Chapitre 9 : La froideur de la nuit

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Pour ce chapitre, je vous propose Smiley de Galwaro et Helion. Un peu d'electro qui je trouve donne une bonne ambiance à la lecture.

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===PDV Arthur====

Une belle fille m’embrasse, je suis aux anges pourtant j’ai comme l’impression qu’il manque quelque chose, comme si ce que je recherchais se trouvait autre part. Alors que cette fille commence à se frotter de plus en plus à moi, Arsène débarque en panique et l’écarte pour me dire que Lucas a disparu. Je suis pris d’une crise de panique et un mauvais préssentiment envahit mon corps. Je cherche mon ami du regard et je vois qu’en effet il n’est pas dans la salle des fêtes. Je décide donc de sortir de la pièce et me retrouve face à la nuit noire qui s’est bien installée, la froideur de cette dernière brûle ma peau, mais je dois retrouver mon ami. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que c’est une nécessité, il faut que je le retrouve.

Les deux jumeaux et moi courons autour du bâtiment à sa recherche, nous avons chacun pris une direction différente afin de favoriser nos chances de le retrouver… Après ce qu’il s’était passé la nuit dernière je suis terrifié à l’idée de le retrouver mort dans un coin, qu’il ait pu passer à l’acte… Je ne sais pas ce qui le tracasse en ce moment mais Lucas est depuis quelques temps hyper fragile et je ne voudrais pas le perdre. Alors que je continue de courir sans relâche en criant son nom, j’entends des pleurs au loin et d’un coup la voix de Lucas qui crie mon prénom aussi fort qu’il le peut. Je me dirige; sans réfléchir davantage, vers l’endroit d’où provient ce son et la vision qui se dessine sous mes yeux procure en moi un sentiment de rage terrible et à la fois une peur sans précédent : Lucas est là étendu sur le sol en pleurs à moitié dénudé pendant qu’un mec que je n’arrive pas à reconnaitre est en train de profiter de lui.

Ni une ni deux, je m’élance vers cet inconnu, le prend par le col et lui assène un coup de poing qui le projette sur le sol. Je crie ensuite de toute ma rage :

— Dégage, espèce de connard ! Dégage, avant que je te bute !

Sur ces mots, il prend ses jambes à son cou et s'en va! Au passage je lui lance un regard des plus noir et un doigt levé bien mérité, afin de bien lui faire comprendre que je ne rigolais pas un instant. Lorsque je l'ai vu s'éloigner. Je me suis accroupi au niveau de Lucas et sans réfléchir plus longtemps, je le prends dans mes bras et l'ai serré de toutes mes forces en répétant :

— C'est bon c'est fini, ne t'en fais pas je suis là !

Il pleure encore toutes les larmes de son corps, je le serre encore plus fort contre moi. Ses larmes ne se tarissent pas, plus il pleure, plus mon cœur se déchire et se brise. Je continue de lui dire que tout va bien mais rien ne change, je plonge mes yeux dans son regard terrifié, j’y vois une détresse mélangée à ce qui semble être une admiration. Lucas resserre son étreinte pose sa tête sur mon épaule et dit doucement :

— Merci, Arthur… vraiment merci !

Je relève son visage, caresse sa joue tout en essuyant ses larmes et je lui souris avant de faire quelque chose de totalement irréfléchi et incontrôlé. Laissant parler mon cœur en ce moment étrange, je rapproche doucement mon visage du sien et l’embrasse tendrement. J’ai l’impression que le monde autour de nous vient de s’arrêter, s’immobiliser pour ne laisser place qu’à ce moment unique, ce moment d’amour entre deux êtres. Avec ce baiser je comprends absolument tout, l’ensemble de mes questions et mes doutes trouvent en cet instant une réponse : Je l’aime ! J’aime mon meilleur ami ! J’aime Lucas ! Ce dernier semble apprécier également ce baiser et tente de le faire continuer encore pour une durée indéterminée. Nous continuons de nous dévorer les lèvres pour un temps que je ne saurais définir concrètement. Lorsque nous y mettons fin je l’observe avec amour et il me le renvoie, avant de déclarer :

— Arthur, je t’aime ! En fait je t’aime depuis plusieurs années, ce n’était pas Ilan qui m’a fait comprendre qui j’étais réellement mais toi ! Depuis ce jour d’hiver, où je t’ai vu cheveux et écharpe au vent, j’ai eu l’impression de voir un véritable ange tombé du ciel, j’ai compris à quel point tu étais important pour moi et à quel point je t’aimais.

Comme seule réponse je l'embrasse une nouvelle fois. Lorsque notre baiser prend fin, il me plonge un regard qui semble sonder mon âme et mon cœur, avec une volonté de savoir si oui ou non je l’aime en retour. Je réfléchis encore pendant quelques secondes pour mettre des mots sur mes sentiments et ce que je ressens concrètement. Il est indéniable que ces deux baisers m’ont fait un certain effet. Depuis le début de notre voyage je comprends qu’il se passe quelque chose, et en y réfléchissant bien cela fait depuis bien plus longtemps peut-être même avant ce rêve que j’ai fait. Lucas ne lâche pas mon regard, je vois dans le sien un amour profond et enfoui en lui depuis longtemps. Je finis par dire tout haut ce que je pense tout bas :

— Tu sais Lucas, je crois qu’en fait depuis toujours mes sentiments ont été les mêmes, si tu veux qu’on officialise plus les choses on peut, mais pour moi la seule chose qui compte c’est que je sois à tes côtés, à mes yeux on a toujours été ensemble, ça ne change rien à notre relation, que l’on soit ami, en couple ou tout ce que tu veux. C’est avec toi que je veux être, avec toi que je souhaite vivre. Mais si tu veux que je te dise les choses de manière plus impactantes.

J'arrête là mon discours, réfléchis quelques secondes, pour être sûr de ce que je m'apprête à dire et de ce que cela signifie et va engendrer dans ce futur que je veux à ses côtés. Je me décide enfin à utiliser ces trois mots qui veulent dire tellement de choses :

  • Oui Lucas, je t’aime !

— Oooh merci Arthur, tu n’imagines même pas depuis combien de temps j’ai attendu ce moment, combien de fois j’y ai rêvé.

— Ahah ! Je veux bien te croire ! Mais une question me vient. Pourquoi ne pas me l'avoir dit avant et avoir dit que c'était Ilan qui t'avait fait comprendre ton homosexualité ?

— Euh… Parce que j’avais peur que tu me rejettes si j’avais avoué t’aimer. Mais je me sens bête maintenant. Dit-il en rougissant légèrement.

— Je vois, je vois d’ailleurs c’était qui ce connard sa tête me disait vaguement quelque chose quand je l’ai vu partir en courant.

— Justement… c’était lui, Arthur ! C’était Ilan et je dois bien avouer que je le trouvais vraiment beau… putain !

Je n'en reviens pas, ce connard à profiter de ce que pouvait ressentir Lucas pour le ... pour le violer ! Je serre Lucas dans mes bras, afin qu’il ne pense plus à tout ce qu’il s’est passé. Dans le but de lui permettre d’oublier à jamais la sensation de ce mec qui le touche, j’augmente la force de mon étreinte et l’embrasse tendrement. Nous profitons pleinement de ce moment rien qu’à nous, malgré le froid de la nuit qui nous brûle la peau, la chaleur de notre amour réchauffe nos cœurs.

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