Chapitre 1

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Le crépuscule est né du désespoir des morts lors de leur voyage vers l'Au-delà.

Alizier Combes. »*


La beauté de cette phrase ne cessera jamais de me transporter vers le Paradis à chaque fois que je la lis. De toute ma famille, je suis la seule a aimé le crépuscule ; Suis-je alors si étrange ? Je ne crois pas, non. Mais j'aurais tellement aimé que mon père, le Roi, voit le coucher du soleil comme je le vois. Mais cela n'arrivera jamais, il est bien trop terre à terre, alors que moi j'aime rêvasser en regardant par la fenêtre. Mais en tant que souverain, mon père ce doit d'être capable de prendre les bonnes décisions au bon moment et ceux dans n'importe quelle situation. Peu importe ce qu'il pense du moment présent, de la situation, des mots employer, il doit toujours rester stoïque. Avec un soupir à fendre l'âme, choisissant de fermer mon livre, avec plus de force que ce que j'avais prévu. Ce fut donc un claquement sec, à cause duquel je sursautai. En calmant les battements de mon cœur, je déposai mon livre sur ma table de chevet. Observant le ciel étoilé de la nuit, par l’ouverture de ma tente. Il était tard, cela je le savais, mais je ne pouvais m'empêcher de me lever pour aller prendre l’air et observer les étoiles, devant ma tente. Le vent frais de la nuit, jouait avec les quelques mèches de mes cheveux que mes pinces ne pouvaient retenir. Du haut de ma dune, j’avais une vue plongeante sur notre immense campement permanent. Dans l’horizon lointain, je pouvais voir l’ombre des montagnes qui se découpait dans le ciel. Soupirant face au calme du moment et à la beauté du paysage, je ne pouvais m’empêcher de songer à l‘histoire de mon peuple. Me rappelant de nombre d’histoire que l’on m’avait enseignées et raconter.

Malheureusement je ne pus aller plus loin dans mes songes. Car soudainement, le calme de la nuit fut brisé par un vacarme assourdissant. C'était un bruit de ferraille, comme-ci quelqu'un s'amusait à jeter les marmites et les casseroles sur le sol, dans la tente dans laquelle ce trouvait ce qui était la cuisine collective du camp. Je pouvais entendre une clameur venant de plus bas. Avec un soupir las, j’entrepris de rejoindre l’endroit d’où le brouhaha venait. Laissant les empreintes de mes pieds dans le sable encore chaud. J’entendais le léger tintement de mes bracelets de chevilles qui resonnaient à chacun de mes mouvements. Les bracelets de mes poignets faisaient de même. Accompagnée par ce son clair, digne de petit clochettes, je marchai aussi dignement que possible vers ma destination. Passant, entre diverses tentes, passant à coter de plusieurs feux, me demandant qui pouvait bien se battre ainsi dans la tente qui nous servait à cuisiner. Je pouvais entendre, malgré tout, les chants de nos gens, ainsi qu’entendre les sons de leurs instruments de musique. Par moment, j’entrapercevait certaines femmes et certains hommes danser en de magnifique mouvements ample et gracieux. Le son des tambours battait son plein, pendant que je suivais un tout autre bruit bien moins mélodieux. Ce n’est qu’après une quinzaine de minutes que je parvins enfin sur les lieux du délit. Seulement, je ne pouvais même pas ne serait-ce qu’entre à percevoir ce qu’il ce passait a l’intérieur. En effet, un amas de gens s’agglutinait devant l’entrée. M’approchant en me préparant à stopper les messes basses, ricanements et autre joyeusetés, je pus voir que parmi toute ces personnes, ce trouvait Hamma, ma nourrice. Je l’entendais pailler comme une poule dans une basse-cour. Ne tenant plus, j’inspira un bon coup puis :


- Au Nom de ciel et des Maïaras*, qu’est-ce qu’il se passe ici ?


Parvins-je à crier par-dessus le tintamarre, en faisant tourner vers moi les regards de tous ceux présent à cet instant. Les yeux sombres d’Hamma plongèrent dans les miens. Elle était inquiète, en colère et semblait vouloir manger du casse-pieds.


- Votre Altesse.


Me saluèrent la plupart de personnes en s’inclinant. Tandis que ma nourrice s’approchait de moi d’une démarche déterminer, faisant voltiger quelques mèches de ces cheveux bruns autour de son visage que le temps avait quelque peu marques. Oui, du haut de ces quarante été, elle avait encore la vitalité propre aux gens du peuple Saskaniens. Bien qu’ayant un certain embonpoint, elle était capable de courir très vite et de se battre contre les meilleurs de nos guerriers. Son sabre se balançait avec douceur dans son dos. La légère balafre sanguinolente sur sa joue, m’indiquait qu’elle sortait tout juste d’un entrainement. Ça et l’horrible odeur de transpiration qu’elle laisser dans son sillage était une assez bonne indication de sa dernière activité. Attendant patiemment qu’elle arrive prés de moi et qu’elle dise ce qu’elle avait à dire, je me tenais droite et fière.


- Altesse. Il semblerait que deux jeunes apprentis se battent. Je vous en pris retournez de votre tente, je m’occupe d’aller chercher le Capitaine.


Me dit-elle, une fois arriver devant moi en me prenant le bras pour tenter de me forcer à faire demi-tour. Je savais très bien qu’elle me voyait encore comme une enfant de trois ans. Mais je n’étais plus aussi petite et jeune. J’avais neuf ans maintenant, je n’avais plus besoin d’être autant protégée. J’avais commencé à apprendre à me battre et me défendre dès que j’eu atteins mon quatrième été. Ici, les femmes, les enfants, autant que els hommes devaient eux aussi apprendre à se battre et à utiliser les armes. Nous sommes un peuple de nomade, dans le désert. Notre groupe avait de trop nombreuses fois était attaqué, quand nous nous déplacions dans le désert brulant, par des pillards sans scrupules. De plus il fallait intervenir immédiatement pour limiter les dégâts. Je me défis de sa prise grâce a un mouvement fluide du bras et commença à m’avancer vers le lieux ou la bataille faisait encore rage. Ce que je fis sous cette tente, faillis me faire pousser un cri d’effrois. Les tables étaient renversées, de la nourriture jonchées le sol, accompagner par nombre de nos ustensiles. Chaudrons, poêles et casseroles étaient parterre et cabosser pour certaine. Seul le feu n’avait pas été toucher. Je pouvais même voir des taches d’eau sur les tapis. Ce simple fait me fit voir rouge. L’eau et la nourriture était des denrées rare et précieuse pour notre peuple et voir cela ainsi gâcher était une honte pour nous. La colère montait en moi a cet instant. Les deux belligérants continuaient à essayer de s’entre-tuer, sans même penser aux conséquences de leurs actes. De la où je me tenais, je pouvais voir de qui il s’agissait. Renkeh et Jiabji. Deux apprentis guerriers des plus prometteurs. Je m’avançai vers eux en enjambant le désastre qu’ils avaient causé. Bien que j’&tais assez visible, ils ne m’avaient toujours pas remarquée.


- CELA SUFFIT !


Hurlais-je, tout en tremblant de colère contenue. Le son soudain de ma voix, les firent stopper net. La position qu’il avait prise en tournant la tête vers moi, m’aurais surement fait éclater de rire, si la situation n’était pas aussi grave. Jiabji avant la jambe lever au niveau de la tête de Renkeh, signe qu’il s’apprêtait à tenter de l’estourbir a grand coup de talons sur la tempes. L’un de ces bras retenait le coup de poing de Renkeh. Quand Renkeh, il avait dans sa main libre un couteau de boucher qu’il avait arrêter pile au niveau du ventre de son adversaire. Visiblement, il voulait le blesser gravement, voir même le tuer. La rage couvait dans leurs yeux et une lueur meurtrière luisait dans le regard noisette de Renkeh. Très vite, ils prirent une posture de repos et de soumission. Tout en s’inclinant devant moi.


- Votre Altesse.


Dirent-ils en cœurs en me saluant. Renkeh, pris à ce moment-là un position dominante qui ne me plus pas, tandis que Jiabji restait en retrait, le regard pointer vers le sol. Aucun ne semblait se prendre en faute pour le bazar présent à leurs pieds.


- Altesse, C’est la faute de Jiabji, je l’ai surpris entrain de voler de la nourriture et de l’eau. J’ai voulu l’arrêter, mais il ne s’est pas laisser faire.


Fut les premières paroles de Renkeh. M’expliquant de manière concise ce qu’il s’était passer. Il arboré un sourire fier, mais aussi mauvais et arrogant. Je pouvais clairement voir, qu’il chercher à faire accuser son comparse.


- Vraiment ? Cela justifie t-il que tu tente de le poignarder pour le tuer ? Je ne veux plus rien entendre venant de ta bouche Renkeh. Je te connais que trop bien. Jiabji, dis-moi ce qu’il c’est passer.


Renkeh S’étouffa sous mes propos. Il n’avait pas l’habitude que quelqu’un le rabroues aussi ouvertement. Je n’étais pas mon père, je ne comptais pas laisser cet idiot faire tout ce qu’il voulait dans notre Camp. Renkeh, était fort et prometteur, mais beaucoup trop arrogant pour son propre bien. Il croyait qu’il était intouchable car son père est l’un des conseillers du miens. Mais ici personne n’est réellement intouchable. Lui plus que quiconque devrait le savoir. Savoir que ce n’est pas parce que son père est haut placé qu’il aura autant de pouvoir et de puissance que les autres. Notre peuple fonctionne au mérite. Il n’y a que ma famille qui en ai exempt, car nous sommes la Famille Royale. L’un d’entre nous héritera de la charge de notre père, mais il n’y a aucuns héritiers désigner pour le moment. Jiabji était bien plus prometteur de lui. De nature humble et presque timide, il s’avait rester à sa place.


- Votre Altesse. Je … Je suis désolé. J’étais effectivement en train de prendre un peu d’eau et de la nourriture. Je n’avais pas encore manger et l’heure du diner était déjà passer. J’ai dû m’occuper des chevaux et des Chameaux tout seul. Renkeh devait m’aider, c’était notre tour a tout les deux, mais il n’était pas là. J’ai du tout faire seul. J’ai voulu prendre à boire et à manger en supplément pour ma grand-mère, la pauvre est âgée et malade, si je ne m’occupe pas d’elle, personne ne le fera.


M’expliqua alors Jiabji. Sa voix peu assurée, m’indiquais qu’il se sentais mal à l’aise et qu’il regrettait de ne pas avoir demander l’autorisation de prendre de quoi nourrir sa grand-mère. Il gardait une position soumise face a moi, signe qu’il me respectais et respectais mon autorité. D’un coup d’œil je pus voir l’expression de triomphe sur le visage de Renkeh.


- Je vois. La prochaine fois demande l’autorisation a notre Chef de Cuisine. Si tu lui explique, il ne devrait pas y avoir de problème, à moins que nous venions à manquer de vivre et d’eau. Renkeh, je n’aime pas ton attitude. Non seulement tu as voulu faire ton intéressant en agissant tout seul sans ordre. Tu n’as pas prévenu un garde, comme il est demandé. En plus de cela, outre ton manque considérable de respect envers ma personne, tu provoque une bagarre, essaie de tuer ton adversaire. Cette bataille a provoqué la perte de nombre de denrée dons nous avions besoin pour la fête des prochains jours. Vous allez nettoyer tout les d’eux ce bazar. Jiabji, je te donne le double d’entrainement en guise de punition pour ne pas avoir demander l’autorisation de te servir. Renkeh, quant à toi, tu auras le quadruple. Comme tu n’a pas fais tes corvées du soir avec ton camarades, tu t’occuperas de tous nos animaux après tes entrainements, avec les soigneurs. Si le Capitane a un problème avec ça, qu’il vienne me voir. Inutile d’aller voir mon père pour lever la punition, il sera d’accord avec moi. Outre cela, j’espère que vous vous rendez compte que nos denrées son rare et précieuse dans le désert. J’aurais pus exiger votre mort a tout les d’eux. La prochaine fois, vous pourriez ne pas bénéficier de la même clémence. Au travail maintenant.


Dés que j’eu finis de parler, Jiabji commença à nettoyer et ranger tout ce qu’il pouvait. Tandis que Renkeh trainait des pieds, pour ensuite se prendre un coup de pieds aux fesses de la part d’Hamma, qui trouvait qu’il ne ce bougeait pas assez a son gout. Renkeh était pénible, je savais pertinemment qu’il allait aller se plaindre au Capitaine. Ce dernier ne cessait de le protéger et de le traiter comme une des merveilles de notre monde. Il était visiblement de partie pris et cela ne pouvait être tolérer dans notre culture. D’un autre coter, le Capitaine était issu du Nord. Il venait de Kalyria, un Royaume où il faisait souvent froid, même au cœur de l’été, parait-il. Je n’avais jamais quitté le désert, alors je ne pouvais pas comparer. Seul père était parti dans les autre Royaumes en visite Diplomatique en vue de renouveler les accords de paix entre nos Royaumes respectif. Peut être était-ce normal là d’où il venait, je ne saurais le dire. Je restai un moment, à divaguer dans mes pensées tout en surveillant les deux garçons, afin de vérifier qu’ils avaient bien tout ranger et nettoyer. Dés que ce fut fait, je les laissa partir, pour ensuite quitter la tente à mon tour. J’en profitai pour renvoyer Hamma vers sa propre tente, afin qu’elle se repose et ce fasse un brun de toilette, car elle ne sentais vraiment pas bon.

Dés qu’elle fut parti à son tour, je pris la direction de ma tente. Pour être stoppée net. Devant moi se tenait mon père, accompagner par ces Conseillers les plus fidèles. Renkeh, était encore là, en mauvaise posture. Il était maintenu par une oreille, par un homme âgé, aux cheveux et à la barbe grisonnante. Il avait le même regard noisette que cet idiot. C’était Bilel, son père. Visiblement très en colère, il s’excusa auprès du Roy* et entrepris d’emmener son fils dans leur tente commune, tout en lui criant dessus pour son inconscience. Je les observa s’éloigner un moment, en me demandant qu’elle punition il allait bien lui donner. J’étais sûr qu’ils avaient tous vue et entendus de ce qu’il c’était passer après mon arrivée. Je connaissais suffisamment mon père pour savoir qu’il avait dû être mit au courant assez rapidement. Il n’avait pas eu le temps d’agir, car je l’avais devancé et réglé le problème. Je pouvais voir une lueur de satisfaction dans les yeux des Conseillers. Qui nous salua et allèrent eux aussi se reposer. Mon père, du haut de son mètre quatre-vingt-dix, avait le teins sombre, une courte barbe noire, bien fournis, des cheveux mi long, attacher en chignon bas derrière son crâne. Brun avec des stries grises, il avait des yeux bruns également. Son expression, qui jusque-là semblait indéchiffrable, devint douce, dès que les Conseillers eurent tourner le dos. Il essayait toujours de ce montré froid et distant devant les gens, mais quand il pensait que personne ne le regarder il nous regardait, mes frères, mes sœurs et moi, toujours avec un air bienveillant, un regard doux et un sourire emplit de tendresse. Il avait un regard fier et un magnifique sourire que je lui rendis en le laissant me soulever pour me poser sur son épaule.


- Tu m’as encore coiffé au poteau Preiya. Tu as bien géré la situation. Je n’aurais pas fait mieux. A vrais dire, j’aurais surement réclamé leurs têtes.

S’exclamât-il avec un léger rire. Tout en commençant à avancer, en ignorant nos gens qui s’inclinaient sur notre passage.

- Je me souviens encore de ta naissance. Tu étais si petite, si fragile. Petite, chose gesticulante et pleurante dans mes bras. J’ai parfois encore l’impression que cela était hier. Tu as grandi tellement vite. Tout comme tes frères et sœurs.


Me racontât-il alors, en soupirant le regard rêveur. Puis prenant un air malheureux.


- Dire qu’Assia va ce marié demain. Avec cette espèce de… De bellâtre. J’en frissonne. Comment as-t ’elle pus choisir un homme pareil ? Il ne sait même pas se battre. Et il ne souhaite même pas apprendre. Ici il sera une cible facile pour nos ennemis. Et ta mère qui accepte cela, je n’arriverais jamais à comprendre.


Ce lamentât-il alors, en soupirant lourdement et en continuant son chemin au travers du Camp.


- Vas-tu danser demain ? Ta mère et ta sœur en serait heureuses. Tu danse tellement bien.


La question eu le mérite de me faire grimacer. Je n’aimais pas danser, ni chanter. Encore moins porter une robe. Je savais bien que l’on disait toujours que j’étais une des meilleures danseuses de la Tribu. Que me voir danser équivalait à être presque hypnotiser. Mon physique n’aidait pas. J’étais assez grand pour mon âge, de corpulence moyenne, avec un ventre plat. Une peau couleur chocolat au lait, de longs cheveux ondulés et aussi brun que ceux de mon père. Outre le fait que je sois une fille, je n’avais hérité de ma mère que ces yeux et les traits fin de mon visage. Des yeux d’un bleu presque irréel, chose rare dans notre tribut. Car en général, les Nomades de Sashka, avait des yeux noir, marron foncé ou clair, voir noisette, il y avait aussi quelque personne possédant des yeux gris ou couleurs ocre. Ces deux derniers cas étaient rares. Ma mère était issue d’un autre Royaume, elle était née et avait grandis à Azra. Dans un petit village portuaire. Elle avait connu la mer et l’océan, naviguer sur l’eau dans les bateaux marchands. Sa famille était une famille de marchand. Et c’est en venant avec eux ici, a Sashka, qu’elle avait rencontré mon père. Ils sont tombés amoureux au premier regard. Oui c’était assez fleur bleu et romantique. Mais maman était tout sauf romantique, sauf quand il s’agissait de père. Là, elle développer des trésors d’imagination pour capter son attention. Même si, finalement, elle n’en avait pas besoin, père était toujours heureux de tout laisser tomber pour passer du temps avec elle. Cela faisait toujours rire les Conseillers, car père, qui se donnait des airs de gros dur, était en réalité un homme tendre, affectueux et attention.


- Je n’ai pas le choix. Sinon j’en entendrais parler jusqu’à ma mort. Je tiens encore à ma vie tranquille. Quand a ce cher Abir, je ne peux qu’être d’accord avec vous père. Seulement, Assia l’aime, nous n’avons pas le droit de l’empêcher d’être heureuse. Alors autant passer outre. Je n’ai pas envie de perdre ma sœur pour une raison pareil, père.


Répondis-je sincèrement, après avoir réfléchis. La perspective de perdre ma relation avec Assia ne m’enchantais guère, ce pourquoi j’étais prête à accepter son fiancé dans notre famille.


- Tu es plus sage que moi. Tu as vraiment grandi rapidement. J’aurais voulu encore profiter de ton jeune âge pour continuer à te protéger. Mais un jour se sera ton tour de te mariée et je suis conscient que ce jour arrivera plus vite que je le pense.


Murmurât-il doucement, en me posant sur les tapis de ma tente et en me suivant à l’intérieur. Je m’installai sur un coussin, tandis qu’il alla prendre mon peigne et une brosse, pour ensuite ce placer derrière moi. Il défit ma coiffure et entrepris de s’occuper de mes cheveux. Cela avait toujours était notre rituel du soir. Père appréciait de s’occuper de mes cheveux. Car de nous tous dans la famille, j’étais la seule à avoir hérité de sa sombre crinière. Je me détendis sous l’effet du peigne et de la brosse, alors que je laissai père me coiffer.


- Ne grandis pas trop vite, ma petite Princesse. Je veux passer un maximum de temps avec toi, avant de devoir te donner à un autre.


Je n’eus le temps de lui répondre, car quelqu’un déboula dans ma tente. Renkeh, le visage rouge et couvert de bleu, l’air furieux ce jeta sur moi. Père, recula dans un coin de la tente, me laissant le soin de régler mes comptes avec cet impudent. D’une roulade vers l’arrière, j’esquiva le coup de poing qu’il me destinait. Je me relevai rapidement, esquiva un coup de pieds et me pris un coup de poing sur le nez. J’attrapa son bras droit au vol, au moment où il essaya de m’assommer avec son poing. Je le força à tendre d’avantage son bras, puis je lui donnai un coup pile au milieu, le forçant vers le haut. Il hurla de douleur et ce tin le bras a l’aide de sa seule main encore valide. Je lui avais casser le coude. Toujours sous l’effet de la rage, il sorti un poignard de sa ceinture en tissus rouge qui entourait sa taille. Levant son arme bien au-dessus de sa tête, puis se précipita sur moi dans le but clairement visible de me blessée. Je devais finir ce combat rapidement, avant que père ne perde son calme et sa patience. Renkeh avait fait l’erreur de trop. Cela risquait de lui être fatal. Je ne voulais pas sa mort, c’était trop tard pour lui maintenant, il n’avait plus aucune chance de revenir en arrière maintenant. Sauf si père se décidait à être clément. Chose dont je doutais à présent, car c’est moi que Renkeh avait attaqué et tenter de tuer. Rien que pour ça, mon père allait le faire exécuter. Esquivant une tentative, je bloquai un coup avec mon bras, attrapa son poignet en quelque seconde. Puis je lui fit un croche-pieds, qui le fit tomber par terre a plat ventre. Je lui pliai le bras dans le dos et m’asseyais sur lui afin de le bloquer. Pendant que mon père appelait la garde. Gardes qui finirent par arrivée quelque minute plus tard. Je pus enfin me lever pour que els Guerriers puissent prendre en charge le désormais scélérat. Qu’ils emmenèrent vers la zone où nous enfermions les prisonniers.


- Ça va ? Tu saigne !


Signala mon père, en me donnant un mouchoir en tissu, que j’utilisa pour m’essuyer le nez. Je saignais, oui, mais c’étais pas grand-chose. Je n’aurais surement pas de bleu ou de marque.


- Je vais bien père. Ce n’est rien. Je ne m’attendais pas à ce qu’il déparque ainsi ici. Encore moins a ce qu’il sorte son poignard.


Je tremblais un peu, j’étais sous le coup de l’émotion et l’exaltation du combat commençait déjà à redescendre. Père m’aida à nettoyer mon visage avec douceur. Faisant arrêter l’écoulement du sang. Mais je pouvais voir ces épaules trembler sous l’effet de la colère. Puis il me laissa me changer derrière un tissus suspendus qui servait de paravent. Une fois en tenue de nuit. Je retournai m’installer sur mon coussin, afin que père reprenne son ouvrage. Mes cheveux c’étaient ré-emmêler à cause de la bagarre. Puis quand il eu terminer, il me souleva pour me poser avec douceur sur ce qui était ma couche. Il me borda, comme ci j’était encore une toute petite fille, puis m’embrassa sur le front. Enfin il quitta ma tente après m’avoir souhaité une bonne nuit. J’avais peur de ce qu’il allait faire a ce garçon, j’avais vue l’état dans lequel il était quand il m’a attaquer. Père l’avait surement vue lui aussi, mais qu’elle décision allait-il prendre ? Cela je ne savais pas le dire. Son esprit m’était parfois aussi insondable que le désert. Je ne pouvais que m’en remettre a la bienveillance de Déyane et sa sœur Déyana, la déesse du destin et à sa sœur, la déesse de la chance. Soupirant face à mon impuissance, je me tourna sur le côté et tenta d’oublier cet incident, le temps de dormir. Priant silencieusement pour qu’il n’y est pas de mort la veille du mariage de ma sœur.





. * Citation et auteur inventés.

· * Maïaras : Nom de l’ensemble des divinités.

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