Chapitre 1 Généralement, les choses ne se passent pas comme on aimerait qu’elles se passent.

Une minute de lecture

Le monde a complètement changé. L’homme a réussi à développer une sorte de Ritsär, qu’il appelait : énergie spirituelle, ce qui lui permettait de voir les esprits.

Ceux ayant une forte énergie spirituelle, se nommaient les maîtres d’esprit. Car, ils étaient capable de contrôler les pouvoirs des immortels. À cette époque, il était rare de voir quelqu’un se balader sans un esprit à ses côtés. En posséder un, marquait l’appartenance sociale. Les plus riches, étaient ceux qui avaient plusieurs esprits en leur possession. Le conseil les avait regroupés et les avait nommés : familles. Grâce à leurs capacités spéciales, ces dernières étaient en charge de la sécurité de tous les citoyens, moyennant une rémunération de la part de ceux qui en étaient dépourvus. Les membres étaient adulés, véritables stars dans chaque pays. Mais ceux qui attiraient le plus l’attention, étaient les familles principales. À Luadoneo , capitale de Ghahos , on en comptait trois :

la famille Héliodore, la famille Airelle et la famille Anton.

Alice avait dix ans à son arrivée à la capitale. Dorénavant, elle et sa grande sœur allaient vivre avec leur grand-père. La ville était grande, et bondée ; tout était très bruyant. Les immeubles étaient colorés, et le ciel bleu, artificiel. Car, depuis le massacre de Jerdeenya, un épais brouillard avait enveloppé le ciel de Ghahos. On apercevait des esprits à chaque coin de rue. Certains étaient des animaux, d’autres ressemblaient à s’y méprendre à des humains, et il en existait même qui étaient un mélange des deux. Du haut de ses dix ans, et regardant par la vitre du véhicule qui les emmenait dans leur nouvelle maison, Alice en était bouche bée. Elle aussi voulait un esprit.

La voiture s’arrêta. Elle faisait face à un décor champêtre et en jetant de nouveau un regard par la fenêtre, les fillettes purent apercevoir une grande maison, entourée d’une clairière, dans laquelle on pouvait voir au loin, une vieille balançoire. Elle ressemblait exactement à celle de leur ancienne maison.

― Nous voilà arrivés mesdemoiselles, dit le grand-père en retirant la clé du contact.

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