Chapitre 56

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Le second a encore un peu de doute dans ses yeux. Je dis:

-Écoute, il n'y a pas 36 milles solutions. Convaincs toi que tu dis la vérité et ce sera bon.

-Comment peux tu en être sûr? Qu'est-ce qui te dit que je vais pouvoir outrepasser son fameux détecteur. Aucun menteur n'était jamais passé au travers et tu me dis que c'est simple?

-Justement. Ne mens pas. Tu dois juste omettre les détails.

-Est-ce qu'elle a déjà compris que tu mentais?

-Elle l'a compris trop tard grâce à une déduction. Enfin, ça ressemblait à ça.

-Bon, pourrais-tu au moins me dire ton plan pour la suite? Après qu'on se soit charger d'elle.

-Tout d'abord, c'est moi qui m'en charge. Je suis le chef après tout. Ensuite, ne doute pas. Et, enfin, on continue pour le reste de la bulle. Il va falloir abattre chacun d'eux un par un.

-Une dernière chose... Tu es sûr de ne jamais avoir entendu parler de l'un d'eux alors que tu étais vice-empereur?

-Très franchement... Je n'en sais rien. Tout ce que je voulais, c'était sauvé autant de personne que possible. Je me fichais de qui je combattais, sauf lorsqu'il fallait leur donner une peine pour leur crime.

-Également, à quel point étais-tu fort?

-J'aurais pu les tuer sans réfléchir. Ils n'auraient même pas eu le temps de me voir bouger qu'ils seraient déjà morts avec tous leurs hommes de mains et toutes leurs affaires. 

-C'est sérieux?

-Oui. Les êtres plus rapide que moins se comptaient sur les doigts d'une main. Pour ce qui est de la force, il n'y avait que le dragon divin et l'empereur. Pour l'intelligence, je ne connaissais aucun égal. Pour la maîtrise, il n'y avait personne pour atteindre mon niveau. En d'autre terme, il n'y avait que deux êtres à ma connaissance qui aurait pu me vaincre. L'empereur et le dragon divin. Même si, pour ce dernier, j'aurais eu une chance.

-Tu disais ne pas comprendre les pouvoirs de l'empereur...

-Tout ce dont je suis sûr, c'est qu'il est beaucoup trop fort pour être comparé à un humain.

-Dis-moi, tu veux libérer les gens et prendre le pouvoir, c'est ça? Tu vas avoir besoin de quoi pour vaincre l'empereur?

-À mes yeux, rien ne peut le battre. Je veux juste monter dans l'échelle afin de comprendre ce monde et utiliser chacune de ses ressources dans l'objectif de vaincre.

-Que ferais-tu, s'il n'y avait aucun moyen de le battre?

-... Je profiterais du temps qu'il me reste pour sauver le plus de personne possible et je retournerais dans le passé pour continuer de chercher un moyen de le battre et je répéterais cette action sûrement durant des millions d'années avant d'accepter ma défaite. Cependant, il y a une info qui te manque. 

-Laquelle?

-Il voulait que je me rebelle. À chaque fois que je ne le faisais pas, il disait: "on n'a qu'à recommencer." ou "si tu continues ainsi, je vais devoir te tuer". Il a un plan dans la tête. Le connaissant, il doit avoir déjà placer toutes les pièces de son échiquier et il a gagné depuis longtemps. Maintenant, il faut savoir ce qu'il veut.

-Peut-être qu'il veut un leader pour les rebelles pour se débarrasser de tous d'un coup?

-Non, ça, il peut le faire en cinq minutes.

-Comment ça?

-Il a manipulé la réalité à chaque fois qu'il m'effaçait la mémoire afin de placer un nouveau contexte pour les criminels. Un jour, il y avait une prise d'otage de grande envergure. Le lendemain, les crimes baissaient de 1500% dans tout l'empire. Si c'était pour tuer les rebelles, il n'aurait pas besoin qu'ils s'allient tous sous une bannière.

-Peut-être qu'il ne voulait pas que tu existes.

-Alors, il m'aurait tué dés que je ne servais à rien. Il n'y a aucune solution logique. La seule option qui a un peu de logique, c'est qu'il voulait me préparer à quelque chose.

On continue à parler comme ça durant quelques minutes, puis je demande:

-Tu pourrais amener deux ou trois truc dans ma maisonnette?

-Quoi?

-Des équipements pour analyser le sang du tueur à gage et le bout de chair.

-Ça coûte cher?

-Même avec l'argent réduit qu'on a, tu devrais pouvoir tout d'acheter en gardant l'esprit tranquille.

-Dis-moi de quoi il s'agit, je vais te les donner dans l'heure.

-Merci. Tu vois, tu regagne ta confiance.

-C'est juste que j'ai trouvé une théorie convaincante à mes yeux qui dit que ta victoire est assurée. Alors, je n'ai rien à craindre. 

-Je te fais confiance pour dans six jours.

-D'accord. Je te fais confiance pour les quelques mois à venir.

-Merci.

Je suis retourné dans la maisonnette. Le corps n'était plus là, car j'avais demandé au second d'envoyer des hommes pour le nettoyer. Le seau de sang et celui qui contient le bout de chair sont intacts. Si tout se passe bien, je devrais pouvoir reprendre mon siège et prendre celui de Lisa.

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