Marche sous la pluie

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Défi : Je vous propose d'écrire un texte à votre convenance, sans autre consigne que d'inclure les mots : lien, hameçon, rouille, merveilles, hurler.

Tous styles bienvenus, laissez libre cours à votre imagination, je vous lirai avec grand plaisir ! A la fin, si le cœur vous en dit, vous pourrez donner votre définition de chacun de ces mots.

Une rabasse tombait depuis plusieurs jours. Tandis qu’on désespérait de voir le soleil chaud de l’été, quelques pluviophiles s’extasiaient de ce temps maussade.

Sparte, éternel combattant, marchait comme un condamné vers la guillotine. Et pourtant, elle appréciait la pluie qui tombait, qui touchait ses joues froides, lavait le sang de ses vêtements, apportait l’énergie qui lui manquait. Sparte longea un lac apercevant un pêcheur plaçant un ver sur son hameçon avant de lancer sa canne à pêche dans l’eau. Ce pêcheur ne se souciait pas de la pluie : de par son apparence, il était amaigri. Il avait la peau grenue, les cheveux en bataille et coiffé d’un berret noir. Sparte s’enfonça dans la forêt, marchant sur les tas de ramille, appréciant la douce odeur du bois. Au loin, on entendait le hurlement d’une voix épicène. Cependant si on s’y approchait, on percevait le chant hurler d’un amoureux de la nature.

Elle esquissa un sourire en reconnaissant le chant latin. Elle se souvenait de ces merveilleux jours, tantôt sanglants, tantôt en paix, de l’époque romaine où le latin régnait en maître.L’empire romain avait laissé des merveilles à visiter, à contempler éternellement. Sparte était un fantôme du passé, un combattant hors-pair qu’on chuchotait avec admiration sur son passage, éternel champion du dieu grec de la guerre, Arès. Son lien était souvent murmuré mais jamais personne ne savait réellement s’ils étaient apparentés.

Au centre de la forêt, Sparte s’arrêta sur un cercle de pierre où par le passé on chantait l’ode aux Dieux. De la rouille couvrait un véhicule du siècle dernier. Le vanguard tomba sur ses fesses, un sourire narquois sur ses lèvres.

  • Parfois, père, je me demande comment tu peux rester aussi calme durant les périodes de paix. Cela ne fait que commencer, et encore, je ressens ce manque..

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