Chapitre 19 : Qu'est-ce que la liberté

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Chapitre 19 : Qu'est-ce que la liberté (titre provisoire, il ne me plaît pas, si vous avez des idées, me le dire dans les commentaires)

Pendant le trajet, personne n'osait demander à Bratulos s'il était sûr du chemin. Jiao, qui habitait en Chine devait se poser des questions, mais elle n’en posa aucune à Bratulos. Elle se contentait d'enseigner la pouvoir du Dieu de la médecine. Après plusieurs jours de marche, ils s'arrêtèrent dans un petit village. C'était la première fois qu'ils traversaient un village depuis le début du trajet. Bratulos leur demanda de rester à l'écart des habitants et ne surtout pas entrer dans une maison.

Le borgne entra seul dans une maison. Dans l'habitation, il y avait une femme et deux petites filles. Bratulos demanda si les deux filles pouvaient sortir de la maison et qu'il devait parler à la mère. Elles sortirent et Bratulos se retrouva seul, en face à face avec la femme. Bratulos dit alors :

-Madame, je connais votre mari et j'ai un profond respect pour lui.

-Oh, vous connaissez Chen ? C'est lui qui vous envoie ?

-En quelque sorte... Vous pouvez me parler de lui ?

-Bien sûr. Mais je ne sais pas par où commencez. Hmm, déjà, sachez que c'est un superbe père. Certes, il ne vient pas souvent par ici, mais dès qu'il en à l'occasion, il adore jouer avec nos deux filles. C'est sûr, j'aimerai qu'il soit plus à la maison, mais quand je me dis qu'il essaye de... Afin vous savez quoi, hein. Je suis très fière de lui..

La femme continua de parler pendant plusieurs dizaines de minutes. Bratulos le relança sur divers sujets afin d'en savoir plus sur lui. Il prenait soin de tout noter sur un cahier. Au bout d'une demi-heure, les deux filles rentrèrent. Une des deux filles s'était blesser. La femme raconta que Chen faisait une bise sur l'endroit de la blessure et que les blessures faisaient moins mal. Les deux adultes rigolèrent. Mais Bratulos se rapprocha de la fille et fît un bisou sur la main écorchée de la fillette. La blessure se guérissait et disparut. Toute la famille fût surprise.

Bratulos demanda aux trois personnes de se rapprocher de lui. Il les prit toutes les trois dans ses bras et annonça :

-Votre père et votre mari, monsieur Chen Wang, est mort. Je suis désolé.

La mère demanda si c'était une blague. Le meusia nia. La femme pleura et voulut s'échapper de l'étreinte de Bratulos, mais c'était en vain. Les deux filles pleuraient aussi. Mais Bratulos dit :

-Je suis désolé, je n'ai rien pû faire. Mais je vous vengerai. Je vous le jure.

Soudain, un électrochoc se fît ressentir dans la pièce. Quelques secondes plus tard, l'une des filles, l’aîné, demanda :

-Pourquoi tu pleures maman. Et c'est qui ce monsieur qui nous tiens ?

Bratulos relâcha son emprise et sortit de la maison. Il entendait :

-Je ne sais pas, Bao. Qui êtes-vous monsieur ?

La femme suivit Bratulos jusqu’à l'extérieur, mais l'homme ne répondit pas. Bratulos alla retrouver ses amis. Il leur annonça qu'il était grand temps de se remettre en route. Tom osa lui demander ce qu'il avait été faire dans cette maison. La réponse fût glaçante :

-Je n'ai pas à me justifier. Suivez-moi, c'est tout ce que j'ai à dire.

Ses trois amis le regardèrent avec méfiance et crainte. Bien qu'ils avaient fais du chemin ensemble et qu'ils se connaissaient depuis longtemps, Bratulos n'avait jamais parlé ainsi à Tom. Mais, les trois personnes faisaient abstraction de ce qui s'était passé et continuèrent à suivre Bratulos.

Ce dernier marchait de plus en plus. Il commençait à bien maîtriser le pouvoir des Xia mais il refusait de guérir ses deux blessures. Alors qu'ils allaient bientôt arriver à destination, Jiao demanda à Bratulos :

-Es-tu sûr de l'endroit où tu nous emmènes ?

-Oui, maintenant tu te tais.

-Excuse moi, mais, oui, on se rapproche de la mer, mais nous nous rapprochons surtout de Pékin. Alors, je veux bien te croire, mais j'ai besoin de tes explications !

-Quoi, tu nous as mentis ? S'interloqua Zéphyros.

Bratulos s'arrêta. Les autres ne voyaient que son dos. Il s'écria :

-Si nous allons à Pékin, c'est pour tuer le président Xi Jinping. Et vous, vous me suivez.

-Attends, qu'est-ce que tu nous racontes là ? Cria Tom. Mais on s'en fout du président de...

Il n'avait pas pû terminer sa phrase, Bratulos le coupa :

-Non, justement, c'est très important. J'ai un ami qui m'était cher. Il a dévoué toute sa misérable vie à renverser le gouvernement communiste et il préparait un attentat. J'ai donné ma parole et j'ai dis que je l'aiderai. Maintenant, il est mort. Mais je suis décidé à honorer ma promesse et tuer cet homme.

-Mais tu es complètement fou ! Et c'était qui cet ami ? Demanda Tom.

-Je ne vous demande pas de le tuer, je vous demande juste de me suivre.

-Oui, mais. Balbutia Tom.

-Et si on refuse, s'interposa Jiao.

Bratulos ricana. Il se retourna et déclara tout en continuant de rire :

-Ce n'est pas une question, mais un ordre.

Il prit tout à coup un air sérieux, tapa dans ses mains et dit :

-Ce sera de plein gré ou par la force que vous me suivrez.

Tom gloussa et tenta d'apaiser l’atmosphère :

-Bien sûr que nous allons te suivre, voyons. N'est-ce pas les amis. Les amis ?

Zéphyros et Jiao ne semblait pas de cet avis. Ils avaient le visage grave.

-Raconte-nous tout. Et toi Tom, cesse de faire l'hypocrite, déclara l'Aryen.

-Il a un problème le blondinet ?

-Oh que oui. Et pas qu'un, espèce de con, lui répondit l'aryen.

-Viens de battre sans ton stupide pouvoir, si t'es un vrai homme, proposa Tom.

-Je vais te massacrer, sale fils de...

-Arrêtez ! S'interposa Jiao entre les deux hommes. On s'en balance de votre querelle à deux balles. Nous, on en veut à...

-Jiao, tu es la personne la plus insupportable que j'ai rencontré dans ma vie. La seule faveur que je puisse te demander, se serait que tu partes loin d'ici. Comme ça, je n’étendrai plus ta voix irritante, rétorqua Tom. Va donc faire mumuse avec des enfants de ton âge, gamine.

-Je te signale que j'ai presque ton âge et que...

Le chien assistait à la scène et aboyait, mais personne n'y prêtait attention. Bratulos se fichait pas mal de leur opinion. La seule chose qui comptait, c'était d'honorer la promesse faite à Chen. Il partit. Les trois personnes ne le remarquèrent même pas. Seul le chien le voyait et décida de le suivre. Bratulos avançait sans se préoccuper des gens derrière lui. Il tapa dans ses mains, porta Hugues et courut à une vitesse extrêmement élevée qu'aucun humain ne pouvait atteindre.

Bratulos arriva dans la majestueuse ville de Pékin. Bratulos toucha des habitants et découvrit le lieu où travailler le président. Il était au siège du gouvernement central chinois, dans un lieu appelé la nouvelle cité interdite, Zhongnanhai. Il demanda à Hugues de l'attendre. La nuit commençait à tomber. Le président était peut-être encore sur son lieu de travail. Il se dépêcha d'y aller. Il n'hésitait pas à bousculer les gens.

Lorsqu'il arriva, il y avait des soldats protégeant le bâtiment. Bratulos demanda s'il était toujours présent dedans. Les deux soldats échangèrent un regard puis nièrent. Bratulos les toucha et comprit qu'il n'était pas là. Ce jour-ci, le président avait un banquet dans un autre lieu. Il partit en effaçant les souvenirs des deux soldats.

Dix minutes plus tard, le voilà devant le restaurant où le président chinois mangé. Le meusian observait, le président était accompagné de son épouse et de sa fille. Il devait également avoir quelques représentants du parti que Bratulos ne connaissait pas. Il remarqua également qu'il y avait le président de la France, Emmanuel Macron, accompagné de son épouse. Bratulos s'en frotta les mains. C'était l'occasion de faire d'une pierre deux coups. Il marchait vers la porte d'entré lorsqu'il fût accosté par deux soldats. L'un de ses derniers lui demanda :

-L'accès à ce périmètre vous est interdit, veuillez faire demi-tour, s'il vous plaît.

-Non, répondit timidement le meusia.

-Pardon, je ne vous ai pas entendu. Pouvez-vous répéter ?

-Non ! Affirma autoritairement le borgne.

-Voyons monsieur, ce n'est pas...

Le soldat ne pût terminer sa phrase, il eut le crane fracassé par un coup de tête violent de Bratulos. La peau s'était arraché et le crane détruit, sa cervelle s'échappa de la boite crânienne. Soudain, des dizaines de forces de l'ordre et de soldats arrivèrent et pointèrent leur arme sur le meusian. Le soldat qui était juste à côté de Bratulos et du soldat mort, était pétrifié. Un soldat dut le forcer à reculer. Bratulos leva ses mains, comme pour se rendre. Il déclara :

-Oh pardon. Je ne contrôle pas ma force. Excusez-moi.

Un des soldats, certainement un gradé vu son uniforme, prit la parole :

-Soldat, en joue. Au premier mouvement brusque, je leurs donne ordre de tirer. Alors ne tente rien et rends-toi !

-Qu'ai-je fais de mal ?

Tous les soldats se regardaient. Aucun ne s'entendait à une telle réponse. Le gradé ne savait pas quoi réponse. Le meusia poursuivit :

-Je n'ai pas tué cet homme. Je l'ai libéré. Et d'ailleurs messieurs, qu'est-ce que pour vous, être libre. Bonne question, n'est-ce pas. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. C'est ce que dit l'article premier de la constitution française de 1789. Mais regardé à droite, regardé derrière cette fenêtre, regardez nos deux présidents. Ils contrôlent nos vies, nous dictent ce que nous avons le droit de faire ou non. Si vous faîtes quelque chose de mal, c'est la prison, derrière des barreaux, emprisonné. Eux, ils mangent dans des restaurants que vous ne pourrez jamais payer. Ils..;

-N'insultez pas le président Xi Jinping. Un mot de plus sur lui et j'ordonne votre mort, s'écria le gradé.

Les soldats se concentrèrent sur leur cible et attendirent les ordres. Mais Bratulos continua :

-Si vous me tuez, qui aura raison à la fin ? Vous êtes des toutous, vous obéissez à votre maître sans jugement, sans libre-arbitre, aveuglés par le lien invisible de la hiérarchie. Mais vous valez autant qu'eux, votre vie est aussi importante que la leur. Pourtant, ce système vous aveugle et vous force à obéir à des ordres donnés par des gens comme vous. En vous pliant à eux, vous êtes des esclaves. Rien que de pauvres esclaves.

-Taisez-vous ! Soldat, à mon signal...

-Mais vous n'êtes pas des esclaves, vous êtes libre. Libre de vous rebeller contre ce système.

-La bonne blague, tu tues un de mes hommes et tu parles de liberté ! Soldat, feu !

Les soldats venaient de tirer. Mais Bratulos ne fût touché par aucune. Pour cause, il fût protégé par un bouclier qui repoussa toutes les balles. Ces dernières tombèrent au sol. Les soldats ne comprenaient pas. Le gradé ordonnait une autre salve, mais le résultat fût le même. Bratulos dit calmement :

-Vous n'avez pas honte de vous en prendre à un unijambiste borgne. Moi j'aurai honte à votre place.

-Tu oses te moquer de nous ? Si les fusils ne fonctionnent pas, allez le maîtriser par la force. Soldat, allez...

-Attendez ! Interrompit le meusia, tout à l'heure, je vous ai demandé ce que j'avais fais de mal.

-Ne l'écoutez pas, foncez !

Bratulos avança de quelques pas et se mit à croupis. Il mit sa main sur le cadavre du soldat. Il s'écria :

-Je vous le demande, qu'ai je fais de mal ? Peut-être que Xun Gao peut nous le dire.

Certains soldats lâchèrent leurs armes. D'autres tombaient par terre. Même le gradé avait du mal à rester debout. Sous leurs yeux ébahis, le cadavre revenait à la vie, le soldat mort était vivant. Ses blessures s'étaient renfermées. Il se releva avec l'aide de Bratulos.

Le gradé tomba à genoux et s'écria :

-Ce n'est pas possible.

Des soldats priaient. Xun, qui était au centre de l'attention ne comprenait pas. Bratulos le toucha le visage et il comprit la réaction de ses camarades. Lui-même était dans le flou. Bratulos s'adressa à tous :

-Je me bats pour ma liberté. Je me bats pour être libre. Alors vous aussi, devenez libre. Soyez prêt à tout pour acquérir cette liberté. Vous en avez le droit, et ce droit, on vous l'interdit. Rebellez-vous ! Et ça commence par tuer tous ceux qui vous contrôle !

Les réactions furent mitigées. Les soldats étaient réticents. Mais Xun déclara :

-Je te suivrai, mon sauveur.

Il se prosterna devant Bratulos. Suite à cela, Bratulos avança et les soldats s'écartèrent pour le laisser passer. Personne n'osait dire un mot. Celui qui s'était prosterné se releva et rejoignit Bratulos. Il marchait un pas derrière le meusia. D'autres soldats rejoignaient le cortège. Finalement, il ne restait plus que le gradé qui n'avait pas bougé. Il n'avait pas réussi à retenir ses hommes. Il tomba à terre et se lamenta :

-C'est fini, c'est fini. Je peux dire adieu à ma carrière.

Soudain, une main se déposa sur son épaule. Il regarda à qui elle était. C'était Bratulos. Ce dernier lui dit :

-Non, ça ne fait que de commencer.

Le militaire regardait le meusia avec un air abattu. Derrière le borgne, le militaire voyait tous les soldats. Ils l'encouragèrent à se relever et à les rejoindre. L'un d'eux s'écria :

-Commandant ! Nous avons besoin de vous ! Rejoignez-vous et prêtez-nous mains fortes !

A ces paroles, le militaire fût touché. Bratulos lui tendit la main pour l'aider à se relever. Ce dernier accepta et se mit en première ligne, juste derrière Bratulos et à côté de Xun. Ils entrèrent dans le restaurant. Sans grande surprise, les chefs d'État n'étaient plus là. Un soldat se rua vers le commandant et balbutia :

-Au rapport, mon commandant.

-Où sont partis les présidents ?

-Je... Je ne sais pas.

Le soldat gloussait. Il avait du mal à garder la position. Bratulos le toucha et dit :

-Ce n'est pas bien de mentir à ton commandant. On t'a dit de ne pas parler. Vas-tu obéir comme un bon chien chien ou vas-tu dire ce que tu sais.

Après quelques secondes à résister, le soldat déclara :

-Ils sont partis à la base militaire de Shijiazhuang.

-C'est loin, demanda Bratulos.

-A une demi-heure d'avion, répondit le commandant. Ils devront passer par l'aéroport et...

Bratulos le toucha et comprit ce qu'il voulait dire. Il dit :

-Je propose qu'on y aille demain. Nous irons tous ensemble à cette base et vous montrez au président ce que vous pensez de lui !

Tous les soldats s'exclamèrent. Avec Bratulos, ils n'avaient peur de rien. Ils savaient qu'en cas de problème, il les aiderait. Ils allèrent réquisitionner un hôtel non loin d'ici. Bratulos en profita pour se reposer. Hugues avait disparu, mais il n'en avait rien à faire. Le lendemain sera le jour où il pourra réaliser sa promesse, la promesse qu'il avait à Chen. Allongé dans son lit, Bratulos s'endormit.

Durant son sommeil, Bratulos fît un rêve. C'était de nouveau Bratulos, il lui rendait une nouvelle fois visite. Afin, plutôt il lui parlait sans que Bratulos ne puisse lui poser de question. Le visiteur salua le borgne :

-Tu m'as manqué, Bratulos. Tu dois avoir des questions, je t'écoute.

L'unijambiste remarqua que le corps du visiteur n'avait pas de blessures. Il ne répondit pas à cette question, pensant qu'il ne pouvait pas l'entendre directement. Cependant, le visiteur dit :

-Parles. Je suis pressé, Bratulos, mon heure est comptée. J'ai échoué et il ne me reste plus beaucoup de temps avant que je meure.

Bratulos resta immobile. Est-ce qu'il pouvait l'entendre ? Il tenta :

-Euh, où sont tes blessures ?

Il ne lui répondit pas. Il s'était fait une fausse joie. Il se sentit stupide d'avoir espéré. Mais après plus d'une minute de silence, le visiteur reprit la parole :

-Je les ai guéries. Ces blessures me rappelaient mes amis décédés. En les guérissant, je pensais enlever une blessure invisible, une blessure au cœur. Mais ça n'a pas marché. Je ne peux pas les oublier. Je n'ai pas pu les sauver. En dernier lieu, c'est pas plus mal que je meure. Ma dernière bataille, c'est toi Bratulos. Bien qu'il soit encore trop tôt pour que tu connaisses la vérité, tu n'es pas encore prêt. j'espère que tu le sauras, un jour. Ne sois pas comme moi. J'obtiendrai la vérité juste avant de mourir. C'est pour ça que je ne peux rien te dire, malheureusement. Mais je suis sûr que tu découvriras la vérité. J'espère que tu découvriras qui se cache derrière cette ombre. J'ai une théorie, mais je ne veux pas t'influencer.

Bratulos se leva et fût extrêmement heureux. Il lui avait répondu. Mais ce qu'il voulait, c'était sa théorie. Il s'écria :

-Dis-moi quand même ta théorie !

Après quelques secondes de silence, il lui répondit :

-Hmm, ce que je pense de la liberté ?

Bratulos fût déçu. Non, il ne pouvait pas lui parler. Il tapa violemment contre le sol. Mais il pût entendre sa vision de la liberté :

-J'imagine que tu fais allusion aux paroles de l'ombre. Je ne sais pas ce qu'il entend par obtenir la liberté, mais moi, je me considère comme libre. J’agis comme je le souhaite. Personne ne me dicte ce que je dois faire.

Il continua à parler mais Bratulos ne l'écouta plus. Il sentit une douleur à la poitrine. Il se réveilla. Il était 4 h 50. Les dernières paroles qu'il avait entendues de Bratulos l'avait marqué. Depuis le début, il suivait scrupuleusement ce que lui disait Bratulos dans ses rêves. Mais il était bête. S'il avait déjà tout vécut, pourquoi lui demander de répéter ses erreurs ? il lui avait dit d'aller à Marseille et de suivre les Nagada. Cet rencontre avait mal tourné et plusieurs de ses amis étaient morts. Il s'en voulut. Il avait suivi aveuglement les paroles de Bratulos. Il en était convaincu, ses amis était bel et bien mort par sa faute. Mais plus question de se suicider, il doit tous les venger. Et pour commencer, il doit s'occuper de cette promesse. Ensuite, il se rendra au Mexique pour trouver les Olmèques.

Cette petite discussion avec Bratulos l'avait revigoré, il était plus déterminé que jamais à découvrir la vérité. Il alla réveiller le commandant ainsi que les soldats. Il était l'heure de partir vers Shijiazhuang.

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