Chapitre 22 : La bataille finale

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Chapitre 22 : La bataille finale

Les années passèrent, puis les siècles. Il serait incapable de donner une estimation. Son terrible pouvoir des Xia retarder sa mort, à tel point qu’il ne savait même plus qui il était. Alors qu’il était en train faire des sculptures en pierre, l’ombre apparut. Elle s'était assis sur une pierre, non loin de Bratulos. Ce dernier avait une imposante barbe. Il ne remarqua l'ombre que lorsqu'il l'entendit dire :

-Ca faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu. Comment vas-tu depuis tout ce temps ?

-Tue moi, je t'en conjure. Je n'en peux plus de vivre.

-Je ne peux te dire qu’une seule chose, si tu veux obtenir ta liberté, continue de te battre.

-Je ne peux pas, je n'ai plus la force. C'est derrière moi tout ça.

-Tu ne seras jamais libre.

-A quoi bon ?

Bratulos retourna à ses sculptures. Soudain, l'ombre descendit du rocher et alla retrouver Bratulos. Elle lui demanda :

-Quelles sont belles tes sculptures, tu me les présentes ?

Il y avait plusieurs milliers de sculptures. Il y avait des centaines de sculptures de visages. Toutes ces visages étaient des personnes que Bratulos avait rencontrées. Il y avait tous les soldats chinois, les Nagada, les Aryens, les Olmèques, toutes les personnes de la base des meusians, les membres du PDC. Il y avait également des visages de plusieurs personnes que Bratulos avait rencontrées mais qu'il ne connaissait que de vu. Il y avait également des personnes que les précédents Bratulos avait vu. Pendant tous les siècles qui s'étaient écoulés, le borgne avait retrouvé tous ses souvenirs de ces précédentes vies. Puis, il y avait des statues de plusieurs mètres de haut de ses amis. Il y avait Tom, Zéphyros, Jiao, Hugues, le chien, Robert, Hugo, Anna, Alexis et Emmanuel. Ces statues faisaient cinq mètres de haut.

Mais le regard de l'ombre se porta sur trois autres statues qui étaient encore plus grande que les autres. Elles faisaient dix mètres de haut. Elle demanda à Bratulos de les expliquer. Les trois statues étaient alignées. En pointant celle qui était au milieu, il dit :

-Celle-ci, c'est moi. C'est en quelque sorte pour rendre hommage aux nombreux Bratulos mort pour que j'en arrive ici.

-Et les deux autres ?

-Je ne saurais l'expliquer. Ce sont deux visages qui me sont venues comme ça. Bien que je ne les connaisse pas, ils me semblaient familier.

La statue à droite de celle de Bratulos était celle d'un homme et celle à gauche était celle d'une femme. Bratulos poursuivit :

-Est-ce que se sont mes parents ? Les personnes qui contrôlent ce monde ? Qui sait, peut-être que tu peux m'en dire plus ?

L'ombre sembla paralyser. Elle ne lui répondit pas, ce qui étonna fortement Bratulos.

Bratulos essaya de toucher l'ombre, mais celle-ci s'écarta juste avant qu'il la touche. Elle déclara :

-Bas les pattes, mécréants. Tu veux que je te dise ce que je sais ? Très bien, vas t'occuper des Atlantis et je t'expliquerai tout.

Suite à cela, l'ombre disparut. Bratulos restait seul, entouré par tous les visages. Il hésitait à y aller. Ces personnes semblaient être des importantes. Il décida d'aller en finir avec toutes ses histoires. Après tout, peut-être obtiendra-t-il la liberté qu'il souhaitait.

Il se lança dans un long périple pour rejoindre l'extrémité du continent sud-américain. Sur le trajet, il se rendit compte que la vie des humains n’avait pas changé. Il n'y avait aucunes nouvelles technologies, toujours les mêmes problèmes. Il demanda à quelqu'un la date, ils étaient en 2020. Il ne s'était déroulé que quelques jours depuis qu'il avait quitté la base des Olmèques. Pourtant, il avait plusieurs centaines d'années. L'ombre s'était bien moquée de lui lorsqu'elle lui avait dit qu'elle ne l'avait pas vu depuis longtemps. Après plusieurs mois de marche, il arriva devant l'océan. Il était à moins de 1300 kilomètres de l'Antarctique. Il décida de s'y rendre à la nage. L'eau était glacée, mais il ne se décourageait pas. De temps en temps, il appelait une baleine pour se reposer ou pour manger. Il attend la côte du continent de glace au bout de trois semaines. Il retira son T-shirt mouillé et se dirigea, grâce à une boussole, vers le pôle sud. Sur le chemin, il croisa seulement des animaux. Il avait du mal à marcher dans ce froid intense. Des vents violents balayés la surface du sol. Il marchait contre les forces de la nature.

Au bout d'un mois, il n'était plus qu'à une dizaine de kilomètres du centre. Il aperçut au loin des individus. Ils étaient deux, c'était certainement des Atlantis. Bratulos marcha jusqu'à être devant eux. Il se présenta et aussitôt, celui qui était à gauche frappa Bratulos dans le ventre. Mais ce dernier avait contracté et n'avait absolument pas mal. Pendant tout le temps où il s'était retiré, il était devenu extrêmement musclé. Il saisit le bras de l'Atlantis et le broya. L'homme retira son bras et le soigna. Bratulos leur dit :

-Dégagez, je n'ai pas de temps à vous consacrez.

Les deux hommes se regardèrent, puis bondirent en arrière et tapèrent dans leurs mains. Bratulos fît de même. Il ferma les yeux et visualisa les attaques simultanées des deux hommes. Le premier frappait avec sa jambe sur les côtes du meusia. Le deuxième, surgit derrière Bratulos et le frappa sur sa nuque. Le borgne, bien qu’il eût vu les attaques, ne tenta pas de les esquiver. Il se contenta seulement de contracter son corps aux endroits des attaques.

Il cria tout en repoussant ses adversaires d'un geste de la main. Les deux hommes se regroupèrent et discutèrent d'une stratégie. Mais tandis qu'ils parlaient, Bratulos marcha vers eux d'un pas assuré. Il pouvait voir des gouttes de sueur sur leurs fronts. Puis, l'un des deux hommes s’enfuit tandis que l'autre resta, malgré lui, face au meusia. Bratulos déclara en lui tendant la main :

-Cessons de nous battre. Qui a décidé qu'un de nous deux devaient mourir ?

L'homme suait de plus en plus. Il tremblait et reculait pas après pas. Il balbutia :

-Moi, tu dois mourir.

-C'est bien ce que je souhaite.

Bratulos se déplaça extrêmement vite jusqu'à se retrouver juste devant l'homme. Ce dernier était pétrifié et tenta désespérément de le frapper. Bratulos saisit sa main, le plaqua au sol, mit sa main sur son cou et lui broya les cordes vocales. Il retourna l'homme. Il pouvait lire toute sa détresse sur son visage. L'Atlantis tentait de se débattre, mais Bratulos le frappa violemment au ventre et il cracha du sang par la bouche. Il ne bougeait plus. Le meusia mit sa main sur le visage de l'Atlantis, le souleva du sol et serra son poing. Il venait d'éclater le visage de l'homme et du sang giclait dans tous les sens. Bratulos en reçut sur le visage et sur son torse, mais il ne voyait pas ses souvenirs. Il fouilla le cadavre et trouva une paire de gants. Il les mit et se repartaient en direction du pôle.

Il s'arrêta quelques centaines de mètres plus loin. Il eut une vision. Il avait vu qu'au-delà de la colline, de nombreux Atlantis l'attendait de pied ferme. Alors, il faisait pousser des légumes pour reprendre des forces. Il fît également apparaître de l'eau pour s'hydrater. Puis, après cette pause, il marcha, déterminé à en finir une bonne fois pour toutes.

Il gravit la colline. Il y avait un vent de face. Lorsqu'il arriva en haut, il vît en bas une armée d'Atlantis. Ils étaient tous là, hommes, femmes et enfants. Ils devaient être plus de quatre milles. Ils étaient répartis en trois groupes d'armée, dont trois personnes étaient placées devant, certainement un pour chaque détenteur d'un pilier. Bratulos analysa le champ de bataille. C'était une plaine dégagée. Il n'y avait aucun animal à l'horizon. Seulement des humains. Même s'il ne voulait pas combattre, il devait se faire une raison. Il devait tous les tuer. Loin derrière l'armée, il y avait une ville. Celle où devait se trouver Bratulos Atlantis.

Avant même de débuter la bataille, il était blasé de devoir tuer des milliers de personnes. Mais ils étaient l'obstacle devant la ville. Il cria :

-Du haut de cette colline, 190 Bratulos vous contemple !

Il s'élança vers les soldats Atlantis. Les trois détenteurs des piliers ordonnèrent aux soldats de charger en direction du meusia. Ce dernier s'arrêta dans son élan, joignit ses mains comme pour faire une prière, puis les mit en arrière, et poussa en violent geste vers l'avant. Aussitôt, une vague de plusieurs mètres de haut déferla sur les soldats. Ses derniers avaient mis leurs mains au sol et avaient invoqués des arbres de plusieurs dizaines de haut pour se protéger de l'eau. Certains des soldats furent trop lent et l'eau les submergea. L'eau se changea en quelques secondes en glace et des dizaines de soldats furent piéger. Bratulos sauta sur la glace et descendit pour rejoindre ses ennemis. Des ennemis lui lancèrent des pics de glaces, des boules de feu, mais Bratulos les esquivait avec une facilité déconcertante.

Lorsqu'il était juste en-dessous des ennemis, qui étaient sur des arbres en hauteur, Bratulos toucha ses derniers et ils prenaient vies. Les arbres s'agitaient dans tous les sens pour les faire descendre. Bratulos voulut les aider mais des Atlantis sautèrent pour l'attaquer. Le borgne parait les coups à la jambe, au dos, à la nuque. Aucun de ses ennemis n'arrivaient à lui assigner une blessure. Par contre, Bratulos contre attaqua. Il frappa tellement violement le sol que le continent se scinda en deux. Tels les mouvements tectoniques, la partie du continent de Bratulos s'éleva dans le ciel. En quelques secondes, il y avait un écart de vingt mètres avec la partie inférieure. Bratulos voulait séparer les forces de l'armée Atlante en deux. Ainsi, presque mille soldats furent piégés à se battre contre Bratulos.

Lorsqu'il avait frappé au sol, la glace où était détenue les soldats précédant emprisonner dans la glace, explosa en mille morceaux. L'œil d'un soldat arriva au pied de Bratulos. D'un geste simple, il l'écrasa. Ils avaient choisi de se battre, leur seule issue était donc la mort.

Le borgne alla prêter main forte aux arbres, qui étaient en difficulté. Certains d'entre eux furent tranchés par les mains des Atlantis. Les quelques trois cents arbres furent presque tous tués par les Atlantis, il n'en restait plus qu'une dizaine. Bratulos sauta sur plusieurs mètres et arrivèrent à un arbre qui était toujours en vie. Il le toucha et l'arbre disparaissait. L'homme qui était dessus se retrouva dans le vide et, tombant la tête la première, se retrouva nez à nez avec Bratulos. Il lui réserva une droite dans sa face. Celle-ci explosa. Mais derrière lui, un homme lui sauta dessus avec un couteau. Bratulos saisit le cadavre sans tête et se servit de bouclier. L'homme retira son couteau et son attaque. Bratulos balança le cadavre sur le côté et assainit un coup au torse de l'Atlantis. Il y avait encore plus de neuf-cent cinquante soldats sur la hauteur, sans compter les autres qui pouvait arriver d'un instant à l'autre. Bratulos eut une idée.

Le Meusia courait dans la direction opposée du combat. Lorsqu'il fût à une distance qui lui convenait, il s'arrêta, joignit ses doigts et frappa le sol parallèlement à la faille. Ensuite, il courait en suivant la fissure jusqu'à être à quatre cents mètres de l'endroit ou il était. C'était le bout de la fissure. Quatre soldats l’attendirent. Ils tremblaient. Bratulos les ignora et passant devant eux. Lorsqu'ils se retournèrent pour l'observer, le meusia était déjà bien loin. De l'endroit où il était, Bratulos s'arrêta, saisit de la terre au sol et la jeta sur les quatre hommes. Dans cette terre lancée extrêmement vite, il y avait des cailloux qui transpercèrent les Atlantis. Ils moururent sur le coup. Bratulos continua son chemin et frappa le sol perpendiculairement à sa dernière attaque. Il sprinta en revenant sur ses pas. Sa destination était à huit cents mètres.

Soudain, il leva son œil au ciel et vu des vautours et des aigles. Il y en avait trois cents qui descendirent en piqué vers Bratulos. Ce dernier ferma son œil et visualisa leurs attaques. Mais il vît également que des Atlantis allaient l'attaquer en même temps. Il n'avait aucune chance d'esquiver toutes ces attaques. Il opta pour sa botte secrète.

Il courait tout droit pour attendre le bout de la fissure. Il allait subir une attaque simultanée d'oiseaux et d'Atlantis. Lorsque les oiseaux étaient à quelque mètres de lui et que les dix Atlantis bondirent sur lui, Bratulos utilisa le pouvoir du quatrième pilier. Un bouclier de trois mètres de diamètre l'enveloppa et le protégea des attaques. Mieux, toutes les personnes vivantes rentrant en contact avec le bouclier mouraient. Ainsi, l'attaque qu'il venait de subir fût un total échec et les trois cents oiseaux et les dix Atlantis moururent. Bratulos atteignit son objectif. Il assainit un coup perpendiculairement à la faille et retourna au point de départ. Il put l'attendre sans souci. Lorsqu'il observa le champ de bataille visible, il ne restait plus qu'une petite centaine de soldats qui tremblaient de peur. Les autres avaient dû déserter.

Bratulos tapa dans ses mains. Puis, il mit ses mains dans la faille et tel un titan, il souleva de quelque centimètres le cube qu'il venait de formés avec ses multiples attaques. Le borgne le propulsa sur les soldats restés en dessous. Un bloc de huit cents mètres de long et de plus de dix mètres de haut fût lancer sur les soldats en contre-bas. Il espéra que cette attaque signe la fin de la bataille mais le sort en fût un tout autre.

Les trois détenteurs des piliers sautèrent en direction du bloc et le détruisirent en mille morceaux. L'un d'eux s'écria :

-Ne vous laissez pas impressionner. Il ne peut rien contre nous tous.

Les soldats crièrent simultanément et reprenaient du courage. L'un des trois détenteurs des piliers s'abaissa et toucha le sol. Il créa un escalier en hélice en végétal. Les soldats l'empruntèrent et rejoignait la partie supérieure où était Bratulos. Ce dernier, de l'endroit où il était, dévisagea les trois leaders de l'armée. Il discerna en eux une grande force. Ils allaient lui donner du fil en retordre. Il décida d'en finir avec les milliers de soldats.

En une fraction de secondes, il se déplaça jusqu'au pied du végétal et le coupa d'un coup sec. Plusieurs soldats tombèrent. Bratulos était entouré de plein de soldats qui s'étaient rués vers le végétal. Les Atlantis furent surpris de le voir, mais une fois qu'ils avaient repris leurs esprits, ils s'élancèrent vers l'homme. Ce dernier tendait ses bras, tournait sur lui-même et projeta de l'eau à haute pression via ses doigts. Les Atlantis furent coupés horizontalement et leurs organes gisaient par terre.

Bratulos couraient en direction des trois détenteurs des piliers. Ils étaient à une centaine de mètres. Devant eux se trouvaient des soldats en formation de combat. Le meusia les tuait les uns après les autres. Il les massacra et le sol fait de glace devint une mare de sang. Soudain, l'un des trois Atlantis leva la main et les soldats reculèrent derrière les trois hommes. Bratulos s'arrêta dans son élan, reprenant des forces. Il était face aux hommes qui étaient à cinquante mètres. Ils étaient côte à cote. Derrière eux, il ne restait plus que deux milles soldats, la moitié étaient déjà morts. L'homme le plus à gauche mit ses deux mains derrière son dos, puis, en les mettant devant lui, il les faisait se joindre. Ses deux index pointèrent vers le meusia. Soudain, du feu sortirent de ses doigts et se dirigèrent vers le borgne. Ce dernier fît les mêmes geste mais de l'eau sorti de ses doigts. Leurs attaques s'annulèrent et un intense brouillard apparaissait.

Le meusia ferma les yeux et ne voyait rien. Il relâcha pendant même pas une seconde son attention et un Atlantis se retrouva juste devant lui. L'homme le frappa au niveau de sa tête. Bratulos se protégea avec ses deux mains, mais sa parade fût inutile. L'Atlantis avait inculpé du feu à son poing. Ainsi, bien qu'il s'était protégé, Bratulos fût projeté sur plusieurs mètres et son bras gauche fût sévèrement brulé. Il plaça sa main droite sur l'endroit de la blessure pour la soigner. Cependant, les Atlantis ne relâchèrent pas la pression et l'homme réattaqua. Le meusia reprit la même position de défense. L'homme frappa avec encore plus de violence sur l'endroit de la brulure. Bratulos fût projeter sur plusieurs mètres et se releva. Il avait atrocement mal. Il se tenait le bras.

L'homme réitéra une nouvelle fois son attaque. Bratulos ne mit que seulement son bras pour se protéger de l'assaut. Il laissa couler de l'eau de ses doigts jusqu'à son bras. Ainsi, son membre fût mouillé. Il put parer l'attaque. Cependant, en même temps, un autre l'avait attaqué derrière. Il le frappa en plein dans son dos, sur sa colonne vertébrale. Lorsque son poing atteignit Bratulos, il ressentit une puissante décharge électrique. Le meusia hurla de douleur et un bouclier l'enveloppa. Les Atlantis reculèrent. Le bouclier augmentait petit à petit de taille jusqu'à atteindre dix mètres de diamètre. Un Atlantis lui envoya du feu et ce dernier disparut au contact du bouclier.

Tandis que les trois Atlantis se concertaient, Bratulos, hurlant à la mort, se regénéra petit à petit son bras. Soudain, l'homme qui était au centre tendait ses deux bras vers le meusia. C'était celui qui n'avait pas encore attaqué. Les deux autres joignaient eux aussi un de leurs bras. Le gauche pour l'homme au feu et le droit pour l'homme à la foudre. Et alors, une puissante attaque combinée de leurs trois éléments se dirigea droit vers Bratulos. Au feu et à la foudre, il y avait aussi de l'air. Lorsque l'attaque avança, l'air se trouvant devant semblait se comprimer et la rejoidre. Ainsi, une boule surpuissante de trois mètres se diriger droit vers Bratulos.

Lorsque la boule rentra en contact avec le bouclier du borgne, elle semblait s'arrêter, mais elle ne disparaissait pas. Elle resta plusieurs secondes au contact, puis, elle pénétra dans le bouclier. Bratulos subit l'attaque de plein fouet. Lui, qui tentait de se soigner, se retrouva projeter sur plus de cents mètres. Tellement l'attaque fût puissante que Bratulos se retrouva bloquer dans les roches de la faille qui avait lui-même surélevé au début du combat. Son corps formés une croix chrétienne. Il crachait du sang. Le bouclier avait disparu. Sa vision devenait floue. Il se sentait partir.

L'Atlantis de l'élément de l'air pointa son index en direction de Bratulos et lui envoya un violent jet d'air comprimé. L'attaque le toucha à son bras droit. Il avait désormais un trou de deux centimètres. C'est alors qu'il entendit une voix dans sa tête. Il la reconnut, c'était l'ombre. Elle lui dit :

-Dans quel état déplorable tu es. C'est donc la fin ?

Bratulos lui répondit d'une voix faible à l'oral :

-Je n'ai...

Le borgne reçut un jet d'air en plein dans ses cordes vocales. Elles furent broyées et il ne pouvait plus parler. Pire, ses yeux commençaient à se fermer. Il ne tentait pas de lutter. Pourtant, il entendit la voix continuer :

-Pense aux deux sculptures que tu m'as montré.

Bratulos fît un dernier effort. Il visualisa les deux visages. Un homme et une femme. En les voyant, il ressentit un électrochoc parcourir tout son corps.

Sa vision fût brève. Il vît un sort de villages tribal, avec un grand totem en son centre. Il aperçut du coin de l’œil l’homme et la femme de ses sculptures. Il entendit brièvement un « Clément ». Puis, tout devint noir et il vît un laboratoire où il y avait des sortes de sarcophage de verre. Des personnes étaient enfermées dedans. Et puis, il entendit une voix qui disait que tout se passé bien. Cette voix, Bratulos pourrait la reconnaître parmi des milliers, c’était la voix de l’ombre. Enfin, il revenait à lui. Il était à deux doigts de la mort. Il entendit une énième fois la voix de l’ombre dans tête :

-Est-ce donc la fin ? Est-ce la fin de ce Bratulos ? Doit-on passer au suivant.

-Non, pensa Bratulos.

Il ne devait pas mourir. Il ne pouvait. Il devait obtenir des réponses à ses questions. Il le devait pour tous ses amis morts. Cependant, bien qu’il ait la volonté, il n’avait plus de force. Il essayait de bouger ses membres, mais aucun mouvement ne se fît. Il regarda ses ennemis au loin. L’homme pointait son index et lança une nouvelle attaque. Il visait cette fois le cœur de Bratulos. Ce dernier voyait au ralentit le coup arriver. Il revoyait sa pauvre vie de Bratulos sous ses yeux. Il devait y avoir la voix de l’ombre dans sa tête, mais il ne l’entendait pas. L’air comprimé atteignit son objectif et transperça le cœur de Bratulos. Il explosa. Le corps de Bratulos fît une chute de plusieurs mètres de haut. Il était mort.

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