Lorsque Tōru ouvrit les yeux, il pleuvait de façon torrentielle. Il se leva et frissonna. Les autres étudiants se réveillaient, surpris. Il entendit un éternuement. Il chercha Sei et le rejoignit.

« Très sérieusement, commença l’étudiant, quel est l’intérêt de ceci ?

- Voir comment nous réagissons, peut-être. suggéra Tōru.

- Ils n’auraient pas pu utiliser un autre procédé ?

- Pauvre enfant ! sourit l’élève. Allez, mettons-nous en marche. »

Ils partirent. Pendant des heures, le temps demeura gris et le paysage morne. Le groupe progressait en silence, chacun s’efforçait d’ignorer le froid qui s’insinuait partout avec l’humidité. Puis, vers le milieu de l’après-midi, la pluie cessa brusquement et le ciel se dégagea. Les nuages partaient progressivement, libérant l’azur. Tōru employa une incantation pour se réchauffer. Sei fit de même, puis les autres étudiants.

« C’est mieux ainsi. déclara Vladimir.

- Regardez, remarqua Yann, un arc-en-ciel.

- Ils ont vraiment tout prévu. s’amusa Sei.

- On raconte qu’à leur pied se trouve un trésor. dit Mattia.

- Peut-être le trophée est-il là-bas. supposa Tōru à moitié sérieusement.

- Quoi qu’il en soit, intervint Kiyonari, nous ne savons pas combien d’équipes restent, alors dépêchons-nous. »