Chapitre 7

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- Nous devons retrouver ma femme !

Tonna une voix forte. Qui se répercuta en échos dans la salle du trône. Un homme, grand et massif ce tenait debout devant un magnifique fauteuil en bois, richement ouvrager et incrusté d’or. Il faisait les cent pas, tout en marmonnant nerveusement entre ces dents. Une assemblée en bas de l’estrade, murmurait des mots en un fouillis impropre. Moi, je me tenait prés du trône essayant de calmer l’homme. Mon père, le Roy. Était autant en colère que nerveux et inquiet. Mère avait disparut durant sa promenade. Et nous n’avions pas pus la retrouvée. Aucune trace d’elle nulle part sur les sentiers équestres. Quand a sa garde, ils avaient tous été sévèrement réprimander et punis pour leurs manque de vigilance. Elle était enceinte et sur le point d’accoucher. Cela n’avait pas était prudent, mais il était trop tard pour la retenir. Dehors la neige tombée drue, et le froid était plus que mordant. J’étais aussi inquiet de lui, mais que pouvais-je faire de plus ? Je n’avais que onze ans, jamais il ne me laisserais braver le froid et la neige pour partir a la recherche notre reine.

Je jetai un regard sur ma gauche, entre les colonnes, contre le mur, ce tenait mes deux amis les plus proches. Ils attendaient les ordres, qui ne semblait toujours pas venir. Teiva et Emrys, sans eux, je ne sais pas comment je m’en sortirais. Être Prince Héritier est loin d’être une sinécure. Je sursautai en sentant quelque chose se poser sur mon épaule. Me retourna t rapidement, je pus voir qu’il s’agissait de Aymeric, notre Maître d’armes. C’est lui qui nous enseignait l’art de la Chevalerie. Avec beaucoup de brio je dois dire, malgré sa tendance à aller trousser les servantes durant certain cours. Mes pupilles croisèrent les siennes, plongeant dans son regard vert, je ne pus que voir qu’il était dans le même état que nous tous. Notre Reine était vraiment une femme adorable, douce, compatissante. Tout le monde l’aimait et la respectait. C’est notre devoir de la retrouver. Pourvus qu’elle soit encore en vie, elle, ainsi que le bébé. Cela faisait déjà trois jours, même si elle était débrouillarde, nous ne pouvions faire autrement que de nous inquiéter. Et le pire de tous, c’était bien mon père. Lui était dans un état frisant l’hystérie, ma mère était vraiment la seule chose a laquelle il ne fallait surtout pas toucher, au risque de perdre la vie.

- Cela suffit père. Je vais sortir la chercher. Même si vous n’êtes pas d’accord j’irais. J’emmènerais Sire Aymeric avec moi, ainsi que Teiva et Emrys.

Soupirais-je, en faisant stopper les pas de mon Roy, et en faisant tomber les regards sur moi. J’ignora les nobles et conseiller présent, pour me concentrer uniquement sur mon père. Ses yeux bleuté, dans les mien. J’étais déterminé et il le savait. Mettant fin a cette bataille, je me détournai de lui, fis signe a mes amis et a Sir Aymeric de me suivre. Ce qu’ils firent assez rapidement. Ils quittèrent la pièce silencieusement pour aller se préparer. Je les suivit rapidement, en laissant les autres derrière moi.

- Fils, c’est dangereux en plein hiver. Reste je t’en prie.

Me stoppa la voix roque de mon père. Je soupirai, puis tourna ma tête pour lancer un regard doux a celui qui m’élevait depuis ma naissance.

- J’ai beau être encore jeune. Je ne suis pas stupide et encore moins fou. Je sais qu’avec cette tempête, je risque ma vie. Mais celle de mère et de son enfant à naître est tout aussi importante que la mienne. Je ne resterais pas ici, en sécurité, les bras croiser. Alors qu’elle est là, quelque part dehors, potentiellement en danger. Navré père, Mais cela fait aussi partie de mes devoirs.

Le tançais-je plus durement que je ne l’aurais voulu. Puis je quittai les lieux. Me dépêchant, d’aller préparer de quoi tenir un moment dans le froid. Ainsi que des vivres, plusieurs capes et des couvertures. Quand tout fut prêt, je quittai la quiétude de mes appartements pour rejoindre mes camardes de voyages. Ils étaient tous là, déjà prêt, dans la cour, ils avaient déjà seller les chevaux. Une fois en selle, nous quittâmes le château a petit trot.

Nous passâmes une journée complète à chercher dans la tempêtes, ne serait-ce qu’une trace de ma mère, en vain. La nuit tomba rapidement, nous forçant à nous arrêter dans un abri que nous avions construit à l’aide de branches. Le vent était si fort et la neige tombait tellement épaisse, que nous ne pouvions pas allumer du feu. Cela nous força à rester serrer les uns contre les autres pour nous maintenir un temps soi peu au chaud. Nous dûmes nous enrouler dans nos capes, tentant désespérément de garder le plus de chaleur possible. La nuit fut longue, en dehors du vent, nous pouvions entendre les claquement des dents d’Emrys, qui était en train de se transformer en glaçon. Ce n’est que quelque heures plus tard, que la tempêtes se calma, nous permettant de reprendre nos recherches. Plus les heures défilaient et plus nous nous éloignons de nos terres. A un moment, j’eu l’impression de voir quelque chose, un éclat rouge au loin. Cela m’intrigua, ce pourquoi je me dirigea vers l’endroit en question. Craignant que ce soit une tache de sang sur la neige, j’avançais prudemment. Chacun de mes pas faisait crisser la neige sous mes bottes. Ça, plus le bruissement du vent, brisait le silence pesant qui nous entourait. J’avais indiqué la zone où je me dirigeais, à mes camarades, d’un signe de tête silencieux. Sur place, je découvris, un morceau déchirer d’une étoffe. Etoffe que je reconnus, il s’agissait d’un petit morceau de tissus déchiré venant de la robe de ma mère. Par chance, aucune trace de sang, pas la moindre goutte n’avait entaché le blanc immaculé qui parsemer le sol. La branchette, sur laquelle le morceau de tissus pendait précédemment, était casser, un bout pendait misérablement vers le sol, m’indiquant qu’elle était passée par là. C’était le premiers signes de sa part que nous trouvions. S’il y avait celui-ci, alors je pourrais surement en trouver d’autre. Je ne devais pas abandonner. C’est donc avec un regain d’énergie et d’espoir que je m’accroupis au sol, cherchant de mon regard acérer d’autre traces.

Passant tout au crible, je pus enfin savoir faire où elle c’était dirigeait. Et visiblement elle était tombée sur un loup solitaire. Je sentis la peur étreindre mon cœur avec force. Je du souffler un bon coup pour reprendre mes esprit, je devais absolument garder mon sang froid. Je me redressai pour faire face a mes amis et a mon maitre d’armes.

- Elle est passée par ici. Un loup solitaire la poursuivit. J’ignore si elle va bien ou non. Elle se dirige vers l’ouest.

Leurs annonçais-je d’une voix blanche. Je pouvais voir l’inquiétude amplifier dans leurs yeux. Heureusement, l’odeur des plantes et des herbes qu’Emrys trimballe toujours avec lui me permis de me calmer un peut. Je le vis sortir un fiole de sa besace, qu’il nous tendit. Je la pris, retira le bouchons et renifla l’odeur des sels qui s’y trouvaient. La douce odeur des plante, de la lavande et du citron m’apaisa instantanément. Dés que je fus plus calme, je passai la fiole avec son bouchons à Aymeric qui la sniffa de longue minutes, puis il la transmit à Teiva, qui ne pris pas la peine de l’utiliser. Il l’a referma aussitôt et la rendis à son propriétaire, qui la rangea dans son sac. Pour ensuite passer ces mains dans les boucles des ces court cheveux roux, afin de les libérer de la poudre blanche qui venait de lui tomber sur le crâne. Il s’ébroua comme un chien tout en grognant qu’il en avait assez de la neige et du froid. Sachant qu’il le disait un nombre incalculable de fois par jours pendant l’hiver, nous l’ignorâmes pour recommencer à avancer, suivant la piste laisser par ma mère. Au bout d’environs deux heures de traque, nous tombâmes sur un spectacle peu ragoutant. Des loup, étaient entrain de manger le cadavre de l’un de leur congénères. Me retenant de vomir, je sortie lentement mon épée, suivis par le chevalier et par mon ombre. Emrys, grimpa silencieusement à un arbre non loin, car il ne souhaitait pas se battre et encore moins se faire croquer un bout de fesses. Sire Aymeric eu l’air désespéré en le regardant faire, tandis que Teiva et moi restâmes concentré sur les loup devant nous qui nous avez repérer. Les bêtes c’étaient mises à faire des allez et venues devant nous, en grognant, essayant de nous intimider. Le chevalier fut le premier à attaquer, effleurant de sa lame le flanc d’un loup gris. Teiva réussi à fourrer son épée effilée dans la gorge d’un noir, qui c’était jeter toute griffe devant lui la gueule ouverte. Moi ? J’esquiva le coup de patte qu’un loup voulut me donner. Noir corbeau, avec une pair de yeux bleu, il était le plus imposant de la meute. Surement leur alpha, leur chef. Il était également le plus agressif. Je faillis recevoir une griffure potentiellement mortelle sur le torse, mais je parvins à l’éviter. Je lui infligeai d’un mouvement rapide, une blessure sur l’une de ces longue pattes. Le faisant grogner de douleur, il n’en devint que plus agressif. Il se mit à aboyer avec férocité, puis il s’élança à nouveau, essayant de me plaquer au sol, en sautant sur moi. Je levai mes deux bras, brandissant mon épée, je la lui enfonçai dans le ventre. Je me retrouvai au sol, maintenu dans la neige par le corps a présent sans vie de la brave bête. J’eu de la misère a bougé le cadavre afin de me dégager. Mais j’y parvint au prix d’un grand effort, après tout cette animal était bien plus lourd que moi. Aymeric avait tué deux loup et Teiva semblait jouer avec son adversaire. Il était un adepte de la provocation silencieuse durant les combats. Cela l’amusait apparemment, de voir ces adversaires penser avoir une chance et ensuite rager devant leur impuissance. Remarque, j’avoue que c’est amusant de voir leur réactions face a l’attitude de Teiva en combat. Je tuai le dernier loup qui semblait penser que je ne l’avais pas repérer, puis je ramasser un caillou que je balançai dans l’arbre. Emrys, tomba au sol tête la première. Il se leva tout en frottant sa tête, visiblement la pierre avait atteint son but. Il s’agissait d’une petite vengeance pour son abandon du combat. Rapidement, je fouillai les lieux, essayant de trouver une quelconque trace. Au nord de la clairière, des traces de nombreux pas attirèrent mon attention. Des pieds d’homme, vue leur taille, il y avait aussi des traces légèrement plus petites, une femme sans doute. Mais ces marques me semblaient étranges, comme si une autre personne avait été là et qu’elle avait choisi de les suivre. Vraiment étrange.

- Suivons les traces. Elles vont surement nous mener quelque part.

S’exclamât Emrys d’un ton enjoué, en retirant, encore une fois, toute la neige qui venait de lui tomber à nouveau dessus.

- J’ai l’impression que nous ne sommes pas les seuls à suivre ces marques. Quelqu’un cherche à couvrir les siennes.

Annonçais-je, en m’accroupissant pour mieux inspecter la piste.

- Vous croyez que c’est un allié ou un ennemis ? J’ai l’impression que se sont les trace d’un enfant, mais apparemment ce dernier a appris à se méfier des possible traqueurs. Heureusement, j’ai eu un très bon précepteur.

Questionna le blond en ce baissant au-dessus de mon épaule, pour observer attentivement la piste étrange. Pendant que Teiva faisait le guet, pour nous protéger d’une éventuelle embuscade.

- Je l’ignore, mais pourquoi un enfant suivrait une bande d’homme potentiellement dangereuse, en effaçant ces traces ? Cela n’a aucun sens.

Je n’eu pas de réponse. Car nous n’avions aucune raison valable a l’esprit. Qui les suivait ? Et surtout, pourquoi ? Cela, je l’ignorais. Je soufflai un bon coup puis me releva. Rapidement, nous commençâmes à suivre la piste, a travers les bois, trouvant par-ci par-là des traces, des cracha ou de la pisse. Certain hommes, avait dû se soulager durant leur escapade. J’évita les buissons, qui par moment exaltés une forte odeur d’excréments. Ils n’étaient visiblement pas discret, j’ai même trouvé des os de volatils ou des reste de viande sécher sur le sol. Donc, cela ne les inquiétait pas d’être sur notre territoire. Les limites de notre royaumes étaient plutôt bien définis, on avait suffisamment d’avant-postes un peu partout. Des soldats et des chevaliers sillonnés toute la régions a pieds où a cheval. Cela n’était décidemment pas normal, comment pouvaient-ils passer ainsi inaperçu ? Il allait falloir que j’en parle plus tard à père, nous allons devoir mettre en place des mesures contre les excursions d’étrangers sur nos terres. Nous nous faisions discret, ne voulant pas alerte d’éventuels sentinelles. En fin de journée, nous n’avions pas encore rattraper le groupe d’infiltrés. Ils avaient pas mal d’avance sur nous visiblement. Ce pourquoi nous continuâmes à avancer le plus possible sous la lueur de la lune. Etrangement, je pouvais sentir le médaillons de mon collier vibré contre ma peau. Le Cœur de Freia battait de plus en plus vigoureusement, comme-ci il sentait un danger, droit devant nous. Il me réchauffer malgré le froid ambiant. J’entendais les insanités que prononçait notre Apothicaire ambulant, tout en frottant continuellement sa tête car il ne supportait pas d’avoir les cheveux humide. Teiva était très silencieux et observait toujours les environs, ces deux courtes épée a la main, guettant le moindres bruits suspect. Sire Aymeric était tout aussi concentré, mais semblait également réfléchir a ce qu’il y avait plus loin.

Quand la lune eu atteint son zénith, nous installèrent un bivouac, afin de nous reposer. Ne mangeant que quelque morceau de viande séchées et buvant un peu d’eau. Puis nous instaurâmes des tour de gardes. Teiva fut le premier, puis ce fut le miens, après vint Emrys, et enfin le chevalier. C’est lui qui nous réveilla avant l’aube. Nous ne devions pas perdre de temps en repos, il fallait que nous rattrapions le groupe avec lequel mère devait se trouvait. Alors, nous rangeâmes toute nos affaires, pour ensuite reprendre notre route. Ce fut donc une semaine de traque, que nous fîmes.

Un soir, nous tombâmes enfin sur un campements. Des tentes regrouper en demi-cercle, quelque brasero par-ci par-là, des torches, un grand feu de camp. Des sentinelles faisaient des rondes tout autour du camp. Non loin, un petit enclos a chevaux, entourer par une corde, servant de barrière. Et juste a coter, un chariot, dans lequel je pouvais apercevoir nombre de personnes, ce fait me prouva qu’il s’agissait d’un camp de marchand d’esclaves. Mon sang ne fit qu’un tour, mère se trouvait quelque part ici et il était hors de question qu’elle mette au monde son enfant ici. Pour qu’il le lui enlève pour le vendre ? Et qu’elle soit vendus à son tour ? Jamais. Moi vivant, jamais je ne laisserais cela se produire. Mais quelque chose attira mon attention, le camp semblait peu peuplé par rapport à sa superficie. Puis j’aperçut quelque mercenaire, trimballer des cadavres de soldats jusqu’au feu et les balancer dans le brasier. Certains d’entre étaient apparemment mort, mais comment ? D’un mouvement de tête, j’ordonna a Teiva d’aller infiltrer le camp à la recherche d’informations. Tandis que nous autre allions nous cacher dans les branches des arbres afin d’avoir une vue plus dégager du camp et d’éviter de nous faire repérer. De nous tous, il était le plus douer pour ce genre de mission, il ne c’était jamais fait prendre jusqu’à présent. Chose qui nous rassurait au plus haut point. C’est donc naturellement que je lui confiai le soin de nous informer de la situation. Nous patientâmes pendant plus d’une heure, cela était long, mais c’était essentiel, surtout pour une mission de sauvetage. Soudain, je sentis quelque chose toucher mon épaule, ce qui me fit sursauter.

- Elle est bien ici. Mais il semblerait que quelqu’un nous a coiffer au poteau. Le propriétaire des traces étrange à attaquer le camp, tuer une bonne partie des mercenaires et a réussi a sauvé notre reine. Cela dit, c’était temporaire, car ils se sont fais prendre. Ils sont dans la tente du milieu et je crois que votre mère a commencé le travail, le bébé semble presser d’arriver.

Entendis-je alors, en reconnaissant la voix de Teiva. Je ne l’avais pas remarquer, il savait vraiment se fondre dans l’ombre et c’était une qualité que je savais apprécier. Donc mère était bien dans ce camp, et elle était en train d’accoucher. Et la personne qui traquer les brigand était là également, il allait falloir la jouer serrer, même s’il avait réussi à tuer nombre de mercenaires, il en rester encore beaucoup. D’un comment accord, nous décidâmes d’attaquer chacun un coté du camp. Teiva, lui, allait devoir attaquer par son centre. Nous descendîmes de notre arbres et nous séparâmes, cette fois Emrys n’allait pas avoir le choix, car il fallait que quelqu’un s’occupe de soulager, soigner et aider ma mère a effectuer sa délivrance sans trop d’encombre. Je m’installai prêt de l’enclos a cheval, puis je lançai le signal du départ a l’aide d’un sifflement ressemblant au hululement d’une chouette. Puis j’attaqua, tuant tout ceux qui me repérait et tenter de m’attraper. Une fois débarrasser de la plupart de mes adversaire, je libérai les chevaux et les pauvre gens qui étaient maintenue prisonniers dans le chariot. Puis j’avança vers le centre du camp, rejoignant mes compagnon qui avait tout autant de difficulté que moi à avancer. Nous affrontâmes nos adversaires avec férocités, tandis que j’entendais les cries de douleurs de ma mère, ainsi qu’une voix aigüe lui dire de respirer et de pousser. Quelqu’un était entrain de l’aider. Mais je n’étais pas rassurer pour autant. Plus nous tuions de mercenaires, plus il en arriver, c’était quasiment sans fin. Puis, au moment où je tuai le dernier de nos ennemis, j’entendis les pleurs d’un nouveau-né. Je fus calviniser par se son, car je réussi à mettre mon adversaire a genou et a le décapiter proprement. Je repris mon souffle, pour ensuite voir Teiva sortir de la tente blanc comme un linge, il fila vomir derrière un râtelier. Qu’est-ce qui l’avait mis dans cet état ? Fronçant les sourcils face a ceci, je décidai d’aller voir ce qu’il se tramais dans la tente. Je fus suivis par Aymeric et Emrys, la vision qui nous accueillis faillis me faire vomir à mon tour. Ma mère était allonger sur le sol, la jupes relever jusqu’au hanche, les jambes écarter, avec ce qui ressemblait à un enfant pencher sur l’intimité de ma mère. Je pouvais voir qu’il avait une main à l’intérieur d’elle.

J’eu un haut le cœur en le voyant faire. Je pouvais remarquer qu’il avait les cheveux court et d’un noir de jais, sa tenue en velours était sale. Et je ne pus que constater que mes deux autre comparses était dans le même état que moi.

- Ne bouger plus madame. Je dois sortir les jambes du second bébé, il se présente par le cul. Je dois l’aider à sortir.

S’exprima l’enfant d’une voix douce et aigüe, tout en sortant un jambe puis l’autre du corps de ma mère qui gémissait de douleur en tenant une sorte de paquet de tissus dans ces bras.

- Bien, ne pousser plus et ne bouger toujours pas, je vais envelopper le corps dans un tissus pour qu’il n’est pas froid, voilà, maintenant j’ai besoin d’une petite poussée pour que je puisse dégager les épaules.

Continuât-il alors, tout en bougeant légèrement les jambes, faisant ainsi sortir une partie du corps. Puis je le vis attraper quelque chose, pour le sortir délicatement, un bras. Il fit la même chose pour le second bras. Mon malaise passa alors, je m’approchai a pas feutré pour ensuite m’agenouiller prés de ma mère, qui sembla soulager de me voir.

- Aydan, mon fils. Je suis heureuse de te voir ici.

Me dit-elle en me caressant le visage avec l’une de ces mains tremblante. Main que je pris dans la mienne et la maintins sur ma joue.

- Je suis soulager de vous voir en vie mère. Que dois-je faire ? Qu’est ce que je peux faire pour vous aider ?

Lui demandais-je alors en retenant mes larmes de soulagement. Tout en remarquant une tête dépasser des linges poser sur son torse.

- Soutient là. Le reste je m’en charge, on a presque terminé, il ne restera qu’a délivré le placenta.

M’expliqua l’enfant, la tête baisser sur l’intimité de ma mère. Je pouvais le voir bouger, cherchant à faire une manipulation. Alors, je m’installai dans le dos de ma mère, la faisant s’appuyer contre moi.

- Parfait, maintenant, la tête est toujours à l’intérieur et elle est mal placer, ne bouger plus un seul muscle. Je ne vais plus le tenir pour laisser la tête se positionner correctement. Ensuite vous pourrais avoir une dernière et forte poussée quand je vous le dirais. Vous êtes prête ?

Expliquât-il, en s’occupant du bébé toujours coincé à l’intérieur. Le silence se fit alors, Emrys approcha à son tour, suivis a pas tremblant par Aymeric, alors que Teiva restait loin dehors et faisait tout pour ne pas regarder a l’intérieur de l’habitation de tissus qui nous abritait. Enfin, ma mère put faire sa dernière poussée, et là, un nouveau crie se fit entendre, plus fort que le premier. Un sourire se dessina sur le visage pâle de ma mère et des larmes coulèrent le long de ces joues. Ces magnifique cheveux était emmêler et recouvert de boue, quelque brindilles y avaient élu domicile. Je ne pouvais voir que partiellement quelque mèches blonde voir blanche. Mais ces yeux vert exprimaient un bonheur et un soulagement que je ne lui avais jamais vue. L’enfant, avait pris un couteau et je cru sur le moment qu’il allait faire quelque chose au bébé, mais quand je me penchai un peu, je pus voir qu’il avait une sorte de viscère autour de son coup et accrocher à son nombril. Il le trancha net, en deux endroit. Retira le viscère puis souleva le bébé pour le mettre dans les bras de notre reine.

- Félicitation madame, vous avez une fille et un garçon. Ils sont vraiment adorable.

Annonça le garçon après avoir l’avoir félicité. Il avait relevé la tête et arborer un sourire magnifique. Je fus saisit par la beauté de son visage que la crasse ne dissimulait pas. Et ces yeux bleu était vraiment unique et magnifique. Il avait la peau foncer typique des gens du désert. Je sentis le Cœur de Freia se mit à chauffer et à battre encore plus fort qu’auparavant, comme-ci il reconnaissait quelque chose, ou quelqu’un. Ce que je ressentis à cette instant fut une confiance absolue venant du cœur et ce dirigeant vers ce garçon d’on j’ignorait tout, y compris son nom. Je comprenais que le Cœur m’indiquait que je devais lui faire confiance et qu’il ne me trahirait jamais, comme aucun de mes trois compagnons ne me trahirais pas non plus. Soudain mère se tendis, et eu l’air de souffrir à nouveau.

- Bien, le placenta est entrain de sortir. Je vais vérifier s’il est entier.

Avait-il dit en ramassant quelque chose qui ressemblait fortement à un morceau de chair cru. Il le manipula avec précaution, dans tout les sens, l’observant sous toute les coutures. Enfin un claquement de langue satisfait nous indiqua que tout allait bien.

- Teiva ! Trouve un corbeau et envois un message au château, prévient mon père que nous l’avons retrouver, qu’elle va bien, mais que nous ne pouvons pas la déplacer pour le moment car elle a donné naissance. Nous avons besoin d’un carrosse confortable, voir d’une charrette. Indique-lui aussi notre emplacement et que nous avons besoin d’un Mestres pour savoir si tout va bien.

Ordonnais-je a Teiva, qui tournait le dos a la tente. Il fit un léger mouvement des épaules, puis il partie fouiller le camp. Pendant ce temps, le garçon se leva avec les résidus de la délivrance qu’il jeta au feu. Pour ensuite aller remplir une bassine d’eau propre, dans lequel il jeta des linges. Pour ensuite revenir ce placer a la même place que précédemment, je fis de mon mieux pour garder mes yeux sur le visages de mon petit frère et de ma petite sœur.

- Je vais les appeler Kenan et Rhebi. Je suis vraiment heureuse qu’ils soient en bonne santé tout les deux. Merci, mon garçon, tu m’as été d’une grande aide.

Décida ma mère, en gardant ces yeux sur les deux petit ange dans ces bras. Alors que l’autre garçon s’afférait à nettoyer ma mère.

- Moi aussi mère, et je suis aussi heureux que vous soyez encore en vie. Et toi, dis-moi, quel est ton nom ? Et d’où viens-tu ?

Répondis-je a ma mère, tout en questionnant le jeune garçonnet avec curiosité. Alors que je prenais ma sœur dans mes bras.

- Je m’appel Brennan. Et je viens d’un petit campement de Sashka. Nous avons été attaqué et ils sont tous morts, mon père a réussi à me cacher suffisamment longtemps pour que je puisse fuir.

Me répondis le dénommé Brennan, en vidant dehors la bassine. J’avais la désagréable impression qu’il me mentait en parti. Et que je le connaissait. Je ne pouvais pas oublier ces yeux, j’avais la net sensation de les avoir déjà vue quelque part, mais où ? Il allait me falloir fouiller dans mes souvenirs, car j’était sur de connaitre ce garçon, mais pas ainsi, pas comme je le voyait à cet instant. Cet enfant était vraiment étrange, il ne semblait avoir aucune gêne concernant le fait d’avoir accoucher ma mère. Mais cela, je ne devais pas m’en préoccupais pour le moment, nous allions devoir attendre plusieurs jours que l’on nous envois de l’aide. Heureusement il y’avait des arcs, des flèches et quelque vivre pour nous faire tenir. Et je pouvais voir dehors que quelques un des gens que j’avais libérer, fouiller l’endroit à la recherche de vivre ou d’objet précieux pour ce faire de l’argent.

Nous passâmes plusieurs jours ainsi, mère avait demander à Brennan de rester ave nous, elle voulait le remercier pour son aide, mais pour ça elle voulait qu’il vienne avec nous a Véléndrel, notre capitale, là ou se trouvait notre château. Il fallut plus d’une semaine pour que les renfort, le Mestres, une calèche et des vivre nous soient envoyer. Et une semaine de plus, car mère avait besoin de rester alité encore quelque jours pour bien se remettre de la délivrance qui avait été pénible. Cela dit, elle allait bien et n’avait aucune séquelles. Notre médecin avait été très surpris et reconnaissant envers Brennan pour son aide. Il n’avait pas rechigné à expliquer tout ce qu’il avait fait, et à aider tout le monde au camp. Il ne rechignait pas au travail, contrairement à certain. J’avais pus constater qu’il avait un vrais don avec les chevaux et les enfant. Il était parvenu à faire dormir les jumeaux en les berçant contre lui avec beaucoup de douceur. C’était vraiment plus qu’impressionnant.

Quand notre reine fut suffisamment remise, nous pûmes prendre la route pour rentrer à la maison, la populace que nous avions sauvé, avait décider de venir avec nous, ce pourquoi, en plus du carrosse, nous avions un charrette emplit de monde qui nous suivait. Brennan avait préféré monter à cheval, trottant juste a coter du carrosse. J’avais les côtes douloureuses car j’avais reçu un coup d’épée le long de mon flanc, ce qui faisait que j’avais un bandage bien serrer. Les petits dormaient et mangeaient bien. Ils étaient en bonne santé, chose qui soulager tout le monde. Ce fut avec une joie non dissimuler que nous arrivions enfin en ville. Brennan observait tout avec un air presque émerveillé, comme-ci il n’avait jamais vue un tel endroit au paravent. Chose qui devait être vrais. Il se contorsionnait dans tous les sens sur sa selles pour ne perdre aucune miette de ce qu’il voyait de la ville et du château. Je ne pouvais qu’imaginait ce qu’il devait ressentir à cet instant. La foule acclamée notre retour, ils avaient tant attendue de nos nouvelles, c’était donc normal qu’ils accueillent ainsi le retour de notre reine. C’est donc dans l’allégresse général que nous atteignîmes enfin les portes de l’enceinte du château. Dans la cour, père et une partie de la cour nous attendait. Dés que le véhicule s’immobilisa, il se précipita vers nous, ouvrit la porte et pris ma mère, sa femme dans ces bras. Heureusement que le Mestres et Emrys avait les petits dans leurs bras, sinon ils auraient fini mort étouffer. Nous descendîmes, vite rejoints par Aymeric et Brennan qui se cacher derrière lui. Tiens, était-il timide ? Père finit par reposer mère sur le sol et l’embrassa goulûment. Je détournai le regard, un brin gêner, comme la plupart des gens présent. Quand il eu finit de lui témoigner son amour, il prit les bébé dans ces bras, et embarqua mère pour rejoindre leur appartement, nous laissant planter là. Bon, j’indiqua aux soldat de tout ranger, s’occuper des chevaux etc. Puis j’enjoignis Aymeric à aller s’occuper des recrues, pendant Teiva et Emrys partait de leur coter. Rapidement, je me retrouvai seul dans la cour avec Brennan qui ne savait pas trop où aller et quoi faire.

Je soufflai de dépit, puis je lui fis signe de me suivre, l’emmenant vers la chambre des bains, il fallait le rendre présentable. Sur place, je lui montrai la baignoire, lui expliqua qu’il fallait qu’il se lave et que j’allais lui apporter des vêtements propre. Il ne parut pas très à l’aise, mais il comprit que c’était le mieux à faire. Je le laissa là et me rendis auprès des servantes pour leurs demander des vêtements pour Brennan et de les lui apporter dans la salle des bains. Moi, j’alla me laver à mon tour dans mes appartements priver, je sentais le sang et le bouc. Un bon décrassage m’attendait et m’était indispensable. Il me fallait aussi changer de vêtement et changer mon bandage. Ce pourquoi je commençai à me déshabiller directement après être arrivé, pour ensuite plonger dans le bac d’eau bien chaude qui avait été préparer pendant que j‘emmener le jeune garçon en faire de même.

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