Chapitre 8 : Un cri dans la nuit

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Pour ce chapitre je vous propose un remix de Now we are free de Gladiator par KHSMR & Mark Sixma, et aussi la version originale pour les personnes qui ne connaitrait pas le génie d'Hanz Zimmer et ce film grandiose et qui correspond un peu mieux à l'ambiance du chapitre.

Je tiens à préciser que ce chapitre contient des scènes pouvant être choquante, courage à vous !!! Je m'excuse d'avance pour ce chapitre :,( Et les éventuelles émotions de tristesse qu'il va vous procurer.

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Après une bonne heure de route nous arrivons dans le camping juste à temps. Nous installons notre tente quatre places, une immense structure avec deux « chambres » pour deux personnes séparées par une sorte de vestibule. Bien évidemment les deux jumeaux décident de se mettre ensemble nous laissant Lucas et moi dans l’autre partie. Nous avons pu voir en arrivant que ce soir se déroulait une soirée au camping, ce qui n’a pas échappé aux jumeaux qui y ont vu une occasion de « choper de la go » comme ils disent. Je dois bien avouer que l’idée ne me déplait pas, je suis donc avec mon ami en train de choisir ma tenue. Lucas en fait de même et lorsqu’il est habillé me demande :

— Alors, comment tu me trouves ?

Durant un instant je m’imagine ouvrir un a un les boutons de sa chemise bleutées, et découvrir son corps pour en faire ce que je veux. Je me ressaisis rapidement, éloignant cette pensée des plus étranges de ma tête et lui réponds :

— Franchement mon petit Lucas, t’es vraiment beau gosse si avec ça tu ne chopes pas un joli p’tit mec je sais pas ce qu’il faut.

— Ahah ! Merci ! Ça me fait plaisir de t’avoir dit que j’étais gay finalement et voir que tu le prennes comme ça, hyper naturellement ça me rend vraiment heureux !

— Bah tu sais c’est normal, je suis ton meilleur ami et rien ne pourras changer ça !

Nous sortons de notre partie pour voir les deux jumeaux qui je dois bien l’avouer son vraiment pas mal non plus dans des chemises rouges et grises. Quant à la mienne il s’agit d’une chemise violette foncée qui selon Lucas fait ressortir mes yeux bleus. Nous sommes tous fins prêts pour rejoindre la fête, et profiter pleinement du moment.

===PDV Lucas===

Alors que la fête bat son plein, je m’éclipse un instant pour prendre l’air laissant mes amis draguer toutes les filles de notre âge. Alors que j’observe par la fenêtre, Arthur qui est bien occupé à discuter avec une petite brune, je m’imagine à la place de cette dernière et une larme commence à couler sur ma joue… Je m’affale sur le sol la tête dans les genoux et commence à pleurer de plus en plus… Arthur ne voudra jamais de moi, il est hétéro pourquoi je n’arrive pas à retirer cette envie de ma tête … Putain… Je ne pourrais jamais sortir avec lui pourtant cette idée continue encore et toujours à tenailler mon esprit. Tandis que je suis en train de pleurer doucement, un mec blond s’approche de moi, Arthur ?

Je sèche mes larmes et relève la tête avec un regard interrogateur, j’observe quelques instants ce mec blond aux yeux marrons, il me rappel vraiment quelqu’un, mais je n’arrive pas à mettre de nom sur son visage. C’est alors qu’il prend la parole en m’interrogeant :

–– Lucas ? C’est bien toi ?

—Euh, ouais et tu es ? réponds-je intrigué.

— C’est moi, Ilan. Ca fait un sacré bout de temps, tu te souviens peut-être plus de moi ? dit-il en rigolant.

— Ilan ! Si, si je me souviens de toi,on était ensemble au collège !

Je me rends alors compte qu’il est encore plus beau que dans mes souvenirs et je ne peux m’empêcher de l’observer avec une certaine envie, d’autant plus après m’être servi de lui pour expliquer mon homosexualité à Arthur. Après avoir énoncé des banalités comme ce que l’on devient l’un et l’autre, notre présence ici etcetera, Ilan m’interroge avec ce que j’imagine être un semblant d’inquiétude dans la voix.

— Sinon pourquoi tu pleurais quand je suis arrivé ?

— Euh… Pour rien, tenté-je de répondre.

— On ne pleure jamais sans raison.

Alors que les paroles d’Ilan parviennent à mon esprit, je ne parviens pas à lâcher des yeux, Arthur de l’autre côté de la fenêtre toujours entrain de rire avec cette fille qu’il ne connait que depuis cinq minutes tout au plus. Ilan, après avoir remarqué que je ne le regardais pas lui, mais plutôt le magnifique blond qui se trouvait derrière, continue :

— C’est Arthur là-bas que tu ne lâches pas des yeux ? A moins que ça soit la fille avec qui il discute, tu es jaloux d’Arthur ou de la fille ?

— Hein ? Comment ça… euh… ce n’est pas ce que tu crois je…

— Tu sais, Lucas je te comprend Arthur est vraiment beau gosse, je dois bien l’avouer, mais personnellement depuis le collège un autre mec hante mon esprit. Lance-t-il en me désignant du regard. Alors quand je t’ai vu tout à l’heure, tu te doute bien que je n’allais pas manquer une possibilité de me rapprocher de toi, Lucas !

— Hein comment, ça ? Je ne te suis pas trop là.

— Y’a pas grand-chose à comprendre à part le fait que tu me plais.

En disant ces mots il s’approche de moi et m’embrasse, je n’ai pas le temps de réagir alors que je sens tout son corps sur le miens et sa langue forcer l’entrée de ma bouche. Il me tient fermement de ses bras puissants, ce qui m’empêche de faire le moindre mouvement. Je sens sa main passer sous ma chemise et caresser ma peau, puis petit à petit cette dernière descend pour déboutonner mon pantalon et saisir avec violence mon entrejambe qui malgré moi est en érection. Je me sens souillé et détruit, cette étrange sensation me renvoie quelques années en arrière.

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Alors que je rentrais du collège perturbé par toutes les questions qui n’arrêtais pas de me hanter, depuis la découverte de mes sentiments à l’égard d’Arthur. Comme tous les soirs depuis ce fameux jour où je l’avais vu différemment, j’ai couru dans ma chambre et me suis écroulé en pleure. Mais, ce soir mon calvaire ne faisait que commencer, mon grand frère rentra dans la pièce et m’ayant vu pleurer, me demanda ce qu’il se passait. J’hésita un instant à lui dire mais j’avais besoin d’en parler à quelqu’un, alors je lui ai expliqué toutes mes craintes et mes doutes, son regard changea petit à petit et à la fin de mon explication une seule phrase sortit de sa bouche qui me fit l’effet d’un poignard en plein cœur :

— T’es PD petit frère, c’est ça que t’essaye de me dire ?

— Euh, je crois qu’on dit plus homosexuel ou gay mais euh je crois oui…

— Tu vas voir je vais te faire passer l’envie d’être PD ! lança-t-il en débouclant sa ceinture.

Alors que je criais « Non » dans le silence de ma chambre, il m’a forcé à commettre l’irréparable en forcant une fellation pendant plusieurs minutes qui m’ont semblé durer une éternité. Il m’a frappé sans relâche tout en injuriant : Tu n’es qu’un raté !

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Cette scène est ancrée dans mon être et ce soir j’ai peur… Je suis terrifié par l’idée que cela recommence avec Ilan qui est en train de m’embrasser dans le cou avec une main dans mon boxer en plein sur mon anatomie. Je pleure toutes les larmes de mon corps, alors qu’au travers de mes yeux embrumé je vois Arthur qui embrasse cette brune inconnue. Dans un moment de désespoir je tente d’appeler au secours celui que j’aime plus que n’importe qui dans ce monde, espérant que mon cri de détresse transperce la nuit et parviennent aux oreilles de mon sauveur :

— Arttthhhhhhhuuuuuurrrrrrrrrrr !!!!!!!!!!!!

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