Chapitre 33

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Tout le monde a récupéré ses moyens de communications et la police attendait à la prochaine station. Ils ont embarqué les preneurs d'otages. J'avais pris le soin de me laver avec ma télékinésie, car j'avais marché dans le sang que j'ai d'ailleurs répandu de telle sorte qu'il est impossible d'en prélever suffisamment pour faire des recherches dessus. Les hommes en noirs ne sont plus revenus après ça. Une fois arrivé, je suis allé dans mon université. J'ai alors pensé:

-Est-ce que le directeur a changé durant les 80 dernières années?

-Non.

-Parfait.

Je suis donc rentré. Bien évidemment, tout le monde me connaissait encore plus que la dernière fois que je suis venu. Les cours avaient lieux. Il n'y avait donc pas beaucoup d'élèves dans les couloirs qui étaient largement mieux décorés qu'à l'époque. La donation de deux milliards a dû bien servir. J'ai fais des autographes et des photos avec les quelques élèves que je croisais. 

Il m'aura fallu quelques minutes pour arriver au bureau du principal. J'ai toqué et quelques secondes après, j'ai entendu:

-Entrez.

En ouvrant la porte, je me suis rendu compte que sa pièce n'avait pas changé depuis tout ce temps.  Il a failli s'étouffer avec son café. J'ai commencé:

-Vous avez tout utilisé sur le reste. Deux milliards, c'était pas assez?

-Hein? Euh, je veux dire oui. Enfin, non c'était assez. Pourquoi est-ce que vous revenez?

-Vous pouvez me tutoyer. Je souhaiterais faire des études en médecine, plus précisément l'étude du cerveau. Est-ce que je pourrais réquisitionné une bonne partie de vos ouvrages et un professeur de ce domaine?

-Vous, euh tu sais combien de temps vous... tu vas le réquisitionner?

-Environ un mois. C'est pour un master. 

-Un master en neuroscience en un mois... C'est bien toi ça... Je vais trouver un volontaire. 

J'ai pensé:

-Quel serait le meilleur professeur qui voudrait bien m'enseigner tout ce qui concerne le cerveau?

-David Brummett.

-Merci.

Je lui ai dit:

-Vous pouvez directement demander à David Brummett?

-Vous.. tu le connais?

-Oui.

-Il n'y a aucune chance pour qu'il accepte ta demande. Il ne veut pas faire de cours privés. 

J'ai pensé:

-Tu peux le ramener vers nous?

-Son cours se termine dans cinq minutes, il viendra à ce moment et il n'a plus aucun cours pour la journée.

-Bien.

J'ai continué en disant:

-Si mes souvenirs sont bons, les cours finissent dans cinq minutes et il n'a rien après. On n'a qu'à l'attendre.

Je me suis mis dans l'un des fauteuils de la salle et j'ai attendu. Il est finalement arrivé cinq minutes après. En me voyant, il est resté dubitatif. On pouvait voir une sorte de dégoût dans son regard. Je lui ai dit:

-On dirait que vous me connaissez...

-En effet, pourquoi est-ce que tu es là?

-Je m'intéresse au cerveau...

-Je ne vais pas te faire de cours privés. 

-Qu'est-ce qui vous ferait changer d'avis?

-Que tu abandonnes toute ta fortune.

-99,5% c'est suffisant?

-Tu aurais encore cinq milliards...

-99,99% C'est mieux?

-De toute manière, tu es un businessman. Tu mens pour atteindre ce que tu souhaites. Tu n'abandonnerais jamais une part de tes biens pour une chose. 

-Vous avez l'air de savoir de quoi vous parlez...

-Arrêtes d'essayer d'utiliser des techniques pour que j'accepte.

-Parfait, tu es engagé.

-Je refuse.

-...Que diriez-vous de cela. Vous m'apprenez et je vous laisse voir ce que je veux en faire. Vous avez le droit de m'en empêcher ou non. Si ça rapporte de l'argent tout vous reviendra.

-Je m'en fous de l'argent, mais il y aura de grande chance pour que je refuse. Tu t'en rends compte?

-Bien évidemment, mais je sais qu'il y a de grandes chances pour que tu acceptes.

-J'y crois pas... De toute manière, tu demanderas à quelqu'un d'autre si je dis non. Je veux au moins avoir le contrôle. Cependant, je veux savoir maintenant ce que tu comptes faire. 

-Monsieur le directeur?

-Oui?

-Pourriez-vous sortir d'ici. C'est de l'ordre du secret professionnel.

-Il n'y a aucun problème.

Le directeur est parti et j'ai pensé:

-Désactive tous les micros et caméras de qui nous entendent ou voient.

-C'est fait.

-Montre une imagerie de la puce dans mon cerveau sur l'écran du directeur.

-C'est fait.

-Merci.

L'écran était face à la chaise du directeur. Je l'ai donc retourné pour montrer l'imagerie de mon cerveau et il a dit:

-Non, si c'est du contrôle mental ou une interface ou je ne sais quoi, je refuse.

-Non non, ça c'est simple à faire. C'est une imagerie de mon cerveau. Quelqu'un y a placé une puce. Je veux m'en débarrasser. 

-Tu veux dire que tu veux te faire opérer par toi-même?

-Oui.

-Mais tu as des robots qui font ça cent fois mieux.

-Il faut que je code un moyen d'opérer le cerveau. Pour ça, j'ai besoin de comprendre son fonctionnement. 

-... Et pourquoi tu peux me dire tout ça, si tu es contrôler?

-Parce que la personne qui le contrôle me laisse un certain temps pour me libérer.

-Pourquoi?

-Je ne suis pas dans sa tête. Je comprends à peine comment il fonctionne. 

-Je suis d'accord. Seulement si j'assiste à l'opération.

Je pensais alors:

-Est-ce qu'il a ou aura de mauvaises intentions envers moi et selon ma définition de mauvais?

-Non.

J'ai dit:

-C'est d'accord.

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