Sagesse

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Aux portes de l'académie, Varda attend patiemment la fin de la sonnerie, c'est la plus grande des elfes que ce soit par la taille où en qualité de directrice, ses courbes ont été convoitées par bon nombre de prétendants avec sa magnifique chevelure blond platine et ses iris d'un bleu intense, elle coche toutes les cases des standards de beauté elfique, elle aurait pu se trouver un homme ou une femme de bonne famille et vivre sans soucis, mais cela ne l'intéressait pas, pourquoi  ? Personne ne le sait. Varda n'entend plus les cloches, c'est l'heure de fermer la porte, ceux qui sont en retard ne sont pas les bienvenus et elle se fait un malin plaisir de claquer la porte au nez au deux ou trois retardataires, les cloches se taisent, il ne reste plus qu'à fermer la porte, quand une voix qui lui est familière lui crie :

–Attendez !

Elle jette un œil à la voix, Nerwen cours à toute vitesse dans l'espoir que Varda garde la porte ouverte pour elle, la directrice esquisse un sourire vers elle et ferme la porte à la même vitesse qu'à l'accoutumée, ce qui veut dire lentement, car elle apprécie les suppliques de ses retardataires, en devenant professeure, elle s'était promise de ne faire aucun traitement de faveurs, si le porteur n'arrivait pas à l'heure en cours, c'était sa faute. Il ne reste plus que quelques centimètres avant que la porte ne soit complètement fermée, quand le corps de Nerwen passe au dernier moment en sautant, Varda ferme complètement la porte et jette un œil à la petite elfe volante improvisée qui est à plat ventre aux sol, Varda s'assure de fermer à clef et dit :

–Tu as de la chance d'être aussi plate que du bois.

Nerwen s'agenouille en disant :

–J'vous emmerde vous et votre poitrine de rêve !

Un sourire malsain se dessine sur le visage de la directrice, tandis que des grosses gouttes de sueur coulent le long du front de Nerwen qui vient de se rendre compte qu'elle vient de dire tout haut ce qu'elle pensait tout bas. Varda s'approche lentement d'elle en déclarant :

–Toi ! Il me semble que tu n'es pas très sage, je vais régler ça tout de suite !

Son teint devient de plus en plus livide, Nerwen lui demande fébrile :

–Qu'est-ce que vous allez me faire ?

Varda lui tire l'oreille et lui dit :

–Je vais te donner ta récompense, ton éternelle récompense !

Elle continue de lui tirer l'oreille et la force à la suivre, cette torture arrache deux trois jurons de sa bouche :

–Aie ! Putain ! Mais lâchez-moi ! Vous n'avez pas le droit !

–Oh que si jeune fille.

Elle redouble la pression faite sur son oreille et l'emmène dans son bureau, durant cinq longues minutes des cris de douleur envahissent le couloir menant au bureau de la directrice. Suite à cela, Varda laisse sa jeune élève sortir, l'oreille droite encore rouge à cause du tirage d'oreille, elle lui dit avant qu'elle ne ferme la porte :

–Les cours commencent dans cinq minutes, amuse-toi bien.

Nerwen ferme la porte sans un mot, Varda en profite pour se faire un petit café noir, le sourire aux lèvres, elle le sirote doucement en disant :

–Ah ! Une journée comme je les aime !

Nerwen se dirige difficilement vers la salle de classe, en ouvrant la porte le brouhaha causé par les élèves présents s'arrête brusquement, mais en voyant que ce n'est pas la professeure, ils se remettent à parler entre eux, Nerwen se dirige vers le fond de la classe là où est son pupitre, sa voisine de classe et meilleure amie l'accueil chaleureusement :

–Re ! Nerwen, bien mangé ?

–Re ! Ninquelotë, une délicieuse soupe aux champi-marron et toi ?

Ninquelotë fait la même taille que Nerwen, sa chevelure d'or est agrémentée de plusieurs fleurs blanches qui ornent sa tresse, ses formes croissantes ont déjà fait des victimes chez les camarades de classe et comme Varda, elle a refusé les avances de ses congénères, bien qu'elles partagent de nombreux traits en commun, elles n'ont absolument aucun lien de parenté. Ninquelotë finit par lui répondre :

–Une bonne salade de printemps, tu ne t'assieds pas ?

–J'ai pas envie de souffrir tout de suite.

Elle lui sourit en disant :

–Toi ! Tu t'es encore fait remonter les bretelles, par qui cette fois ? Le sage Tauron ?

–Non, par Varda, mais je ne veux plus y penser.

Nerwen se met à fixer Ninquelotë et finit par dire :

–Mais dis-moi, ils n'auraient pas encore poussé ?

Elle se rapproche et scrute sa poitrine en disant avec une pointe de jalousie :

–Comment ça se fait que tu en aies des si gros ?

–Ne m'envie pas, crois-moi, j'ai encore dû changer ma garde-robe, car ils ne passent plus dans mes anciens vêtements, sans parler de mon dos qui souffre le myrtille.

–Non, mais je ne veux pas en avoir deux énormes trucs qui m'empêchent de voir mes pieds, mais que j'ai au moins quelque chose.

Elle touche machinalement sa poitrine en disant cela :

–Si je n'étais pas connue pour être la porteuse de l'arc sacré, ça ferait longtemps qu'à chaque fois ont m'accosterait en me disant monsieur.

–Ma pauvre, si tu le veux, je t'en donne un peu.

Elle la regarde, les yeux brillants et ses oreilles pointent vers le haut, ce qui signifie qu'on est excitée, peu importe le sens du terme, en demandant :

–C'est vrai ?

Ninquelotë lui répond, amusée :

–Nan, c'était pour déconner, espèce de dégénérée !

Les oreilles de Nerwen se baisse de suite et elle lui dit :

–J'te déteste toi et ton corps.

–C'est la cinquième fois cette semaine que tu me dis ça.

–J'y peux rien si selon les autres, je suis la dernière dans la liste des filles "bonne".

Elle fait des guillemets avec ses doigts, Ninquelotë réplique :

–Mais tu es la première dans la liste des filles mignonnes.

–Et dans celles des mauvais caractères.

–Toujours à te plaindre ! Ce n'est pas croyable, tu ne peux pas demander à Circë où Varda de te donner des astuces pour la croissance corporelle ?

–Laisse tomber pour Varda avec ce que je lui ai dit, elle ne voudra jamais m'aider et pourquoi Circë ? Elle n'est pas si exceptionnelle si ?

–Si t'écoutais un peu plus, tu comprendrais.

Elle lui montre un groupe de garçon qui est en train de débattre :

–Nan, mais sérieux quoi ! Varda surpasse tout le monde !

–T'es aveugle !? Circë avec ses cuisses mon gars ! Hum ! Je pourrais mourir étouffés heureux entre elles !

–Quitte à mourir étouffés ! Autant que ce soit par Varda, avec ses deux obus, oh ! J'm'y vois déjà !

Nerwen souffle en voyant un débat aussi stérile :

–Ils deviennent encore plus débiles avec l'âge où c'est moi ?

–Que veux-tu ? Ils préfèrent les femmes mûres sans enfants, ça doit grandement stimuler leur libido, remarque, je préfère ça plutôt qu'ils se branlent en pensant coucher avec moi.

–Tu l'as dit, d'ailleurs, tu as toujours des prétendants qui te tournent autour ?

–Nan, ça y est, ils ont enfin compris que non veut dire non.

–Dans le tas, y en avait pas un qui te plaisait ?

–Non.

–T'es encore sur ton mystérieux coup qui ne voit pas que tu lui plais ?

–Ouais, il n'a toujours pas compris mes messages subliminaux, un jour, je sens que je vais être direct. Et toi ?

–Nan, l'amour c'est pas fait pour moi, le conseil me rabâche tout le temps que je dois être synchronisée à l'arc et nia nia nia, ça me prend déjà bien la tête, j'ai pas envie d'ajouter un amant dans la liste.

Varda ouvre la porte et comme par magie le silence a assourdi le brouhaha, tous se lèvent et prennent place derrière leur pupitre, Varda s'installe doucement derrière son bureau :

–Asseyez-vous.

Seul Nerwen reste debout, Varda sourit et prend un air faussement étonnée :

–Qu'est-ce qui se passe Nerwen ? Tu ne veux pas t'asseoir ?

–Euh, si si !

Elle plie les genoux et se baisse petit à petit, elle prévoit le moment fatidique, c'est à l'instant où son postérieure rencontre le bois dur et froid de la chaise qu'elle lâche un petit cri de souris à peine audible, tout cela à cause de la correction infligée par Varda qui se délecte de la scène qu'elle trouve hilarante, une fois le spectacle terminé, elle reprend :

–Bon aujourd'hui, vous allez apprendre à insuffler votre magie dans vos tirs, Circë vous a normalement appris à diriger la nature, tout du moins légèrement.

Tout le monde lui répond :

–Ouais !

–Très bien, donc on commence comme d'habitude par la théorie et ensuite la pratique, des précisions ?

Tout le monde répond unanime :

–Non !

–Bien ! Vous avez une heure pour théoriser dix tirs sur une cible à cent mètres de distance et à trois mètres de hauteur, vent calme de zéro à trois kilomètres par heure, l'angle de viser par rapport aux sol ne va pas au-delà de cent degrés, je veux les détails de vos calculs, à vous de jouer.

La classe silencieuse se met au travail, le tout rythmé par le bruit des crayons sur le papier et le marmonnage de certain qui pense trop fort, ceci fut une simple formalités pour Nerwen qui finit l'exercice en seulement trente minutes, mais plutôt que de montrer sa copie, elle tue le temps, elle veut attendre Ninquelotë, elle a toujours fait ça attendre sa meilleure amie qui avait depuis toujours un problème avec les calculs, à la quarante-cinquième minute Ninquelotë lève la main :

–Qu'y a-t-il ?

–J'arrive pas à voir où je me suis trompée dans mes calculs.

Varda s'approche de son pupitre et jette un œil à sa copie, elle met quelques secondes avant de lui dire :

–Le problème commence là, ta oubliée que la pression exercée est au carré, pour t'en souvenir dit toi, la pression est égale à la tête au carré que je vais te faire si tu ne retiens pas cette foutue opération ! D'ailleurs, tu t'en es bien sorti avec tes calculs, mais n'oublie pas de mettre les parenthèses, c'est un coup à tout mélanger.

–D'accord.

Varda se remet derrière son bureau, en cinq minutes Ninquelotë corrige son calcul et se lève pour rendre sa copie, Nerwen la suit et elles rendent ensemble leur théorisation de tir, Varda jette un regard vite fait aux calculs et dit :

–Vous pouvez rejoindre le champ de tir, je compte sur vous pour respecter les consignes et de faire attention aux autres.

Elles acquiescent de la tête et sans dire un mot sortent de la salle, sur le chemin qui mène au champ, Ninquelotë dit :

–J'en ai marre de ses calculs, je préfère largement tirer.

–T'aurais dû faire lancier, les calculs sont plus simples là-bas.

Ninquelotë donne un coup de coude à son amie et imite avec une voix grave leurs camarade beauf :

–Et comment j'aurais fait pour tirer mon coup ?

Elles rient ensemble et arrivent sur le champ de tir où s'entraînent déjà cinq autres élèves, les cibles sont, comme dans l'énoncé, à cent mètres de distance et trois mètres de hauteur, plusieurs compas en bois sont placés au niveau de la ligne de tir et est bloqué dans un angle de cent degrés, physiquement, il est impossible d'atteindre la cible, les élèves doivent donc insuffler leur magie dans le projectile avant de tirer pour le guider légèrement. Pour Nerwen c'est juste une formalité, elle pourrait y arriver en tournant le dos à la cible, en respectant les consignes cet exercice se finit en moins de temps qu'ils n'en faut pour le dire, elle met des gants et effectue les dix tirs, quatre sont en plein centre et cinq dans l'anneau à côté, la première était un essai pour jauger la magie à insuffler, Nerwen retire ses gants et regarde comment se débrouille son amie et comme pour les autres élèves, elle a du mal, Ninquelotë tire sa sixième flèche qui se plante dans le bois qui tient la cible, elle s'énerve en tapant du pied :

–Merde ! C'est pas vrai ! Fait chier !

Nerwen s'approche d'elle en demandant :

–T'as un problème ?

–Je ne maîtrise pas ma magie, voilà le problème !

–Tu veux de l'aide ?

Sans attendre sa réponse, elle se place à côté d'elle :

–Déjà mets-toi en position de tir.

Ninquelotë tend ses bras et encoche la flèche, Nerwen se place derrière elle et pose les mains sur les siennes, elle se met à dire doucement à côté de son oreille :

–Voilà, maintenant tend ton arc.

Elle fait ce qu'on lui demande, Nerwen suit son mouvement comme une deuxième peau, elle continue :

–Prépare ton tir pour qu'il aille dans le mile.

–Tu sais que dit comme ça, tu me donnes des idées.

–Tais-toi et concentre-toi ! Pour réussir, tu dois te débarrasser de toutes tes pensées superflues, regarde uniquement la cible, pas ta flèche, tu dis à ta magie que tu veux l'atteindre, tu respires et garde ton souffle pour te stabiliser et quand tu te sens prête, tu expires en lâchant la corde.

Ninqulotë laisse le silence s'installer quelques secondes, puis elle décoche la flèche, le projectile qui fonçait tout droit change peu à peu de trajectoire et fait une courbe jusqu'à atteindre la cible dans le troisième anneau, Nerwen se sépare d'elle et lui dit :

–Tu vois, c'était pas si difficile.

–Tu devrais essayer d'utiliser cette technique avec les autres, il serait tout à toi en moins d'une seconde.

–Déjà fait, y en a même un qui était trop sensible et qui a joui dans son froc avant que je ne fasse quoique ce soit.

–Bah dis donc.

–Ouais, c'est toi devrais essayer ça.

Ninquelotë répond pas sûre d'elle :

–Ouais ça pourrait être une idée.

–Quelque chose ne va pas ?

Ninquelotë se confie à sa meilleure amie en baissant de ton :

–C'est que je ne saurai pas vraiment comment m'y prendre, j'ai pas non plus envie de passer pour une fille facile.

–C'est pas toi qui disais qu'à un moment, tu allais être direct ?

Ses oreilles se baissent et elle répond en soufflant :

–Si.

Nerwen souffle à son tour :

–Si tu veux, tu t'entraineras avec moi après les cours.

Ninquelotë la regarde, les yeux brillants et ses oreilles pointent vers le haut :

–Tu ferais ça pour moi ?

–Ouais, dépêche-toi de tirer et si Varda n'a rien prévu d'autre, on y va.

Elle saute de joie :

–Ouais !!

Ninquelotë se remet en place pour tirer ses quatre derniers projectiles, Varda arrive avec le reste de la classe, les derniers se mettent à leur place pour tirer, Varda regarde chaque élève sans dire un mot, elle arrive au niveau de Nerwen et regarde la cible :

–Neuf sur dix, tu me fais ça à chaque fois.

Nerwen ne lui répond pas, Varda connais très bien son élève, elle s'enferme toujours dans un mutisme qui peut déranger :

–Tant que tu sais ce que tu fais.

–J'peux y aller ?

Varda fait non de la tête :

–Les sages veulent savoir comment tu t'en sors avec l'arc sacré.

Elle pose les mains par terre et la cible descend grâce aux branches et racines des arbres alentours, maintenant, elle est à même le sol, Varda se relève et met une petite minute avant de reprendre son souffle, puis elle lui dit :

–Bon… synchronise-toi déjà, puis si t'arrive à tirer un projectile, ça sera déjà beaucoup.

–Je vais essayer.

Varda examine les résultats des autres élèves tandis que Nerwen met ses gants et sort l'arc de son sac qui n'a toujours rien dit depuis que Tauron le lui a donné, elle inspire un long moment et expire :

–Allez, on peut le faire ensemble l'arc.

Nerwen tend le fil et une flèche apparaît magiquement, elle vise la cible et lâche la corde et avant que le projectile ne soit expulsé par la pression, il disparaît. Nerwen regarde l'arc et demande :

–Pourquoi t'as fait ça, on était bien non ?

L'arc mit quelques secondes avant de répondre avec un air condescendant, un simple :

–Immature.

Ce mot fait sortir Nerwen de ses gonds et elle serre le bois de ses deux mains comme pour l'étrangler :

–Comment ça, immature ?! Toi ! J'te jure que si t'avais un cou, je t'étranglerais jusqu'à la mort !

–Immature.

–Pour une fois que j'essaye d'être gentille avec toi !

Varda pose une main sur son épaule pour la ramener à la raison :

–Calme-toi ne rentre pas dans son jeu, la plupart des porteurs n'ont réussi qu'à faire apparaître une flèche au début de leur cinquantième année, tu as déjà fait un exploit, contente-toi de cela.

Nerwen se calme de suite et ses oreilles pointent vers le bas :

–Je suppose oui.

–Tu peux y aller, le cours est terminé.

Varda sort du champ de tire et laisse Nerwen qui range ses affaires lentement, le moral au plus bas, à chaque fois qu'elle échoue, c'est pour elle une preuve de son incapacité à être porteuse, comment se montrer digne de son titre ? Le conseil est toujours derrière elle pour la descendre à la moindre erreur, elle rêve du temps où elle s’est enfuie de tout cela, c’était un temps si serein, mais elle ne peut plus refaire une telle frayeur à son oncle. Une main réconfortante se pose sur son épaule, Ninquelotë là regarde le sourire aux lèvres :

–Je connais ce regard, c'est le regard de quelqu'un qui est en manque de câlin.

Ninquelotë se jette sur elle en la serrant dans ses bras, la voix étouffés de Nerwen lui demande :

–Tu m'étouffes !

–Oh pardon !

Elle desserre son emprise et la tête de Nerwen émerge, elle se tient debout maintenant, Ninquelotë lui demande :

–Ne me dit pas que ça ne t'a pas fait plaisir ?

–Ouais, en tant que coussin, ta poitrine est parfaite.

Ses oreilles se baissent et elle dit blessée :

–Quoi ?! C'est tout ?!

–Ahahahah ! Tu tombes dedans à chaque fois !

Ninquelotë se sépare d'elle et fait la moue en disant :

–T'es pas gentille ! Moi, je voulais juste te réconforter !

Nerwen commence à se diriger vers la sortie :

–Mais oui ! Mais oui ! Tu veux toujours que je t'apprenne mon tour ou pas ?

Les oreilles de Ninquelotë se redressent d'un coup sec :

–C'est vrai !?

–Si tu ne te dépêches pas, non.

–J'arrive !

Elles sortent de l'académie d'archerie, marchent ensemble dans le centre-ville qui est bien animé avec son marché, Ninquelotë demande en chemin :

–Du coup, on fait ça où ?

–Bonne question ?... Faisons ça chez moi, y'a personne pour l'instant et Tauron ne rentrera pas avant une heure ou deux.

–T'es sûre ?

–Mais oui, t'en fais pas.

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