Chapitre 5

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C’est ainsi que je passai ma nuit, éveillée et en priant. Priant Ghelel, Déyana et Kéreha. Ghelel, pour le salut des âmes de ces pauvres êtres qui composaient autrefois mon Peuple, Déyana pour me montrer le chemin qu’elle prévoyait pour moi. Et Kéreha afin qu’il m’insuffle la chance et le courage de faire face aux embûches qui ce dressait actuellement sur mon chemin et qui se dresserait plus tard encore. Tenant dans mes petite mains le Cœur du Désert, que personne n’avait encore pus m’enlever, je priais avec toute la ferveur propre a Sashka. Murmurant avec douceur ma douce prière.

Les yeux fermés, je ne pouvais que me concentré sur mes autres sens, mon ouïe, mon toucher principalement. Il était donc normal que je sente la chaleur du soleil levant sur mon visage et sur ma peau. Comprenant qu’une nouvelle journée commençait, je pouvais entendre des bruits de pas et des remeurs de conversations venant de l’autre côté de la porte.

Finissant ma prière, je m’agenouillai sur le sol, en ouvrant mes yeux, je braquai mon regard sur le ciel que je pouvais voir au travers de ce trou étrange. Je m’inclinai alors en signe de soumission aux divinités. Le cœur se mit à briller avec douceur, illuminant l’endroit d’une lueur ambré, rendant la pièce presque féerique. Cela dura une poignée de minutes, mais cessa en l’espace d’une seconde. Dés que j’entendis des sons venant de la porte derrière moi, la lueur disparut. J’entendis la poignée s’actionnée et la porte grincer. Quelqu’un entrer, mais je ne voulais pas me retourner pour le moment. J’entendis trois pas léger sur le sol en bois. Un éternument me fit sourire, je pouvais aisément imaginer le léger nuage de poussière que chaque pas avait soulever. Un raclement de gorge ce fit entendre, le son était typiquement masculin. Un second éternument empêcha l’homme de parler. Je me retins de rire, car cela me donnait l’impression que les Dieux ne voulaient pas le laisser parler. Ce raclant a nouveau la gorge, après avoir émît un bruit étrange, comme-ci l’homme c’était moucher.

- Hum, hum. Lève-toi. Je dois t’emmenez prendre un bain et te changée. Tu va rencontrer ton nouveau maitre. Dépêche-toi, je n’ai pas que ça à faire.

Grognât l’homme avec peu d’amabilité. Voyant que je ne bougeais toujours pas, il m’attrapa par l’un de mes bras et me força à me lever. Il me poussa hors de la pièce. Là, je pus voir plusieurs personnes me regardait avec curiosité. Des femmes et de adolescentes principalement. L’une de ces femmes, assez âgée, arriva elle fit évacuer la zone et dit a l’homme qu’elle allait s’occuper de moi. Elle me força à la suivre, tirant avec rudesse sur mon bras, me menant quelque part au travers de cette pièce ressemblant à un tunnel éclairé par nombres d’ouvertures carrés. Je fus jetée au sol dans un nouvel endroit. Me relevant come je pouvais, je vis que cet endroit, dont les murs orner de boiseries donnait une atmosphère vaporeuse, contenait nombre de draps de tissus blanc suspendus, maintenus par des poutres en bois massif. Derrière l’un de ces draps, une grande bassine en cuivre brillant, d’où s’échappait des volutes de fumée. La vieille bique, m’emmena prêt de cette chose, qui contenait une grande quantité d’eau chaude. Elle me retira mes fers, me déshabilla rapidement, en déchirant une grande partie de ma tenue, retira les bijoux que je porter.

Elle tenta de m’ôtait le Cœur, mais elle retira sa main en lâchant un cri de douleur. Son regards concupiscent m’avais clairement fait comprendre qu’elle souhaitais me le voler pour ensuite le vendre et ce faire de l’argent avec. Enfin, elle me poussa dans l’eau brûlante, en gouinant. J’eu l’impression d’être ébouillantée, tellement l’eau était chaude. Sortant ma tête de l’eau, je la vis qui observait sa propre main, elle n’avait aucun marque rien, si ce n’ait un légère trace rougeâtre. Les marchand d’esclaves avait subit le même sort quand ils avaient tenter de m’enlever mon collier. Je comprenais maintenant que personne, autre que moi, ne pouvais toucher cette pierre, elle était enchantée. La femme, finit par hausser les épaules, pris un sorte de bloc beige, qu’elle plongea dans l’eau, puis elle ce mit a me le frotter sur le corps. Cette action fit apparaitre une sorte de nuage étrange. Elle frotta tellement m’a peau que j’eu très vite mal. A cause de cela, je me mis a gesticuler pour me soustraire à cette torture.

- Cesse de te débattre, je dois te rendre ton aspect normal. Ta peau est brune de crasse.

Fit elle alors d’une voix aigre, en me tenant par l’épaule avec tellement de force que j’en grimaça.

- C’est la couleur naturelle avec laquelle je suis née. J’ai toujours eu cette couleur. C’est la couleur de peau du Peuple de Sashka.

Répliquais-je en continuant à me débattre.

Tandis qu’elle se figeait sur place ne me regardant les yeux ronds. Comprenait-elle enfin que ce qu’elle faisait été inutile ? Cela je ne le saurais jamais. Rapidement, elle reprit son travail avec plus de douceur, Dès qu’elle eut finis, elle vida un seau d’eau chaude sur moi. Pour ensuite s’occuper de mes cheveux qui étaient eux réellement sale et gras. Il lui fallut recommencer plusieurs fois, l’eau de ce qi était a présent un bain, avait pris une teinte marron, tellement mes cheveux étaient répugnants. Quand elle eut réussi à me rendre propre, elle me fit sortir, vida la cuve et me fit retourner dedans.

Cette fois je dû rester debout, elle vida plusieurs seau d’eau sur mon crâne afin de retirer les impureté qui c’étaient incruster sur mon corps pendant qu’elle me lavait les cheveux. Une fois bien rincée, elle m’enroula dans un draps, tout en râlant. Elle m’aida à me sécher, puis elle me donna des vêtements dont je n’avais pas l’habitude. Elle me força à mettre une espèce de longue chemise blanche. Par-dessus, je du enfiler un haut a manche longue de couleur rouge assez sombre. Une sorte de jupes en tissus marron accompagner d’une ceinture de cuir vint ceindre ma taille. Puis elle me força à mettre des bottes en cuir épais noir. Je n’avais pas l’habitude porter de telle vêtements et encore moins des chaussures. Jusque-là, je n’avais porter que de sarouel, jamais de jupe, ni de robes, ne portant que, de temps a autre, des sandales en cuir et fils d’or. Je n’étais pas ravie du tout, j’avais essayé d’éviter de porter cette … Chose. En pure perte.

Une fois vêtue, elle se mit à brosser ma chevelure. Et me coiffa, me retrouvant avec un chignon serrer à l’arrière de mon crâne. Mon collier fut caché sous mes vêtements. Une fois prête, elle me fit sortir de la pièce et me remis entre les mains de l’homme qui m’avait acheté. D’un signe de tête, il m’enjoignit à le suivre. Chose que je fis avec reluctance. Passant par différents endroits, devant nombre de personnes qui m’observèrent avec curiosité et mépris. On passa par une porte qui nous mena à l’extérieur. Dés que je fus à l’extérieur, je fus assez impressionnée par l’espèce de cour pavée dans laquelle nous arrivâmes. Il y avait un certain nombre d’hommes présent, qui s’entrainaient au maniement des armes. Des armes, que je ne connaissaient pas, outre l’épée attacher a leur ceinture ainsi que le bouclier. J’avais eu l’occasion d’en voir lors de visite de délégation diplomatique venant de d’autre royaumes, quand j’avais cinq ans. Je les observa un instant jusqu’à ce que je fut rappeler a l’ordre par celui que j’identifier comme une sorte de serviteur en chef. Il se tenait devant un autre homme, grands, muscler, mais laid. Des cheveux roux, huileux, qui lui tomber sur la nuque et lui collaient à la peau. De petit yeux noir vitreux, une peau claire et grasse recouvert de pustules rouges. Il était immonde. On me fit signe de m’avancer, tandis que les guerriers c’étaient arrêter de s’entrainer pour observer ce qu’il se passait. Retenant une grimace, j’approcha lentement. Cet homme, posa ces yeux sur moi, des yeux où une lueur que je ne reconnus pas passa. Cette lueur, me fis alors peur, j’eu un mauvais pressentiment.

- D’où vient-elle ?

Questionnât cet homme d’une voix nasillarde qui me vrilla les oreilles. En me montrant d’un geste du menton.

- D’après les vendeurs, elle viendrait de Sashka. Ils l’on trouver dans le Désert, presque morte. Ils l’on soigner puis on décider de ce faire de l’or en la vendant.

Liu répondit le vieux serviteur, avec un mouvement de main, en me faisant avancer devant lui pour me placer devant l’homme.

- Hum. Ils ont bien fait, elle a des yeux vraiment magnifiques. Elle sera le clou de mon harem une fois adulte. J’ai hâte de la gouter.

Je reculai d’un pas sous l’effet de la peur que me provoqua ces paroles. Moi ? Devenir une épouse illégitime ? Et de cet homme en plus ? Il était vraiment dégoutant, comment pouvait-il agir ainsi ?

- Quel âge a-t-elle ? Et comment s’appelle-t-elle ?

Continuât-il à demander à l’autre homme en s’approchant de moi. En mettant l’un de ces doigts boudiner sous mon menton pour me forcer à lever la tête, afin de le laisser m’admiré a sa guise.

- Hum, entre sept et neuf ans je dirais, maitre. Et malheureusement, ils ne m’ont pas donné son nom. Soupira l’homme en réfléchissant quelque instant en frottant son menton.

- Ah, cela n’est pas grave, je vais te donner un autre nom. Hum, que dirais-tu de … Heu … Brissis ? Oui ! C’est décidé, tu t’appelleras à présent Brissis. Kerlen, je pars pour quelques jours, je dois aller à la Cour, le Roy me demande. Je veux qu’elle soit prête à mon retour, je ne veux plus attendre. Assure-toi qu’elle ne puisse pas fuir. Enferme-la avec les autres.

Ces derniers mots, me firent l’effet d’être sous une cascade d’eau tellement glacée que ma peau me bruler. Il comptait vraiment me … Non je ne pouvais y croire. Mais son regard me disait clairement que c’est ce qu’il souhaitait vraiment faire de moi. Je me sentis soudain nauséeuse, mon corps trembla doucement. Il me lâcha enfin, laissant à ce Kerlen le soin de m’attraper le bras et de me ramener à l’intérieur de la maison. Me menant avec rapidité et froideur, vers un lieu dont je ne connaissais pas l’emplacement. Je n’eu même pas le temps de voir le chemin qu’il prenait, car il ouvrit une porte et me jeta sur le sol dans une nouvelle pièce. Il referma la porte, avec le même son cliquetant de la dernière fois. J’entendis des murmures venant de coins de l’endroit. Me relevant, je pus constatait que la pièce était occupée par plusieurs femmes et adolescente. Elles portaient toute une tenue similaire a la mienne. Venant surement d’horizons différents, de plusieurs royaumes. Je compris que ce porc avait plusieurs amantes. Il devait avoir une épouse légitime, mais elle ne le satisfaisait pas, du coup il trouvait toute les femmes possible pour soulager son plaisir. Chose vraiment répugnante, car il avait visiblement un penchant pour les petites filles.

Voyant qu’il n’y avait aucune issue dans la pièce, je ne pouvais que me résoudre à ne rien faire et à attendre le bon moment pour fuir.

En quelque jours j’avais pus discuter avec certaine de ces femmes et jeunes filles. Certaines étaient enceintes. Les filles, a peine plus âgée que moi était dans un état déplorable. Maigre, des cernes violacés, aussi grande que des coffres sous leurs yeux fatiguer. Leurs cheveux devenus ternes et cassant, secs et en pagaille, montraient qu’elles ne pouvaient même pas prendre soin d’elle. Quelque unes d’entre-elle avaient commencer à perdre leurs dents à force de donner naissance. Nous n’étions pas nourris correctement et en quantité insuffisante. Nourris grâce à une trappe en bas de la porte, toujours de la soupe avec un peu de pain. Jamais de viande, ni de fruits. Quant à l’eau elle était souvent croupie et malodorante. Plus le temps passait et plus je me sentais envahir par la peur, car je savais que le maitre reviendrait un jour et je n’étais pas pressée. Je savais qu’une fois revenu ici, il allait me faire souffrir. Je ne souhaitais pas subir ça, pour mon honneur, pour l’honneur de mon Sang Royal, je ne voulais pas trahir mes valeurs et les valeurs de mon Peuple.

C’est au final quelque mois plus tard, qu’il annonça son prochain retour. Nous pouvions entendre les domestiques s’agiter de l’autre coter de la porte de notre prison. L’une des filles avait accouché quelque temps avant de l’apprendre. Elle avait mis au monde un petit garçon, qu’ont lui avait retiré immédiatement après la délivrance. Elle ne cessait de pleuré depuis lors. Et si je ne faisais rien c’est ce qu’il risquait de m’arriver une fois l’âge d’enfanter atteint. Je refusais de porter un jour l’enfant de cette espèce de … Je n’avais même pas de mot suffisamment fort pour qualifier cet homme. Qu’allais-je bien pouvoir faire ? Me souvenant que j’avais subtilisé une paire de ciseaux pendant la délivrance, je décidai de le cacher jusqu’au jour où je pourrais l’utiliser.

Il m’arrivait, au cœur de la nuit de me mettre à prier ardemment les dieux et Déesses. Cherchant réconfort et salut, dans leur bienveillance et leur bonté. Laissant parfois des larmes couler le long de mes joues glacées. Le froid avait depuis un moment commençait a s’installer, les quartiers n’étant pas chauffé, je devais faire comme les autres, me coller a elles afin de conserver le plus possible la chaleur. Elles avaient dit que nous étions au cœur de l’automne et que l’hiver approchait a grand pas. Que la neige ne tarderait plus, ce pourquoi il commençait à faire si froid. Je ne savais pas ce qu’étais la neige et c’étais la première fois que j’expérimenté la brûlure du froid. Moi qui n’avais toujours connus que la chaleur du soleil, je me retrouvais à grelotter dans une pièce exiguë dans un Royaume inconnu.

Chacune de mes respirations avait commencer à faire apparaitre des volutes de buée autour de ma bouche et de mon visage. Nous n'avions que pour seul éclairage quelque candélabres et bougies accrocher aux murs. Ces dernières ne nous éclairaient que d’une lumière tamisée. Mes mains, autrefois tannée, avaient bleuis sous l’effet du froid mordant. Malheureusement les murs étaient tous, plus ou moins abimer et laissaient passer un vent geler, au travers de fissures et de trous. Nous étions toute glacées jusqu’aux os. Et malheureusement, trois des plus anciennes maitresses du Maître tombèrent malades et mourût. Ce qui fit qu’ont nous donna quelque couvertures pour pallier aux risques de maladies. Comme-ci cela allait suffire, certaines toussait comme pour recracher leurs entrailles. C’était un peu trop tard pour sauver ces pauvres femmes.

Quand le Maitre fut à nouveau sur son domaine, il ne fit appeler personne. Chose surprenante, cependant, cela me fis gagner du temps. La peur était constante, elle s’insinuait dans mes veines tel un serpent, vicieusement et discrètement. A chaque fois que l’on venez nous donnez notre pitance, je ne pouvais que me cacher dans les recoins les plus sombres, de peur que la porte ne s’ouvre pour venir me chercher. J’ignore vraiment combien de temps passa, ce que je sais, c’est que je ne pourrais jamais oublier ce jour-là, ni ceux qui suivirent.

Nous étions au cœur de l’hiver, le froid était plus intense que jamais. Je me tenais dans l’ombre, comme à mon habitude, essayant de me soustraire à la vue de tous. Essayant de me réchauffée en soufflant sur mes mains devenue bleu et squelettique. J’avais perdue du poids à force de manquer de nourriture, que je préférais laisser ma part à celles qui en avait bien plus besoin que moi. Je ne gardais pour moi qu’un peu d’eau. Je pouvais sentir contre la peau de mon torse la chaleur du Cœur de Ghelel, le Cœur du Désert, le Cœur de la vie. Je le sentais pulser contre moi comme mon propre cœur dans ma poitrine. M’avertissait-il du danger ? Ou Ghelel essayait-il de me maintenir en vie ? Je l’ignorais. Mais sentir cet artéfact, me rappeler que j’étais encore en vie et que je devais survivre.

Recroquevillée dans mon coin, la tête poser sur mes bras croiser sur mes genoux remonter. Le dos courbé, j’essayais de calmer la peur qui vrillait mon corps. Mais cette peur ne faisait que s’intensifier, en particulier maintenant, j’entendais des pas nombreux et lourd venant de ce que j’avais appris être le couloir. Ils venaient par ici, s’approchant inexorablement. Le son finit par s’arrêter devant la porte, dont le mécanisme de la poignée s’actionna. Le son était tellement reconnaissable, que je retins mon souffle et me pelotonna d’avantage dans le noir, derrière les corps de mes camarades. Les filles avaient cessé de murmurer entre-elle, provoquant un silence pesant. Les pas reprirent, semblant parcourir la pièce a la recherche de quelque chose, ou plutôt quelqu’un.

Les sons incessants, me faisais penser qu’il faisait les cent pas, comme pour réfléchir sur qui il allait choisir. Sentant un regard sur moi, je retins mes tremblements et ne bougea pas.

- Elle ! Emmenez-la et préparez-la.

Fit la voix de l’homme dont maintenant je connaissais la fonction, d’Intendant. Ne bougeant pas, j’entendis une série de pas venant dans ma direction. Puis une main se posa sur mon épaule. Avec force, la main m’agrippa avec tellement de force que je du me retenir de gémir de douleur et de surprise. La personne me força à me redresser et à me lever. Je tentai de me débattre, de donner des coup, mais je ne réussis pas a atteindre quoique ce soit. On me donna un coup de poing dans le ventre pour me calmée. Pliée en deux sur le coup de la douleur, je fus trainée a hors de la pièce. J’entendis la porte claquer, je tentai de m’extraire de la prise, recommençant à me débattre toute en criant, donnant coup de poing et de pieds, en pure perte. On me traina jusqu’à une salle, grande et éclairée. Un bain m’y attendait. La même vieille bonne femme que la dernière fois, me pris, déchira mes vêtements et me jeta dans l’eau toujours aussi bouillant. Elle me sortie la tête de l’eau et commença a frotter ma peau avec plus de violence que la dernière fois faisant rougir ma peau. Elle me faisait mal, vraiment mal. Elle semblait jalouse et mécontente.

J’essaya de sortir, mais elle me ramena dans l’eau, avec tellement de force que je faillis me noyée en m’assommant contre le rebord de la bassine. Quand je fus propre, selon ces critères, elle me sortie et me sécha rapidement. Pour ensuite me faire enfiler une chemise de nuit blanche semi transparente et une sorte de peignoir en tissus fin. Puis elle me brossa les cheveux avec violence. Puis elle me jeta dans le couloir. Là, l’Intendant m’empoigna et m’emmenas de force dans ce qui semblait être une chambre.

Les murs de pierres blanche étaient recouverts par des draperies rouges. Les fenêtres étaient fermées, impossible de les ouvrir pour m’enfuir. Ils avaient fermé la porte à clé. Il y avait une grande cheminée blanche, où un feu brûlait et crépitait avec douceur, réchauffant la pièce de sa chaleur. Bien que cette chaleur fût la bienvenue, je ne me sentais pas réchauffée pour autant. Intérieurement j’étais plus que glacée, refroidis par la peur. Un tapis recouvrait un sol en bois, dessus une table et des fauteuils de chaque côté. De l’autre côté de la pièce, un grand lit double à baldaquin, au voilage pourpre et dont le couvre lit arborer la même couleur. Ca et la, des candélabres éclairé la pièce d’une lumière douce. Je n’avais aucun moyen de sortir de ce guêpier. Soudain, on m’attrapa par les hanches, l’homme ce mit a humer mon odeur le nez dans mes cheveux. Une sueur glacée coula le long de mon dos, mon corps se mit à trembler comme une feuille au gré du vent. Je tenta de me soustraire a cette prise, sans grands succès, car il réussit a me garder dans ses bras et a me retiré le peignoir que l’on m’avait enfiler.

- Là, Brissis. Tu va aimer. Ne t’inquiète pas. Laisse-toi faire.

Me murmura-t-il alors au creux de mon oreille en embrassant mon coup. Son baiser me laissa une désagréable sensation de brûlure. Je me mis à gesticuler dans tous les sens pour me défaire de ces bras. Voulant par tout les moyens m’éloignée de lui. D’un bras, il encercla les miens, m’empêchant de lui donner des coups. De l’autre, il commença à caresser l’une de mes jambes, cherchant à trouver le bas de la chemise. Bas qu’il trouva assez rapidement, car je le sentis commencer à le remonter jusqu’à pouvoir passer sa main dessous. Sa peau contre la mienne était un supplice qui me dégouta. Ce fut bien pire quand sa main finit par se poser sur mon entre-jambe.

J’avais commencé a pleuré, à supplier pour qu’il me laisse tranquille, mais il ne fut pas ému le moins du monde. Continuant ces viles caresses. Je sentis une douleur quand il entra ces doigts dans mon sexe, laissant une douleur aiguë sur son passage. C’était si soudain que j’émis un couinement de douleur, entre deux sanglots.

- Je vous en supplie, ne faites pas ça. Arrêtez, je vous en prie.

Le suppliais-je d’une voix chevrotante. En laissant des larmes couler sur mon visage. Il retira ces doigts, puis il me souleva et me jeta sur le lit. Là, il me mit sur le dos et s’allongea de tout son long sur mon pauvre corps. M’écrasant de son poids, il se mit à embrasser chaque parcelle de peau qu’il pouvait trouver. Tout en caressant mon corps d’enfant, a chaque endroit que sa bouche ne pouvait souiller. Je continuai de l’enjoindre à arrêter ces gestes malsains et répugnants, mais il ne sembla pas en faire grand cas. Je criais, mais personne ne vint m’aider. Soudainement, il déchira mon vêtement, me laissant nue sous lui. Il put alors contempler tout mon corps de ces yeux avide et répugnant. Un sourire pervers immonde apparut sur son visage huileux, il tenait mes poignets dans ces mains, me maintenant contre les draps. Il pencha sa tête pour me voler mon premier baiser, comme-ci je lui en avais donner l’autorisation. Il força mes lèvres de sa langue pour me dominer dans un baiser non partager. Il gémit de plaisir dans ma bouche, tandis que je gémissais de dégout, de peur et d’horreur. Quand il décolla enfin son visage du miens, il arbora un sourire de pur sadisme. Je le vit alors retirer son haut de velours, sa chemise, puis il retira ces chausses et ces bottes, a l’aide d’une seule main. Il était aussi velu qu’un chameau, transpirant a grosse goutte, laissant des gouttelettes tomber sur mon corps. Rapidement, il me retourna sur le dos, me forçant à me mettre sur les genoux, tandis qu’il fourra ma tête dans les couvertures.

- Je vous en supplie. Pitié.

Continuais-je a dire, pendant qu’il caressait ma féminité comme-ci mon corps lui appartenait. Il se mit à rire, d’un son sinistre et cynique. Puis, son ombre me surplomba. Là, une douleur horrible et affreuse brûla dans mon bas-ventre. Provoquant un crie déchirant qui ce répercuta dans toute la pièce. Cette douleur augmenta en intensité quand je sentis son membre entré et sortir à grande vitesse dans mon corps. Me violant sans aucun scrupule, sans la moindre once de regret. Butant dans mon corps comme un chien en rut sur sa femelle. Grognant comme un animal. J’avais si mal, je souhaitais juste que cela cesse, que je me réveille enfin de ce que je considérais comme un cauchemar. Ce supplice, sembla durer des heures, en vérité, je ne saurais dire combien de temps passa. Je pouvais sentir quelque chose de liquide et de chaud couler le long de mes cuisses pour souiller les draps. Je m’étouffer, la tête enfoncer dans le matelas. Tête qu’il avait finit par maintenir dans les tissus pour étouffer mes cries et mes pleurs. A un moment, il émit un grognement plus que bestial et s’immobilisa, je sentis alors un liquide brûlant entré dans mon corps. Le chien en rut qu’il était finit par s’affaissait sur moi, m’écrasant une nouvelle fois de son poids. Puis, il roula sur le dos, me libérant enfin de sa prise. Mon corps entier me faisait mal, mon ventre, mon dos, mes fesses ainsi que mon bas-ventre me brûlais tellement que j’osais à peine bouger. Je renifler et pleurer tout en gémissant sous l’effet la douleur.

Je restai ainsi sans bouger tout le reste de la nuit. Pleurant silencieusement, le corps secouer de mes sanglots et tremblant comme jamais. A côté de moi, le Maître c’était endormit et ronflait d’un sommeil du juste. Je me sentais si vide, j’avais si froid, j’avais cette impression que même la vie ne pourrais vouloir que je reste en vie. Était-ce cela que Ghelel voulait que je subisse ? C’était tellement injuste. Pourquoi moi ? Je n’avais rien demander à personne.

Oh ! Ghelel ! Pourquoi m’inflige-tu cela ? Toi que j’ai toujours honoré. Toi que j’ai toujours servis comme ce doit tout enfant de Sashka, tout enfant du Désert. J’ai dansé pour toi Ghelel, en ton nom. Malgré tout cela, je dois endurer pareilles souffrances, pour ton plaisir. Soit maudit Ghelel, cette épreuve signera ma fin.

Au matin, il se réveilla, caressa mon dos, puis se leva. Le majordome entra avec des domestiques. Le regard qu’ils posèrent sur moi fut un regard de pur dégout et de mépris. Ils posèrent un plateau contenant de la nourriture sur la table devant la cheminée. Assez de nourriture pour une seule personne. Mon bourreau mangea avec appétit tout en discutant de la marche à suivre concernant ce qu’il appelait son domaine. M’ignorant totalement, on m’avait pris le ciseau la veille quand on m’avait fait prendre ce maudit bain. Pendant qu’il mangeait, on vint lui apporter des vêtements, on l’habilla ensuite. Puis il quitta la pièce suivit de son Intendant.

Enfin la femme que j’avais affectueusement surnommer La Vieille Peau, arriva. Haussant un sourcille fasse au carnage du lit, elle soupira, puis fit déplacer la même bassine en cuivre que j’avais déjà vue et utilisé. Elle l’a fit remplir d’eau chaude, me ramassa de sur le lit et me posa dans l’eau. Le contacte de ma peau avec l’eau me fit frissonner. En baissant mes yeux fatigués, je retins un crie. Le bas de mon corps était recouvert de sang et coloré peu à peu l’eau d’un rouge clair. Jetant un regard vers le lit, je fis avec angoisse que le couvre lit et les draps avait une large tache de sang, semblable a une marre. J’avais perdu tans de sang. C’était inimaginable, c’est alors que je me courba en deux, tenant mon ventre d’une main et mon bas-ventre de l’autre. Une douleur encore plus intense que la veille venait de me prendre. Je sanglotai de douleur.

- Je sais c’est douloureux. Ce sauvage l’a fait à toutes les filles de cette maison. Et malheureusement, il tient à t’avoir encore la nuit prochaine. Tu vas encore souffrir. Cependant il tient à ce que tu soi bien traiter et bien nourris. Soi contente, il n’a jamais fait preuve d’autant de bonté envers celles qu’il a prise dans son lit. On va t’apporter un remède pour la douleur, sois patiente petite. Au moins tu as survécu, ce n’est pas le cas de toute.

Grommela-t-elle en m’aidant à me laver avec plus de douceur qu’auparavant. Frottant ma peau avec plus de délicatesse que par le passé, tandis que des servantes changeaient la literie. Soudainement, je sentis une nausée irrépressible remonter le long de ma gorge. Mes haut le cœur fut si intense, que je me penchai sur le côté de la bassine vomissant la bile que contenait mon estomac. Des flashs de la nuit passé revinrent, ainsi que de l’attaque sur ma Colonie, les viols des femmes de mon Peuple, ainsi que des cadavres. La mort de toute ma famille. Tout me revint en mémoire d’un seul coup, me faisant pleurer tout en recrachant le peu d’eau que j’avais avaler la veille. Quand mon estomac se calma enfin, je m’adossai contre la paroi de la bassine, en essayant de retrouver ma respiration normale. On me donna de l’eau afin de me désaltérée, l’eau dans ma gorge sèche me fit un bien fou, alors que ma gorge me brûlait a force d’avoir hurler durant la nuit.

Le reste de la journée passa lentement, je ne pouvais pas sortir. On m’avait donner a manger, à boire, des vêtements plus chaud que ceux que je portais ces derniers mois. Les remèdes que l’on m’avais donner avait été efficace, je n’avais plus mal, cependant les souvenir de la nuit passer ne faisait que me hanté a chaque moment où je fermer les yeux. Me faisait faire des cauchemars. Moi qui étais épuisée, ne pus même pas trouver un peu de repos. Cela en été frustrant. J’avais également pleuré toute la journée sans pouvoir m’arrêter. Et quand vint le soir, Ce calvaire recommença. Et j’eu l’impression que ma vie ne serait plus qu’un enfer. Et que jamais je ne pourrais m’échapper de cette prison.

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