Chapitre 6 : Éclipse

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— Il ressemble presque à un chat.

La voix du garçon, mêlée aux chants des grillons qui installent une ambiance estivale, se perd dans l’air de fin de printemps d’un petit village de Normandie. Le ciel, un camaïeu de bleu traversé par des hirondelles joueuses et des avions lointains, est tacheté de quelques nuages blancs, çà et là.

Une main paresseuse se lève et un doigt pointe vers l’un d’eux.

— Tu trouves pas ? demande Joshua, allongé dans l'herbe, ses cheveux châtains en bataille se mêlant au gazon. La lumière du soleil, que ses yeux marrons reflètent avec un éclat ambré, lui fait froncer les sourcils.

— Lequel ? répond une autre voix, plus fluette et discrète.

— Celui-là, juste au dessus. D’ailleurs, c’est quoi comme type ?

La main reste en l'air. Joshua ferme un œil puis trace du doigt les contours du nuage nonchalant. La masse blanche se déforme imperceptiblement au rythme lent du vent mou.

« Je crois que c'est… un Undamortis », répond Ariane, sa petite sœur, visiblement concentrée.

Joshua est surpris de la réponse mais l’accepte, le doigt encore pointé vers le ciel.

La main change de cap. Le doigt touche un autre nuage plus bas. Il descend encore un peu, effleure la cime des arbres de la forêt au fond du jardin, puis arrive sur la chevelure blonde d'Ariane. La fillette aux yeux verts et aux lunettes rondes est happée par son livre. Le doigt toujours tendu, Joshua vise la joue. Ou l'oreille. Ou l’anneau bleuté et lumineux qui remplace son visage.

Le doigt s’approche silencieusement et le cercle vibre. L’herbe se flétrit et les maisons s'effritent. Joshua tend la main. Il sent l’air s’épaissir et l’écraser au fur et à mesure qu’il se rapproche. Il force, tente de toucher l’anneau du bout des doigts et entend les craquements de ses os. Ses ongles blanchissent et ses phalanges se déboitent. Les métacarpes dans sa main, brisées, lui transpercent la peau. Joshua, comprimé et incapable de respirer, persévère et ignore son avant bras qui se tord sous la pression. Il serre les dents et les entend craqueler sous l’effort. Le bras se brise. Joshua hurle. La mâchoire trop ouverte, il se vide dans l’immensité du rien. Autour de lui, les maisons se tordent et les arbres déracinés fusent dans sa direction. A toute vitesse. Contorsionné et difforme, et n’est plus rien d’autre que peur et souffrance. Une note de musique aiguë le transperce et l'hypoesthésie le berce dans ses bras vaporeux.

La brume l’endort, l’entoure, et s'agrège en petits nuages disposés ça et là sur un ciel de fin de printemps dans un village de Normandie. L’un d’eux a une forme familière.

« Il ressemble presque à un chat. Tu trouves pas ? », demande Joshua, allongé dans l'herbe.

« Lequel ? », répond une autre voix, plus fluette et discrète.

« Celui-là, juste au dessus. D’ailleurs, c’est quoi comme type ? »

Joshua ferme un œil puis, du doigt, trace les contours du nuage paresseux.

« Je crois que c'est un Undamortis », répond Ariane.

Le doigt toujours tendu, Joshua vise la joue de sa sœur. Ou l'oreille. Ou l’anneau qui remplace son visage.

Ses os se brisent quand il tente d’attraper le cercle lumineux, mû par une pulsion qu’il ne parvient pas à comprendre. Encore une fois, il est emporté dans la tourmente qui l’annihile et le fait renaître sur la pelouse du jardin, sous le ciel bleu de Normandie.

Mille fois, les nuages se reforment. Mille fois, Joshua tente d’attraper l’anneau et mille fois, son corps se brise. Puis il la voit enfin.

La couleur.

Elle est ténue mais se ravive à chaque commencement. Joshua sent sa peau vibrer à son approche. Ses os se brisent encore une fois à proximité du cercle et les nuages se replacent sur le ciel. Cette fois-ci, il ne regarde pas Ariane, mais se concentre sur la couleur qui tourne autour de lui. Une volute subtile, orangée, avec un goût de flamme et une odeur électrique. Il tend la main, et la volute se précise. Des fils, fins comme une respiration, se meuvent avec grâce au rythme d’une mélodie silencieuse. Sous sa peau, Joshua sent alors les flots. Une marée furieuse et affamée, une tornade qui lui brûle les nerfs. Joshua porte son avant bras à sa bouche et mord sa propre chair. Il serre la mâchoire et tire d’un coup sec.

La peau cède et Joshua regarde les fils argentés s’échapper de leur enveloppe et partir dans toutes les directions. Ils dessinent des courbes parfois amples et lentes, parfois serrées et rapides. Les méandres se stabilisent et les fils entrent de nouveau en Joshua. Le cercle l’appelle, lui brise le corps et le fait renaître encore une fois.

Sous le ciel, Joshua tend la main vers la couleur orangée. Le flux sous sa peau lui ordonne de l’attraper. De s’en nourrir. De l’absorber. L’anneau appelle mais Joshua l’ignore. Sa main s’approche des fils ardents et, du bout des doigts, les effleure. Leur chaleur l’envahit et, d’un sursaut rapide et incontrôlé, Joshua attrape la volute et la serre dans son poing.

Joshua est surpris par son poids et sa consistance. Il imaginait quelque chose de léger et doux, mais sous ses doigts, elle lui semble trop solide. Il essaye de la percer de ses ongles mais elle est impénétrable, bien qu’un peu molle. Il la sert et sent des masses plus ou moins dures à l'intérieur ainsi qu'une pulsation discrète.

Il la ramène vers son visage pour mieux l’observer mais elle résiste. Il tire mais elle résiste de nouveau et l’attire vers elle. Il ne la lâche pas. Elle se débat. Il l’attrape avec ses deux mains mais elle le plaque contre un sol mou. La volute se divise et lui emprisonne les bras. Écrasé, Joshua veut hurler mais n’y parvient pas. Il s'énerve, le cercle le happe et le monde autour de lui se brise. L’herbe du jardin, les arbres, les maisons et Ariane disparaissent et Joshua ouvre les yeux. La volute qui le paralyse est devant lui. Cachée sous une enveloppe charnelle qui regarde Joshua avec inquiétude. Les yeux noirs sont froncés par l’effort et la bouche crispée appelle quelque chose.

— ... teur !!

Joshua lève les yeux. Le ciel gris est quadrillé. En son centre, un rectangle blanc aveuglant. Le sol est mou et confortable mais étouffant. La créature qui le tient continue de crier.

— ...octeur !!

Joshua prend conscience de son propre corps. Son cou et son dos lui font mal et le paralysent. Sa gorge lui semble bouchée. Il tente de déglutir et sent sa chair se contracter contre un objet enfoncé au fond de sa bouche. Pris de panique, il se débat, et l’infirmier continue de le restreindre en hurlant. Joshua remarque les petits muscles de son cou et de sa mâchoire affutée se tendre.

— DOCTEUR !!!

Des pas précipités emplissent la pièce et des mains, plein de mains, tellement de mains, s’activent sur Joshua. Les bras ardents disparaissent dans l’amoncellement de corps qui se tassent autour de l’adolescent et le palpent. Il sent une main lui tenir la mâchoire et sa gorge se serre. Un spasme lui soulève le torse et le tube en plastique s'expulse de sa trachée en glissant sur sa langue crispée. Il tousse violemment. Chaque quinte lui déchire les poumons et ravive la douleur dans son cou, une vague électrique qui lui enflamme le cerveau et la colonne vertébrale. Joshua, soudain pris par d'une fatigue insurmontable, sombre dans des ténèbres grises gardées par le cercle flou.

Il reprend conscience au son d’une douce musique.

— Joshua, est-ce que tu entends ma voix ? dit une silhouette éthérée en lui touchant le bras. Joshua sent sa peau aspirer celle de l'étranger à l'endroit du contact et se réchauffer.

— Joshua ?

Joshua acquiesce silencieusement et sa bouche se crispe, électrisée par la douleur qui émane de son cou au moindre mouvement.

— Essaye de ne pas trop bouger la tête, les nerfs de ton cou ont été endommagés par la morsure.

Le cercle lumineux disparaît quand Joshua ouvre les yeux. Devant lui, une silhouette floue manipule le cathéter planté dans son avant bras. Il sent une autre présence et frissonne.

Joshua se racle la gorge et tente d'émettre un son. Sa voix est encore trop fragile et ne parvient pas à sortir. Exténué, il lance un regard faible autour de lui et se demande pourquoi le loup le regarde.

Un petit cylindre en plastique est posé contre ses lèvres et il comprend que c'est une paille. Il aspire et accueille l'eau fraîche dans le désert de sa gorge. A chaque gorgée, son cou irradie et de petits spasmes involontaires le parcourent. Sa tête lui fait terriblement mal. Il a envie de disparaître. De dormir pour toujours. Mais avant il doit savoir quelque chose. Il rejette la paille, et murmure :

— Où est...

Sa voix est rocailleuse et douloureuse, et la question se noie dans les ténèbres quand il se rendort, exténué. Une aura mauve qui lui caresse le cou, des yeux bleus sereins et sévères le guettent puis des flocons de neige qui tombent au sol et meurent en gouttes rondes comme une rosée.

Les jours et les nuits, confus et mélangés, s’enchaînent rapidement. Ou peut-être lentement. Joshua ne sait pas s’il s’endort et se réveille plusieurs fois par jour ou s’il est synchronisé au rythme du soleil. Mais il sait qu’à chaque fois qu’il ouvre les yeux, ce qu’il perçoit autour de lui se précise. Après de nombreux réveils, il commence à identifier la chambre qu’il occupe. Les murs blancs et bleus, la fenêtre à sa gauche, la télévision accrochée au mur en face de lui. Sur sa droite, la porte d’entrée et la salle d’eau. Joshua tente de tourner la tête pour mieux regarder cette dernière pièce mais une douleur violente part d’un point de sa nuque et l'électrise. Il ferme les yeux, serre les dents et attend que l’épine qui lui traverse le cerveau s’évanouisse. La douleur est encore vive quand Joshua remarque le cercle, posé sur l’obscurité grise qui règne derrière ses paupières. Un cercle flou et lumineux, droit devant lui. Joshua ouvre les yeux et le cercle disparaît. Il cherche du regard une source lumineuse qui aurait pu laisser une empreinte ronde sur sa rétine mais les néons qui illuminent la chambre sont tout droits et ennuyeux. Il ferme les yeux de nouveau et l’anneau aux subtiles teintes bleues réapparaît.

Joshua tourne la tête sur la droite et remarque quelque chose d’étrange : l’anneau ne bouge pas. Il reste au même endroit dans l’espace sombre. S’il avait été le résultat d’une persistance rétinienne, il se déplacerait en même temps que le regard du garçon, mais ce n’est pas le cas. Joshua a l’impression de regarder un objet fixe placé très loin devant lui. Et visible uniquement derrière ses paupières fermées. Difficile de trouver la paix dans l’obscurité salvatrice des yeux clos si ce cercle est omniprésent. Le seul moyen auquel Joshua pense, pour le faire disparaître, est de tourner la tête jusqu’à ce qu’il sorte de son champ de vision. Ou de non-vision. Joshua n’arrive pas à son but. Il est arrêté par la douleur qui part de son cou et se propage le long de ses nerfs. Doucement, il lève la main et passe les doigts sur la peau rugueuse de son cou. Il frissonne en reconnaissant les signes d’une cicatrice. Les crocs du monstre et le goût du sang lui reviennent en mémoire et il se souvient que quelque chose d’horrible est arrivé. Il doit savoir.

En essayant de bouger le moins possible, il cherche des yeux la commande d’appel d’urgence. Il sait qu’il y en a une, il l’a vu dans diverses séries médicales télévisées. Son œil détecte un petit boîtier relié au mur par un fil. Il l’attrape et presse le bouton rouge. Une minute plus tard, une jeune femme dans ce qui semble être un pyjama vert clair se précipite dans la chambre. Ses yeux s'écarquillent et elle repart avant que Joshua n’ait eu le temps d’essayer de lui parler. En quelques secondes, une demi-douzaine de blouses blanches et autant de blouses vertes sont attroupées autour de Joshua.

Les mains le palpent, les bouches murmurent, les yeux observent et se concentrent. Leurs silhouettes floues se meuvent en un ballet angoissant que Joshua interrompt en ayant enfin la force d'émettre les paroles qui lui brûlent les lèvres depuis plusieurs jours :

— Où est ma famille ?

Les mots sont rêches et faibles. Mais ils atteignent leurs cibles. Après un silence soudain, d’autres mots sont émis par l’une des silhouettes portant un stéthoscope et se frayent un chemin jusqu’à Joshua.

— Joshua, je suis désolé...

Les mots s'enchaînent et, petit à petit, plantent leur signification dans l’esprit de l’adolescent au moyen de longues phrases artificieuses de plus en plus sombres. Les ultimes onces de lumière en Joshua sont piétinées par une dernière syllabe, courte et cruelle.

— ... morts.

Joshua ne bouge pas, frappé par la lourdeur de la réalité alors que sous sa peau, les vibrations s’intensifient.

Quand il était petit, il croyait dur comme fer que s’il retenait sa respiration, le temps s’arrêtait. Dès qu’il était vexé, triste ou blessé, il arrêtait de respirer. Il se retrouvait alors bloqué dans ce court instant qui précède les larmes et y restait jusqu’à ce qu'elles s’ennuient et décident de ne plus sortir. Une fois la crise de pleurs évitée, son souffle et le temps reprenaient leur cours. En grandissant, il avait compris que le temps ne s’arrêtait pas mais il avait gardé l’habitude de le faire quand les émotions devenaient trop fortes.

Il ne reste qu’un ou deux docteurs dans sa chambre quand enfin il expire, les larmes coincées dans leurs canaux lacrymaux. Une expiration saccadée suivie d’une inspiration estropiée. Joshua ouvre la bouche et les mots sortent avec difficulté, ralentis par la boule dans sa gorge.

— Je peux être seul ? S’il vous plait...

Sa chambre se vide et ses yeux se remplissent d’un océan dans lequel il veut se noyer. Disparaître. Se perdre dans les abysses, se faire écraser et annihiler par l’obscurité. Son corps entier veut hurler. Son cœur s’emballe, ses bras se crispent et ses cicatrices pulsent au rythme de la fatalité. Quel… désastre. Quelle catastrophe. Il ne veut pas croire à cette violation cruelle. Il ne peut pas. C’est impossible.

Impossible. Impossible. Impossible…

Il ne peut pas être seul. C’est faux. On lui ment. Il ne peut pas…

Un spasme sourd venant d’un endroit profond et angoissant l’enlace. Et il se tord dans son lit. Il serre les dents et laisse échapper un râle de douleur écrasé. Un petit cri de souris qui porte toute la souffrance de l’univers. Ses yeux vont exploser.

Mais il retient les larmes.

Par défi. Par colère. Par haine pour le monstre qui lui a volé sa famille. L’ire remplace la douleur et ses flammes enrobent le garçon pendant de longues minutes.

C’est impossible…

Plus par fatigue que par apaisement, son corps cesse peu à peu de trembler. Le poids des larmes qu’il retient le vide de toutes ses forces et il ferme les yeux. L’anneau vibre devant lui. Joshua lui dit de dégager mais rien ne se passe. Ignorant la douleur dans son cou, le garçon se met sur le côté pour le faire disparaître de son champ de vision.

Plongé dans le noir, il soupire longuement.

Le frémissement sous sa peau s’atténue sans vraiment disparaître et Joshua se perd dans les souvenirs de sa famille. Il creuse dans sa mémoire, s’enfonce dans les images nébuleuses et remonte le temps. Il revit autant d’instants familiaux qu’il parvient à conjurer, conscient qu’il n’y en aura plus de nouveaux. La voix de son père, les murmures de sa mère et les rires d’Ariane sont devenus une histoire. Une légende dont le dernier chapitre a été clos par un monstre.

Dans une torpeur rythmée par sa respiration, Joshua se laisse sombrer dans un sommeil d’épuisement remué par des rêves torturés. Dans l’un deux, une créature sort de l’obscurité, caressée par des branches qui se déplient sur son passage. Ses yeux ne sont plus noirs, mais bleus et froids. Elle s’approche et Joshua se sent pris de terreur. Mais le monstre s’arrête. Alerté par un bruit lointain, il tend les oreilles et disparaît, suivi par les branches qui se replient à toute vitesse.

Joshua est réveillé par les grincements de la porte. Des pas discrets s’approchent, accompagnés par un choc métallique qui remue son lit.

Joshua ouvre les yeux. Un infirmier finit de poser un plateau-repas sur la tablette amovible du lit. Joshua le regarde sans bouger. Sa peau est bronzée et ses cheveux, courts et noirs, reflètent la lumière du matin. Il ressemble à un tahitien, se dit Joshua. L’homme lutte un peu avec la tablette puis parvient à la placer où il le souhaitait. Il jette un regard vers Joshua. Ses yeux, sous une paire de sourcils denses mais fins, sont noirs comme ses cheveux. Il tente un sourire de compassion quand il se rend compte que Joshua le regarde, et l’adolescent remarque les petits muscles de sa mâchoire affutée.

— C’est vous… vous avez une couleur sous la peau, commence-t-il en pivotant légèrement la tête vers l’infirmier. La douleur l'électrise durant une seconde.

L’infirmier s’approche et se penche vers Joshua en lui faisant signe de garder le silence.

— Ne parle pas et écoute-moi.

Joshua s’immobilise.

— Maintenant que tu es assez fort pour parler, ils vont commencer à t'interroger sur l’incident, explique l’infirmier en lançant des regards rapides vers la porte de la chambre. Raconte-leur tout ce dont tu te souviens, mais ne leur parle pas de l'éclipse.

Joshua fronce les sourcils. L'éclipse ?

— De quoi vous parlez ?

L’infirmier ferme les yeux. Il cherche quelque chose dans l’obscurité puis pointe du doigt le coin le plus à l’ouest de la chambre.

Joshua regarde dans la direction pointée du doigt et ferme les yeux. Le cercle est au centre de son champ de vision. Il s’est déplacé par rapport à la veille, mais il est toujours là. Fixe dans le vide.

Joshua ouvre les yeux.

— Vous pouvez le… la voir ?! Et comment vous savez que moi je la vois ?

— Ça fait presque deux semaines que je suis à tes soins, je t’ai vu la regarder dans ton coma.

L’infirmier finit à peine sa phrase que la porte s’ouvre. Un médecin, suivi d’un confrère, puis d’un autre et encore un dernier entrent sans prévenir. L’infirmier fait quelques pas en arrière pour leur laisser la place, sans quitter Joshua des yeux. Le garçon est encore affaibli et sa vision n’est pas aussi précise qu’avant l’accident, mais il parvient malgré tout à lire l’inquiétude dans le regard de l’homme à la peau basanée. Et il ne peut s’empêcher d’en ressentir une partie.

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