chapitre 10

12 minutes de lecture

02h07, je n’arrive pas à dormir, je me demande si elle dort, si elle pleure, si elle crie…je n’arriverai pas à trouver le sommeil sans savoir. Je descends les escaliers, et j’ouvre doucement sa porte, elle sanglote mais ses yeux sont fermés, elle a fini par trouver le sommeil, à moi d’en faire autant.

04h28 mon sommeil s’arrête brutalement, qu’est ce qui se passe ? Je sens que ça vibre. Je me lève en vitesse, et file voir ma belle Cynthia qui hurle tapant contre les barreaux du lit.

- Cynthia ! Calme-toi, tu vas te faire mal. Arrête ! Mais arrête Cynthia !

J’ai l’impression d’avoir un fauve attaché, elle essaye de me frapper. Je sors une seringue et lui injecte un calmant. Elle est essoufflée alors que le produit la calme doucement.

- Voilà c’est ça, calme toi ma belle.

Je reste près d’elle alors qu’elle sombre dans un sommeil profond. Son corps retrouve son calme de cette crise nocturne. Je sais que la nuit est propice à ce genre d’angoisse.

Je la trouve si belle, je veux la sentir, la goûter, connaître la saveur de cette peau humide. Son corps m’appelle et je ne peux pas résister, elle est ma faiblesse.

Ma langue commence à parcourir le creux de sa cuisse, elle est délicieuse, et plus je monte et plus je sens son intimité se rapprocher. Je sais qu’elle dort, qu’elle ne sent rien, et que je pourrais abuser de son corps autant que je le souhaiterai. Je détache ses pieds, ses jambes sont totalement relâchées, je la masse là où les chaînes la blessent. Je lui étire ses cuisses et je vois des belles lèvres charnues qui protègent son ouverture. Je l’observe, j’écarte ses lèvres pour mieux voir son entrée. Elle ne sait pas à quel point je la connais, à quel point elle est douce. Je glisse ma langue le long de sa fente, elle a un goût divin, et ma langue là parcours, la goûte, s’enfonce aussi loin qu’elle peut. J’aimerais tellement l’entendre gémir, j’aimerai la voir se cambrer, tenir les draps et m’en demander encore.

Mes doigts s’invitent une nouvelle fois en elle, cette fois-ci tout ses muscles sont relâchés, je me sers, elle ne peut pas m’en empêcher.

- Allez réveille toi ma belle, réveille toi.

Je n’ai pas mis une dose importante, elle devrait reprendre vite ses esprits. J’accélère mes mouvements, je veux la réveiller mais elle reste inconsciente. Je préfère vérifier qu’elle aille bien, alors que je prends sa tension et elle commence à bouger. Je pourrais continuer mais je préfère lui remettre ses chaînes. Quand elle ouvre ses jolis yeux, je suis là, lui caressant le visage alors que je me caresse contre elle. Elle dit rien, m’observe, puis replonge dans son sommeil encore sous le coups du calmant. Je me branle plus fort et déverse sur son ventre mon sperme.

Je reste près d’elle le reste de la nuit, sur mon fauteuil. La nuit a été difficile et j’ai dû m’assoupir quand j’entends les chaînes bouger.

- Bonjour Cynthia.

- Laissez-moi partir ! Je vous en supplie, laissez-moi !

Elle est vraiment amusante, pleine d’espoir, mais elle sait qu’elle est à moi, qu’elle a toujours été à moi.

- Tu prends quoi au petit déj ? Café avec du lait je crois, non ?

Elle me regarde avec étonnement, comment je peux savoir cette subtilité…je l’ai tellement observé.

- Laissez-moi partir !

Son regard est plein de haine, j’aime la voir comme ça, elle a un petit coté animal sauvage.

- Tu sais que je t’ai caressé pendant que tu dormais ? Et j’ai éjaculé sur toi.

- Vous n’avez pas le droit !!!

- Oh mais j’ai tout les droits et tu sais, je crois que j’aime quand tu dors, tout ton corps est relâché, détendu. J’en suis sur que ça me ferait jouir en toi très vite.

- Taré !!! Vous êtes qu’un fou !!!

Je lui souris et m’approche d’elle. Je caresse sa peau et elle se tend. Ma main vient sur ses seins, et ses tétons durcis ont l’air sensibles.

- Ils ont l’air très appétissants.

- Me touchez pas !!!

- Ça va être l’heure de ta piqûre tu sais. Et peu importe où je pique, ça aura le même effet.

- Non, non…

Je prépare sous ses yeux la seringue qui est de taille à lui faire peur. Elle est plutôt longue et épaisse, c’est une seringue qu’on utilise pour les animaux et non pour les humains. J’ajoute à son contraceptif, un gel protéiné, qui rend le liquide plus épais et donc plus douloureux. Je caresse ses seins avec la seringue et titille ses tétons alors qu’elle est pétrifiée. Je descend l’aiguille le long de son ventre, arrive à son nombril que je torture un peu puis descends à son pubis. Elle ne bouge toujours pas, de peur que je la blesse. Je caresse son clito avec la pointe et elle sursaute.

- Tu m’as fais une grosse crise cette nuit et j’ai du t’endormir pour te calmer. C’est pas possible de te mettre dans ce genre d’état. Je ne veux plus de ça Cynthia.

- Me faites pas de mal, je vous promets de plus vous causer de problèmes !!! Pitié !!!

- Je vais te faire mal Cynthia car tu m’obliges à le faire.

- Pitié !!!!

- Tu vas écarter tes cuisses et me laisser t’injecter ça, si jamais tu te débats, je piquerai dans un nerf et crois moi ça fait bien plus mal.

- Vous êtes malade !!!

Elle sanglote mais me laisse la piquer à l’intérieur de sa cuisse. Elle se tend quand l’aiguille s’enfonce doucement en elle.

- Respire bien, maintenant je vais injecter le produit.

Je dois être très doux pour pas que ça abîme le muscle.

- Ça fait mal !!!!

- Je sais mais tu peux t’en prendre qu’à toi. Souffle c’est bientôt finis. Et voilà terminé.

Je masse sa cuisse tremblante, regardant sa vulve gonflée et rouge.

Je pose mes doigts dessus et elle est chaude.

- Je crois que tu nous fais une belle vulvite toi

- Vous m’avez fais quoi !!!

- Rien, juste le stress qui peut parfois créer des désagréments mais je vais aller te chercher ce qu’il faut.

- Me touchez pas !!!

- Il faudra bien. Ton petit déjeuner attendra.

Je file me laver et va à la pharmacie acheter ce qu’il faut et rentre auprès d’elle mais dès qu’elle me voit, elle est entre la frayeur et la colère.

- Je vais juste te soigner tu sais.

- Me touchez pas !!! Je vous l’interdit !!!

- Du calme, je vais te mettre un peu de crème.

- Non !!!

- Bien comme tu voudras.

Je n’insiste pas, elle verra bien par elle même qu’une vulvite peut devenir très désagréable si elle est pas soignée. Et en effet chaque jour son état s’aggrave et ma belle doit supporter son erreur.

- Tu vois, t’aurais du me laisser te soigner.

Elle gigote sur le lit par les démangeaisons et finit par me laisser plus facilement observer son infection qui s’est propager à son vagin. Lorsque je passe un écouvillon, elle se met à gémir puis se crispe.

- Pitié !!! Arrêtez, arrêtez !!!

Je le frotte en elle, réveillant les démangeaisons qu’elle ne peut pas soulager.

- Tu regrettes ?

- Svp, arrêtez ça !!!

- Dis-le que tu regrettes.

- Arrêtez !!!

- Dis-le Cynthia.

- Je regrette, je regrette, pitié arrêtez !!!

Personne ne peut supporter des démangeaisons, je crois que c’est l’une des pires tortures.

- Vu ton état je vais devoir te mettre un ovule en plus de la crème. Je vais finir par croire que tu attendais que ça mais je vais attendre que tu sois prête et me le demande. Je ne voudrais pas te forcer. Dis-je un brin moqueur.

Elle finit par me réclamer son traitement, rongée par les démangeaisons. Son corps résiste un peu mais j’arrive à lui enfoncer son ovule loin en elle. Elle pleure et me supplie lorsque je lui mets sa crème. Elle tremble lorsque mes doigts s’enfoncent en elle.

- Je t’en mets bien partout, ne t’en fais pas.

- Arrêtez… gémit-elle

J’adore la caresser, lui enfoncer mes doigts, la voir trembler jusqu’à l’orgasme qu’elle déteste avoir. Je me lève et pars préparer son petit déjeuner. J’arrive avec le plateau, j’ai été lui acheter des croissants au beurre lorsque j’ai été à la pharmacie, j’espère qu’elle appréciera. Je lui ai aussi pressé un jus d’orange, le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée alors je l’ai fais complet.

- Je vais te détacher une main mais t’avise pas à tenter quoi que se soit Cynthia, c’est compris ?

Elle me fait signe que oui et je la libère pour qu’elle puisse prendre son petit déjeuner.

Je place le plateau sur le lit, juste au dessus d’elle, lui caresse les cheveux alors que le café fumant enivre nos narines. Je pourrais tenter de l’embrasser mais c’est peut être encore trop tôt.

Je la regarde alors qu’elle prend sa tasse dans ses mains. Je suis dingue de cette fille, ses moindres gestes me font frémir. Alors que je la regarde, elle balance un grand coup de genoux dans le plateau et me balance sa tasse bouillante dessus.

- Putain ! Je te faisais confiance !

Je la rattache alors qu’elle se débat.

- Reste tranquille ! Dis-je en levant mon poing sur elle.

Elle ferme les yeux et je baisse immédiatement ma menace. Merde, elle va vraiment finir par me faire craquer. Je repars pour me changer, et je tente de me calmer les nerfs sur mon sac de frappe. Faut qu’elle comprenne que je ne peux pas tout accepter mais je ne peux pas y retourner énervé, je me connais et je sais que là je pourrais lui faire du mal. Quand je redescends un peu plus tard, elle est là entrain d’essayer de retirer ses chaînes, je m’appuie contre le mur, les mains dans les poches et la regarde.

- Tu sais que tu es entrain de t’épuiser pour rien là ? Elles ne vont pas céder.

J’avoue que ça m’amuse de la voir tenter de se défaire mais vu ce que j’ai pris, elle ne peut pas y arriver.

- Bon, on fait quoi là ? Dis-je

- Qu…quoi ?

- Je te détache et tu m’agresses, alors on fait quoi ?

- C’est moi qui t’agresse ?!

Ahhhhh on est passé au tutoiement, c’est bon signe. Mais elle est toujours aussi furieuse.

- Je t’ai pas jeté un café dessus que je sache. Dis-je

- Non tu m’as enlevée ! Droguée !

- Violée aussi.

La peur se lit sur son visage, je m’amuse de la voir ainsi.

- Tu m’as... violé ?

- Ouais, t’appelles pas ça violer quand on te fourre de force des doigts, toi ?

La voilà gênée, elle sait qu’elle vient de me montrer que mes agissements jusque là n’était pas pour elle un abus. Je m’approche d’elle.

- M’approche pas !

- Tu fais ta farouche, alors que de te prendre des doigts c’est rien pour toi.

- J’ai pas dit ça ! Tu sais très bien ce que j’ai voulu dire !

Je continue à m’approcher, ce petit jeu m’amuse vraiment beaucoup.

- T’as peut être besoin que je te viole vraiment pour que tu saches le sens de ce terme.

- non !!! Laisse-moi tranquille ! Laisse-moi partir !

- T’en as pas envie Cynthia. T’aimes être à ma disposition, te sentir abusée, avoue-le.

- T’es un grand malade ! T’es complètement cinglé mon pauvre ! LAISSE-MOI PARTIR ! Hurle-t-elle.

Je lui souris alors qu’elle est folle de rage. Quand je m’assois près d’elle, elle est toujours très agitée.

- Laisse moi, jt‘en supplie laisse moi.

- Chut, calme-toi ou je serais forcé de te calmer moi-même.

J’ouvre le tiroir et lui sors une seringue.

- Pitié, fais pas ça !

- Ne m’oblige pas à le faire alors.

Je respire sa peau alors qu’elle se raidit.

- Tu sais me rendre dingue tu sais...oh Cynthia j’ai tellement envie de te faire du mal, tu mérites que je t’en fasse tellement.

- Pitié. Pleure t’elle.

- Je sais, tu regrettes mon amour. Je vais te détacher maintenant, si jamais tu tentes de t’échapper, je risque d’être très très méchant. Tu vas donc te tenir tranquille Cynthia, c’est pour ta sécurité que je te dis ça, d’accord ?

Elle fait oui de la tête et je la détache, la seringue à la main. Elle ne tente rien, parfait.

- Va falloir te doucher.

Son regard se fixe sur moi et elle fait non de la tête.

- Tu ne vas pas rester sans te laver Cynthia et puis tu sais à quel point j’aime prendre soin de toi.

Elle reste muette. Mes mains se posent sur ses jambes alors que j’ai la seringue pas loin.

- Si tu n’obéis pas, je t’injectes ça pour t’endormir, et cette fois ci je profiterai de ton corps, jusqu’à ton réveil, tu te réveilleras avec mon sexe en toi et je ne serais pas tendre avec toi Cynthia, t’as compris ?

- Oui. Dit-elle d’une petite voix.

Je la regarde et mes yeux se posent sur ses seins.

- Tu fais quelle taille de soutien gorge ?

Elle me regarde étonnée et je reste fixé jusqu'à avoir la réponse.

- Ça ne te regarde pas !!!

- Ok, comme tu veux. Dis-je en prenant son bras.

- 95 C !!!! dit-elle effrayée par l’aiguille

J’avais presque bon ! Elle est magnifique, toujours gênée par sa tenue d’Eve. Je sens qu’elle a encore plus honte maintenant que j’ai parlé de sa poitrine et je la trouve sexy à mourir.

- Ils sont magnifiques Cynthia.

Alors que je tente une caresse, elle gesticule pour m’échapper. Son regard de furie plongé dans le mien comme pour me mettre au défi de recommencer. Elle aime ça, elle aime être à moi. Je lui laisse les mains libres mais je tiens la seringue proche d’elle. Je lui dépose un baiser sur la joue et je descends au fur et à mesure. Je sens les larmes couler alors qu’elle ferme les yeux en sanglotant.

- C’est ça ma belle, laisse toi faire.

J’adore son corps, et encore plus quand il est nu. J’ai un accès complet à son 95 C mais ses mains me repoussent. Bien que j’ai envie de jouer, je préfère jouer la prudence, elle est maline et je ne lui fais pas confiance. Je rattache ses mains au lit et je pose la seringue dans le tiroir. Elle pleure toujours mais humblement, comme pour ne pas me montrer sa frayeur. Elle sait ce que je m’apprête à faire, elle sait qu’elle n’a pas le choix que de me laisser faire.

Elle a une peau claire, mais ses mamelons sont foncés et plutôt larges avec des tétons qui pointent déjà naturellement mais j’ai envie de les faire rétrécir, les faire durcir et je sais qu’elle pourrait prendre un certain plaisir vu que son copain lui suce très souvent.

- Jt’en supplie, laisse-moi !

- Oh non Cynthia, je ne vais pas te laisser.

Mes mains tiennent bien ses deux beaux gros seins, et ma bouche les goûtent l’un après l’autre.

- Laisse-moi !

J’aspire doucement son mamelon dans ma bouche, alors qu’elle pleure me suppliant de la laisser, plus elle supplie et plus j’aspire. Je passe mon bras autour de sa taille pour la maintenir près de moi et mon sexe se frotte avec juste un morceau de tissu qui nous sépare.

- T’es qu’un porc ! Un salaud !

J’ignore ses insultes et je continue avec l’autre téton alors que mon autre main lui malaxe sa poitrine généreuse. J’ai envie d’elle, mon pantalon me contient presque plus, je sens que mon sexe ne demande que ça mais elle n’est pas en état. Merde son traitement ! Je m’arrête et va chercher de quoi la soigner. Sa mycose est très avancée, et lorsque je lui mets sa crème, des saignements apparaissent.

- Tu t’es bien abîmée dis donc.

- C’est de ta faute !

- Je t’ai proposé de te soigner et t’as refusé. Je ne peux pas te faire l’amour alors que j’en ai très envie ! Celui qui est à plaindre c’est moi !!!

Elle pleure et je caresse ses cheveux. Cette fille me fait fondre et je ne peux que lui faire du bien.

- J’ai quelque chose qui devrait te soulager en plus de ton traitement.

- Non, je ne veux rien.

- Je ne vais pas te laisser le choix, plus vite tu guériras et plus vite je vais pouvoir te faire l’amour.

- Pitié.

- Ça va te faire beaucoup de bien.

Je pars et reviens avec ce que je lui avais acheté et qui va être très efficace. Je retourne dans sa chambre et lui montre le sextoys à piquots.

- Non, je veux pas, stp pas ça.

- Ça va soulager tes démangeaisons. Ouvre tes cuisses.

- Non laisse-moi tranquille, j’en veux pas de ton truc !!!

- Tu sais je peux arrêter ton traitement et te laisser avec ta mycose. T’es attachée, et tu peux oublier de te soulager par toi même, ça va te rendre dingue et au final tu me demanderas de te soigner car tu ne supporteras plus. C’est de la perte de temps et des désagréments inutiles. Ouvre tes cuisses.

Elle me regarde et me laisse lui écarter ses jambes. Je mets beaucoup de crème sur le sextoys et lui enfonce doucement. Elle ferme les yeux et apprécie le frottement sur ses démangeaisons. Ses jambes tremblent par le plaisir et le soulagement. Je la frotte bien, même si elle en saigne puis la laisse se reposer et recommence plus fort. Et puis un cri, ce cri !!! C’est lui que je veux entendre, celui qui me fait jouir dans mon pantalon sans même me toucher, celui qui mélange plaisir et douleur, celui qui vient des tripes lorsque l’orgasme la dévore alors qu’elle ne veut pas jouir. Je suis dingue de cette fille.

Annotations

Vous aimez lire Jessie Auryann ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0