Chapitre 3 - Je trouve ça dégradant...

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Sur le chemin, je ne fis plus du tout attention à mon téléphone qui vibrait depuis un moment dans ma poche arrière. Je fus comme absorbé voire envoûté par Elsa et son regard malicieux. Elle habitait dans un vieux bâtiment de grès et brique à deux pas du Jazzmen’s.

Dans l'étroit couloir qui menait à son appartement, plusieurs questions me traversaient l'esprit. Elle ouvrit la porte, me dévoilant un spacieux studio plutôt cosy. La porte donnait directement sur son lit aux draps turquoises et un plan de travail pour sculpture posé contre une baie vitrée. Elsa s'empressa de fermer les rideaux et de tamiser la lumière. Pendant que je retirai mes baskets et cherchait un endroit où poser ma veste. Lorsque j'entendis le claquement de ses talons aiguilles qui résonnait sur le parquet fraîchement ciré.


Croisant son regard lubrique, mes doutes s’envolèrent. Je la pris dans mes bras l'embrassant violemment, la surprenant. Nos langues se chevauchèrent, pendant qu'elle baissa mon pantalon, je soulevais son débardeur, dévoilant sa poitrine immaculée aux mamelons foncées.

Mon corps était tendus prêt à en découdre. Je bondis sur elle, attaquant sa poitrine, lui suçant ses mamelons salés par la sueur. Sa poitrine n'était pas aussi ferme que celle de Raiponce, sans doute à cause de son âge, mais je ne pus m'empêcher de les mordiller.

- Défoules - toi Frost !! gémissait - elle de plus belle, le visage rougis par le désir.
En m'adressant, un regard avide qui réveillai l’animal en moi. Je retroussai sa jupe, frottant mon sexe contre son entrée trempée. Il était difficile pour moi de me contenir, tant cette sensation était grisante.


Voulant me dévorer tout cru, elle m'attira vers le lit, tirant sur ma chemise. Avant de s’affaler les cuisses écartées, m'invitant à l'assaillir. Je retirai rapidement ma chemise et mon t-shirt, me retrouvant nu et le sexe droit devant elle. Elle s'humidifia les lèvres avant de me gober entièrement, tout en me massant les bourses. Je lâchai des râles de plaisirs, encaissant ses coups de langue jusqu'à ce que j’atteigne ma limite.

- Elsa je vais... je n'eus pas le temps de la prévenir, qu'elle se retira, recevant tout sur la figure.

Je la regardai estomaquer, cherchant désespérément un tissu ou un mouchoir, jusqu'à ce qu'elle essuyât son visage dégoulinant, avant de s'en lécher les doigts. Se délectant de mon sperme, je détournai le regard embarrassé.

- Tu n'aimes pas les faciales ? me demanda t-elle, surprise, en se rapprochant de moi, les yeux remplis de désirs.

- Je trouves ça dégradant, lui avouai-je, en rougissant.

- Tu es plutôt un romantique, c'est adorable ! me dit-elle en me prenant par le menton, me forçant à affronter son regard remplit de vices.

Elsa me prit par le cou, me forçant à goûter à mon propre sperme, me laissant un goût amer dans la bouche.


Galvanisé par l'envie, je me retrouvai rapidement au-dessus d’elle. Le souffle haletant, je m'introduisais en elle tel un forcené, la faisant rouler des yeux. Je la martelais violemment à coup de rein, l'écrasant contre le lit durant de longues minutes.

Nos sueurs se mélangeaient, si bien qu'elle finit par dégager la même odeur corsée que moi. Elsa se retourna me montrant ses fesses, voulant que je m'enfonce plus loin en elle. Elle guida mon membre jusqu'à son autre entrée, en se cambrant de plus belle, me forçant à la sodomiser.
Je restai figé, envahit par cette nouvelle sensation. Elsa se redressa, m'attrapa la nuque et le bassin, et me poussa à aller plus vite et plus fort.

J'attrapai ses fesses, me fracassant contre elle, le claquement de nos chairs et de nos râles de plaisirs, retentissaient dans toute la pièce. Sa voix vrillait dans les tons graves, à chaque coup de reins.
- Je ne peux plus me retenir, me soupira t- elle, à bout de souffle, ruisselante.

Sanglé par son canal, je me déchargeai une nouvelle fois en elle. Telle une douce délivrance, je m’écroulai littéralement vidé et en sueurs. Fermant les yeux, engourdis par l'endorphine, je sentis sa main ruisselante, caresser mon buste du bout des doigts. Je perçus sa respiration, encore haletante et chaude, au creux de mon oreille.

- Frost, ça te dit un anulingus ? me souffla-t-elle, à l'oreille. Je rouvris les yeux aussitôt, croisant son regard avide. Je compris vite, qu'elle n'allait pas du tout, me laisser dormir de la nuit.


Le lendemain matin, je fus réveillé par mon téléphone qui vibrait sur la table de chevet. En ouvrant doucement les yeux, je tentai de l'attraper. En découvrant les 26 appels manqués de Raiponce, je bondis hors du lit, remis mon jean à toute vitesse, tout en cherchant le reste de mes vêtements. Je rappelai Raiponce immédiatement.

- Jack ? Est-ce que ça va ? me demanda t-elle, de sa voix douce et inquiète. Mon coeur battit à tout rompre, rongé par la culpabilité.

- Euh..je...

Aucuns mots ne me vinrent à l'esprit, laissant un blanc significatif.

- Je suis désolée Jack, tu m'en veux ? me demanda -t-elle, soucieuse de mon état.

Je fus surpris par sa question.

- Euh..non pourquoi ? lui répondis-je, spontanément

- J'ai eu un souci hier soir. C'est pour ça que je n'ai pas pu venir, me confia -t-elle

- Quel souci ? la questionnai-je, affolé

- Rien de grave ! Tu ne m'en veux pas de t'avoir prévenu à la dernière minute ? me demanda t-elle, inquiète

- Euuh.. pas du tout...C'est pas grave ! Au final, je suis rentré chez moi, lui mentis-je, en lançant un regard vers Elsa.

Celle-ci écoutait notre conversation, tout en sirotant un thé chaud.

- On compte aller au cinéma avec Harold ! ça te dit de venir avec nous ? me sollicita -t- elle, avec sa petite voix qui me fit fondre de l'intérieur.

J'aperçus Elsa qui se leva pour chauffer le café, son long kimono vert en satin, virevoltant dans les airs.

- Euh.. Ouais....non..., je te rappelle ! J'ai plus de batteries, mentis-je, en raccrochant brusquement.


Avant de m'écrouler sur le lit, la mine complètement défaite, je me pris la tête.

- Mais putain ! Qu'est ce que j'ai fait ? m'exclamai-je, à voix haute.

Elsa vint me voir me proposant une cigarette ou une tasse de café. Je pris la cigarette, elle l'alluma avec la sienne avant de me la rendre. Je pris trois bouffés afin d'avoir les idées plus claires.

- Nous avons tout les deux merdés, me lança t-elle avec son air hautain, adossé à sa table de travail. Je la fixai interloqué.

- Quand je suis en crise, je m'arrange pour coucher avec des hommes seuls, plus mature ou marié. Jamais avec des collègues, encore moins avec des subordonnés, encore moins avec des petits jeunes, me lança t-elle dépité.

- Je suis désolé mais j'aime Raiponce ! Et j'aurais dû te repousser mais je ne l'ai pas fait, lui avouai-je, confus et honteux.

- On est d'accord donc ? me dit -elle, en me fixant droit dans les yeux avec un léger sourire en coin.

Puis elle alla ranger les tasses, sous mon regard confu.

- Je pense qu'on devrait en rester là ! Et faire comme s'il ne s'était rien passé au bureau, me proposa t-elle calmement.

Agréablement surpris, je remis mon T-shirt et ma chemise.

- Faisons ça ! lui répondis-je.

Nos regards se croisèrent d'un commun accord où nous nous comprîmes pour la première fois. Je continuai de me rhabiller lorsqu'une question me traversa l'esprit.

- Au fait, est ce que tu es dans ta Safe zone ? lui demandai-je embarrassé.

Elsa me regarda surprise.

- Enfin tu sais... on ne s'est pas...est ce que je dois faire un bilan sanguin ? lui balbutiai-je dans un charabia incompréhensible. Elsa se mit à rire.

- Aucun risque ne t'en fait pas ! Et je suis clean, si tu veux je connais une bonne clinique, me rassura-t-elle calmement. Je voulus l'embrasser mais elle posa son doigt sur ma bouche.

- Pas de bisous, pas de câlins, pas de surnoms à la con ! J'ai horreur de ça ! Surtout en dehors de la baise ! m'expliqua t-elle gênée.

Sidéré, je lui fis un signe de la main avant de rentrer chez moi.

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