fumée je me relève.
Et devant mes yeux se joue une scène atroce.

Il y a du feu partout j'entends des cris d'agonie. Un homme en feu sort de l'avion. Il essaye d'éteindre les flammes mais fini par tomber inerte. Les flammes continuant de dévorer son cadavre.

J'essaye de bouger ne serais ce que la tête. Mais je suis figé je suis comme hypnotisés par cette scène qui me paraît impossible.
Mais oui c'est ça ce n'est pas réel.
Ce n'est pas possible. Non non.
Un haut le cœur me réveille de ma torpeur. Je me baisse et je vomis. Mes oreilles siffles j'entends des voix. Elles sont graves sûrement des soldats. Ma tête tourne. Mes pensées sont floues .je n'arrive plus à réfléchir. Je m'appuie sur le fusil. Je regarde autour de moi affolé tous les gens sont rassemblé à un endroit précis. Je ne comprends pas ce que disent les gens.
- ....Cuini....
-......vous........
-......c'est....
Ce sont les seules brides de paroles que j'arrive à comprendre. Une personne est entourée par des soldat. Mais c'est un autre soldat ! Le soldat a un détonateur dans les mains. Ça veut dire que...

Un détail attire mon attention. Un civil me fait signe et sort une brique qu'il cachait dans sa veste. Il m'indique discrètement 5 autres personnes qui sont aussi armé de briques ou de pierre.

Je crois comprendre ce qu'ils veulent que je fasse. C'est risqué mais ça vaut le coup d'essayer.

Le soldat avec le détonateur se dirige vers nous. Je lance des coups d'œil furtif et nerveux aux autres. Je cache mon arme tant bien que mal.

Mon cœur bat rapidement. Il se rapproche. Il prend plaisir à nous menacer avec son détonateur et son pistolet tel un enfant qui se vante de son nouveau jouet sauf que ce jouet-là est mortel. Soudain l'un des civils armés me fait un signe.
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Je me mets à courir discrètement pour pas qu'il sente la ruse. J'ai toujours mon arme cachée derrière moi.

J'entends une brique tomber au sol. Je cour aussi vite que je peux.

Le soldat a laissé tomber le détonateur au sol mais il a toujours le pistolet en main.

Je percute le soldat en laissant sortir une petite partie de la baïonnette

Il tombe à terre. Je me mets par-dessus lui.

Je lève l'arme je n'ai plus qu'a la baisser pour le le..je ne peux pas je n'y arrive pas son visage affiche un air sadique

-adieux haha

J'ai l'arme contre ma tempe ...c'est fini il va me tuer comme il a tué ma famille

BANG

Je...je ne suis pas mort ?

Je ne réfléchis plus. Je plante la baïonnette dans son cou. 1 fois. 2 fois. 3 fois.

Je continue jusqu'à ne plus en avoir la force.

J'ai la vision brouillée je pleure.

Ma vision se floute et tout devient noir.

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