Cela immobilisa l’esprit de glaces, permettant ainsi à leur opposant de sortir à son tour, son arme spirituelle. La tempête s’était arrêtée. De nombreux poignards s’élancèrent rageusement sur la jeune femme. Joyce esquiva avec délicatesse et précision, les lames qui s’approchaient dangereusement. Les attaques étaient de plus en plus rapprochées, et à chaque assaut le jeune homme avançait férocement avec l’idée de lui porter le coup de grâce. Quand soudain, il s’arrêta. Quelque chose de poisseux tomba sur son épaule. Tout doucement, il leva la tête, et vit tomber des lambeaux gluants.

— Regarde ! Fit Emilie à Alice, en pointant son doigt en direction du ciel.

La zelestos avait réduit en morceau l’être visqueux. Toutes ces parties tombaient à présent sur le sol et ils essayaient de se reconstituer. Le maitre, regardait sa créature l’air démunie. Et alors, que son attention était portée sur son esprit, luttant pour retrouver sa forme initiale. Des flocons de neige tombaient lentement sur le sol, et le climat hivernal était à nouveau présent sur le terrain, empêchant la régénération des membres gluants. Joyce saisit son fusil, fit glisser la languette et tira : « Bang !» Le corps du jeune homme bascula alors en arrière, et il se retrouva à terre, inconscient. La victoire de la jeune fille se suivit d’un tonnerre d’applaudissements. Ce à quoi, elle répondit par un balancement de cheveux. (Cliché !!) Puis, son esprit s’évapora aussitôt dans les airs.

Dans les couloirs, pendant que les instructeurs se rendaient en salle de réunion pour un compte rendu rapide, c’était l’euphorie. Les étudiants venaient par millier féliciter la gagnante.

— Bravo ! Vous avez été géniale, mademoiselle Joyce. Fit l’un de ses admirateurs.

Au loin, les deux jeunes filles de la classe terre, assistaient à toute la scène.

— Tu penses qu’un jour on sera à son niveau ? Souffla Emilie à Alice.

Mais, cette dernière plongée en pleine réflexion, n’avait pas pris le temps de lui répondre :

« J’ai pris énormément de retard. Comment je vais faire pour les rattraper »

Ses pensées, furent interrompu par l’éclatante voix d’Ethan.

— Te voilà ! Alice Airelle, dit –il l’air un rien moqueur.