Un supplice coupable

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Elle étaits là à me regarder.

D’un geste, tu me commandas de venir. Fermant la porte du frigo, décapsulanti ma bière je m’exécutai au caprice de madame. Une fois devant elle, ma docilité déguiser révéla finalement mon insolence assumer. Je pris une gorgée de ma bière, tout en la regardant droit dans les yeux. La regardant de haut, mon regard la criait aux défis. « Et maintenant que va te faire ? » tout en espérant que ma provocation pique son orgueil et qu’elle me réponde « Laisse-moi te montrer » ou bien un simple « Ça ». Je ne sais pas ce qu’elle veut, mais un doute s’installe. Je pense ne pas savoir, car l’admettre serais accepter une réalité qui auquel je ne suis n’arriver moi-même pas à me convaincre. Cette même réalité qui cependant me rappelle à l’ordre par l’instinct qui m’habite.

Elle agrippa ma ceinture, me tira d'un coup sec vers elle. À quelques centimètres de son visage, toute petite, elle me levaits les yeux.

Ce qu’elle y vit est un livre ouvert. Elle explore mon âme tel un livre auquel on retourne continuellement les pages. On veut connaitre la suite. Elle commence par ressentit le papier sous nous doigt, sa rugosité, ça fermeté et son épaisseur. Elle ressent aussi ma chaleur. Tournant les pages de tissu, les mains froides ne tardèrent pas à feuilleter à l’aveugle ma dernière page. La paume de ma main recouvra le bas de mon ventre il ne tarda pas à descendre dans la chaleur des abysses, se glissant directement au niveau de la quatrième de couverture de ce second livre. Chercherait-elle un de mes secrets cachés ? Ce qu’elle y découvrit, la fis souris de satisfaction.

Dans son élan, elle retira la ceinture laissant tomber par terre le peu de tissu qui me restait. À présent nu, sous ma forme la plus naturelle je lui fais à présent face.

Je suis un livre ouvert vous ait je dis. Je n’ai plus cette protection d’habillement, venant cacher mes imperfections et les glorieux défauts qui sont les miennes. Il n’y a pas d’artifice seulement une peau nue et pilosité qu’elle porte avec elle. Ces yeux scrutèrent et les mains explorèrent, les creux, bosse et tout autre recoin pouvant exister.

Prenant une dernière gorger de ma bière, je laissai ma curiosité me guider.

La robe qu’elle portait était d’un coton léger. La légèreté rendait presque imperceptible le tissu. Je pouvais sentir les légères irrégularités des survêtements qu’elle portait. La fraicheur de sa peau rose et svelte. Son dos en S se menait aux courbes généreuses de son fessier.

Mes mains continuèrent leur chemin emportant avec elle le peu de tissu qui lui restait en dessous de sa robe. La culotte tomba à ses biens silencieusement.

Cuisses ou hanches j’inspecte, j’examine ou encore je ressens chaque centimètre de son corps. Les poils hérisser et la chair de poule m’amène sont un petit vent d’hiver sur ta peau amenant avec elle une chair de poule. La respiration commença faisant des valses alors que mon objectif se précise. Elle sait ou j’aimerais me précipiter main dont les conventions m’obligeaient d’ignorer. Mais jusqu’à quand est-ce que j’allais me tenir, avant de lui donner le plaisir qu’elle a manifesté tant d’intérêt ? Quand une de mes mains se présenta à elle et que mes doigts caressèrent avec douceur la perle que je venais de trouver. Un rosé envahit lentement mes phalanges. Je sens l’odeur de bière qui se dégage de ton haleine. Je vois tes yeux me fixer. J’entends ta respiration s’accélérer, des miaulements discrets du chat enjoué. Je sens ta main crispée autour de mon avant-bras, tes cuisses serrant ma main et m’empêchant de bouger.

Ne sachant pas si elle veut m'arrêter ou me guider, doucement elle me libère, m'autorisant et me laissant la place pour atteindre mon but. Je ne sais pas si c’est une résignation de lutter face au désir ou qu’elle s’abandonne pleinement à ses sens. Mes lèvres rencontrent les siennes, ses oreilles puis son cou.

Une odeur fruitée du shampooing se mêla au gout de la bière, ma main s’agrippant a ton cou n’hésita pas a la déshabiller comme cherchant à voir ce qui jusqu’à présent était invisible ou suggestion. J’accueille avec ferveur son sein, libérer du tissu qui le recouvrait. Mon enthousiasme la fit sourire. Elle finit par me pousser légèrement avant de m’amener en direction de ta chambre.

Une arrivée dans la pièce, elle fit tomber sta robe, et m’aida à enlever mon t-shirt.

La voilà alors, devant moi, un peu embarrasser, mais avec le regard d’un désir grandissant.

Une fois terminer et avoir pris le temps de m’examiner tu me tournas le dos. Me laissant avec un semblant d’ignorance de sa part. J’observe ce défi ou peux être cette invitation qu’elle me laisse.

Ses longs cheveux cachent le haut de son dos. Les poussant sur le côté j’aperçois le dos que j’avais effleuré. Sur sa peau froide, on y distinguait un tatouage de violon. Quatre grains de beauté complétaient cette, mosaïque.

Je m’avance.

Je sens les poils de mon torse s’appuyant délicatement contre son dos.

Une main sur ses hanches, la deuxième passant derrière sa nuque et soulevant ses cheveux avant de les tenir d’une main ferme me permit une embrassade langoureuse.

Se penchant doucement vers l’avant, elle m’emporta avec elle dans sa chute. Le lit amortit notre chute.

Nous voilà alors allongés, dans la surprise des cabrioles. Un échange de caresses ramena nos esprits sur le sujet central. La tension est présente. Elle est à l’image de ce que nous voulons. Elle est l’image de ce que nous voulons donner. Une dance menant au dénouement que nous voulons. Sur la lame du couteau, un geste de trop peut mener à une fin glorieuse. Le petit jeu consiste alors de fleurer l’ivresse, réussir à faire le geste de plus sans qu’il devienne le geste de trop. Peau contre peau c’est une valse des corps. Une envie grandissante, raidissant dans la chaleur du moment, transperçant au plus profond de son corps. Notre pudeur a disparu, mais pas notre fougue. Dans l’humidité de la transpiration, nos visages se crispent de désir. Des grimaces et des gémissements seuls témoins de notre plaisir. Sa peau devenue rouge dans la chamade et les efforts produit au rythme de l’orchestre des cris, où soprano et baryton s’échangent en écho leurs aveux.

Mon glaive dressé tendu d’une main ferme atteignant droit son but. Les irrégularités de mon corps rencontrant l’ivresse humide de la sienne. Le ventre contre le matelas elle acceptait la marée que je lui procure. Dans un instant, séparer du temps, quand ce qui nous habite n’est plus qu’explosion, les cris de nos intentions se fait ressentir. Un voile blanc nous enlace et nous envahit. Voilà la délivrance de ce moment si singulier.

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