Le professeur Azarov

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8.

Jeudi 17 mai.

 Étant donné les sous-entendus du professeur Ivanenko, Kat n’était pas dans les meilleures conditions pour démarrer l’interrogatoire du professeur Sergueï Azarov. Un professeur de sport vicieux, ça lui rappelait des souvenirs de ses années passées au collège, de mauvais souvenirs. Elle se souvint de l’espèce de boule qui lui nouait le ventre avant de se rendre en cours de sport. Elle n’avait pas subi d’attouchements ni de traumatisme, ça n’avait pas été jusque-là. Mais lorsqu’on est une adolescente, il suffit de regards de travers ou bien de main qui glisse sur l’épaule pour créer un malaise. Elle essayait de ne pas aborder cet interrogatoire dans cet état d’esprit mais d’un autre côté, elle se disait qu’il n’y avait peut-être pas de fumée sans feu. Si la rumeur, partagée par beaucoup, disait que le professeur Azarov avait un comportement déplacé ce n’était peut-être pas pour rien. Qu’une seule fille ou deux se plaignent c’était peut-être sans importance, mais que plusieurs élèves du lycée se plaignent jusqu’à ce qu’une rumeur enfle, ce n’était pas la même chose. Désormais silencieuse, les bras croisés sur sa poitrine elle attendait que le cours de Handball se termine.

« Ça va Mashkof ? » s’inquiéta Kalgarov.

« Oui, ça va, c’est juste que… j’en ai assez de patienter pas toi ? Et puis -Kat changea de sujet – je me disais que vu qu’on a gagné un peu de temps grâce au professeur Ivanenko on pourrait peut être aller interroger les amies d’Anastassia après? »

Kalgarov acquiesça. Pour autant, il n’était pas dupe, il se doutait que sa partenaire était préoccupée par quelque chose mais il ne savait pas s’il pouvait le lui demander ou pas. Il craignait qu’elle se braque totalement. Les femmes constituaient un vrai rébus pour lui. Il ne les comprenait tout simplement pas. C’est pourquoi, dans le doute, il ne lui posa aucune question. Kat savait qu’il lui fallait refréner ses élans féministes. Elle se remémorait les cours à l’école de police : surtout faire abstraction de tout ce qui est personnel pendant une enquête. Préjugés, opinions politiques ou religieuses, émotions peuvent brouiller le flair du policier.

« Réflexe ! » cria le professeur Azarov en lançant un ballon dans la direction de Kat.

Il n’était pas très grand pour un professeur d’éducation physique et sportive, mais par contre il était très large d’épaule. C’est à se demander s’il pouvait passer dans l’encadrement d’une porte. La quarantaine, des petits yeux bruns rapprochés, presque pas de cheveux : on était bien loin du séduisant professeur de sport ! Et pourtant, sa démarche, son air suffisant, cette façon de sourire en coin à toutes les filles qui passaient, tout dans son attitude démontrait qu’il pensait être un Apollon. La policière ne rentra pas dans le jeu, esquiva son lancer et laissa le ballon rouler mollement derrière elle. Sans s’embarrasser de formules de politesses, et elle s’en voulait, elle commença l’interrogatoire de façon assez abrupte :

« Nous sommes là pour vous poser quelques questions sur les disparitions d’Anastassia Iodanov et Svetlana Koulenchkova. Que pouvez-vous nous dire sur ces deux élèves ? »

« Si vous voulez mon avis, elles n’ont rien à voir avec vous : ce ne sont pas des athlètes, ni l’une ni l’autre, mais enfin vous savez aucun gosse ici n’est un champion, ils n’ont aucun goût pour l’effort ! ça doit être dû au compte en banque des parents »

« Mais encore ? Concernant Anastassia Iodanov, rien à nous dire ? » le coupa Kalgarov.

« Un bon jeu de jambes, assez bonne en attaque, mais alors pour l’esprit d’équipe : zéro pointé ! »

« Oui, oui, tout ça est très intéressant – l’interrompit vertement Kat – mais voyez-vous connaître les aptitudes en cours de sport des filles ne nous servira pas à grand-chose pour les retrouver j’en ai peur ! Que savez-vous sur leurs caractères respectifs ? Leurs amitiés ? Est-ce que, par le plus grand des hasards, elles auraient pu vous confier quelque chose qui pourrait nous intéresser ? »

Il arborait un sourire parfaitement suffisant. Si Kat ne s’était pas retenue…

« Laissez-moi réfléchir une minute…. C’est vrai que les jeunes filles viennent souvent se confier à moi, ce doit être mon côté charismatique je suppose ! Je suis un peu comme un père pour tous ces gosses de riches dont les parents sont souvent absents ! »

« Ah bon - intervint Kalagarov - Anastassia ou bien Svetlana vous ont-elles signalé par exemple qu’elle se retrouvaient très souvent toute seules à leurs domiciles ? »

« Non, pas particulièrement. Et puis je ne vois vraiment pas où vous voulez en venir ? » L’interrogatoire, si on pouvait appeler cela ainsi, s’enlisait. Ou le bonhomme n’avait rien à dire, ou il ne voulait rien dire. Kat sentait ses à priori envers le professeur de sport reprendre le dessus. « Et bien ?! ..alors que pouvez-vous nous dire? » s’impatienta-t-elle.

« Tout doux ma jolie ! - lui répondit le professeur de sport en lui adressant un sourire aguicheur - Je voyais bien que Svetlana avait la plus grande peine à… disons trouver sa place ! J’ai bien essayé de lui proposer mon aide mais cette petite n’a rien voulu entendre, elle était farouche, pareille à un cheval sauvage ! »

« Elle « était » ? - demanda la policière – aux dernières nouvelles, Svetlana est toujours vivante, elle est seulement portée disparue, à moins que vous ne disposiez d’informations que la police ignore ? »

« Non, pas du tout ! C’est juste une façon de parler ! C’est parce que, après avoir eu cette petite discussion avec elle, dans le but de l’aider bien évidemment, je ne l’ai plus jamais revue, elle a demandé à être dispensée du cours de sport... »

« Vous lui en avez voulu de refuser votre aide ? »

« Comment ? Attendez… Non ! Bien sûr que non ! Pourquoi est-ce que vous me posez cette question ? Qu’est-ce que vous sous-entendez exactement ? »

« Rien du tout » s’empressa-t-elle de répondre. Puis elle ravala sa salive et fit un gros effort pour éviter de s’énerver davantage et de compromettre la suite de l’interrogatoire.

« Et pour Anastassia alors ? - Kalgarov essayait maladroitement de recentrer la conversation - Est-elle aussi … réservée que sa camarade ? »

« Anastassia ? Oh non, ce n’est pas du tout la même chanson ! Cette fille peut être très insolente par moment, y compris avec les professeurs, c’est d’ailleurs ce qui lui vaut sa popularité, elle est un peu comme la Reine des abeilles dans cet établissement, vous savez. »

« Etiez-vous en conflit avec elle ? A cause de son insolence ? »

« En conflit ? Pas le moins du monde ! Les élèves m’adorent, surtout les filles – insista le professeur Azarov en faisant un clin d’œil – C’est sûr que ce n’est pas facile tous les jours de gérer toutes ces jeunes filles en fleurs, en proie à leurs hormones, il y a parfois quelques accrochages. Surtout Anastassia, qui est vraiment mature pour son âge ! Ces demoiselles jeunes et belles ne s’imaginent pas qu’un homme puisse leur résister vous savez alors quand elles s’en aperçoivent elles piquent des colères terribles ! Ce ne sont que des gamines ! Vous voyez, moi je n’ai toujours été attiré que par des femmes mûres et sûres d’elles, le genre de femmes qui travaillent dans la police par exemple. »

Le professeur avait dit la phrase qu’il ne fallait pas dire. Pour Kat, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase! Comment cet âne bâté, vicieux qui plus est, pouvait s’imaginer une seule seconde l’intéresser ? Cette fois-ci elle explosa :

« Ah bon vraiment ? - dit elle avec un air inquisiteur – Et que pensez-vous alors de cette rumeur qui courre selon laquelle votre attitude dérange vos élèves féminines ? »

« Mais…. ! C’est un scandale ! Comment osez-vous salir ma réputation ?! C’est fini, je ne veux plus vous parlez, désormais je ne vous adresserai plus la parole qu’en présence d’un avocat ! »

 Kat s’en voulait. Elle aurait préféré pouvoir se dominer. Elle aurait bien voulut questionner ce professeur davantage et essayer de savoir pour quel motif la dispense du cours de sport avait été accordée à Svetlana. Sans compter le fait que Kalgarov était à présent en train de l’agonir de reproches. Elle s’en voulait terriblement. Heureusement c’était pour tout le lycée l’heure de la pause déjeuner, Autant en profiter se dirent les deux enquêteurs, leur emportement oublié, et manger quelque chose. Ils étaient sur le pont depuis 6 h du matin et la faim commençait à se faire sentir. Kat et Kalgarov retournèrent donc à la cantine. Le personnel y avait installé un somptueux buffet de jus de fruits frais et mets délicieux. Il y avait là profusion de salades : aux olives, au saumon fumé ou bien aux harengs. Il y avait aussi des tourtes au chou ou au poulet, des Koulibiacs au saumon, et des petits pains fourrés aux oignons et aux champignons. Côté sucreries, là encore les élèves avaient l’embarras du choix : pommes cuites au four, pastillas de toutes sorte, Vatrouchkas parfumées à la confiture ou au lait concentré, pain d’épices traditionnel et beignets aux pommes et aux poires. Kalgarov en attrapa un au passage.

 Les deux policiers avalèrent également subrepticement deux petits pains fourrés et demandèrent au personnel de leur désigner Maria Jestakova, Militcha Zakharine et Zoya Iechevski, « la bande à Anastassia » puis traversèrent le restaurant du lycée, devant une centaine de curieux qui les dévisageaient, jusqu’à la table occupée par ces trois grâces. Ces adolescentes ressemblaient trait pour trait à des poupées : une brune, une rousse et une blonde comme par hasard ! Elles étaient toutes les trois très fines de taille, avec de longs cheveux de sirène, des ongles manucurés et des visages plus peinturlurés que maquillés. Leurs styles vestimentaires étaient naturellement très travaillés, on voyait bien que chacune d’entre elles avait délibérément adopté un look différent de celui des deux autres, comme pour essayer de se démarquer malgré leur appartenance à un groupe. Maria Jestakova, la blonde, était manifestement la « pin-up » : mini-jupe plissée, sandales à talons, deux grandes boucles d’oreilles créoles pendantes à ses lobes d’oreilles. Militcha Zakharine, la brune, était la classique BCBG, « Bon chic Bon genre », avec son jean bleu foncé parfaitement ajusté à sa morphologie, ses mocassins en cuir marron et sa veste de type blazer. Enfin, Zoya Iecheveski, la rousse, avait endossé le rôle de l’adolescente glamour et gothique en même temps : elle chaussait deux énormes bottines noires à clous, très rock’n’roll, par-dessus un collant résille une petite robe, noire également, avec une chaîne en métal nouée autour de sa taille et arborait fièrement une bague à chaque doigt avec des motifs en forme de tête de morts, ou encore de guitares électriques réduites. Sans surprise, il n’y avait pas de sucreries sur leur table, seulement des salades dont elles n’avaient grignoté que la moitié. Bien évidemment, de si jolies filles étaient forcément en bonne compagnie, quatre solides jeunes hommes étaient attablés avec elles.

«Nous souhaiterions vous parler d’Anastassia Iodanov et de Svetlana Koulenchkova » commença Kalgarov.

« Seulement vous trois » ajouta Kat en désignant les filles.

Les garçons débarrassèrent le plancher en ricanant bêtement sans que les policiers ne saisissent la raison de leur hilarité.

«Vous étiez toutes les trois amies avec Anastassia n’est-ce pas ? » reprit Kat.

Les jeunes filles acquiescèrent en chœur.

« Qu’avez vous l’habitude de faire entre vous ? » demanda Kat.

« On se voit chez Assia la plupart du temps – répondit Militcha, Son chauffeur nous emmène avec elle et nous ramène plus tard en ville. La classe ! Quoi ! »

« Assia a la plus belle des maisons ! -intervint Zoya avec enthousiasme – Un vrai château ! Et puis c’est toujours chez elle qu’on se marre le plus ! On…. »

« Ca suffit ! - l’interrompit Maria avec autorité – je ne crois pas que ça intéresse la police nos jeux de gamines ! »

« Et pour hier alors ? -reprit Kat – est-ce que vous vous êtes retrouvées après les cours ? »

« Non, hier Assia ne se sentait pas bien » dit Militcha.

« Vous a-t-elle dit ce qui n’allait pas ? » demanda Kalgarov.

« Elle a prétexté qu’elle avait très mal au ventre à cause de ses règles -expliqua Maria- mais je sais qu’elle les avait déjà eues ce mois-ci, donc c’était un bobard ! »

« Est-ce que vous avez une idée du pourquoi elle se trouvait mal hier ? » dit Kat.

« Non je ne sais pas- continua Maria -Assia a des sautes d’humeur depuis le divorce de ses parents, il y a un an, son père a troqué sa mère pour un modèle plus récent et il s’est remarié »

« Et depuis que Svetlana est arrivée au lycée ! » surenchérit Zoya.

« Mais pas du tout Zoya ! Rien à voir avec elle ! Arrête de dire des bêtises ! » intervint Militcha.

« Que veux tu dire Zoya ? » demanda Kat.

« Rien – c’est Maria qui répondit à sa place – Zoya pense qu’Assia aime bien Svetlana parce qu’elle nous a interdit de nous moquer d’elle, mais c’est juste parce qu’elle en a pitié voilà tout ! Assia disait tout le temps qu’elle savait ce que c’était de ne pas avoir ses deux parents à la maison, pour cela elle voulait qu’on la laisse tranquille parce que Svetlana n’a pas de père vous savez, alors… on ne l’embête pas, parce qu’on compatit ça doit pas être drôle ! On n’est pas sans cœur non plus, nous on ne se moque que des tarés : ceux qui sont bêtes comme leurs pieds ou bien qui ne savent pas s’habiller…Svetlana elle, elle est seulement pauvre, et la pauvreté n’est pas une tare ! Enfin pas trop. Alors on la laisse tranquille mais on est pas ses amies ! »

« Bon, et côté amours alors ? - Kat abordait le sujet puisque visiblement son partenaire n’était pas à l’aise dans ce domaine – Est-ce qu’Anastassia sortait avec quelqu’un ? »

« Assia change de petit ami chaque semaine ou presque ! » rigolait Militcha.

« Oui, c’est vrai -acquiesça Maria- avec ce qu’il est arrivé à sa mère, elle s’était fixée l‘objectif de faire souffrir un maximum de garçons ! »

« Un drôle d’objectif ! -remarqua Kalgarov, passablement choqué – l’un de ces garçons n’aurait-il pas pu vouloir se venger par hasard ? »

« En enlevant Assia vous voulez dire ? Non impossible ! - rétorqua Maria avec un large sourire – Les garçons du lycée ne sont pas si…investis disons ! Et puis, une fois largué par elle, nous on les réconfortait ! »

« C’est à dire ? - dit-il – Vous n’avez vous-mêmes pas de petits copains ? »

« Et bien si justement ! - répondit Militcha – on en a plein ! Mais on a le droit de sortir avec un garçon qu’une fois qu’il a été jeté par Assia, pas avant ! »

« Si je comprends bien, vous ne pouviez pas sortir avec qui vous vouliez -continua Kat -il fallait d’abord qu’Assia soit sortie avec la personne puis qu’elle l’ait jetée pour que vous puissiez vous y intéresser c’est bien ça ? »

« Oui, c’est tout à fait ça. » dit Zoya.

« Ah bon ?!! Mais… et ça vous convient ?! -demanda Kalgarov, complètement perdu – c’est un peu de la tyrannie ça non ? »

« Non, nous on s’en fiche – dit Maria – les garçons de notre âge ne sont pas intéressants de toute façon, on ne s’en sert que de faire-valoir au lycée ! »

« Et vos professeurs ? Est-ce qu’ils sont plus intéressants pour vous ? Comme le professeur Azarov par exemple ? » dit le policier.

« Aaaaaaaah non pas lui!!!! » s’exclamèrent les trois adolescentes.

« Que pensez-vous de la rumeur à son propos ? » demanda Kat.

« Je peux vous dire que tout est vrai ! » dit Maria.

« Oui absolument tout ! » ajouta Zoya.

« Le professeur Azarov est un vrai pervers ! -poursuivit Militcha- il rentre dans le vestiaire des filles sans frapper et à chaque fois pour un motif bidon uniquement pour nous surprendre en sous-vêtements ! Il nous regarde vicieusement, c’est une catastrophe ! Et puis, un jour il s’est même permis de me demander le numéro de ma grande sœur qu’il avait vue m’attendre devant le bahut, en me disant qu’il la trouvait charmante, beurk ! »

« Était-il en conflit avec Anastassia ? » demanda la policière qui n’était pas du tout étonnée par ce qu’elle venait d’entendre.

« Assia le traite régulièrement de vieux dégueulasse devant les autres et elle l’avait menacé d’aller voir le directeur s’il se permettait encore une fois de la reluquer en sous-vêtements à l’avenir – dit Militcha – ça ne lui avait rapporté que plusieurs heures de colle ! Le professeur Azarov est le neveu du directeur, jamais il ne sera renvoyé ! »

« Encore une chose – dit Kat – qui était son dernier petit ami en date ? »

« Ivan Kamenski » lui répondit Maria.

« Ah celui là, il l’aime vraiment bien le pauvre ! Ça se voit ! » intervint Zoya.

« Bon -l’interrompit une nouvelle fois Maria -on doit y aller maintenant. »

 Les deux policiers laissèrent les jeunes filles s’en aller, mais en leur intimant l’ordre de les contacter si jamais leur amie disparue venait à se rapprocher d’elles. Kat retint seulement Zoya quelques minutes supplémentaires.

« Tu as dit tout à l’heure que vous vous marriez bien chez Assia, qu’est-ce que vous aviez l’habitude de faire exactement ? »

« Et bien, on … -Zoya fût interrompue par son amie Maria qui l’appelait à venir les rejoindre tout de suite- seulement des jeux de gamines ! »

Elle tourna les talons aussitôt, s’empressant de suivre les ordres de son « amie », ou plutôt de son chef ! « Zoya Iechevski, sa suivante » avait écrit le professeur Ivanenko, Kat comprenait maintenant pourquoi, il y avait une hiérarchie criante dans ce groupe d’amies, si elle voulait en tirer quelque chose, il lui faudrait convaincre Zoya de parler, en admettant qu’elle parvienne à la rencontrer seule. Avant de quitter la salle et alors que Kalgarov rejoignait déjà la sortie elle nota sur son calepin dessous les notes déjà prises : « revoir Zoya, sans ses amies » suivie de trois points de suspension. Elle aimerait bien savoir à quels « jeux » jouaient ces gamines à la maison Iodanov.

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