Chapitre 19

14 minutes de lecture

Point de vue de Liana : 

J'ai un rancard ce soir. Je panique totalement. Il a dit qu'on allait faire une balade alors je me suis dit que j'allais me mettre en pantalon avec un joli T-shirt et une veste en cuir pour commencer, mais je ne suis vraiment pas sûre de mon coup. Je me suis légèrement maquillée, fond de teint, fard à paupière et mascara, mais je ne sais pas si j'en fait trop ou pas assez. 

Je fais les cent pas dans le salon depuis tout à l'heure et je ne me calme toujours pas. 

"Calmes-toi, tu es magnifique. Me dit mon père. 

- C'est juste que ça fait tellement longtemps que quelqu'un ne m'a pas invité à sortir.

- Et il te fait de l'effet avoue. 

- Et pas qu'un peu. Je soupire. 

- Ça va bien se passer, et s'il te fait pleurer tu m'appelles et je lui casse la gueule ! Sourit-il. 

- Merci papa. 

- J'adore quand tu m'appelles papa, ça me rappelles quand tu me l'as dit la première fois quand tu avais presque un an. 

- C'est normal, t'es mon père et je me suis toujours imaginé avoir un père comme toi quand j'étais petite. 

- Et tu m'imaginais comment ? 

- Grand, fort, un peu bourru et très aimant. Je m'imaginais que tu viendrais me chercher et que tu prendrais soins de moi et que tu me prendrais dans tes bras, que tu me protègerais des clients de Véronica et que tu m'emmènerais loin de ce quartier de malheur. 

- Je suis tellement désolé que ça ait prit autant de temps. Dit-il en me prenant dans ses bras. 

- C'est pas grave, t'es là maintenant. 

- Et je te protègerais. Tu pourras toujours compter sur moi.

- Tu veux que je te dise un secret ? 

- Une confidence de la part de ma petite fille ? Je t'écoute. 

- Quand j'étais petite, j'écrivais souvent nos aventures et je t'avais trouvé un nom tu veux savoir lequel ? 

- Vas-y.

- C'était Nelson Gregory Thomson."

Il me sourit, quand la question du nom de l'inspecteur dans mon roman s'est posé, j'ai pensé à celui-là. Un nom qui protège, je voulais que ce nom représente quelqu'un de bien et dans ma tête, mon père imaginaire était quelqu'un de bien. Je voulais que Nelson Gregory Thomson existe dans l'esprit de quelqu'un d'autre comme quelqu'un de bien. 

"Tu te souvenais de moi. Dit-il les larmes aux yeux. 

- C'était peut-être coincé dans mon inconscient, mais t'as toujours été dans un coin de ma tête. 

- Si on retrouve tes histoires, on pourra les lire ensemble ? 

- Véronica les a trouvé et les a brûlé. J'ai essayé d'éteindre le feu mais je n'ai rien réussis à sauver et j'ai gagné une brûlure en prime. Dis-je peinée en caressant mon bras par réflexe.

- Oh mon bébé... Tout vas bien maintenant, elle ne pourra plus te faire de mal. 

- T'es exactement comme je l'avais imaginé ! C'est la première chose que tu disais au début de l'histoire. Souris-je.  

- Maintenant je suis là et pour de vrai. Je ne laisserais personne te faire du mal, pas même Sanchez. 

- Je suis sûre qu'il va bientôt venir. 

- Si c'est le cas il aura une armée de Biker contre lui. 

- Le club serait vraiment prêt à me protéger ? 

-  Tu es ma fille, tu fais partie du club. Nous protégeons les nôtres, n'en doutes jamais. 

- Si je suis ta fille, et que tous ceux du club sont tes frères... Ça veut dire que j'ai une bonne vingtaine d'oncle maintenant ! Dis-je le faisant rire doucement. 

- Oui, c'est un peu vrai ! Mais tu n'es pas obligée de les voir comme ça. 

- Heureusement, ça voudrais dire que je sors avec mon oncle ce soir et honnêtement je ne fais pas dans l'inceste. En plus je ne vois pas les gars et les filles du gang autrement que comme mes frères et soeurs et Gramps autrement que mon grand-père. 

- Le plus important c'est que nous sommes une grande famille. 

- J'ai tellement de question sur toi, sur maman, sur le club...

- Et on aura tout le temps d'en discuter. Je pourrait même te raconter toutes les histoires croustillantes sur Fist si tu veux. 

- Tu le connais bien ! 

- C'est un peu un second père pour moi. Quand tu es née j'ai trouvé normal qu'il devienne ton parrain."

La sonnette résonne, annonçant mon rancard de ce soir. 

"Voilà ma futur victime. Sourit mon père. 

- Ne le tue pas tant qu'il ne fait rien. Je suis sûr que Zeus t'en voudrait. 

- Vas-y avant que je ne change d'avis."

Je me dirige vers la porte et ouvre sur Drago, Jean, chemise et bien-sûr son cuir, bouteille de Whisky dans une main et rose dans l'autre. Il sort le grand jeu. Mon père arrive derrière moi et lui dit : 

"Tu me la rend avant minuit et pas de galipette ou je t'étripe. 

- Pourquoi j'ai l'impression d'être un ado prépubère qui demande au père de sa copine s'il peut l'emmener au fast-food ? 

- Pourquoi j'ai l'impression d'être une gamine de seize ans avec un papa poule ? 

- Parce que je t'ai perdu pendant vingt ans et que je n'hésiterait pas à refaire la gueule de ce petite con s'il te fait pleurer. Et tu n'imagine pas tous les dangers qu'il y en ville la nuit. 

- Premièrement, je lui refait le portrait moi-même si ça arrive, ensuite je ne risque rien avec un Biker pour garde du corps et pour finir, j'ai fait partit d'un gang je sais parfaitement quels dangers m'attende la nuit de la petite frappe au meurtrier en série en passant par le gros porc de violeur alors relaxes, je reviens pas trop tard. 

- Tu pourra jamais m'empêcher de m'inquiéter pour toi mon bébé. 

- Je sais, mais je suis une grande fille maintenant et je sais me débrouiller. Tu t'inquiètera quand tu verras Drago couvert de bleu parce qu'il a fait le con d'accord ? 

- Fait attention à toi, et ce petit merdeux a une gueule d'ange mais c'est un vrai démon quand il s'y met ne te laisse pas avoir. Gronde-t-il. 

- En attendant, j'aimerai l'emmener avant de rater notre rendez-vous, je te la rend avant minuit c'est promis. Intervient Drago. 

- Et de préférence en un seul morceau. 

- Tu me prends pour qui ? Un psychopathe ? 

- Exactement !"

Nous finissons par quitter la maison, la bouteille de Whisky sur le porche car mon père à claqué la porte. 

Il m'invite à l'arrière de sa moto et je n'ose pas refuser. Je sais que cette place a une importance particulière pour un Biker et ça me donne l'impression d'être un peu spéciale à ses yeux. Je me place derrière lui et entoure mes bras autours de son torse. Je me sens bien ici, la chaleur de son corps me réchauffe et me rassure, j'espère que la route sera longue.

___________

Une petite demi-heure plus tard, nous sommes sortis de la ville et nous arrivons devant une vienne cabane abandonnée. Je suis un peu sceptique, mais je lui fait confiance. Il descend de la moto et me tend sa main. Je la saisis et il m'emmène devant la cabane. Il commence à escalader et je limite. Une fois arrivés sur le toit il me dit : 

"T'es une bonne grimpeuse !

- Plusieurs années à m'infiltrer chez les concurrents du gang pour leurs voler des infos et tout le tralala qui intéresse les voyous. Je ne passais pas toujours par la porte et souvent par la fenêtre. Je répond en souriant. 

- Et après ton père à peur que je te fasse du mal ? Tu serais bien capable de foutre le bordel en nous piquants notre carnet d'adresse et disparaître quelques minutes plus tard pour ne plus jamais te revoir !

- Il y a un carnet d'adresse ? 

- Heureusement que non ! Le Près' garde tous en mémoire. Sourit-il d'un air moqueur. 

- Donc tu voulais m'emmener sur le toit d'une cabane ? C'est original comme première sortie !

- Tourne la tête et regarde."

Je suis son regard et vois la ville en contre-bas. Le soleil se couche sur les gratte-ciels, c'est tout bonnement magnifiques. Dommage que ce soit finit dans moins d'une heure. 

Nous nous asseyons sur le toit de la bicoque et observons le paysage pendant quelques minutes. Je finit par dire en un souffle : 

"C'est magnifique. 

- J'aime venir ici pour me ressourcer. Ça m'apaise, j'ai l'impression qu'il y a toujours de belles choses dans cette vie de merde.  

- J'ai toujours pensé que la vie était une pute, mais elle sait se faire aimer en nous offrant parfois de magnifiques cadeaux. 

- Quel genre de cadeaux ? 

- Des rencontres, des opportunités, de la chance parfois. 

- Ma plus belle rencontre c'est celle avec le près'. J'étais qu'un gosse à l'époque. Dit-il en riant doucement. 

- Racontes-moi. 

- J'avais seize piges, mon père alcoolique venait de me jeter à la rue après avoir buté ma mère. Je voulais pas devenir ce qu'il voyait en moi : un raté. Alors j'ai commencé à chercher du boulot dans tous les bars de la ville, les boîtes de nuit... Après un millième refus parce que j'étais trop jeune, j'étais à bout de nerf et sur le point d'exploser. J'avais besoins de me défouler et j'ai entendu du bruit dans une ruelle. Quatre connards contre un seul type. J'ai pas réfléchit et j'ai aidé le type contre les loubards. 

- C'étais Zeus ?

- Oui, contre des types qui vendait de la drogue sur le territoire du club. Ils se sont alliés car ils n'avaient pas les couilles de l'affronter seul. Après la fin de la baston, Spike est arrivé et s'est fait grondé pour avoir été en retard.

- Grondé ? 

- Il s'est prit une bonne droite." 

Je rigole doucement, j'ai hâte de savoir la suite de l'histoire. 

"Ma colère évacuée sur ces types, j'allais repartir dans ma quête d'un petit job quand le près' m'a demandé où j'allais. Je lui ai dit que je cherchais du boulot et il m'a juste demandé où est-ce que j'habitais. Je vivais dans un squatte de sans-abri à l'époque alors je n'ai pas vraiment su comment répondre. Je me suis juste barré et je suis rentré au squatte. Quelques minutes plus tard des motos se sont garées dans la rue juste devant et Spike est rentré accompagné de Fist. 

- C'est comme ça que tu l'as rencontré ? 

- Le premier truc qu'il m'a sortit c'est "putain tu schlingues". Rit-il.

- Du Gramps tout craché ! 

- Donc Spike m'a demandé de l'accompagner et j'ai refusé. Pas assez con pour suivre un inconnu et Fist est passé à la manière forte. Il m'a assommé et je me suis réveillé au club avec Julia en train de m'étaler un steak sur l'oeil au beurre noir que m'avait collé ce vieux con. 

- Et après ? 

- Le près' m'a remercié, et il m'a forcé à lui raconter pourquoi je vivais dans la rue. Il m'a accueilli dans le club après ça. J'ai commencé ma période de prospect à dix-sept ans en même temps que mon petit job en tant que barman dans la boite de nuit du club et j'ai rencontré Kill. Ensuite est venu Fox puis le reste du gang. Il ne manquait plus que toi pour compléter le bonheur de mon meilleur pote. La dernière de ses petites soeur qui manquait à l'appel depuis des années. 

- Et encore quelques temps plus tard, Gramps a envoyé sa petite-amie quarante en plus jeune et son poulain dans les pattes de ton président. 

- Une tornade et une putain de déesse habillée en vêtements de mec vieux de plusieurs décennies. 

- Je les aimais bien ces vêtements ! 

- Je veux bien comprendre que tu aimes faire des économies mais ce n'est pas une raison pour t'habiller à la mode de la jeunesse de Fist ! Tes vachement plus jolie dans tes nouvelles fringues !

- Merci...Dis-je en rougissant. 

- Mais je suis curieux. Pourquoi tu t'habille comme ça ? Il devait y avoir des vêtements de filles dans la friperie où tu t'achetais des habits. 

- Quand tu es la fille d'une prostituée, que tu traine avec un gang et que t'es obligée de te balader dans les rues les plus grouillantes de merdes humaines pour faire ton job, t'apprends vite que s'habiller comme une fille ne t'apporte que des problèmes. Et pour les vêtements trois fois trois grands, ça faisait des économies et je n'avais pas besoins d'en changer dès que je prenais trois centimètres. Dis-je en haussant les épaules. 

- Mais maintenant tu n'as plus à faire ça. 

- Je sais, mais j'ai du mal à me défaire de ces habitudes. J'ai toujours l'impression qu'elles me protègent. 

- Comme le fait que tu n'arrives pas à fermer l'oeil tant que l'acte n'est pas terminé ? Julia m'en a parlé. Quand elle est bouleversée elle est très bavarde. 

- C'est vrai...Mais pour ça c'est inconscient. Mon corps ne veut pas tant que je n'ai pas la certitude que le bruit a cessé. 

- Comment tu faisais quand Bull s'y mettais toute la nuit ? 

- Je dormais pas. Et je buvais une énorme tasse de café le lendemain matin. 

- Je crois me rappeler d'une matinée où tu as prit deux bol de café ! "

J'aime l'entendre rire comme ça. Un rire puissant qui démontre sa force, mais ça ne m'effraie pas. Contrairement à tous les hommes qui riaient comme ça et qui me regardaient avec des yeux lubriques alors que j'étais qu'une gosse. Ce rire là me rassure, me fait me sentir bien. 

Je me rend compte que ça fait quelques secondes que je le regarde, enfin surtout sa bouche, ses lèvres... Transformation en tomate enclenchée. Il le remarque et me regarde avec une lueur étrange dans les yeux. Quelque-chose d'attirant, d'hypnotisant. Je n'ai pas le temps que m'enfoncer plus profondément dans la contemplation que je sens quelques choses d'humide sur mes lèvres : sa bouche. Je ferme les yeux pour profiter un peu plus des papillons qui se forment dans mon ventre et il passe sa langue à travers mes lèvres pour rejoindre la mienne. 

J'ai très chaud, je n'ai pas envie d'arrêter. Ses lèvres se montrent plus possessives, plus gourmandes, j'ai envie de me laisser aller. Je passe mes doigts dans ses cheveux noirs et tire dessus. Il sourit contre mes lèvres et met sa main derrière ma nuque, réduisant par la même occasion l'écart entre nos deux corps. Il mordille ma lèvre et de sépare de moi alors que nos respirations sont chaotiques à cause de cet échange intense. 

Je lève les yeux vers lui, le souffle encore lourd. Il y a toujours cette lueur dans son regard, mais en plus intense, plus sauvage. 

 "Est-ce que je vais trop vite ? Me demande-t-il entre deux souffles. 

- Non... Ça va... C'est parfait. 

- T'es tellement belle, j'ai envie de te sauter dessus et de te faire l'amour sur ce toit. "

Que répondre à ça ? La dernière fois que j'ai tenté une expérience j'ai été abandonnée à poile sur le lit à causes de mes cicatrices, je n'ai jamais eu d'expérience amoureuse ni avant, ni depuis, je suis totalement perdue. Je ne sais même pas si je suis prête à franchir ce cap. 

"Mais je vais prendre mon temps et aller à ton rythme. C'est une vrai torture, mais je vais patienter. Reprend-il."

En effet, la bosse de son pantalon me fait bien comprendre ça. Il prend son temps pour moi et prend en compte ce que je veux. Jamais un homme n'a fait ça pour moi. Toujours trop pressé de me mettre dans leurs lit. L'un des autres avantages de s'habiller comme un sac, pas trop de demandes sur le campus de la fac. 

Je pose ma tête sur son épaule et ferme les yeux. Sa respiration me berce et me détend. Je sens qu'il embrasse le haut du crâne et la nuque. C'est très doux, je m'attendais à un peu plus rustre pour un biker, mais c'est bien comme ça aussi. 

"Merci pour aujourd'hui. Je chuchote. 

- Ça t'as plu ? 

- Oui, c'est génial. Le paysage, nos discussions,...Le baiser aussi. 

- J'en déduis que je pourrais recommencer ? 

- Autant de fois que tu veux. C'est la première fois qu'un garçon se montre patient avec moi et ça me touche beaucoup tu sais ? 

- Les mecs que tu as connu jusque-là ne sont que des couilles-molles pour avoir laissé passer leurs chances.

- Tu penses vraiment ? 

- Quand je t'ai vu entrer dans le club pour la première fois, j'ai pas pu m'empêcher de de bouffer des yeux tellement je te trouvais attirante. Et je t'ai adoré quand j'ai vu comment tu arrivais à maîtriser la tornade. 

- Et encore, tu ne connais pas son oncle et ses cousins. Quand ils sont ensemble tu peux t'attendre a un cataclysme ! 

- Je t'admire encore plus alors. 

- Ils ont beau semer le chaos, oncle Cheese et ses fils sont très gentils. 

- Cheese ? 

- Il est toujours derrière son appareil photo, c'est grâce à lui que la plupart de mes années de collège et de lycée ont été prise en photo. 

- Le président connait un type dont le nom de route est Cheese. 

- On les présentera alors, il s'entendront surement très bien ! 

- Oh non, j'ai assez de tornades à gérer pour le moment. Rit-il. 

- On est quoi nous deux. 

- Que veux-tu qu'on soit ? 

- Un couple ? Même si je sais qu'à cette étape d'une relation tu dois surement déjà avoir mit la fille dans ton lit. 

- Alors un couple. Et je te l'ai dit, j'irai à ton rythme mon petit chat, et avant que tu ne le demande, c'est mon choix et c'est toi que je veux, pas une autre fille qui ne cherche que de la baise. 

- Tu lis dans mes pensées. 

- Tu es assez facile à lire une fois qu'on sait comment tu fonctionne. 

- Je t'aime."

Je sens ses muscle se tendre d'un coup. Est-ce que je l'ai dit trop tôt ? Est-ce que ce n'est pas encore tout à fait clair pour lui ? 

Prise dans mes interrogations, je ne remarque pas qu'il se tourne vers moi et constate avec surprise qu'il s'empare à nouveau de mes lèvres pour un baiser plus cours, mais toujours aussi doux. 

"Si tu savais l'effet que ça me fait de te l'entendre dire. Dit-il d'une voix rauque. 

- C'est pas trop rapide ? 

- Je t'ai dans la peau, j'attend d'entendre ça depuis la soirée d'Halloween. 

- Je t'aime. 

- Moi aussi mon petit chat."

Il m'embrasse à nouveau et nous regardons le ciel nocturne et les étoiles brillant au-dessus de la ville. C'est encore plus beau que tout-à-l'heure. Je me souviendrais de ce moment toute ma vie. 

Nous rentrons à la maison, mon père en train de guetter mon arrivée avec un verre de Whisky dans une main et le fusil à pompe dans l'autre. Il est vingt heures nous sommes largement dans les temps. Drago survivra au moins jusqu'à demain ! 

Ce dernier nous quitte après un dernier bisous et mon père me demande : 

"Alors ? Ta soirée ? 

- Magique ! 

- J'en déduis que je ne vais pas le tuer cette nuit ? 

- Ni jamais, ou du moins tant qu'on sortira ensemble. 

- Je vais le buter le salopard ! Il aurait du me demander avant le merdeux ! Dit-il en se levant brusquement. 

- Si tu fait ça je ne t'adresse plus la parole pour les six prochains mois."

Il se calme, m'embrasse sur le front en me souriant tendrement et nous rejoignons nos chambres respectives. Je sens que je vais faire de beaux rêves cette nuit. 

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