Chapitre 48

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Mais un soir, je fais un violent cauchemar.
Je me réveille, en nage, le cul à Terre.

Comment chui arrivé là ?? Et je suis où ??

Je me lève, complètement paniqué. Je reconnais à peine la chambre dans la pénombre ! Mon cœur bat à toute allure, et ma poitrine se soulève trop haut. Je...je dois sortir. Je me rue dans le couloir et cours comme un malade mental en me prenant dans les côtes tous les meubles du couloir. Je vois presque rien.

Qu'est ce qui ce passe ?!

Mes joues sont inondées de larmes. J'ai froid, il fait tellement froid !
Je dois trouver la porte de sortie !

Je...je vais rejoindre Jon. Cette fois, personne ne m'en empêchera !

Je pousse le porte et me prend les pieds dans un tapis. Je tombe ! Ma tête frappe le sol, alors je gémis en la frottant. Bordel...mais depuis quand il y a un tapis devant l'entrée ?!

Attends...

Je suis pas à la porte d'entrée...

Je relève la tête quand le visage de mon frère apparaît.
Je sursaute et retombe sur le cul. M-mais qu'est ce qu'il fou là ?!

Dick m'appelle doucement :

-Damian, calme toi, c'est moi. Tu es tombé...

Je regarde mon frère, complètement ahurit.

Mais qu'est ce qui ce passe ?? Qu'est ce que je fou là ? Comment j'ai pu confondre la porte d'entrée et celle de la chambre de Dick ?!

Il s'accroupit devant moi et me caresse lentement la joue.
Je suis en panique totale. Mais ses gestes lents semble un peu me rassurer. Il continue de parler à voix basse et à s'approcher prudemment :

-C'est rien, tu as dû avoir une terreur nocturne. C'est pas grave, je vais t'aider à retourner dans ton lit d'accord ?

Mais là ma bouche s'ouvre et je lâche un cri :

-Non !!

Le visage de mon frère est soudain envahit par la tristesse. Il m'appelle encore, pendant que je continue à sangloter de peur :

-Damian, doucement. Calme toi.

Il rajoute en m'entourant de ses bras :

-On va s'allonger un peu, ok ?

Mes mains tremblantes viennent tout de suite s'agripper à son t-shirt. Mon frère me soulève facilement et me transporte jusqu'à son lit. Il m'allonge, mais mes doigts restent crispés sur son haut. Alors, en prenant soin de ne pas briser ce lien, il s'allonge sur le flan, et me tire contre lui.
Mon front vient butter contre son torse ferme.

Je tremble bordel ! Mes mains, mes bras, mon ventre, ils tressaillent violemment. Je me suis jamais sentit si vulnérable.

C'est insupportable.

Dick caresse mes cheveux en chuchotant :

-Doucement... Respire Dami. Il ne peut plus rien t'arriver, je suis là.

Je renifle bruyamment et vais enfouir mon visage dans son cou. Son menton se pose sur le haut de mon crâne et il continue de sa voix rassurante :

-Damian...qu'est ce qui c'est passé ? Tu voulais me parler ?

Je réfléchis à toute vitesse. Encore sous le coup du stress, je laisse sortir les mots comme ils viennent :

-Je...je voulais partir. Je voulais allé voir Jon... J-j'étouffais dans ma chambre. J'avais besoin d'air...

-Et tu as atterris ici ?

-O-oui ! J'ai cru que c-c'était la porte d'entrée ! J'ai cru que j'allais réussir à sortir, e-et finalement je me suis retrouvé dans ta chambre... Je comprends rien.

-Ça n'a rien de bizarre. Tu as eu très peur et ton cerveau t'as guidé vers un endroit qui te semblait sûr.

Je souffle en fermant les yeux :

-Peut être...

Mon frère marque un temps et reprend :

-Damian, excuse moi de reparler de ça, mais pourquoi tu étais à Clinton South ?

Encore une fois, je répond sans me rendre compte de ce que je dis :

-Bah je sais pas...

-Tu voulais...trouvé du réconfort ?

-Je sais pas.

-Tu as rencontré des gens ?

-Bah des fois j'y vois des femmes. Elles m'appellent de loin... Mais j'en ai jamais approché. Je ne fais que passer par là.

-Mais...à Clinton South il n'y a pas de femmes.

-Ah oui... Oui mais c'était la première fois que je passais par là. D'habitude je prends celle où il y a des femmes.

-Pourquoi ?

-Je... J'essaie de retarder le moment de rentrer à la maison.

-D'accord... J'ai cru que tu cherchais à coucher avec quelqu'un.

-Non. Il y en a un qui m'a parlé, mais je suis vite partit.

-Je suis un peu rassuré.

-Ah bon ? Pourquoi ?

-Tu sais, qu'il ne faut pas coucher avec des inconnus sur un coup de tête ?

Je fronce les sourcils et marmonne :

-Hein ? Mais je veux pas coucher avec des inconnus...

-Et...tu t'es vraiment mis à fumer ?

-...oui. Mais pas tous les jours.

-Ça change rien, ça t'apportera rien de bon la cigarette.

-Je sais...et c'est ça le pire. Un mec aussi intelligent que moi devrait pas tomber là dedans...

-La peur et l'amour peuvent nous faire faire des choses incompréhensible, Dami.


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