La première étreinte

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La vue de ce vaste lit la pétrifiait, elle comprenait tout à coup que ce qui lui semblait si facile devant un ordinateur allait devenir impossible.

- Viens ma douce, tu es belle, et tu as respecté mes exigences. C'est bien !

Il dévisageait Aurore avec insistance ; elle ne pouvait soutenir ce regard perçant qu'elle fuit aussitôt. Il lui saisit le menton et, ses deux yeux noirs plongèrent à nouveau en elle. La jeune femme se mit à rougir.

- Je t'interdis de faire cette mijaurée. Je t'ai payée pour ça.

Jean la dégustait du regard ; il tournoyait autour d'elle tel un oiseau de proie avant de se positionner derrière elle. Son visage se glissa contre le cou de la jeune femme, embrassant sa peau, puis ses cheveux tandis que ses doigts couraient sur elle. Jean trouva rapidement la fermeture éclair de sa robe qui glissa brusquement sur le sol. Elle devenait de plus en plus vulnérable. D'un coup sec, il dégrafa son soutien-gorge, laissant apparaître la rondeur de ses seins, qu'il saisit aussitôt avec fièvre.

Avec précipitation, Jean se déshabilla à son tour, sous le regard médusé d'Aurore qui ne savait plus comment se comporter. Puis il l'entraîna vers le lit et la bascula sur son corps.

D'une main, il lui arracha la culotte ; elle était à présent nue, à sa merci.

Jean commença un ballet de caresses sur tout son corps, jouant avec ses mains, avec sa langue, il lui imposait son rythme, et Aurore commençait à frémir ; un plaisir nouveau naissait en elle.

Il lui prit la bouche, avant de glisser lentement vers ses seins qu'il embrassa avec fougue, s'attarda sur son nombril et continua jusqu'à son intimité, caressant l'intérieur de ses cuisses. Il effleurait ses lèvres intimes, faisant virevolter sa langue en mouvements circulaires. Dans un va-et-vient permanent, ses mains se promenaient des chevilles jusqu'aux cuisses, faisant naître en elle un émoi voluptueux.

Aurore n'en pouvait plus. Elle voulait se retenir mais vibrait sous les doigts de cet inconnu. Même avec Laurent, elle n'avait pas connu de telles sensations.

Jean perçu la raideur d'Aurore et arrêta un instant son jeu sexuel, jugeant qu'elle s'enfièvrait trop rapidement.

- continuez ! je vous en prie, continuez. Se surprit-elle à prononcer.

Il reprit avec plus de fougue et enfonça sa langue au plus profond de ses lèvres intimes.

Elle était en extase. Cet homme faisait naître en elle une torture sensuelle qu'elle ne pouvait contenir. Elle ondulait, puis se cambrait. Ne pouvant se retenir plus longtemps, elle s'abandonna dans un orgasme divin.

Jean redoubla de caresses plus intimes et recherchées, ne laissant aucun répit à son corps qui demandait grâce, le voyage charnel était à son paroxysme, elle exaltait, l'implorait de mettre fin à ce supplice, sa chair n'en pouvant plus ; il continuait jouant habilement avec ses mains, sa langue, s'amusant avec son clitoris, les mouvements s'accèléraient. A son tour Jean exulta et le tourment sensuel d'Aurore cessa.

Il remonta tout doucement, frôlant son corps de la paume de sa main et vint s'allonger à côté d'elle. Ils restèrent un moment sans parler.

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