chapitre 5 . 2

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C’est dans un lieu complétement reculé et en dehors des contrés de la ville de Gahos, que réapparu les filestiens. Une zone en ruine, avec des carcasses de voitures positionner à chaque coin de rue, des restes de bâtiments délabrés et un environnement pollué par des débris de poussière, qui obligeait les résistants à cacher leur visage pour éviter d’inhaler les particules. La horde s’avança alors vers l’un de ces nombreux édifices, où ils avaient établi un abri de fortune, avec des morceaux de tissus, des bouteilles en plastique et d’ancien mobilier. Une fois à l’intérieur on se hâta de fournir les premiers soins aux blessés. Pour ce faire, ils absorbaient l’énergie spirituelle des plantes et fleurs, éclos dans leur jardin. Le mi-homme s’isola un moment afin de rendre un dernier hommage aux victimes de la bataille de Guétimor , tandis que cross nicher à l’extérieur du bâtiment, à cause de sa masse, se replia dans sa carapace. Leifco posa alors, délicatement la jeune fille sur le sol.

— J’ai tenu parole, dit-il en dégageant ses cheveux de son visage. Alice avait perdu l’élastique qui domptait sa coupe afro et celle-ci s’était rabattu sur sa figure. La jeune fille le regard encore endormi, cligna à plusieurs reprise les yeux, avant de les ouvrirent totalement. Leifco se tenait au-dessus d’elle, les vêtements en lambeau, l’air inquiet. 

— Où sommes-nous ? Dit-elle en tenant sa tête, qui semblait souffrir encore des séquelles de la dernière attaque des filestiens.

Les lèvres du jeunes Agarlestos s’entrouvrirent un instant afin de calmer ces inquiétudes, mais cette tentative échoua, lorsqu'une voix lointaine vint l’interrompre. 

— N’ai crainte jeune humaine ! Celle-ci provenait de la carapace de la tortue. Personne ne te fera aucun mal, je t’en fais la promesse.

Alice regarda aux alentours. Le paysage n’était pas très différent de celui de la forêt interdite, mais il n’était pas pour autant tout à fait semblable. Elle pouvait ainsi voir une population spiritale moins nombreuse que celle vu à Luadoneo. Les esprits étaient tous armés et chacun d’eux arboraient des carrures différentes. Soudain, son attention s’arrêta sur une trace située sur le visage d’un des spectres présents dans les environs. Puis, elle remarqua que cette marque était commune à tous. Ce tatouage représentait une plume dorée. 

— Où sommes-nous ? Où sont passé les soldats ? Et qui sont-ils ? Répéta-t-elle d’une voix tremblante.

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