Chapitre 7

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 Quelle sensation étrange de s’éveiller avec le sentiment que l’on vous observe ! Ce sixième sens qui bien souvent vous donne raison. Une appréhension que l’on ne s’explique pas, et qui pourtant avait agité dans mon sommeil une clochette. Drelin ! drelin ! Réveille-toi, dormeur. Drelin ! drelin ! Il se passe quelque chose d’anormal…

 Dans l’obscurité, mon regard fouillait la nuit. Des drapés colorés dansaient devant mes yeux. Le sommeil berçait encore mon champ de vision. J’éprouvais des difficultés à séparer l’irréel du monde qui m’entourait. Ce n’était peut-être qu’une impression, mais j’étais convaincu que cette présence ne sortait pas de mon imagination.

 Je feignis de continuer à dormir. Je tâchais de garder un rythme de ventilation régulier. En fait, je n’avais aucune idée de la façon de procéder. J’aspirais et rejetais l’air en tentant de paraitre le plus inconscient possible. Je fus saisi du sentiment pénible que, si je m’arrêtais, j’allais m’asphyxier. Il n’y a rien de plus angoissant dans le lit que de commencer à respirer sans faire appel aux automatismes dont nous sommes pourvus. Inspire, expire… Inspire, expire…

 Ma vue, petit à petit, recouvrit son acuité. Une forme bougea. J’entendis les lattes du plancher gémir d’une manière imperceptible. Quelqu’un de la maisonnée s’était introduit dans la chambre ! Dans quel but ? Que me voulait-on ? Je fus tenté de presser l’interrupteur de la lampe de chevet. J’aurais pu ainsi clarifier ce mystère sans attendre. Mais, je ne désirais pas surprendre ce visiteur, ou visiteuse. Je voulais juste savoir ce qu’il avait en tête. Amis ? Ennemi ? Allez savoir…

 J’eus tout à coup l’idée stupide que Janice venait me rejoindre entre les draps ! On est con, parfois ! Janice se moque bien de ma personne ! Et puis, ça serait même le cas : jamais je n’aurais pu trahir la confiance de Marc ! Encore ce fameux neurone Bitocérébral ! De l’ancien français habiter (Avoir une relation sexuelle) et du latin classique cerebrum…

 Hum ! oubliez ça…

 La forme laiteuse détachée du fond obscur se déplaçait. Avec d’infinies précautions, elle s’approchait du lit, empreinte de gestes calculés. À l’évidence, on voulait me surprendre dans mon sommeil ! Un sentiment d’angoisse succéda à ma simple curiosité. Réagis, nom de Dieu !

 Il me sembla apercevoir le reflet d’une lame qui montait vers le plafond. La panique me glaça le sang. Je poussai un cri rauque en tentant d’atteindre l’applique. Je me débattais comme un damné dans la couette qui entravait mes mouvements.

 Enfin, la lumière inonda la place !

 Mes yeux écarquillés fouillèrent la chambre. Il n’y avait personne. Ou plus personne ! En fait, rien n’attestait ce fait. Cette présence s’était volatilisée avec une telle promptitude que j’avais mis en doute la réalité de cette vision. Un rêve lucide… Il ne pouvait s’agir que de cela. Personne n’aurait pu disparaitre aussi vite. Ce sixième sens m’avait-il trompé ou non ?

 Je restai à l’affut de longues minutes, écoutant le moindre bruissement. Mais je n’entendais que la nuit. Un avion-cargo qui décolla de l’aéroport de Bierset, ébranla le silence, rendant impossible tout repérage. Je soupirai, irrité par ce monstre d’acier qui passa juste au-dessus de la maison.

 Je me demandais comment leurs occupants n’avaient pas été réveillés par ce vacarme. Un autre suivit trois minutes plus tard, puis encore un, et un de plus… On se fout de la tranquillité des gens, dans cette commune ! m’indignai-je. Le pognon, toujours ce fric… Tout est permis tant que ça rapporte du blé ! Avec tout ça, mon visiteur devait être loin.

 Je me levai pour inspecter les lieux. Il planait dans la chambre un léger parfum floral. Ce fait relança la théorie du face-à-face nocturne. Cependant, l’on n’avait touché à rien de mes affaires. Le sac dans lequel j’avais engouffré quelques vêtements n’avait pas bougé de place. D’ordinaire, j’aurais dû passer la soirée à ranger tout ce fourbi dans la garde-robe, mais le sentiment que je ne m’attarderais pas dans cette maison me poursuivait.

 Un bruit dans l’escalier attira mon attention. La porte d’une des chambres s’ouvrit pour se refermer en douceur. Orianne devait rentrer de sa virée nocturne. Et si c’était elle ? Je humai l’air du palier… Pas à vrai dire d’odeur particulière… Non, tout cela restait un mystère !

 Elle ressortit nue devant moi pour se diriger vers la salle de bain. Elle m’avait jeté un regard indifférent, et ne semblait pas gênée le moins du monde. Je l’entendis uriner, puis elle reparut. J’étais paralysé. Je ne pus m’empêcher d’observer ses seins aux mamelons roses, son ventre avec un piercing au nombril, sa toison bouclée, enfin ses fesses quand elle regagna sa couche. Elle s’était comportée comme si je n’existais pas !

 Le matin, je me levai assez embarrassé dans le pyjama trop large que m’avait prêté Marc. Janice était déjà partie pour la Citadelle. Marc, en uniforme, terminait son café sur le pouce. La radio portative posée sur le frigo diffusait les informations. Sur la table de la cuisine, le journal Vlan était ouvert à la page des biens à louer. Marc me demanda si ma nuit s’était bien passée.

 — J’ai été réveillé quelques fois par les avions, maugréai-je en me versant un kawa.

 — On s’habitue. À la longue on finit par ne plus les entendre.

 Pourtant, Marc montrait la gueule du type qui avait très mal dormi. Je repensai tout à coup à ses révélations de la soirée. Les fameux scellés qu’il avait brisés.

 — Bien, il faut que je parte, lança-t-il en jetant le reste de son café dans l’évier. Il parcourut trois mètres puis, comme s’il se rappelait quelque chose, ajouta : il y a des rasoirs jetables dans l’armoire de toilette. Tu peux utiliser ma mousse. Janice t’a préparé une serviette de bain. Allez, je file ! Bonne journée…

 La salle de bain qui se révélait en fait une salle d’eau se réduisait à sa plus simple expression. Une douche à l’italienne, un meuble entourant un lavabo encastré, un w.c. à côté d’un radiateur et une balance.

 Je me déshabillai puis ouvris le thermostatique. Aussitôt, une ondée chaude ruissela sur mes épaules. La chaleur me fit frissonner de plaisir. Les yeux fermés, je frictionnai mes cheveux avec du shampoing au lait de coco.

 Je ne m’en rendis pas compte sur le coup, mais mon sexe s’était raffermi. Une douce sensation l’enveloppait. Il se durcit davantage. Cette impression délicieuse, je l’avais déjà éprouvée plus d’une fois. Je compris enfin pourquoi lorsqu’une paire de mains se refermèrent sur mes fesses !

 Orianne, sur les genoux, avait saisi mon pénis dans sa bouche. D’un coup, je m’écartai en poussant un cri de surprise. Elle me dévisagea avec un sourire lubrique.

 — Ça ne te plait pas ? siffla-t-elle d’une voix rauque.

 — Orianne ! Tu n’as que dix-sept ans !

 — Et alors, que veux-tu que ça fasse ?

 — Tu es la fille de Marc ! Je t’en prie, on ne peut pas faire ça !

 Elle me dévisagea avec un air consterné. Elle se redressa, regarda mon sexe qui s’était ramolli, puis afficha une moue de mépris pour lancer :

 — Tant pis pour toi !

 Elle s’installa sur la lunette des toilettes et se mit à uriner sans fin, toujours sans me quitter des yeux. Elle termina en passant son index entre ses cuisses qu’elle porta à sa bouche, puis se releva en me jetant un rire sans joie, où se mêlèrent colère et frustration. Moi, je me sentais stupide, mais j’étais persuadé que j’avais eu raison.

 Il fallait que je parte ! Je ne pouvais rester dans cette maison. Qui sait si un jour je ne me laisserais pas emporter par le désir, vaincu par cette jeunesse au corps ferme et plein de vie, brisant les tabous ?

 Si ça se trouve, c’était déjà elle, ma visite nocturne.

 — Quelle histoire ! m’exclamai-je enfin seul.

 Ce serait un truc à mettre dans mon roman, ça ! Mais dans mon roman, il y aurait eu Janice et Orianne : la mère et la fille, de concert ! Janice n’est pas trop mal conservée. Elle possède même beaucoup d’attrait. Elle pourrait ajouter la maturité, la gravité qu’il manque à Orianne.

 La lubricité avait envahi mon cerveau avec un stade d’excitation assez avancé. Au bout du compte, je me soulageai sous la douche avec la sensation d’avoir souillé la maison de ma semence. Foutu neurone !

 Marc rentra trois heures plus tard. J’avais parcouru les annonces immobilières du Vlan. Deux appartements avaient retenu mon attention. Je les avais entourés au crayon noir. J’éprouvai une certaine satisfaction à l’idée que Marc remarquât mon assiduité dans mes recherches. Oui, je sais, c’était un peu con, comme sentiment. Il jeta son képi sur le buffet et déboutonna son col de chemise. Son visage était empreint d’une émotion livide.

 — Mise à pied avec effet immédiat et suspension de mon salaire, soupira-t-il.

 Assis à la table de la cuisine, je l’observai d’un air interloqué.

 — C’est si grave ?

 — Tu n’as pas idée ! je suis foutu…

 — Mais non, ça va s’arranger.

 — Kinovsky veut un exemple ! Avec lui, je n’ai aucune chance. Dans un sens, il a raison : j’ai agi comme un idiot.

 En effet, Marc risquait gros : selon les articles 283 et suivants du Code pénal, le bris de scellés est considéré comme une infraction à l’ordre public. J’avais pris mes renseignements sur Internet. Étant lui-même dépositaire d’une autorité, sa sanction serait alourdie, et il risquait d’un à trois ans de prison, ainsi qu’une amende pouvant aller jusqu’à deux-mille euros !

 — Je vais aller trouver Kinovsky ! lançai-je, empreint d’un élan de compassion.

 — Toi ! Pour lui dire quoi ?

 — C’est moi qui ai insisté pour voir l’état de mon appartement. Je lui expliquerai que tu ne peux rien me refuser. Que j’ai bien le droit de récupérer le peu qu’il me reste tout de même !

 — N’empêche que je n’ai aucune excuse. J’aurais dû tenir bon. Mais, comme tu l’as si bien dit : je ne peux rien te refuser !

 Je ne savais plus quoi répondre. L’atmosphère pesait de sous-entendus. Je me sentais stupide avec la feuille de chou étalée devant moi. Je cherchais à prouver ma bonne volonté en trouvant ces deux appartements. Plus que jamais, je devais laisser cette famille en paix.

 Mais, il y avait plus urgent. Je devais tirer d’affaire Marc. J’empoignai une veste légère et me précipitai sur la porte.

 — Où cours-tu comme ça ? s’inquiéta Marc.

 — Rue Natalis !

 — Heu ! la PJ, c’est rue Saint-Léonard. Mais, tu perds ton temps !

 — On verra…

 Convaincre Kinovsky était ma seule chance d’éviter les ennuis à cette famille. Je lui avouerai que j’avais brisé les scellés moi-même, quitte à me retrouver en taule. Tant pis ! Oh ! ce n’était pas un acte héroïque, loin de là. Mais, je ne pouvais supporter l’idée que quelqu’un d’autre pâtisse de mon délire avec l’homme au laser. Et puis, en prison, je serais logé et nourri ! En fait, je n’imaginais pas ce qui m’attendait.

 Le bus 12, la ligne qui descend de Loncin à Liège, me cahotait tout en me conduisant vers mon destin. Oui, bon, j’exagère peut-être. C’est juste un effet dramatique ! Je ne savais même pas si Kinovsky consentirait à me recevoir. Pourtant, il le faudrait bien.

 La place Saint-Lambert grouillait de monde. Des navetteurs traversaient dans tous les sens, ignorant le Code de la route. Des touristes immortalisaient sur leur smartphone le palais des princes-évêques, la fontaine rondpoint, le petit avion avec à son bord Tchantchès et Nanesse, dans lequel s’installaient de jeunes enfants et parfois des adultes. Des foules s’engouffraient dans les véhicules de la TEC, d’autres, libérées, bondissaient sur les trottoirs. Je montai à mon tour dans la correspondance qui me conduirait à la PJ.

 Au fur et à mesure que je me rapprochais, je sentais vaciller ma détermination. J’avais les jetons ! Et si j’allais plutôt visiter le musée Curtius ? Pour rentrer bredouille chez Marc ! Cette perspective ranima la flamme de mon courage.

 Bientôt, le long bâtiment en béton de quatre étages avec ses enfilades de fenêtres pareilles aux perforations d’un film de cinéma apparut sur ma gauche. Le bus s’arrêta, je sortis avec quelques badauds.

 Je me dirigeai vers le porche d’entrée. Il y avait un bureau destiné à dispatcher les visiteurs.

 — Bonjour, je voudrais parler à l’inspecteur Kinovsky, s’il vous plait.

 Ma voix était éraillée, comme si ma gorge était asséchée. Elle l’était ! Vous pouvez me croire. Je sentais mes jambes flageoler. La peur du gendarme, tout de même, ce n’est pas une légende !

 La personne à l’accueil me dévisagea. Elle voyait bien mon trouble.

 — Tout va bien, monsieur ?

 — Oui, oui. C’est juste que je n’ai pas l’habitude.

 Quelle stupide remarque ! pensai-je.

 — C’est à quel sujet ?

 — C’est pour un ami qui est policier.

 Encore une mauvaise réponse ! Le préposé devait filtrer les visiteurs. Il me considéra quelques instants puis m’affirma que l’inspecteur était sorti. Ne voyant pas d’urgence dans mon attitude, il s’était dit, à n’en pas douter, que ça ne valait pas la peine de déranger un gradé.

 — Vous êtes certain ? C’est au sujet de l’incendie de la place Général Leman, insistai-je.

 — L’incendie… Quel incendie ?

 — Il y a environs quinze jours… Une personne est décédée. Une jeune femme. L’inspecteur est sur l’enquête.

 — Bon, attendez.

 Il saisit le combiné de son téléphone. Il me signifia d’un mouvement de son stylo que l’on décrochait.

 Kinovsky vint me chercher en personne. Il me salua et m’invita à le suivre. Nous marchions dans des couloirs qui n’en finissaient pas. Tout me paraissait hostile. Je sais, ce n’était qu’un état d’esprit, mais j’éprouvais le sentiment de me jeter dans la gueule du loup.

 Il m’ouvrit la porte de son bureau et d’un geste ferme de la main me poussa dans son antre. Une secrétaire tapotait sur le clavier d’un ordinateur. M’apercevant, elle tira sur sa jupe, peut-être par réflexe. Je saluai sans y penser. Je la trouvais élégante, mais, cernant toujours mieux le policier, j’étais convaincu qu’il l’avait choisie pour ses compétences et non pour ses jolies jambes soutenues par un repose-pied ergonomique. D’ailleurs, elle dactylographiait à dix doigts ! C’était un signe.

 Mes yeux s’attardèrent sur une reproduction de l’Atomium, posée comme presse papier à côté de la plaquette nominative de l’inspecteur. À coup sûr, Kinovsky devait être fan de séries policières ; et en particulier, des petits meurtres d’Agatha Christie ! Malgré moi, je m’efforçai de trouver le détail qui tue.

 — C’est un bocal à poissons rouges, que vous cherchez ? me demanda-t-il.

 La secrétaire jeta un regard étonné, puis replongea le nez dans son travail.

 — Alors, qu’est-ce qui vous amène ?

 — C’est au sujet de Marc Lambert, l’agent que vous avez fait mettre à pied. C’est de ma faute, tout ça !

 Kinovsky m’écouta exposer les faits avec un sourire ironique. Je lui expliquai que j’avais forcé la main au policier. Que j’avais moi-même décollé les scellés. J’avais à dessein utilisé le terme décollé pour me dédouaner. C’était mieux que de dire : briser.

 — Ça ne change rien : il est complice. En tant que dépositaire de l’autorité, il aurait dû vous en empêcher.

 — Écoutez, monsieur l’inspecteur, il ne peut rien me refuser. J’ai profité de la situation.

 Kinovsky sembla intrigué.

 — Expliquez-vous, monsieur Mangon.

 — Je lui ai sauvé la vie !

 — Rien que cela ?

 — Lorsque nous étions gamins, nous avons dévalé à vélo la colline de la Roche aux faucons, vers Esneux. Marc qui avait perdu les patins de ses freins a terminé sa course dans l’Ourthe. Quand je l’ai rattrapé, il gisait inconscient, la tête sous l’eau.

 La secrétaire cessa de taper pour m’écouter. J’affichai un sourire béat, content de l’effet que produisait mon histoire.

 — Je l’ai ranimé comme je l’avais déjà vu faire à la télé. La clavicule brisée : c’est la douleur qui l’a réveillé. Enfin, sur le moment, on ne savait pas que c’était ça…

 Kinovsky interrompit mon flot de paroles d’un geste de la main, le visage incrédule.

 — Je vous assure, inspecteur, que c’est la stricte vérité.

 — Vous semblez prêt à tout pour éviter les ennuis à votre ami. Pourquoi devais-je vous croire ?

 — Vous allez foutre sa vie en l’air.

 — Il aurait dû y réfléchir avant ! C’est tout à fait inacceptable de la part d’un représentant des forces de l’ordre.

 Je vis bien que cet inspecteur était habité par de fichus principes. Marc me l’avait dit : il voulait un exemple !

 Je ne savais plus que dire pour plaider sa cause. Soudain, l’image de la carte SIM que l’on avait retirée de mon téléphone revint titiller mon esprit. J’étais résolu à risquer le tout pour le tout.

 — J’ai quelque chose pour votre enquête ! C’est donnant donnant.

 Je ne me reconnaissais pas. C’était une démarche pour le moins cavalière. Kinovsky fronça les sourcils en me regardant plonger la main dans ma veste. J’en sortis le GSM, et le lui tendis. Je tremblais.

 Je lui expliquai que je l’avais retrouvé dans les gravats. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi la carte SIM ne s’y trouvait plus. D’ailleurs, dans ces conditions, comment avais-je pu prévenir les secours ?

 Kinovsky, songeur, examina le téléphone.

 — Pourtant c’est bien votre numéro qui a été utilisé pour appeler les pompiers. Vous avez bien fait de m’apporter cette pièce. C’est ce que je recherchais quand j’ai constaté le bris des scellés. Je vois avec bonheur que ma plainte contre le policier Lambert a porté ses fruits !

 Il me jeta un regard malicieux.

 Le fumier ! Il nous avait manipulés, Marc et moi, pour récupérer le téléphone.

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