Chapitre 51

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J'ai dû mal comprendre... Je marmone :

-H-hein ?

-Laisse moi t'accompagner.

-Non !

-Laisse moi venir ou je te balance à Bruce !

-T'es vraiment un enfoiré...

Je soupire et lui lance :

-Ok, fait ce que tu veux.

Il allait s'élancer pour monter sur sa moto, mais je lui attrape le poignée. Avant qu'il ne m'insulte, je rajoute :

-Et l'appelle pas « Bruce ». C'est ton père, appelle le en conséquences.

Puis je le lâche. Il ne dit rien et finit par retourner à sa moto.
C'est pour toi Dick que j'ai dis ça. Je veux essayer de me rattraper...

Nous enfourchons nos engins et nous partons.

Tim a une moto sport, très bruyante. A nous deux on fait un boucan sans nom. On s'arrête à un feu rouge, et je ne peux pas m'empêcher de sourire. C'est la première fois que je fais de la moto avec Tim...
Sa voix agaçant résonne dans mon oreillette :

-Pourquoi tu ris, le débile ?

Mais au lieu de m'énerver, je me met à rire :

-Hahaaa ! Pardon mais ça me fait trop rire de faire flipper les gens avec notre boucan ! Tu l'as pas vu la mamie tout à l'heure ??

-Hein ? Non...

-Elle a tellement sursauter qu'elle a fait tomber ses lunettes !

J'explose de rire comme un fou, pendant que je vois un sourire se dessiner sur le visage de Tim. Je crois que j'ai eu trop d'émotions en même temps, ça ressemble plus à un rire nerveux en fait... Il lâche un petit rire et rajoute en démarrant

-On est vraiment une famille de malade mentaux...

-Ouais !

On repart à toute vitesse. On se tire la boure sur plusieurs kilomètres. J'avoue qu'il arrive à me suivre ce con. On arrive enfin sur l'autoroute. Soudain je le vois me zigzaguer devant. Je peste dans mon casque :

-Oh ! T'as finis oui ?!

Il rit et me balance :

-Jason a raison, c'est tellement bien de t'emmerder !

Mais je pâlit : devant nous, une voiture à contre sens tente de freiner d'urgence ! Tim est dans sa trajectoire !!
Je hurle son nom et accélère sans réfléchir pour foncer sur lui. Je le pousse par la flan et nous envoie dans le décor.

Je tombe de ma moto, glisse sur l'alsfalte et chute dans le faussé. Je contracte tous mes muscles et attends l'impacte sûrement très violent qui se prépare.

Ça y est je sens le sol ! Je me prend des coups partout en gémissant de douleur. Je serre les dents avec la sensation que c'est la fin.

Il y a un long vertige puis plus rien.

Qu'est ce qui ce passe ? Je suis où déjà ? Pourquoi je vois le ciel si pâle ? Mais...

L'accident...!

Tim !

J'ouvre les yeux et l'appelle en levant une main comme pour tenter de le toucher, mais je n'arrive pas à me lever plus que ça!

-TIM !

Non s'il vous plaît ! Je ne veux pas que ça recommence !!

-TIM !

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