Chapitre 14

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Zaz s’approcha de quelques pas afin de satisfaire sa curiosité. Il ne comprenait pas comment des vases canopes pouvaient se trouver sur une planète bien loin de la Terre. Pourtant, il n’y avait aucun doute sur la provenance de ces objets : les dieux mythologiques se trouvaient être peints sur certains d’entre eux. La plupart représentaient Seth, Bastet ou bien Osiris.

Mais pourquoi ici ? Il scruta l’horizon, jusqu’à ce que ses yeux croisent l’escalier qui descendait dans les profondeurs de la planète. Il voulait y pénétrer. Des secrets bien gardés se cachaient dans cette caverne, et il donnerait n’importe quoi pour les dénicher.

D’habitude, Zaz n’était pas si friand de l’histoire. Il trouvait les musées ennuyeux et il ne comprenait pas la fascination qu’avaient les amateurs sur de si vieux objets. Passer sa vie sur le passé n’avait aucun sens pour lui, mais là, il devait avouer que sa curiosité le poussait à en savoir davantage.

Il expliqua donc à Chloé ce qu’il voyait. Elle semblait n’en avoir rien à faire. Tout ce qui l’intéressait, c’était le garde qui se rapprochait de lui à grands pas. Zaz fit signe à Rune de ne pas bouger et de se cacher derrière les quelques caisses posées sur le sol.

Avec l’aide de Chloé, il se déplaça silencieusement entre les tentes. Comme celle-ci était dépourvue de drap couvrant les côtés, il devait se dissimuler derrière la multitude d’objets trouvés.

Il se glissa derrière un sarcophage encore intact. Qui pouvait-être la personne enfermée à l’intérieur ? Un roi provenant réellement de l’Égypte ancienne ? Si loin ? Cela lui paraissait tout bonnement impossible, mais voir ce cercueil ici ravivait ses doutes. Il se leva pour tenter d’y lire quelque chose, mais il ne connaissait rien aux hiéroglyphes. Il prit un carnet de notes sur la table d’à cotée et y lut les notes des chercheurs, au grand dam de Chloé qui lui répétait de faire attention.

Mais bien trop concentré sur le nom de cette pharaonne méconnue du nom de Tamefis, il entendit le bruit d’une arme se braquer sur lui.

– Qui êtes-vous ? somma le garde.

Zaz, éberlué, ouvrit la bouche pour répondre quelque chose, mais il ne voyait pas un mensonge passé dans un moment comme celui-ci. Il était clairement un étranger en train de voler leurs affaires.

– Je suis un inspecteur des travaux !

– Mon cul, ouais ! Lève les mains !

Zaz roula des yeux et fit ce qu’il dit. Il devait espérer que Bardy passe à l’action pour faire diversion…

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