Chapitre 20 : La Mort

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Chapitre 20 : La Mort

-Soldats, je vais vous expliquer le plan, déclara Bratulos.

Tous les soldats était en rang, Seul le commandant et un capitaine était à côté du meusia. Ces deux militaires fût étonné puisque Bratulos ne les avait pas prévenus. Il continua :

-Nous allons détourner un train. Ainsi, nous pourrons tous nous rendre à Shijiazhuang. Là-bas, vous me menotterez et vous vous présenterez à vos supérieurs. Vous m'emmenez dans une cellule. Ils relâcheront leurs vigilances. C'est à ce moment que nous frapperons. Vous prendrez vos armes et vous mettez en joue tous les soldats. À ce moment-là, nous pourrons discuter avec eux avant de les tuer. Quelqu'un à une objection.

Personne ne parla. Bratulos en déduisit qu'ils étaient prés à le suivre jusqu'à la mort. Il toucha les deux gradés autour de lui. Il leur transmit le plan en détail à expliquer aux soldats. Ils séparèrent la cinquantaine de soldats en trois groupes. Chacun expliqua à ses hommes la mission dans les moindres détails. Puis, une fois le briefing finit, Bratulos s'écria :

-Je lance l'opération tuons le winnie !

Au lieu des cris de guerre et des applaudissements, les soldats se demandaient ce qu'était winnie. Bratulos leur expliqua :

-Ah oui, j'oubliais, dans les autres pays, nous comparons le président à winnie, un personnage de fiction. C'est un ours. Vous ne pouvez pas le savoir à cause de la censure. Ils vous privent de votre liberté. Je vous le redis, je lance l'opération tuons le winnie !

Les soldats l'acclamèrent. Le groupe du capitaine partit le premier. C'était eux qui devaient s'occuper de réquisitionner un train. Peu de temps après, le groupe du commandant partit pour évacuer les civils présents dans la gare. Le dernier groupe partit quelques dizaines minutes plus tard. Lorsque les soldats et Bratulos arrivèrent à la gare, le train les attendait. Ils montèrent dedans et il partit direction la base de Shijiazhuang.

Une heure et demie plus tard, ils arrivèrent à la gare de Shijiazhuang. La base était située à une vingtaine de minutes de la gare. Le groupe marchait au pas. Lorsqu'ils arrivèrent devant la base, ils mirent le plan à exécution. Un soldat mit les menottes à Bratulos. Le commandant alla parler aux soldats qui montaient la garde à l'entrée de la base. Il leur expliqua la situation. Après avoir vérifié les propos du gradé, les soldats laissèrent entrer le groupe. Un des soldats de la base guida le chemin au commandant pour qu'il rencontrait le chef de la base. Des soldats emmenèrent Bratulos dans une cellule. Tout ce passait comme ils l'avaient prévu.

Bratulos entra dans la cellule. Il était entouré de barreaux. Il y avait bien sûr une fenêtre, mais elle était petite. Elle ne laissait pas beaucoup entrer de lumière. Bratulos s'assit sur le lit. Il n'attendait plus que de passer à la suite du plan. Soudain un soldat entra dans la cellule de Bratulos. Ce n'était pas un soldat qui faisait partie du groupe. Ce soldat, accompagné d'un soldat qui le pointait avec un fusil, lui dit :

-Ne bouges pas, sale criminel. Je vais changer tes menottes et mettre des plus résistantes.

-Mais à quoi bon, je suis emprisonné dans cette cage, lui répondit-il avec un ton presque moqueur.

-Oui, mais les ordres sont les ordres.

-Je vois, toi aussi tu... Non, j'ai rien dit.

Bratulos voulut lui parler de sa vision de la liberté, mais grâce au pouvoir des aryen, il avait vu un peu dans le futur. Il avait vu que le soldat allait le frapper et qu'il allait lui demander de se taire car le chef de la base avait demandé au soldat de ne pas laisser Bratulos parler. Le meusia préféra alors de ne rien dire afin de ne pas exciter le soldat. Il se laissa mettre les menottes. Au contact de celles-ci, Bratulos ressentit comme un petit pincement au cœur. D'un coup, il se sentit fatigué. Il savait qu'il n'avait pas beaucoup dormi, mais quand même. Une fois le soldat sortit, il s'allongea dans le lit en attendant patiemment la suite des événements.

Bratulos n'avait aucune nouvelle des autres pendant plusieurs heures. Il avait de plus en plus peur que l'opération ne se déroulait pas comme prévu. C'est alors qu'un soldat revint le voir. Il lui annonça qu'il avait de la visite. Le borgne fût soulagé. Il voyait les deux présidents arrivés. Ils étaient accompagnés de trois soldats, mais aucun ne faisait parti du groupe. Bratulos avala sa salive difficilement. Il se prépara au pire. Le président chinois prit la parole :

-C'est donc lui ?

Le soldat à sa droite acquiesça. Les présidents rigolèrent. Les soldats se mirent à rigolé eux aussi. Bratulos ne comprenait pas ce qu'il trouvait de drôle. Il s’inquiéta :

-Qu'est-ce que vous trouvez de marrant ?

-Tu es venu jusqu'à nous, pour te jeter dans la gueule du loup, déclara Macron. Franchement, nous te pensions pas si bête.

Bratulos était perdu. L'opération avait dû mal tourner, mais qu'était-il arrivé aux autres. Il eut la réponse de la part de Xi Jinping :

-Votre plan était, euh comment dire, pas trop mal pensé. Cependant, vous avez oublié un paramètre.

Bratulos réfléchissait au plan qu'il avait fait. Il voyait quel.

Le président chinois faisait un geste pour inciter une personne située à gauche de lui pour s'avancer. De là où il était, Bratulos ne le voyait pas. Cependant, lorsque la personne entrait dans son champ de vision, Bratulos voulut se frapper. C'était le soldat qui leur avait donné l'endroit où était les présidents. Mais Bratulos ne comprenait pas. Il l'avait touché et il avait accédé à ses souvenirs. Et dans ces derniers, il n'y avait aucune trace d'une quelconque discussion sur cette mission. Bratulos mit ses deux mains sur sa tête et s'écria :

-Ce n'est pas possible ! Je dois rêver !

-Attendez mon cher, lui dit Macron, nous ne faisons que de commencer notre discussion. Soldat, apportez ce je pense.

Bratulos n'osait même pas regarder, mais il entendit timidement :

-Désolé, Bratulos.

Le meusia reconnut la voix du commandant. Il le regarda et le vit dans un piteux état. On lui avait coupé les doigts et les jambes. Bratulos dit désespérément :

-Pourquoi avez-vous fait ça ? Pour qu'il parle ?

Un soldat rigola et les deux présidents se moquaient de lui. Xi Jinping lui dit :

-Tu ne comprends vraiment rien. Mais c'est pas grave, nous avons tout le temps de discuter. Après tout, c'était ce que tu voulais faire. Soldat, exécuter-le.

Bratulos hurlait à la mort. Il se leva et essayer de briser les menottes. Péniblement, il réussit à frapper dans ses mains mais rien ne se passa. Il ne ressentait rien comme d'habitude. Il essaya alors de créer un arbre, mais rien ne se produisit. Sous son œil, alors qu'il lui demandait pardon, le commandant se fît couper sa tête par une épée d'un soldat. Du sang gicla sur les barreaux et sur le sol de la cellule. Au vu de la substance rouge, Bratulos fût pétrifié. Le temps s'était arrêté. Il en voulait au monde. Une fois plus, l'histoire se répétait. Il venait de littéralement envoyer le commandant à la mort. Mais comme venait de lui dire le président chinois, ça ne faisait que de commencer.

Un soldat du groupe venait d'arriver. Il était dans le même état que le commandant. Le même sort l'attendait. Bratulos s'accrocha aux barreaux. Il avait beau crié, le soldat ne pouvait pas échapper à ce triste sort. Sous son œil, la tête du soldat venait s'entrechoquer avec la tête du commandant. Le sang du soldat finit sur le visage de Bratulos. Par ce contact, Bratulos accéda à certains souvenirs du soldat.

Ce soldat avait un prénom, Heng et un nom, Luo. Il n'avait pas décidé d'être soldat, c'était pour rendre fière son père. On lui avait promis une carrière tranquille. Il devait avoir une permission dans deux semaines pour voir sa fiancée et sa famille. Résultat, il ne le reverra plus jamais. Bratulos vut également le moment où il s'était fait capturer. Une dizaine de soldats était arrivé de nulle part et avait désarmé Heng et les autres soldats qui était là. Bien qu'ils étaient en supériorité numérique, Heng et ses camarades n'avaient pas eu la force de tirer sur les soldats qui étaient comme eux. Le meusian étendit sa pensé à ce moment-là 'Non, je ne peux pas. Imagine s'ils ont une femme comme moi. Non, je ne peux pas." À la suite de cela, ils s'étaient rendus. On les avait emmenés dans une pièce, où on les avait torturés. Un des soldats qui faisait c’était le soldat qui était juste à droite du président chinois, celui qui avait rigolé. Le meusia revoyait ses derniers moments, il réentendait ses dernières paroles, j'espère qu'ils te tueront également. Tous ces souvenirs se déroulèrent en un instant.

Mais Bratulos n'avait pas le temps de réfléchir qu'un autre soldat prenait la place du précédent. Le même sort lui était destiné. Un peu de son sang toucha également Bratulos. Il voyait une partie de ses souvenirs comme pour Heng. Bratulos essaya de ne pas les regarder, mais il était obligé. Une fois ces souvenirs finis, Bratulos tomba à terre, juste en face des quatre têtes. Bratulos hurla une nouvelle fois, ce qui entraîna un fou rire de ceux qui étaient de l'autre côté des barreaux. Le meusian rampa difficilement jusqu'à son lit et prit l'oreiller pour le mettre sur ses oreilles. Il ne voulait plus entendre la voix des condamnés. Il ne voulait plus entendre leurs excuses, leurs colères. Non, ils étaient bêtes, stupides. Non, le seul fautif dans l'histoire, c'était Bratulos. C'était le seul responsable de l'échec de la mission et des dizaines de morts. Non, c'était de trop. S'il avait les capacités de se suicider, il le ferait. Cependant, avec ses menottes, il ne le pouvait pas. Il avait trouvé une solution.

Alors que les soldats arrivés les uns après les autres pour mourir, Bratulos frappait sa tête contre le mur de toutes ces forces. Après le premier coup donné, il eut la tête qui tournait. Il vut un peu de son sang dégoulinait sur son visage. Ce sang se mélangeait au sang des militaires. Il se prépara à donner un autre coup, mais juste avant qu'il puisse toucher le mur, Bratulos perdit toutes ces forces. Il tomba par terre et s'évanouit.

Il se réveilla et remarqua aussitôt qu'il était attaché à des chaînes. Juste devant lui, il y avait les barreaux et derrière eux, le même groupe qu'avant. Les deux présidents ainsi que les trois soldats. Aussitôt qu'ils s'étaient rendus compte du réveil du meusia, un autre soldat du groupe arriva. Bratulos s'écria :

-Vous n'êtes que des assassins. Pourquoi m'infligez-vous ça à moi ?

-C'est ta sentence, dit Macron, c'est pour laver tes crimes. Et puis entre nous deux, c'est toi l'assassin.

-Mais tuez-moi dans ce cas, mais ne les tué pas. Ils n'ont rien fait pour mériter ça.

Alors que le président chinois lui répondit, Bratulos fût pris d'un violent mal de crâne. Il n'entendait pas ce qu'il disait. Bratulos voulut mettre ses mains sur sa tête, mais la douleur occasionnée par les chaînes lui rappela qu'il était enchaîné. Ils ramèrent encore d'autres soldats. Le supplice semblait sans fin pour Bratulos. Il se croirait en enfer. Mais non, ce n'était pas l'enfer, c'était sa réalité. Le meusia entendait à chaque fois les paroles des futurs morts. Alors qu'il en restait encore une vingtaine, Bratulos abandonna. Il assistait au spectacle morbide sans commenter, sans exprimer la moindre émotion. Bombant le torse, le cou droit, le visage de marbre, il regardait la mort droite dans l’œil sans broncher. Rien de ce que pouvait lui dire ne le faisait changer d'état esprit. Les soldats l'insultaient devant la non-empathie de Bratulos. Eux, qui l'avait considéré comme un guide pas plus tard que le matin même, le détestèrent du plus profond de leurs âmes. Le sang de chacun des militaires le touchait.

Les deux présidents devenaient de plus en plus agacés. Ils voulaient voir le désespoir sur le visage de Bratulos. Au lieu de ça, ils avaient une statue en face d'eux. Le président chinois ordonna d'emmener tous les soldats restant devant les barreaux. Un soldat s'exécuta et deux minutes plus tard, les douze soldats restants furent alignés devant la cellule. Ils savaient tous ce qu'ils les attendaient. Certains insultèrent Bratulos, d'autres demandèrent de l'aide, deux restaient muets. Mais tous, sans exception, pleurèrent. On pouvait voir le sourire sur les visages des présidents et des soldats. Un soldat s'approcha de celui le plus à droite avec une épée. Il exécuta le même rituel que pour les précédents. Le sol était devenu une mare de sang. On pouvait entendre les pas du soldat marchant dans le liquide. A chacun de ses pas, le soldat faisait exprès de faire des éclaboussures. Ces dernières arrivèrent sur le visage de Bratulos. Il revivait les souvenirs de plusieurs soldats déjà morts en un instant.

Le soldat enchaîna aussitôt avec le suivant. Toujours en faisant des gros pas, du sang arriva encore sur Bratulos, ce qui faisait qu'il revivait une nouvelle fois les souvenirs des soldats. Bien qu'il enchaînât les meurtres en très peu de temps, Bratulos revivait les souvenirs des soldats. Le temps lui parut une éternité. Bien qu'il essayât de ne pas montrer de sentiment, on pouvait lire une certaine fatigue sur son visage. Une fois la boucherie terminait, le président français déclara :

-Bon, les préliminaires sont terminés. Nous pouvons enfin nous amuser. Soldat, apportez-moi les trois prisonniers et le clébard.

Bratulos, qui se forçait à ne pas l'écouter et à restait dans sa bulle, n'entendit pas ce qu'avait dit le français. Mais lorsqu'il vit juste devant lui, Hugues, Tom, Jiao et Zéphyros, son visage changea. Il ne voulait que plus rien ne leur arrive. C'était pourquoi il les avait quittés sans prévenir. Le meusia ne comprenait pas comment ils pouvaient être là. Personne, à part Bratulos, ne savait où ils étaient. Tom criait, Jiao hurlait à la mort, Zéphyros pleurait de toutes ces forces. Bratulos essaya de se libérer de ses chaînes mais rien à faire, il ne sentait aucune force en lui.

Soudain, le fameux soldat à droite du président chinois s'avança et, après avoir demandé la permission aux présidents, il coupa d'un coup sec vertical le chien en deux. Les quatre amis n'en revenaient pas et se turent aussitôt. Jiao perdit connaissance. Du sang de l'animal arriva jusqu'à Bratulos.

Le meusia voyait une petite colline où il y avait plusieurs chiens. Bratulos reconnut que c’était l'endroit où il avait rencontré Hugues. Puis soudain, une lumière apparut dans le ciel et semblait comme descendre vers le sol. Bratulos remarqua deux tâches mais il ne parvenait pas les discerner. Mais lorsque la lumière arriva au sol, Bratulos reconnut les deux personnes présentes. L'un était Hugues, l'autre était l'ombre. Bien qu'il ne connût pas le lien entre les deux, Bratulos s'imagina que ça devait être pour une telle raison qu'il ne pouvait pas contrôler Hugues. Aussitôt le sol touché, l'ombre disparut et le chien alla rejoindre des membres de son espèce. Cette ombre était la clé du mystère, pensa Bratulos. Il revivait également leur épopée chez les Aryen, ainsi que leurs voyage vers Dengfeng. Il revivait ces évènements en entier. Il revivait les jours, les semaines et les mois du point de vue du chien. Il revenait au présent. Même pas une seconde ne s'était déroulée dans la réalité. Bratulos était totalement déboussolé. Il avait revécu plus de trois mois en un instant. Devant lui, il vît également Tom dans un triste état. Il remarqua qu'il avait du sang sur lui. Il avait dû revivre le même souvenir que lui. Bratulos jeta un coup d’œil au bourreau. Il semblait lui aussi différent. Il déclara :

-Bratulos, que sais-tu à propos de l'ombre.

Le borgne voulut lui répondre, mais aucun mot ne sortit de sa bouche. Seul des sons furent produit par ses cordes vocales. Avant que ce soldat puisse dire quoi que ce soit d'autres, le président chinois prit la parole :

-Selon l'accord, tu n'as pas le droit de parler sans demander notre...

Le président chinois n'avait pas pû terminer sa phrase, il se retrouva avec la tête coupée. Bien que tout s'était déroulé en une fraction de seconde, Bratulos avait aperçu des mouvements de la part du soldat, c'était lui qui s'était déplacer extrêmement vite et qui avait tué le chinois. Le soldat demanda au président français :

-Un problème, président ?

Ce dernier nia. Il n'avait bien sûr aucune envie de mourir. Le soldat poursuivit :

-Bratulos, je vous ai suivis depuis le Caire. Et c'est moi qui ai capturé tes amis. J'ai fais ça pour...

-Mais tu as tué Hugues, s'interloqua Bratulos, comment est-ce que je pourrai parler avec toi ?

-Oh, c’est très simple, dit-il en plaçant sa main juste au-dessus de Tom. Voilà comment !

Bratulos se débattait, mais en vain. Il ne voulait pas lui fournir des informations, mais en voyant la main se rapprocher dangereusement de Tom, il dit :

-L'ombre, j'en sûr, elle a des pouvoirs. Elle peut manipuler les souvenirs comme les meusia, elle également faire disparaître plusieurs personnes en claquant des doigts.

-Tu aurais une idée pour la tuer ?

-La tuer mais, en voyant le visage mécontent du soldat, Bratulos changea sa réponse. Je ne sais pas trop, j'ai essayé de la frapper, mais mon coup l'a traversé. Je ne vois pas comment on peut...

Soudain, le pouvoir des Aryen s'éveilla. Bratulos voyait que plusieurs militaires allaient essayer de tirer sur lui, sur ses amis et sur le soldat. Le meusia essaya une nouvelle fois de se libérer, mais il échoua une nouvelle fois. Tous les soldats qui allaient tirer furent tuer en quelques instants. Il en profita pour tuer le président français. Le soldat se baissa à terre. Tom regarda à sa gauche et s'écria :

-Un arbre ! Tu es donc un Nagada. Non, tu dois être...

-Oui, je suis un Atlantis.

Après qu'il ait fait un geste de la main contre le mur, les chaînes qui détenaient Bratulos furent détruites. Il en profita pour créer un tronc et s'y asseoir. Bratulos, lui, tapa dans ses mains et démolit les barreaux. Il libéra ensuite ses amis de leurs menottes. Il aspergea ensuite Jiao avec de l'eau pour la réveiller. Au vu du liquide, le soldat fût un peu étonné. Il déclara :

-Je veux discuter avec toi, Bratulos. Mais pas avec ces maudits êtres inférieurs.

-Oui, mais moi j'ai pas envie de discuter avec toi. Je te remercie de nous avoir sauver, mais tu viens de tuer Hugues.

Bien que le pouvoir des Aryen se déclenchât et que Bratulos vut que le soldat se déplaça pour arriver derrière lui, Bratulos n'eut pas le temps de réagir. Le soldat s'était comme téléporté derrière lui, avec une main sur le point de le frapper. L'Atlantis déclara :

-Ce n'était pas une question, mais un ordre.

Bratulos, qui avait mis positionner ses bras pour se protéger d'un coup, s'écarta de l'Atlantis et demanda :

-Mais il y a d'autres soldats dehors. Ils vont se faire tuer.

-Ils peuvent y aller, j'ai purifié la zone. Il ne reste plus personne.

Les trois personnes regardèrent Bratulos. Ce dernier les incita à sortir, tout en regardant bien attentivement le soldat. Lui restait assis sur son tronc. Une fois que les trois amis étaient sortis, le soldat créa un tronc pour que Bratulos puisse s'asseoir. L'Atlantis dit :

-Bratulos, ne tente rien d'insensé. Je pourrai te tuer toi et tes amis à tout instant. Me-suis bien fait comprendre ?

-Ouais, mais dis-moi ton nom au lieu de jacasser.

-Claus Schimdt. Mais trêve de mondanités. Je voulais te rencontrer.

-Mais si tu m'as suivi, pourquoi seulement maintenant ?

-Très perspicace, à ce que je vois.

-Cesse de te foute de ma gueule, veux-tu.

-Excuse-moi, au grand méchant meusia.

Bratulos voulut le frapper, mais lui aussi maîtriser le pouvoir des Aryen, donc il n'avait aucune chance de le tuer. Il dit :

-Arrête de jouer au plus con. Ça se voit et c'est chiant. Dis-moi plutôt pourquoi tu es venu me voir seulement maintenant.

-C'était trop tôt avant, tu n'avais pas dû pas encore rencontrer l'ombre. Et puis j'ai aussi été malchanceux. C'était comme si on m'avait empêché de te rencontrer plus tôt. C'est notre chef qui nous envoie. Enfin, c'est plutôt un chef qui a demandé à un chef qui m'a demandé. Et le grand chef, c'est marrant parce qu'il a la même tête et le même nom.

-Quoi ? Tu peux répéter ? Questionna Bratulos. Même s'il avait très bien entendu ce que lui venait de dire, Bratulos ne voulut pas le croire. Comment deux personnes pouvaient se ressembler et s’appeler pareille. Surtout quand on sait ce qu'il arrive à Bratulos. Claus répéta et perdit Bratulos. Il essayait de trouver des réponses, mais il n'en trouvait pas. Il demanda à l'Atlantis :

-Je dois le rencontrer ! Où-est...

Bratulos s'interrompit et réfléchit à ce qu'il venait de dire. Il était sur le point de collaborer avec l'ennemi, l’assassin de nombreux de ses amis. Bien que la tentation de trouver un allié dans son combat contre l'ombre, il lui dit :

-Oublies ce que je viens de te dire. Je le trouverai seul et le tuerai de mes mains.

-Tu n'as pas froid aux yeux, à ce que je vois.

-A l’œil.

-C'est qu'un petit détail.

-Non, dit Bratulos en se levant. Vois-tu cette blessure, dit-il en pointant son œil mort, elle provient de Hugues. Le chien que tu as tué ! Et je n'ai qu'une seule envie, c'est de te massacrer, de couper ta putain de tête.

-Ah ouais ! Dit-il lui aussi en se levant. Et que vas-tu faire ? Hein ? Sur tous les plans, je t'explose. Je peux te tuer n'importe quand, et toi, tu ne peux rien faire car tu n'es qu'un faible. Tu n'as Bratulos que le nom.

Les deux hommes marchaient l'un vers l'autre. Il se retrouvèrent à quelques centimètres. Leurs têtes se touchèrent presque. Bratulos dit :

-Je ne peux peut-être pas te tuer, mais toi, t'as pas le courage de me tuer.

-C'est ce qu'on...

Bratulos frappa l'Atlantis avec sa tête contre sa tête. Bratulos ressentit un puissant électrochoc. Il parvint à accéder à certains souvenirs de Claus. Il voyait Claus entrer par une fenêtre dans un palais de glace. Il faisait nuit et il y avait quelques gardes dans les couloirs. Claus les évita et entra dans une salle. Il savait parfaitement ce qu'il faisait et où il allait. Dans cette pièce, il y avait de nombreux bocaux qui contenaient des liquides. Claus les regardait les uns après les autres. Sur chacun d'eux était inscrit le nom d'une personne. Bratulos supposa que c'était leurs dirigeant. Pour cause, sur les bocaux, il était Bratulos, suivit d'un adjectif ordinal. Le liquide était rouge, le meusia supposa que c'était du sang. Claus s'arrêta au numéro le plus ancien. Il l'ouvrit et, en sortant un compte-goutte de sa poche, il en prenait, mit une goutte sur sa main. Soudain, il ressentit un électrochoc et accéda aux souvenirs du souverain.

Le meusia voyait un homme courir dans des couloirs. Ces derniers étaient fait de glaçe. Il devait se trouver dans le même palais que Claus. Cet homme, ce visage, il était comme lui. Claus ne lui avait pas menti, un autre Bratulos existait sur Terre. Ce Bratulos savait où ils allaient. Soudain, il arriva dans une grande pièce. C'était la salle du trône. Sur ce dernier, il y avait un homme. Bratulos avança et s'écria :

-Ton heure est venue, Bratulos Meusia. Les dieux ne sont plus...

L'homme le coupa et continua :

-De mon côté. Je le sais, mais c'est toi...

-Non, c'est moi qui vais te tuer, il ne peut y avoir qu'un seul Bratulos et qu'une seule famille régnante, la mienne. J'ai vu ta mort, elle sera par mes mains dans vingt minutes.

Le borgne voyait le Bratulos meusia descendre de son trône. Il déclara :

-Je t'ai déjà vu mort.

Les deux hommes tapèrent dans leurs mains et un incroyable combat s'engagea. Le combat durait longtemps. Le meusia qui combattait n'avait aucune blessure apparente. Ce n'était pas lui, pourtant, c'était un Bratulos Meusia. Le combat s'éternisait et le borgne ne voyait pas l'issu de l'affrontement. Tout à coup, il aperçut l'ombre qui restait en retrait. L'ombre semblait regarder dans la direction où Claus regardait la scène. Et juste après, le souvenir s'arrêta et Claus revenait à lui. Tout s'était passé en un instant. Claus repartait par où il était venu. Juste avant de partir, il avait pris soin de remplacer soigneusement le bocal.

Ms alors qu'il repartait, il se fit capturer par deux gardes et emmener dans la salle du trône qu'il avait vu précédemment. Il se retrouva en face en face avec Bratulos. Cet Atlantis était âgé. Claus ne l'avait jamais vu et il n'arrivait pas à lui donner un âge. C'était normal, pensa t-il.

Les soldats repartaient et laissèrent les deux hommes. Claus était inquiet. Il craignait pour sa vie. Bratulos lui demanda ce qu'il avait vu. Claus ne lui mentit pas, il savait que s'il le faisait, Bratulos pouvait tout simplement le toucher et savoir la vérité. C'était pourquoi il avait tout avoué. Bratulos lui déclara :

-Je n'ai pas le droit de tout raconter, mais de ce que peux te dire, c'est que ce Bratulos Meusia s'est en quelque sorte réincarnée en une nouvelle personne. Tôt ou tard, quelques soit les évènements qu'il traversera, quel que soit les obstacles qui rencontrera, cet homme se retrouvera ici, à ta place. Le sort du monde se jouera ce jour-là. Si nous voulons briser cette maudite boucle et cesser tous ces meurtres, il faudra que je le tue.

-Et l'ombre, balbutia Claus. Et pourquoi ne pas regrouper toute l'armée royale pour gagner ?

-Tu es naif, Claus. Ça a déjà été essayer dans le passé, mais en vain. Tes ancêtres et moi n'avons pas réussi à le battre tous ensemble ce jour-là. Et la boucle se répéta. Toujours les mêmes erreurs, toujours autant de mort. Quand est-ce que ce massacre s'arrêta ? Je me le demande bien.

-Et l'ombre ?

-L'ombre ? Répéta-t-il. Je ne vois pas ce qu'une ombre vient faire ici. Je te donne une mission, va le chercher. À l'heure qu'il est, il doit bientôt arriver chez les Nagada. Il y a déjà Helmut sur le coup, mais c'est un incapable. Va le trouver et fait ce que tu veux. Peut-être qu'un jour, tu auras la chance d'être à ma place et tu pourras devenir libre, tu pourras. Non, j'en ai trop dit. Pars et ne reviens qu'avec Bratulos.

Claus fit une révérence et partit. Lorsqu'il sortit du palais, il découvrit un désert de glace. Il n'y avait pas de doute pour Bratulos, Claus était sur la terre sacrée des Atlantis, au centre de l'Antarctique. Claus marchait juste après dans une ville. Cet endroit rappela à Bratulos la ville qu'il avait vue dans un souvenir qu'il avait vu lorsqu'il était sur le bateau. Claus arriva devant la mer. Il toucha l'eau gelée et quelques minutes plus tard, une baleine surgit de l'eau. Claus, bien qu'il reçut de l'eau, ne trembla pas et sauta dans le gueule de l'animal. En touchant les parois de sa mâchoire, il lui ordonna de l’emmener jusqu'au canal de Suez, en Égypte.

Lorsqu'il arriva dans le pays désertique, il remercia la baleine et adressa une prière pour les dieux. Puis, il se mit en route jusqu'au Caire, le lieu où se trouvait les pyramides. Sur le chemin, au-delà d'une dune, il vut une voiture et une fourgonnette de police. Au grand étonnement de Bratulos, c'était le moment où un Atlantis allait tuer Hugues. Il ne se souvenait pas bien de ce moment-là afin de son point de vue car Tom lui avait donné ses souvenirs.

Claus vut qu'un adolescent était forcé à entrer dans la fourgonnette. Il vut également que Bratulos était sur le point de se faire tuer par un policier. Claus voulut toucher sa main sur le sable mais il vut dans le futur ce qu'il allait se passer. Bratulos n'avait pas besoin d'aide pour se sauver lui et ses amis. Bien qu'ils s'étaient fait tirer dessus, Bratulos protégea ses amis avec son bouclier. Il avait repoussé les balles en direction des policiers. Il ne restait qu'un seul policier qui était au téléphone. Claus ne voyait qu’aucune des personnes ne pouvaient faire quoique ce soir pour le battre, il décida alors de le tuer. Il fît pousser un chêne et détruisit la fourgonnette où était le policer. Ce dernier fût projeté sur plusieurs mètres, mais il était toujours en vie. Claus voulut les rejoindre mais la météo changea d'un coup et le soldat fut électrocuté. Claus savait qu’une seule personne pouvait faire ça, c'était Rüdiger. Il n'allait pas tarder à arriver, Claus voyait une limousine à l'horizon.

Il se décida à les rejoindre pour éviter qu'il en tuât plus. Mais il entendit une voix dans sa tête, celle de son dirigeant, lui demandant de ne pas intervenir pour le moment. Il restait là, à observer le carnage. Alors que Rüdiger allait tirer sur Bratulos, Claus voulut intervenir, mais la voix lui répétait de ne pas intervenir. Alors, il vit l'adolescent se ruer vers Bratulos et se sacrifier pour lui laisser la vie sauve. Puis, Rüdiger remit son fusil sur Bratulos et il tira, mais manqua sa cible. Claus s'en mordait les lèvres. Il ne pouvait rien faire. Mais lorsque Rüdiger allait de nouveau tirer, il vut que des Nagada allaient arriver et le sauver. Il se relâcha et s'assit par terre. Il assistait au sauvetage de Bratulos et de ses compagnons par les dix Nagada.

Il voyait les cinq personnes repartir avec un des Nagada. Les neuf restants faisaient face à l'Atlantis. Claus savait qu'ils n'avaient aucune chance de les battre. Il attendait. Puis, il vut que deux des compagnons de Bratulos revenaient. Claus disait qu'ils n'avaient pas peur de la mort pour être revenu. La voix dans sa tête lui demanda d'y aller. Claus se leva et s'écria :

-Hé, Krueger, comment ça fait longtemps mon pote. Tu n'as pas oublié la règle ?

-Schimdt, tu arrives toujours au mauvais moment. Dégage de là !

-Tu allais encore tuer de pauvres innocents. Je ne peux pas te laisser faire ça.

-Retourne jouer avec tes copains pacifistes de merde et laisses-les grands protéger le monde, Schimdt.

-Protéger n'est pas un synonyme de tuer Krueger.

-Je vais profiter que nous soyons seuls pour te tuer et faire passer ça pour un accident, mais avant ça.

Krueger s'élança et tuer les Nagada. Claus était trop loin pour pouvoir les sauver. Dorénavant, c'était un combat entre les deux Atlantis. Les deux hommes se tenaient debout, face en face. Ils avaient tous deux un regard rempli de haine. Soudain, Schimdt entendit la voix du dirigeant dans sa tête. Elle lui demanda d'arrêter de se battre entre membres d'une même famille. Bien que Krueger dût l'entendre lui aussi, il s'était lancé sur un Claus qui n'était pas prêt à se faire attaquer. Claus se voyait mort. Il fermait les yeux, ne voulant pas voir la tête de son futur tueur. Pourtant, il avait gardé plusieurs secondes les yeux et il n'était pas mort. Lorsqu'il les rouvrit, Krueger n'était plus là. Il avait disparu. Il n'était plus là. Krueger n'était pas du genre à fuir un combat, où pouvait-il être ? pensa-t-il. La même voix lui apporta la réponse dans sa tête :

-C'est l'ombre qui est la cause de cette disparation. Maintenant, retournes à ta quête

Avant de retourner à la rencontre de Bratulos, Claus enterra les onze Nagada. Puis, il rattrapa en quelques secondes les trois dromadaires et les trois hommes. Il leur demanda de s'arrêter. Il leur disait qui il était. Mais le cortège continua. Le Nagada déclara à Tom que c'était un méchant. Alors, Claus tua les dromadaires, forçant les hommes à s'arrêter. Il s'écriait :

-Je ne suis pas comme tous les autres, je ne vous veux aucun mal. De toute façon, si j'aurai voulu vous tuer, j'aurais très bien pu le faire avant.

Le Nagada et Tom se regardèrent et comme ils n'avaient aucune autre option, ils écoutèrent ce qu’il voulait dire :

-Je voulais juste savoir si Bratulos avait entendu parler d'une ombre.

Tom lui répondit que non. Mais il n'était pas convaincu par sa réponse. Il essaya de toucher Bratulos pour lui prendre ses souvenirs, mais la voix dans sa tête lui interdisait de le faire. Mais cela renforçait son idée de le toucher. S'il le dirigeant l'interdisait, c'est qu'il avait une bonne raison. Alors qu'il allait le toucher, il ressentit à puissant électrochoc qui le força à fermer les yeux. Mais quand il rouvrit, il n'était plus au même endroit. Il était en Chine, devant la base des Xia. La voix dans sa tête lui demanda de tuer tous les Xia sauf deux enfants. La voix lui disait également que s'il tentait une nouvelle fois de désobéir aux ordres, il mourrait pour de vrai. Claus ne comprenait pas la fin de cette phrase, mais il exécuta les ordres. Il les emmena à la terre sacrée des Atlantis, puis il revenait en Chine pour retrouver Bratulos, comme l'avait souhaité son chef.

On lui avait demandé de collaborer avec l'armée chinoise pour retrouver Bratulos. Claus retrouva facilement leurs traces et il avait vu le groupe se fracturer. Il était étonné de voir la petite Xia qu'il avait capturé il y avait de cela quelques jours. Il essaya de regrouper le groupe en les guidant, mais ils se dirigeaient sans son aide vers la base où était Bratulos. Finalement, il les captura et les emmena à la base de Shijiazhuang. Ensuite, il revivait l’interminable scène où les soldats furent exécutés les uns après les autres. Ce supplice fût une calamité pour Bratulos.

Enfin, il revenait à lui. Il fût éjecté contre les barreaux et Claus contre le mur. L’électrochoc fut tellement puissant qu’il avait rejetait les deux hommes. Tout s’était passé en un instant. Les deux hommes se regardaient. Claus était méconnaissable. Il avait le visage décomposé. Bratulos se leva, mais Claus n’y arrivait pas. Il n’avait plus de force. C’était comme s’il avait vécu les souvenirs de Bratulos et que ces derniers l’avaient complétement vidé de sa vie. Claus pointait Bratulos avec son index et tremblait. Il déclara d’une voix à peine audible :

-Tu m’as menti sur toute ta ligne. Tu n’arrêtes pas de parler de liberté, mais tu n’es qu’un hypocrite. J’ai vécu toutes tes vies. Je comprends mieux mon dirigeant maintenant. Tu es comme lui, un fumier, des collabos. Tain, tu m’as bien eu avec ton baratin à propos de l’ombre. J’aimerai tant de tuer maintenant. J’avais l’occasion de te tuer, et bien j’aurais dû essayer, même si je sais que je n’aurai pas pu. N’est-ce pas, ombre. Tu es toujours là pour les sauver, ces deux-là.

-Mais de quoi parles-tu, dit Bratulos en se rapprocha de Claus.

-Non ! Ne t’approche pas. N’essaye pas de prendre mes souvenirs. J’en ai trop vu, ils ne me laisseront pas continuer. Ils vont me réveiller et…

-Non ! Claus ! Hurla Bratulos.

Claus avait disparu. Une disparition de plus. Il regarda à gauche, il voyait l’ombre. C’était forcément elle qui avait encore une fois tout orchestrée. Bratulos tapa dans ses mains et s’élança pour frapper l’ombre. Mais celle-ci disparut juste avant que Bratulos ne la touche. Le meusia hurla et laissa sa colère parlait. Il frapper le mur de toutes ces forces et détruisit le bâtiment. Le plafond lui tombait dessus. Il dégageait les décombres sur lui puis remarqua seulement maintenant qu’il saignait au niveau de la tête. C’était certainement une conséquence du violent coup de tête qu’ils s’étaient donnés.

Bratulos regarda autour de lui, de nombreux soldats le mirent en joue. Claus lui avait menti depuis le début. Il venait seulement de le comprendre. Son seul objectif était de se rapprocher de lui pour essayer de le tuer à un moment où il aurait relâché sa garde. Après tout, ils avaient le même objectif, mettre fin à cette boucle et à ce cercle sans fin de massacre. Bratulos tapa dans ses mains et tua tous les soldats. Il retrouva les corps sans vie de Tom, Zéphyros et Jiao. Il les enterra, pria puis partit direction le Mexique. La mort de ses amis ne le faisait même pas réagirent. La mort était pour lui une amie, tellement ils rencontraient souvent. Alors qu’il marchait, Bratulos leva le bras comme pour la saluer.

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