Chapitre 1

2 minutes de lecture

P

J'en ai marre de cette vie !
J'ai 18 ans... Ça y est ! J' j'ai plus de compte à rendre à personne. Génial !
Des fois je me demande ce que je vais bien pouvoir devenir.
J'ai arrêté les cours... Je sais juste lire et écrire c'est déjà pas mal...
Je loue un petit deux pièces. Enfin, louer... est un grand mot. Je dois trois mois de loyer dis je pensif. Et si je ne trouve pas très vite de l'argent, je vais me retrouver à la rue...
Bref la rue c'est toute ma vie !

Mon téléphone sonne :
" allô ?" dis je.


"Fabrice... tu es où ? tu nous rejoins au Cocolight ?" dis Freddy

"ok j'arrive" dis je toujours partant pour une virée entre potes.

J'enfile un jeans noir, un tee-shirt blanc et des baskets. J'attrape mon blouson et quitte mon appart.

Lorsque j'arrive je me prends un whisky coca au comptoir et je rejoins mes deux meilleurs amis qui observent la piste de danse en mode chasseur.


"Coucou! Toujours entrain de mater pour rentrer bredouille ?
"Un peu de respect on est plus vieux que toi et je préfère trouver la bonne personne" dis Freddy.
"La bonne excuse ! Vous êtes jaloux parce que moi ici, vous passez au second plan !!!"
"ah ah...Très drôle" dis Maxime ironiquement " Bon c'est pas que je m'ennui mais je vais danser!"

En vérité je dois vous dire que Maxime est un grand blond élancé qui croit au prince charmant donc très peu pour moi. Il est serveur dans un restaurant. Il a dix neuf ans et Freddy ? Bah Freddy, il est canon. Un beau brun, look baroudeur, yeux vert, deux ans de plus que moi. Moi j'ai dix huit an au cas où vous vous posez la question. Pendant que je glande, lui est photographe. Enfin, il essaye mais c'est un milieu difficile. C'est son rêve. Entre lui et moi c'est une amitié fusionnelle que je ne veux pas perdre.

Nous rejoignons Maxime sur la piste. Et au bout de quelques danses, comme il est occupé à draguer, nous retournons nous prendre un verre.


"Dis tu peux me prêter 250€ c'est pour payer mon loyer?
"Désolé, je ne peux pas Fabrice. Pour moi aussi c'est dur... Je ne peux pas t'aider. Trouves toi un boulot !"
"Un boulot comme vous? Non ça jamais ! je suis un oiseau libre moi !" j'insiste sur le moi. " tu ne me mettras pas en cage. Je ne suis pas un mouton !"
"Qui te parle d'être un mouton! Tout de suite les grands mots. Tu crois que ce que tu fais pour avoir de l'argent c'est mieux ?
"Oh tu m'énerves. Je fais ce que je veux de mon cul!"
"Ouais ! Bah arrête de me gratter du fric alors que tu sais pertinament que pour moi aussi c'est dur." dit il avec un ton emprunt de lassitude et d'exaspération.

Sur ces mots je quitte la boite et commence à errer dans la rue.
Au bout de dix minutes à traîner sur le trottoir un voiture s'arrête. La vitre s'abaisse. Un homme m'interpelle.

"C'est combien?"
"Cinquante pour une pipe et cent la totale" épondis je sur un ton mielleux
"Ok. Tu montes?"
"Oui bien sûr !"

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