Chapitre 3

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Je m’étais étendus sur ma couche, tout habillée dans le but de dormir une ou deux heures. Ce que je parvins à faire plutôt aisément. Pour être réveillée en sursaut par un boucan de tous les diables. Des cries résonnaient jusqu’à moi, ainsi que bruit de fer s’entrechoquant. Des hurlements de peur, ainsi que les cris des gardes et soldats. Ils hurlaient : « ON NOUS ATTAQUE ! ».

Une attaque ? Vraiment ? Mais… Nous n’avions jamais été attaquer directement au Camp. Uniquement sur le chemin des caravanes. Je me levai d’un bon, pris mon sabre, mon carquois remplit de flèches et mon arc. Puis je sortie de ma tente. Le paysage qui se révéla fut horrible. En contrebas, des tentes renversées, d’autres en feu. Des gens couraient dans tous les sens, poursuivis par ce qui me semblait être des mercenaires. Soudain, un frôlement de tissus retint mon attention, quelqu’un approchait derrière moi a pas de loup. Ce n’était pas l’un de nos hommes, ni une de nos femmes, en cela j’étais sûr. Car pas de tintement de breloques, ni de son léger sur le sol. Jamais l’un des notre n’aurais fait de tel bruit en tentant de surprendre son adversaire. Je me détendis, sortie mon arc, encocha une flèche, faisant croire que j’allais tirer sur quelqu’un en contrebas. Attendant le bon moment. Quand je perçus le léger souffle difficilement dissimuler a moins de deux mètres derrière moi, je me retournai d’un coup, banda la corde de l’arc et décocha.

La flèche atteignit sa cible dans la gorge. La traversant de part en part et alla se figer dans l’un des piliers en bois qui maintenait ma tente debout. Du sang se mit à jaillir de la plaie béante, aspergent tout ce qui se trouvait autour du corps qui tomba lourdement sur le tapis. Le choc se traduisit sur mon visage à ce moment-là. L’homme que je venais de tuer, n’était pas humain. Il avait de longs cheveux blancs voir argentés. La peau grise aux reflets d’argent, des oreilles pointues et des yeux couleur hibiscus. Grand et semblait-il muscler. Un Drow. Mais c’était impossible, on nous avait raconter depuis notre plus tendre enfance, que de tels créatures était censé avoir disparu de notre monde. À la suite trop nombreuses guerres, les Drow aurait étaient exterminer il y’a plus de de mille ans. Je fus encore plus surprise car il portait une armure neuve, en acier brillant. Elle ne semblait pas abimée par le sable et la chaleur. Son épée était visiblement aiguisée à souhait et sans la moindre faille. Sur son plastron, le Symbole de son Clan, Un bouclier où trônait une lune noire. Le Clan Véarys. Il était connu comme comportant la faction la plus violente du Peuple des Drows il y’a mille ans de cela. L’armure et les armes qu’il avait, ne correspondait pas à des mercenaires lambdas. Faisant fi de mon observation, je descendis la dune pour me joindre à la bataille.

Tuant sans scrupule a coup de flèches les moindres ennemis qui croisaient mon chemin. Essayant de retrouver parmi les combattants, ma famille. Arrivant près du pavillon de tissus que nous utilisions en guise d’Infirmerie. Je découvris Hamma qui se battait avec la rage d’une lionne. Ma nourrice était couverte de sang, sa tenue de danse était imbibée de rouge, sa peau, devenus poisseuse, luisait sous l’effort intense qu’elle faisait. Je pouvais à voir à ces pieds les cadavres de nombreux Drows mort. Elle avait eu le temps d’en tuer une grande partie.

- Hamma ! Derrière toi !

Lui hurlais-je en voyant un Drow tenter de profiter de son inattention pour essayer de l’embrocher à l’aide d’une lance. Je ne lui laissai pas le temps d’agir, que je décochai une flèche qui l’atteignis en plein entre les deux yeux. L’homme tomba en arrière, sur le sol, mort. Le grognement de rage qui parvint à mes oreilles, me signala qu’un autre adversaire se tenait derrière moi. En un mouvement rapide de danse, je rangeai mon arc, sortie mon sabre et me retourna pour bloquer l’épée qui était sur le point de me couper en deux. Il était très grand celui-là. Je compris bien vite que je ne pourrais pas l’avoir avec mon sabre. Alors, je le fis reculer à l’aide d’un coup de pieds dans le torse. Je reculai moi aussi, en tournant sur moi-même, tout en rangeant mon sabre. Puis je sortie mes Chakrames. Prenant une pose de combats, j’attendis. Cette attente ne fut pas longue, la créature se mit à me foncer dessus en hurlant. Il avait levé son épée pour essayer de me pourfendre avec. Il n’atteignit jamais sa cible, car au moment où son arme allait m’atteindre, j’avais esquivé. Et lui avait entailler le torse et la hanche avec mes armes, grâce à un magnifique mouvement de danse.

J’étais également connus pour ma danse des Chakrames. Rapide, fluide, précise et mortelle. Je savais parfaitement manier un sabre, pour le combat rapprocher, l’archerie n’avait plus vraiment de secret pour moi. Mais le Chakrames ? C’était un bonus que j’étais la seule à savoir utiliser. Personne dans la Colonie ne savait les manier. Aucun guerrier et aucune guerrière n’en avaient vue l’utilité. Il n’y avait qu’entre mes mains que ces armes trouvaient grâce aux yeux de tous. Esquivant les coups en tournant tout autour du Drow, j’enchainait les taillades, lui laissant de longues et profondes estafilades un peu partout sur son ventre, ces hanches et ces cuisses. Il commençait à faiblir et à chercher à reprendre son souffle. Courir et se battre sur du sable est rapidement épuisant, surtout quand on n’y est pas habitué. Nous les Sashkaniens, en avions l’habitude et y étions habituer. A force d’entrainement, nous avons fini par développer une grande endurance. Qui nous permettait de prendre un certain avantage sur nos ennemis quand nous combattions dans le Désert. C’est donc avec une danse dangereusement mortelle que je parvins à vaincre mon adversaire. A bout de souffle, il avait fini par se plier en deux pour essayer de retrouver sa respiration, mal lui en pris. Car je lui tranchai la jugulaire avec mes armes. Son corps tomba au sol, tout en recouvrant le sable d’une mare de sang.

Ignorant le cadavre a mes pieds, j’observa les alentours à la recherche de d’autre potentiels adversaires. Il y en avait tellement, partout des Drow affrontaient des Sashkaniens. Des macchabés trainaient au sol, ce vidant de leur substance rouge, gorgeant le sable du Désert de la vie perdue. Sentant une main sur mon épaule, je me tournai prêt à entailler tout ce qui croiserais mon regard. Hamma était là, blessée, mais encore en vie. Son regard dur me transperça. D’un ton aigre, elle m’enjoignit à retrouver notre souverain. J’acquiesça rapidement, tout en observant l’intérieur de ce qui était notre infirmerie. Les quelques personnes qui s’y étaient refugier était morte. Les tissus de la tente intérieur, étaient recouvert de sang, des morceaux de corps trainaient par endroit. Des corps de femmes et d’enfants, mutiler joncher les tapis. De la où je me tenais, je pus même voir que l’une de ces femmes, avait été éventrée. Son nouveau-né, mort et en sang, trainait sur le sol à coter de son corps. Il était encore rattaché à elle par le cordon de vie. Cette vision si horrible fit monter la bile dans ma gorge. Je me retins cependant. Je me mis à courir dans le Camp, étripant tout Drow qui essayaient de m’arrêter. Voulant trouver ma famille aussi rapidement que possible.

J’avais la terrible impression que les Drow étaient bien trop nombreux pour nous. Et puis pourquoi nous ? Qu’avez donc pus faire mon Peuple aux Drows ? Essayant de ne pas penser aux trop nombreuses questions qui tourbillonnaient dans ma tête, je continuais à chercher. Ce n’est que vers l’estrade de danse que je retrouvai tout le monde. Mon nouveau beau-frère était éclaté au sol. Mort. Il avait dû être le premier à rendre l’âme de la zone, étant donné qu’il ne portait jamais d’arme sur lui.

J’enjamba son corps sans aucuns scrupules pour rejoindre le combat qui faisait rage. Deux de mes trois frères, avaient rejoints Abir dans la mort. Dès que je fus prés de ma mère et de mes sœurs, j’engagea le combat. Tailladant tous les Drows qui osé s’approcher d’un peu trop prêt. A un moment, nous fûmes séparées, ma sœur Assia, tomba à son tour, elle fut éventrée sous nos yeux. De rage je tranchai la gorge du Drow contre lequel j’était entrain de me battre. Je voulais courir vers elle, mais c’était impossible, a peine l’homme était mort qu’un autre prenait sa place. Je ne pus que combattre avec colère, qui s’intensifié quand mon dernier frère, fut transperçait par une épée. Azir, avait réussi à tuer son assaillant avant de rendre son dernier soupir. Ma vision était devenue flou a cause des larmes qui commençaient à couler le long de mes joues, effaçant avec douceur mon maquillage. Je n’étais pas la seule à continuer le combat tout en pleurant. Père, mère, Anja et enfin Baya. Mes deux dernières sœurs encore en vie. Père continuait à se battre en retenant sa rage. Rage, qui finit par exploser quand mère fut décapiter par un adversaire particulièrement vicieux. Je n’avais pas vue tout de suite ce qu’il c’était passer. C’est le hurlement inhumain qu’il poussa, qui m’alerta. Après avoir égorger un nouvel assaillant, je me retournai pour le voir à genoux sur le sable tenant dans ces bras le corps dorénavant sans vie de ma mère. Je ne pus plus me retenir, courra vers mon père, essayant de réveiller celle qui m’avait donné la vie.

Nos vêtements se recouvrir de d’avantage de sang, celui de nos ennemis et celui de ma mère se mélangèrent. Ils nous étaient à présent impossible de savoir a qui appartenaient tel ou tel taches. Mes sœurs, essayèrent elles aussi de nous rejoindre, mais dès qu’elles tournèrent le dos aux Drows qu’elles affrontaient, les transpercèrent en pleine poitrine. Il ne me rester plus que père, qui tenais le corps de mère en pleurant. Bien que je fusse tout aussi écrasée par la douleur que lui, je lui sauvai la vie en tuant l’homme qui tentait de le poignarder dans le dos. L’homme avait finit avec une dague dans la tête, en plein dans le front. Je secouai mon père, notre Roy autant que je le pouvait, il fallait le ramener à la réalité. Car s’il restait ici dans cet état, il risquait de mourir sur place. Il me repoussa plusieurs fois, jusqu’à se qu’il relève enfin la tête et plongea son regard dans le miens. Enfin il réagit, jetant un dernier regard au corps de ma mère, le corps de la seule femme qui avait su capturer son cœur. Il la reposa délicatement sur le sol, pour ensuite m’enjoindre à le suivre en courant. Ce que je fis sans me faire prier. A nous deux nous tuâmes une bonne dizaine d’ennemis. A un moment, nous finîmes par nous rendre compte que presque tous nos gens était mort. Les quelques survivants étaient encerclés. Nous y compris.

Au cours du combats, père réussi à m’extraire de la cohue et à me jeter sur une tente qui s’écroula sur moi. Le tissu me cachait à la vue de tous. Père m’avait murmuré à l’oreille de rester cacher aussi longtemps que possible et de fuir dès que je le pourrais. Qu’il voulait et qu’il fallait que je survive. Que j’étais le dernier espoir de Sashka. Je devais survivre à n’importe quel prix. Et surtout qu’il m’aimait et qu’il ne voulait pas que je meure ainsi. Je ne pus qu’acquiesçait silencieusement, tout en observant l’homme qui m’avait tans appris au cours de ma courte existence. C’est donc cacher comme un rat, que j’observa avec discrétion, le court combat qui suivis. Mais, ils furent tous submerger par le trop grand nombre d’opposant qui ne cessait d’affluer. Il y en avait un trop grand nombre. Hamma était dans le lot, accompagner du Conseiller Bilel. Ils furent rapidement désarmés et capturer. Agenouiller dans le sable désormais noir de sang, les mains attacher dans le dos. Ils avaient été aligner devant le Drow qui devaient être le chef de l’armée qui nous avaient attaqué. Il émit un cries de triomphe vite repris par tout les Drows qui se réunissaient tout autour du groupe.

- Nous avons gagné ! Oui mes frères, nous sommes victorieux.

Hurlât l’homme gris en prenant une pose victorieuse sous les cries exaltés de ces frères d’armes. Pendant que mon père le regardait avec un air de défit sur son visage couvert de sang et de crasse.

- Nous allons enfin pouvoir prendre notre revange sur les Hommes. Ils vont enfin payer pour leurs crimes. Nous allons enfin nous venger pour ce qu’ils nous ont fait. Ceci est le premier acte d’une longue série. La guerre est déclarée. Ceci n’en est que, la prémices. Et toi, Oh Roy ! Tu vas être le premier à mourir devant les personnes qui ont réussi à survivre à notre assaut. Ne t’inquiète pas ils vont vite suivre tes pas. Et l’enfant que tu as réussir à soustraire à notre vue, sera vite trouvée et tuée elle aussi.

Mon cœur se remplit alors d’effrois. Et probablement celui des quelques survivants qui étaient sur le point d’être exécuter. Je ne bougea pas, essayant de me faire tellement petite que les Drows ne devraient pas se rendre compte que j’étais encore sur les lieux. J’assista a l’exécution de mon père. Il fut décapité. Les quatre femmes qui avaient était capturé, dont Hamma, furent violées puis assassinées devant la dizaine d’hommes Sashkaniens qui étaient rouge de rage. Le Conseiller Bilel, hurla quand il vit Hamma être souillée par ces monstres. Moi je retenais, contenait la bile qui remontait dans ma gorge. Je n’avais que huit ans, c’était la première fois que j’assistais à ce genre d’horreur. Pire, certain Drows osèrent souiller les cadavres des femmes mortes durant l’attaque. C’était un déshonneur pour les femmes de Sashka. Une femme souillée ainsi, devenais alors une recluse. Abandonnée par la Tribu, sans aucune chance de réintégré leurs familles. Et pire, a sa mort, ne pourra rejoindre le reste de notre Peuple dans l’Au-Delà. Leurs âmes ne trouveraient jamais la paix et erreraient dans le Désert jusqu’à ce que Ghelel, décide enfin de leur pardonner et de les laisser revenir auprès des âmes de leur famille.

Je pleurais, de rage et de tristesse. Mon corps tremblait tellement que je ne pus plus passe inaperçu. L’une des créatures remarque les tissus bouger et trembler. Je l’entendis avancer vers moi, lentement et surement. Quand il s’immobilisa a moins d’un mètre de moi, je sentis le tissu qui me recouvrait, être soulever lentement. Puis je sentis la caresse du soleil sur ma peau. Comprenant que j’étais découverte, je levai ma tête et plongea mes yeux dans ceux du Drow qui me surplombait. Il était visiblement encore jeune pour un combattant, tout comme moi. Etrangement, sa peau avait une teinte beige accompagner de gris et des reflets d’argent. Ces yeux n’étaient pas hibiscus, mais plutôt d’un gris presque phosphorescent. Il était visiblement métissé. Je n’attendis pas qu’il agisse, je me leva d’un bon et le repoussa de toute ma maigre force, pour ensuite courir vers ce qui avait été nos écuries.

Courant à perdre haleine, me prenant les pieds sur les cadavres qui trainaient sur le sol. Tombant plusieurs fois, me relevant a chacune, je continuais inlassablement. C’est en entendant les cries et les bruits des hommes qui me poursuivait que je me rappela des cauchemars que j’avait fait. A ce moment-là, je me dis que ce n’étais pas possible, je n’avais pas pus avoir un rêve prémonitoire. Essayant de garder le plus possible mon calme, je réussi a éviter les nombreuses flèches que l’on me jetais dessus. Mes pieds étaient recouverts du sang des victimes, tout comme mes vêtements. Mes bracelets continuaient à cliqueter, soutenant le rythme de ma course. Mon voile volait derrière moi, mes Chakrames coincer dans ma ceinture dorée. Tout comme mon sabre. Mon arc et mon carquois dans mon dos. J’étais essoufflée, mais je continuai à courir, esquivant autant que possible les flèches et les hommes.

Je parvins aux écuries, toujours en ayant derrière moi des poursuivants. Je continuai ma course tout en sifflant intensément. Ne pouvant m’arrêter, je devais continuer à avancer. Puis j’entendis enfin le hennissement d’un cheval. Tournant la tête sur le coter, je pu constater avec soulagement que ma Jument Djaïna courait à coter de moi. D’un mouvement rapide, j’attrapa la bride, cogna le sol de mes pieds et sauta sur le dos de ma monture. Je pus alors la lancer au Triple Galop. La robe claire de ma magnifique jument, était recouvert de sang. Les palefreniers avaient été les premiers à mourir. Loin devant moi, un mur de sable s’élever dans les airs. Accompagné par des nuages sombres. Une tempête de sable. Si je voulais leurs échapper je devais passer par la tempête. Comprenant mon intention, Djaïna essaya de changer de trajectoire. Mais je la remit sur le chemin que je voulais, lui disant a l’oreille que je n’avais pas le choix et que j’étais désolée. Soudain je sentis une douleur dans mon dos e tune autre dans ma cuisse. Comme dans mon cauchemar. Ne pouvant y réfléchir d’avantage, je continuai à mener ma monture vers la tempête. Passant rapidement le mur, finissant dans une brumes de sable, ne pouvant plus voir ou j’allais, je choisis de faire confiance a ma monture qui continua à avancer tout droit. Epuisée, je fermai les yeux, a moitié allongée sur le dos de ma monture. La laissant me guider vers se que j’espérais être le salut.

Je ne sais pas combien de temps je restai inconsciente, car c’est un cauchemar qui me réveilla. Je ne pris pas le temps de regarder autour de moi, je me penchai sur le côté pour vomir tripes et boyaux. J’avais revu dans mon sommeil les combats, les mort, les viols et cela mon esprit comme mon corps n’arrivait pas encore à l’accepter. Ma cuisse et mon épaule me faisaient souffrir atrocement. Quand j’eu enfin finis de recracher toute la bile que je pouvais, je me redressai et observa les alentour tout en essuyant mon front avec les restes de mon voile en lambeau. Visiblement la tempête avait cessé et je ne savais pas où je me trouvais. Ma jument continuait à marcher dans le sable. Le soleil brulait et un vent chaud faisait voler des nuages de sable autour de moi. Cela était une bonne chose, car le sable qui voletait, allait recouvrir les traces de mon passage. Les Drows auraient du mal à me retrouver.

Je mourais de soif et de faim, mais je ne pouvais pas encore m’arrêter. Au bout de deux jours, j’aperçut au loin ce qui me sembla être un Oasis. Ma jument marchait lentement vers l’endroit. J’avais l’impression que plus nous approchions plus l’Oasis semblait lointaine. Ce n’est qu’au crépuscule que nous l’atteignîmes. Djaïna s’arrêta non loin d’un magnifique lac. Tout autour, quelque rocher ça et là, des palmiers, de l’herbes et des buissons aux fleurs magnifiques et colorés. Difficilement, je descendis du dos de ma monture, qui c’était allongée pour m’aider. Je claudiquai jusqu’à un rocher qui se tenait juste au bord du lac. Là, je m’asseyais avec difficulté car ma jambe me faisait souffrir le martyr. Je pus enfin voir que j’avais reçu deux flèches. L’une dans mon épaule et l’autre dans ma cuisse. Il fallait que je les retire, j’attrapa la première et tira dessus, afin de la retiré. C’est au prix d’un grand effort et d’une horrible douleur que je parvins à retirer la première. Je fis de même avec la seconde. Je m’adossai au rocher, grimaçant sous la douleurs et sous l’effet du froid qui s’installait. Puis je posai mes yeux sur la pointe de l’une des flèches, découvrant avec horreur une substance sombre, autre que mon sang. Du poisson, ils avaient enduit leurs armes de poison. J’avais été empoisonnée. Et je ne pouvais rien y faire. Je soupirai sous l’effet de mon impuissance, retira mes vêtements, et m’immergea dans l’eau glacée. Le froid me fit frissonner, mais je ne m’en préoccupa pas, frottant mon corps avec ferveur afin de laver ka crasse, la sueur, le sang et les restes du poison. Puis je pris mes vêtements et tenta de les nettoyer, en vint. Je mis les vêtements à sécher et tenta d’allumer un feu. Je n’y parvins qu’après un petit moment, mais ce feu fut bienvenu. Je m’installai prés de cette source de chaleur bienvenu, ma jument s’allongea derrière moi, me permettant de me maintenir le plus au chaud possible. Je me pelotonnai contre son flanc et m’endormis rapidement, d’un sommeil emplit de nombreux cauchemars. Juste avant sombré, je me jura de découvrir ce qu’il c’était passer, ou plutôt pourquoi nous. Comment les Drows avaient pu survivre, ainsi que, le pourquoi de cette haine. Ainsi que le pourquoi de cette soudaine envie de vengeance. Qu’est-ce que nous les humain avions bien pu leurs faire ? Je me jurai de ne jamais oublier. Et de ne jamais pardonner le ou les responsables.

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