Chapitre 1

Je tenais dans la main la coupure de presse, je m’en souviens comme si c’était hier. Impossible d’oublier, même si je l’avais vécu par le moyen le plus singulier qu’il soit, les médias. Elle s’appelait Émilie, elle avait eu six ans et c’était une petite fille comme beaucoup de petites filles, avec des rêves des joies, des projets. Et elle aimait beaucoup la magie, les mondes merveilleux.

Elle vivait dans la banlieue sud de Paris avec sa mère, une femme qui travaillait dans le marketing. La nounou d’Émilie, Sylvia était ce qu’on appelle une bronies, une personne aimant un dessin animé qui avait la cote en ce moment-là, une série du nom de My Little Pony Friendship is Magic.

Il se trouve que Sylvia et moi étions très proches, ainsi même si je ne voyais jamais Émilie je partageais un peu à distance leurs relations par les faits que me relatait Sylvia. Émilie était ainsi une petite fille très éveillée pour son age qui rêvait de royaume, de princesse, et de petits poneys. Bref, des rêves d’un peu toutes les petites filles je pense.

Mais quelque chose allait changer à jamais ces moments de paix et de joie. Lors d’une simple visite chez un ophtalmologue, Émilie depuis quelques mois se plaignait de mal aux yeux, le médecin décela un problème plus important. Oh ! Rien de grave sans doute, mais il fallait faire des radios dans un hôpital neurologique pour confirmer ou infirmer ses doutes.

Ainsi le lendemain même, sa mère et elle se rendit à l’hôpital neurologique de Pitié-Salpêtrière à Paris, je me souviens à l’époque des faits avoir commencé à boire de l’alcool plus que de raison. Je savais que cela ne présageait rien de bon, même si la mère d’Émilie était plus sereine ainsi que Sylvia.

Émilie rencontra l’un des plus grands spécialiste, elle rentra à l’hôpital Pitié-Salpêtrière pour ne jamais plus en sortir.

Le pronostic tomba ; une tumeur au cerveau bien avancé. Il est probable que ses crises d’épilepsie en soit une prémisse mais personne n’avait jugé de s’inquiéter. Même pas moi.