J'enchaine les coups et les esquives ; un uppercut à gauche, un à droite. Mes adversaires sont rapides. Ils ne se laissent pas faire. Je vois les Mercenaires me lancer des sorts. Au moment où je vais en recevoir un de plein fouet, une sorte de bouclier apparaît, et me protège. Ils essaient de le forcer, mais, oyant que ça ne marche pas, ils décident de m'attaquer au corps à corps. Manque de chance pour eux, c'est ma spécialité.

Combattante émérite sur Terre, avec des réflexes hors normes, et que tout le monde jalousait là-bas, je ne compte pas me laisser faire. Et encore moins quand je repense à ce qu'a dit Ethan, et que ça implique que ce sont les hommes de mains de cette Sorcière.

Avant qu'ils réattaquent, j'ai juste le temps de me poser une question. Et puis, une vive douleur apparaît dans mon bras gauche, à cause d'un coup que je n'ai pu esquiver à temps, et me voilà par terre, avec des chances quasi minimes de m'en sortir. Ils ne prennent même pas la peine de m'attacher. Ca me permet de m'apercevoir que les garçons ne sont pas au meilleur de la forme, eux non plus. Ethan a une plaie béante sur l'abdomen, et Clément et Florient ne sont pas mieux. Puis soudain, mon adversaire - ils n'ont pas jugé utile de m'en mettre plusieurs - se relâche, et j'ai le temps de lui envoyer un coup de pied bien placé. Je récupère aussitôt sa lame, et après l'avoir attaché, repars au combat, plus déterminée que jamais.

Les coups pleuvent. J'en donne, j'en reçois. Comme une danse, mais mortelle. Pris par surprise, croyant être à l'abri de toute attaque de ma part, ils ne s'aperçoivent de ma présence que quelques secondes avant leur mort. Puis soudain, un Mercenaires de l'Ombre arrive. Seul. Grosse erreur. Il me donne un coup, et je réplique. J'aperçois une faille dans sa garde, et la seconde d'après, il est touché. Pas mort, parce qu'il a réussi le gros de mon attaque. Je dois dire que ce tueur est très entrainé, très agile. Il saute, grimpe, et s'agrippe à tous les supports. Je connais moins bien l'environnement que lui ; il le sait et il s'en sert. Malheureusement. Mais ça ne va pas m'arrêter pour autant. Je lui donne un coup. Je ne reçois comme réponse qu'un cri et du sang. Mon coup a réussi à le toucher. Il est au sol, et ne se relève pas. Mais je sais qu'il n'est pas mort. Mon attaque à juste cassé sa machoire. Je l'attache donc, avec son propre fil. Je suis en train de finir le nœud lorsque les garçons arrivent.