Chapitre 2

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Je courais. Je courais à perdre haleine, la respiration saccadée. Sous le soleil brûlant, mes pieds nues dans le sable laissant une trainée d’empreintes. Mes nombreux bracelets cliquetaient à chacun de mes mouvements. Le voile dans mes cheveux volait dans mon dos avec le vent. La peur me forçait a continuer de courir, trébuchant par moment sur les corps sans vie des malheureux qui n’avaient pas eu la chance de ce battre. Ils avaient été pris par surprise.

Les cris de peur, de rage et de tristesse résonnaient dans mes oreilles. Accompagnés par le fracas métallique des armes et des boucliers qui se faisait entendre de partout dans le Camp. Mes pieds, marchais par moment dans les flaques de sang de mon Peuple. Les larmes dévalant mes joues, comme des gouttes de pluie en plein orage. Évitants nos assaillant, les esquivant comme je le pouvais. Je courais, vers ce que je savais être l’enclos des chevaux. Poursuivis par quelques hommes, qui hurlait tel des chiens enrager, je réussi à atteindre l’endroit désiré.

Je siffla alors, observant frénétiquement autour de moi pour trouver ma jument qui s’approcha alors de moi dans un galop rapide. Elle sentait le danger, sa robes autrefois blanche, était à présent tacher de rouge. Les premier morts, avaient été les palefreniers. Elle ne portait pas sa selle, mais avait encore sa bride autour de son cou et son mords dans la bouche. Je pus donc monter sur son dos et utiliser la bride, pour l’enjoindre a galopé vers le désert. Mais avant d’avoir pus totalement quitter les lieux, je sentis une douleur dans mon dos et dans ma cuisse. J’eu tellement mal que je tombai de ma monture.

C’est là que je me réveillai, le souffle court, hachuré. Le corps tremblant, ma chemise collait à mon corps comme une seconde peau. Mes cheveux faisaient de même sur mon front et dans mon dos tellement j’avais transpiré. Le soleil n’était pas encore lever, il faisait donc encore froid et malgré ça, j’avais aussi chaud qu’en pleine journée. La Horde était calme, il ne devait être qu’environs quatre ou cinq heures du matin pas plus. Tout le monde dormait, sauf bien sur ceux qui était de garde. Je pris le temps de reprendre ma respiration et de calmer les battements affoler de mon cœur. J’avais l’horrible sensation d’avoir quelque chose de réellement planter dans ma cuisse et dans mon dos.

Je repoussai la couverture qui me tenait au chaud. Là, je découvris une large tache de sang sur le côté, au niveau de la cuisse qui avait été blesser dans mon cauchemar. Je me retins de crier, remontant le bas de ma chemise jusqu’à ma hanche, je découvris alors ... Rien. Aucune blessure et pourtant le haut de ma jambe était recouverte de liquide rouge. Tremblant de plus belle, je me tourna légèrement, pour apercevoir la même tache rouge au niveau d’où mon dos touchait ma couche dans mon sommeil. Ne comprenant pas, je me leva d’un bon, retira ma chemise, et me tourna dos à mon miroir, j’essayais de voir mon dos. Et je ne pus que constater, là encore, l’absence de blessure. La seule chose subsistant de ce mauvais rêve était une légère rougeur de ma peau aux deux endroits.

Je ne comprenais pas, je n’avais aucune blessure, pourtant j’avais saigné. C’était décidément vraiment étrange. Ne voulant affoler personne, je m’habillai, mis les tissus tacher dans un panier et alla les nettoyer au puits. Là ou tout le monde allait laver leurs vêtements, draps et autres tissus. En quelque minutes j’atteignis le cœur du bivouac, je posai mon panier, pour ensuite remplir d’eau un seau, dans lequel j’entrepris de nettoyer les draps couvert de sang. Dés que j’eu finis, je les étendis sur l’une des nombreuses cordes prévues à cette effet. Je vidai le seau et le rinça à plusieurs reprises, faisant disparaitre les restes d’eau rougeâtre. Quand j’eu finis, repris mon panier vide et retourna à ma tente. Reposant le récipient en osier. Je me coiffai rapidement, ramassa ma courte épée et me rendis ensuite sur le terrain d’entrainement. Là, je passai quelques heures à m’entrainer au maniement du sabre. Effectuant une danse dans le sable, en maniant mon arme avec grâce et dextérité. Ignorant que le soleil c’était lever il y avait un petit moment. Effectuant les mouvements de base, encore et encore, en faisant voler de léger nuages de sables autour de moi. Certain garde m’observait du coin de l’œil, s’assurant que je ne me blessais pas et qu’il n’y avait aucun danger.

C’est le brouhaha ambiant qui me sortie de ma concentration. Le soleil était déjà bien haut dans le ciel. Et l’heure de la cérémonie approchait à grand pas. C’est donc la mort dans l’âme que je consentis à retourner dans mes quartiers afin de me nettoyée et de mettre mes habits d’apparat. Un jour comme celui-ci méritais les plus beaux vêtements. En arrivant, je pus constater que ma mère était là, avec ma nourrice et quelque servante qui ce dépêchaient de filer avec des tas de vêtements dans leur bras. Su ma couchette, deux jeux de vêtements. L’un dit d’Apparat et l’autre était ma tenue de danseuse. Derrière un rideau de tissus de fortune, un baquet d’eau fraiche n’attendait que moi.


- Bonjour mère. Vous n’aviez nul besoin de faire tout ce remue-ménage pour me contraindre à danser tout à l’heure. J’ai déjà dit à père hier que je le ferais. Même si je rêve de m’enterrer dans le sable pour éviter ça.


Soupirais-je en commençant à me déshabiller derrière le paravent. Tandis qu’Hamma m’aidait à défaire ma coiffure. Puis je m’immergeai avec délice dans l’eau fraiche. Prenant un morceau de savon, j’entrepris de me laver, alors que mère avait décider de s’attaquer à rendre propre mes cheveux.


- Ton père me l’a dis hier. Il m’a aussi parler de l’attaque. J’ai eu peur, mais il m’a assurer que tu allais bien. D’ailleurs, je suis contente de voir que tu n’as pas d’ecchymose sur le nez et le visage. Mais je tenais quand même à prendre mes précautions. Avec toi en ne sais jamais. Ta sœur sera ravie de te voir danser et de danser avec toi. Après tout c’est une tradition familiale. Toutes tes sœurs danseront ce soir, seule, chacune leurs tours, toi y compris, puis il y aura la danse sororale. Et tu es de loin la meilleure danseuse de la famille. Voir même de la Horde. Le Peuple sera heureux de te revoir danser.


Dit-elle en frottant mes cheveux pour faire disparaitre toute trace de sable et de saleté. Je la sentis m’appliquer des huiles aux délicats parfums floraux. Elle savait comment rendre ma chevelure magnifique, brillante et douce. Et j’aimais quand elle faisait ça. Elle l’avait fait pour toute mes sœurs, jusqu’à ce qu’elles lui disent qu’elles pouvaient le faire elle-même.


- Je n’arrive toujours pas à croire qu’il a osé venir ici dans cette tente pour tenter de vous assassiner Votre Altesse. Cette action était indigne d’un apprenti.


Bougonnait ma nourrice en me faisant sortir de l’eau et en me séchant. Elle s’évertua ensuite à m’appliquer d’autre huiles parfumer sur mon corps afin de rendre sa douceur a ma peau.


- Je crois qu’il n’a pas apprécier d’être punis, non seulement par moi, mais en plus par son père. J’ai eu le temps de voir son visage, il était recouvert de bleu en pleine formation. Je crains qu’il ait subis des coups en guise de punition. Seulement, est-ce vraiment l’œuvre du Conseiller Bilel ? Je n’ai jamais entendu parler d’une telle violence de sa part. En revanche de la part d’Ayma, sa femme, c’est une autre histoire.


Avouais-je alors. Surprenant ma mère et ma nourrice, qui ne s’attendais pas a un tel raisonnement de ma part. Notre campement était certes immense, mais les nouvelles se transmettaient très vite. Ayma était une femme qui avait toujours eu un caractère, fort et dominateur. Elle n’avait jamais osé s’en prendre à son mari. Surtout pas sachant qu’il était un fidèle Conseiller du Roy. Son fils en revanche c’est une autre histoire. La correction de la veille avait peut être était la fois de top, ou alors ce serait elle qui avait enjoins Renkeh a commettre cette acte insensé.


- En effet, ce ne serait pas étonnant venant d’elle. Nous en saurons plus dans la soirée je pense, voir dans les jours à venir. Les informations circulent vite ici. Bilel doit être dans tout ces états. Je le plein, avoir une mégère pareille pour femme ce ne doit pas être évident.


Je tiquai à la phrase d’Hamma. Depuis quand elle osait appeler le Conseiller par son prénom et non par son titre ? Soudain, un évènement me revint en mémoire. J’avais pus voir un échange d’œillade plus qu’indiscrète entre eux. Ainsi que des sourires assez timides et quelque rougissement par-ci par-là. Comprenant qu’il y avait de quoi creuser. J’observa ma nourrice avec un grand sourire de connivences, sous les regards suspicieux de ma mère.


- Bilel, hein ?


Soufflais-je doucement, en faisant rougir Hamma, qui ne semblait plus savoir ou se mettre. Gagné, j’avais donc raison, il y avait bien quelque chose entre ces deux-là. Ce n’était pas étonnant, le mariage du Conseiller avait été un mariage arrangé et politique. Ayma, sa femme venait d’une toute petite tribu du Royaume. Et elle avait été offerte à mon père en échange de l’annexion de sa tribu de naissance. Père avait longuement négocier pour pouvoir l’offrir à son Conseiller, car il était marié à ma mère et ne souhaitait pas prendre d’autre épouse. Hamma, le Conseiller Bilel et mon père avait tout trois grandis ensemble. Il était donc normal que ce genre de chose puisse arrive.


- Ne t’inquiète pas tans Hamma. Je comprends. Cela dit, n’oublie pas que nos vêtements ne cacheront pas un ventre rond. Si tu finis par porter son enfant, il ne pourra pas assumer. Ayma l’en empêchera et pire elle pourrait exiger ta mort. Je ne veux pas que tu meures. Je tiens à toi autant qu’a mère.


Mes dernières paroles eurent le mérite de faire apparaitre un sourire sur le visage des deux femmes devant moi. Oui elles étaient toute deux mes mères. L’une m’a donner le jours et m’a éduquer. L’autre m’a élever comme sa propre fille. C’était ainsi pour notre peuple. Quand une femme de haute lignée met au monde un enfant, elle doit partager son enfant avec une autre femme. Bien souvent une amie de confiance envers qui la jalousie n’aura pas sa place. Cela dit, je savais qu’Hamma était assez prudente et intelligente pour ne pas s’offrir a son amant. Si Ayma était décédée, ce serait une autre histoire.

Mère et Hamma, passèrent du temps à m’habiller et à me coiffer. Et ce serait bien pire pour le moment de la danse. Car en dehors des vêtements et de la coiffure, il y aurait aussi le maquillage. Nos coutumes exigeaient que lors d’une danse, les femmes, les jeunes filles et les petites filles devaient toute être maquillées. Une fois habillée et coiffée, je du mettre un certain nombre de bijoux. Dés que ce fut fait. Je pus enfin, rejoindre le reste de la famille, suivis de près par ma mère qui était déjà prête depuis surement très longtemps.

Ma mère, elle qui venait d’un Royaume emplit de plantes, au climat changeant et proche de l’eau. Elle était grande, belle. Sa peau avait un teinte blanc rosé. Bien qu’elle ait eu mit au monde plus de dix enfants en l’espace de vingt ans de mariage était rester mince. Son corps, par miracle, n’avait garder aucune séquelle de ces nombreuses délivrances. Ces longs cheveux blonds et raide flottaient dans le vent tel une étoffe de soie. De ces quinze délivrances, nous fûmes seulement six à avoir survécut. C’était la dure loi du Désert, si à la naissance nous ne sommes pas assez fort pour survivre à notre première année de vie. Alors Ghelel, le Dieu de l’Enfantement nous prendra. Ce qui faisait que chaque enfant étaient précieux pour notre Tribu. Avançant rapidement sous les salutations du peuple, j’entra dans la tente Cérémoniel. Décorée pour l’occasion, elle n’avait de tente que le nom. Il s’agissait surtout d’une immense étoffe composait de nombre de tissus différents maintenu solidement par des piques en bois et des cordes. Il y avait quelque drapé par-ci par-là, aux couleurs chatoyantes. Le sol recouvert par un grand nombre de tapis. Ainsi que des coussins brodés, disposaient en cercle autour d’une grande urne a encens. Une légère brise agité les tentures en un mouvements harmonieux.

Père était là. Accompagner par mes quatre autre frères et sœurs. Ils étaient déjà tous installer, attendant patiemment que la Cérémonie commence. Notre Roy, avait décider d’arborer sa tête des mauvais jours. Il ne digérait tout simplement pas que son futur gendre serait une chiffe-molle. Selon c’est propre dire. La Chamane, probablement âgée de plus de quatre-vingt-cinq ans, semblait usée et fatiguée. C’était elle qui nous donner nos prédictions, présidait à nos réunions Diplomatique et stratégique. Bénissait chaque mariage et chaque naissance dans la Tribu. Son avis comptait toujours pour notre Peuple. Même si aujourd’hui, elle laissait tout cela a sa fille, qui deviendra elle aussi Chamane quand le moment serait venu. Seulement aujourd’hui, elle voulait présidait au mariage d’Assia. Cela allait être long.

Nombre de personne étaient présente. Rassembler autour de la tente, ils attendaient dans un silence quasi religieux. Je m’installai sur le coussin qui se trouvait à la droite de père, tandis que mère s’asseyais à sa gauche. Nous étions tous prêt. Abir arriva, fière comme un Paon dans sa tenue de Cérémonie. Il était beau, enfin selon les critères de la majorité des femmes de notre Tribu. Personnellement, je le trouvais affreux. Petit, rondouillard, des cheveux châtains tiré en arrière en une queue de cheval basse. Les yeux d’un brun délavé, humide et minuscule. Une barbe hirsute et broussailleuse et sèche. Il était l’archétype du Noble par excellence. Et son attitude conquérante me révulsée au plus haut point. Au moment ou il passa devant moi, j’eu la soudaine envie de lui faire un petit croche-patte, histoire de le faire ce ridiculiser. Mais un simple coup d’œil vers ma mère me fit remettre immédiatement ma jambe a sa place. Mère avait toujours eu le chic pour nous faire peur quand il le fallait. Je boudai alors, les bras croiser sur mon torse. Père, eu un sourire indulgent et me caressa le dos en signe de soutien. Abir s’installa au centre du cercle sur l’un des coussins encore vide. Devant la Chamane, il semblait perdre de sa superbe. Puis, j’entendis les cliquetis des bracelets a breloque de ma sœur. Elle arrivait. Nous tournâmes alors tous la tête vers elle. Sa tenue blanche, ornée de nombre de bijoux dorés était magnifique. Elle passa prêt de nous et nous fit un large et magnifique sourire. Elle était heureuse. Puis, elle s’asseyait à coter de son fiancé. La Cérémonie pu enfin commencer.

La Chamane, était tellement vieille, qu’elle entonna le chant d’Unification des âmes avec une tel lenteur que je crus que tous allait finir par s’endormir. Père, faisait par moment des petit caractères sarcastique, qui lui valaient des coups de coude de la pare de Mère. Moi je me retenais difficilement de ricaner. Chacun sa croix, père assistait au mariage de sa fille ainée avec un bellâtre stupide, moi devoir danser à ce même mariage. On n’a pas toujours ce que l’on veut dans la vie. Mais ce rituel était d’un ennui et tellement long, je faillis m’endormir à plusieurs reprises. J’avais vue que c’était la même chose pour le reste de la fratrie. Chose au combien étonnante, le futur marié, lui c’était bel et bien endormit. Preuve par A+B les ronflements sonores qui provenait de lui. Révolté par ce manque de respect, nous fûmes plusieurs à nous échanger un regard courroucer. On l’autorisait a ce marié avec Assia et c’est comme ça qu’il nous remerciait ? Il ne perdait rien pour attendre, car Assia semblait vouloir le lui faire payer. Visiblement leur nuit de noce allait être mouvementée. On allait en entendre parler, j’avais hâte de me gausser de ces déboires. Il fallut plus d’une heure pour que la Mystic finisse enfin son chant. Puis elle chanta à nouveau dans le but de bénir l’union des deux êtres devant elle. Ce nouveau chant, dura encore plus longtemps, elle n'arriva a le finir que vers la fin d’après-midi. Nous étions tous fourbus et presser d’en finir enfin. Car les festivités attendaient, et elles devaient durer plusieurs jours.

Quand enfin la Chaman eu finit et qu’elle eut prononcé le Traditionnel « Que le Désert bénisse votre union avec beaucoup de bonheur et beaucoup d’enfant ». Nous pûmes tous applaudir et félicité les nouveaux mariés. Enfin, le peuple commença à chanter des chansons de fêtes. De partout des bruits de tambour et de cithare et mandoline et autres instruments se firent entendre, accompagner par les chants de joie et de liesse. Les hommes commencèrent à faire la fête, tandis que les femmes s’éclipsaient pour changer de vêtements et c préparer à danser. Mère, mes sœurs et moi ne fîmes pas exception.

Dans ma tente, que j’avais regagner avec rapidité, je du reprendre un bain, mais cette fois un bain d’huiles parfumés. Une fois imprégner par l’odeur enivrantes des huiles, Je m’habilla d’un magnifique sarouel bleu, il tomber bas sur mes hanches comme le voulait la coutume. Un haut court en soie bleu, accompagner par des ornements en or. Une ceinture en or, où des breloques s’entrechoquaient avec délicatesse, paracheva ma tenue. Un collier orner d’une magnifique pierre couleur ambre fut accrocher à mon cou. Cette pierre était une pierre sacrée pour la Tribu, seules les femmes pouvaient la porter. Et elle brillait tel le soleil. On l’appelait le Cœur du Désert. Et seul la Chamane pouvait choisir qui la porterait dans la Famille Royal. Et de tous, ce fut moi qui fus choisi pour la porter. C’est donc avec une grande fierté que j’acceptais de l’ont m’attache son collier autour du cou. Des bracelets de bras, de poignet et de cheville, complétèrent l’ensemble. Je vus aussi coiffer. Hamma me posa sur la tête une tiare incruster de diamant, avec un voile qui tombait en cascade le long de mon dos jusqu’à la naissance de mes hanches. Puis j’eu droit à la séance maquillage. Enfin j’étais prête, j’entendais le bourdonnement des discussions de mes sœurs qui m’attendaient à l’extérieur avec notre mère.

Je sortie de mes quartiers, sous les souries éblouis de ma famille. Je les suivis discrètement jusqu’à l’estrade ronde en bois sur laquelle de nombreuse femme dansaient déjà. Attendant chacune de pouvoir faire nos pas de danse. Assia nous rejoignit alors, elle portait une tenue blanche et or, tandis que nos tenus étaient bleu ou violette. Dés que les femmes eurent finit. Nos pûmes commencer. Et c’est notre mère qui ouvra le bal. Sa danse fut magnifique, tout comme celle de mes sœurs d’ailleurs. Les hommes en avaient été sans voix. Enfin vint mon tour.

Dés que la piste fut libre, je montai lentement sur l’estrade. Surprenant tout le monde, car il était de notoriété publique je n’aimais absolument pas danser. Je soupirai lourdement, me plaça correctement, et arbora un sourire joyeux. Laissant la musique errer au gré du vent pendants un petit moment. Je commençai enfin ma danse. Bougeant en rythme avec le son des tambours, je tournai sur moi-même. Me mouvant avec grâce et sensualité, j’effectua les pas de la danse rituel. Bougeant mes bras tel des serpents ondulant dans le Désert. Enchainant des mouvements de hanche et de buste. Enchainant les pas pendant de longue minutes, je fus rapidement par mes sœurs et ma mère, qui suivirent mes pas. Donnant une nouvelle dimension a la danse. Ces danses, elles permettaient de bénir la nouvelle Union et le mariage qui venait d’avoir lieux, tout en rendant grâce au Désert dans lequel nous vivions. Et ce Rituel devait duré toute la nuit et toute la journée qui suivait. Heureusement nous étions endurante et entrainer pour ce genre de rituel. Après tout, étions des filles du Désert.

C’est donc fourbus, que second jours des festivités, nous pûmes aller nous reposer. Tandis que les hommes continuaient à ripailler et boire comme des trou. Mais cette nuit-là, mon cauchemar revint. Cette fois, il n’y eu pas de sang, juste un mauvais pressentiment qui ne me quitta pas les jours qui suivirent.

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