Chapitre 18 : Amis

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Chapitre 18 : Amis


Les deux hommes rentraient. Chen suivait Bratulos sans parler. Le Meusia ne voulait pas lui donner des explications. Il était encore en train de réfléchir sur la vision qu'il avait eue. Il lui manquait encore quelques pièces, mais tôt ou tard, il en était sûr, il trouvera la vérité. Ce qu'il pensait, c'était que l'ombre était une sorte de Dieu, le marionnettiste derrière la scène. Il souhaitait revoir l'ombre pour lui poser des questions.

Ils arrivèrent à la base alors que la nuit était déjà tombée. Tous les duos étaient déjà là, mais aucune trace de ses amis. Bratulos frappa le mur pour exprimer sa colère. Il décida de s'isoler dans sa chambre, laissant ses hôtes seuls.

Allongé sur le lit, il repensait à ses amis. Il n'espérait plus qu'une chose, les retrouver. Soudain, il entendit un aboiement et quelque chose gratter contre la porte. Ça devait être Hugues. Il sauta du lit, ouvrit la porte et ne trouva personne. C’était une illusion. Il frappa à nouveau contre le mur. C'était la seule chose qu'il pouvait faire. Il alla se coucher. Cette journée n'avait trop duré. Plus vite le lendemain arrivé, plus vite il pourrait repartir à leurs recherches.

Le jour suivant, Bratulos se leva de bonne heure. Il était le premier à se réveiller. Dans les couloirs déserts, il tournait en rond. Il s’arrêtait aux fenêtres. Il pouvait y observer des oiseaux volant dans toutes les directions. Il repensa à ce que l'ombre avait dit lors de sa vision, comme quoi c'est elle qui dictait les règles et qu'il n'était pas libre. Il serra le poing gauche et, en le levant vers le ciel, cria :

-Je vais te montrer comment on devient libre. Descends de ton nuage magique et viens te battre !

Juste après ses paroles, Bratulos eut très mal à la tête. C'était comme lorsqu'il était en Meuse, avec ses maux de tête. Il se rappela Robert et il eut extrêmement mal. Il se tordait de douleur. Il cria à l'aide, mais personne ne venait. Après plusieurs minutes qui lui semblaient une éternité, Bratulos avait de moins en moins. Il put se levait et se mit à appeler les membres de PDC. Mais quelque chose était différent d'hier, il n'y avait plus personne. C'était comme si tout le monde avait disparu. Bratulos ouvrait la chambre de Chen et ne trouva personne dedans. Il fit de même pour les autres chambres, elles étaient vides elles aussi.

Bratulos tomba à genoux. Lui qui n'était pas croyant, se mit à prier et à implorer un Dieu dont il ignorait tout. Il ne croyait pas aux miracles. Pourtant, devant lui, à sa demande, à son dévouement, il vit une lumière éblouissante bleuâtre juste devant lui. Il ne pensait pas que s'était réelle. Il se pinça la joue, mais il ne se réveilla pas. La lumière existait. Soudain, elle vire au noir et Bratulos serra les dents. Il avait aperçu l'ombre, l'objet de sa haine.

Dès qu'il l'aperçut, Bratulos se leva et tenta de la frapper, mais il la traversa. Elle n'était pas une entité physique. Derrière elle, Bratulos s'écria :

-Qu'est-ce que tu me veux encore ! C'est toi qui a tué mes amis ?

-Oh, tu dois parler de ce qui s'est passé sur le bateau. Ce n'était rien ça, ils allaient te gêner, autant les tuer.

Bratulos prit un vase qui était à côté de lui et le jeta vers l'ombre. Mais le vase le traversa une nouvelle fois. L'ombre se retourna et déclara :

-Tu semble être en colère, c'est très bien ça. Mais c'est pas encore assez. Hmm, si je te dis que c'est moi qui ai tué les membres de cette base...

L'ombre continuait à parler, mais Bratulos ne l'écoutait plus. Il s'écroula sur le sol. S'ils étaient morts, c'était de sa faute. Alors qu'il continuait à se lamenter, tout devint noir. Il n'arrivait plus à distinguer quoi que ce soit. Puis, au bout de quelques secondes, tout redevenait normal. Mais Bratulos ne comprenait pas, il n'était plus au même endroit. Il était dans une chambre, celle de Chen. Il regarda à droit, il voyait une commode avec une photo de sa famille, sa femme et ses deux filles. Bratulos baissa la tête et eut une pensée pour sa pauvre famille. Il regarda ensuite à gauche et il cria. Il voyait un cadavre avec de multiples blessures sur tout le corps. Sa tête était détachée du reste de corps. Ces yeux étaient grands ouverts, ils semblaient regarder Bratulos.

Bratulos n'y comprenait plus rien. Il détourna sa tête du cadavre de son ami. Soudain, l'ombre revint et lui dit :

-Tu ne sembles pas comprendre ce qui s'est passé ici. Mais tu le sais comme moi, si tu veux tout savoir, tu n'as que quelques pas à faire.

Puis l'ombre disparut. Bratulos était seul dans cette pièce. Seul, avec un mort. Bratulos pleurait. Il restait plusieurs minutes sans bouger. Il ne savait plus quoi faire. Il commençait à penser que le mieux serait de se donner la mort. Tous ces pauvres gens, s'ils n’étaient plus là, c'était à cause de lui. Sans Bratulos, le monde serait meilleur.

Le Meusian n'avait plus de forces. Il tenta de se relever, mais il devait s'appuyer contre le mur pour rester debout. En longeant ce dernier, il se rapprocha de ce qu'il restait de Chen. Il ferma ses paupières. Au contact de sa peau, il voyait ses souvenirs.

Il vut Chen avec sa famille. Bratulos voyait ses deux jeunes filles qui sautaient dans les bras de leur père. Puis, il voyait Chen dans sa chambre. Soudain, il aperçut un homme entrer. Il ne l'avait jamais vu. C'était un grand homme, très musclé. A la vue de son faciès, il devait être occidental. L'homme ne bougeait pas devant Chen. Et d'un coup, Chen était mort. En une fraction de secondes, il perdit la vie. Au même moment, l'homme disparut. Bratulos retira sa main. Il en avait trop vu. La journée s'était levé, il était grand temps de repartir. Si ses amis étaient encore en vie, il devait tout faire pour les retrouver. Il retroussa ses manches et quitta cette terrible base.

Lorsqu'il ouvra la porte, il aperçut trois personnes au loin. Il se frotta les yeux, ils étaient bien là. Bratulos courut en leur direction. Un chien courait lui aussi. Bratulos reconnut Hugues. Le chien sauta dans les bras de Bratulos. Ce dernier tomba par-terre. Hugues léchait le visage du Meusian. Quelques instants plus tard, Tom et Zéphyros arrivèrent devant le borgne. Bratulos les serra très fort contre lui. Il s’assit sur un tronc d'un arbre coupé et souffla. Il était content de les retrouver. Il aperçut également la fille. Bratulos leur demanda comment est-ce qu'ils étaient arrivés ici, Tom lui répondit :

-Regarde derrière toi, dit-il en pointant le doigt vers la direction.

Bratulos regarda. Il était stupéfait. C'était la même lumière bleuâtre de toute à l'heure et de celle de la base des Meusia. Zéphyros voulait y aller, mais Bratulos refusa. Tom et la fille insistait, prétextant qu'il faisait trop froid. Bratulos se résout à accepter. Ce dernier emmena le petit groupe dans la grande salle. Avant que quiconque ne posa une question, Bratulos demanda :

-Qui es-tu, fillette ?

-Fillette, répéta la fille.

D'un coup, la fille se retourna dans la direction de Bratulos. Zéphyros et Tom se tapèrent la tête contre la table. Elle cria :

-Mais qu'est-ce qui vous fait dire que je suis une fillette ?

Bratulos, surpris, déclara en réfléchissant à chacun de ses mots :

-Tu es une fille. Tu es jeune. Tu es une fillette.

-Mais vous êtes ignare, ma parole. Que les Dieux vous guident. Tenez, quel âge me donnez-vous ?

-Tu dois être...

-Arrêtez de me tutoyer, cher monsieur !

-Euh...

Bratulos avait du mal à trouver ses mots. Cette fille, était-elle la même fille que celle qu'il avait rencontré l'autre jour. Elle n'utilisait pas le même langage. Cela ne surprenait plus Bratulos. Il mit ses interrogations de côté et réfléchissait sur l'âge de la fille. Il déclara :

-Tu... Enfin, vous devez avoir l'âge de ma fille, c'est à dire dix ans.

-Alors, je suis à la fois touchée par cette réponse et à la fois scandalisé.

Tom chuchota à Bratulos :

-On te laisse, bon courage.

Zéphyros et Tom se levaient et partaient. Bratulos voulut les arrêter, mais la fille s'écria :

-Mais où allez-vous ! Vous m'insultez et vous pensez vous en sortir comme ça ? Mais vous êtes fou, ma parole !

Bratulos resta immobile, les poings serrés et prenait sur lui. Il ne voulait pas s'importait devant la jeune. Il expira et s’essaya en face de la fille. Elle dit :

-Monsieur. Voyez-vous, les gens comme vous, ne me comprennent pas. Vos deux amis, avec tout le respect que je leur dois, il sont stupides.

Bratulos rigola. Elle venait de les insulter.

-Vous rigolez, mais vous n'êtes pas mieux. En même temps, comment des êtres inférieurs peuvent-ils me comprendre ? C'est une bonne question.

-Êtres inférieurs, répéta Bratulos.

-Bah oui, ça se voit du premier coup d’œil. Vous êtes un Meusia. Votre ami Tom aussi et l'autre c'est un Aryen.

-Euh... oui, mais comment savez-vous tout ça ?

-Pauvre de moi, je dois tout vous expliquer. Je suis un Xia. Et donc... dit-elle en incitant Bratulos à poursuivre.

-Et donc ? répéta Bratulos.

-Mais ce n'est pas possible ? Le pouvoir des Xia ? Vous ne le connaissez pas ?

-Non, mais...

Elle le coupa en déclarant en soufflant :

-Notre pouvoir, tiré du Dieu de la médecine, nous offre longévité, sagesse et guérison. Nous pouvons soigner toutes les blessures. De plus, notre corps grandit plus lentement. Ainsi, mon corps est celui d'une fille de 10 ans, mais en réalité, j'ai vingt ans.

-D'accord, je vois. Mais l'autre jour, tu... fin, vous n'avez pas parlez comme ça. Et puis qu'est-ce que vous voulez Xiong ?

La jeune femme prit une grande inspiration et déclara :

-Je les ai dénoncés. Les Atlantis les ont tous tués. Attendez avant de dire quoi que ce soit. Laissez-moi m'expliquer. Nous avons découvert, avec un camarade, que les Atlantis avaient découvert l'emplacement de notre base. Et comme ils pouvaient nous attaquer à tout moment, nous sommes allez les voir et nous leur avons tout dis. Nous avons également fait vœu d’allégeance auprès de leur dirigeant. C'est pour ça que je pouvais me déplacer, avec Xiong. Il m'escortait. J'avais déjà essayé de m'enfuir, mais en vain. Xiong s'amusait à me traquer. Mais cette fois-ci, j'ai réussi. Tout ce que j'ai fait, c'était pour te rencontrer Bratulos. Grâce à mes actes, tu as pu rencontrer un Xia. N'étais-ce pas l'objectif de ta quête.

-Attends ! Tu as vraiment trahi toute ta famille, tous tes amis, toute les Xia ?

-Oui, je viens de vous le dire. Et veuillez-me vous...

-Et comment peux-tu encore te tenir debout. Où es ton camarade ?

-Il est mort, mais ce n'est pas grave. Le principal c'est que...

-Mais j'hallucine, comment peux-tu dire ça. Pars !

La jeune femme ne savait pas quoi faire. Bratulos se leva et pris l'enfant dans ses bras. Comme elle avait le corps d'une enfant, elle ne pouvait pas répliquer. Puis, il l'emmena dehors, la jeta, et ferma la porte. Il fît apparaître un tronc d'arbre afin de bloquer la porte. Il retrouva ses deux amis et leur expliqua la situation. Les deux hommes étaient bien embêtés. Zéphyros tenta :

-Ce n'est pas comme ça contre traite une femme. La laisser, seule, dehors par ce froid. Quel manque de galanterie.

-Me parle pas de galanterie, alors qu'elle a vendu toute sa famille.

-Tu ne l'as pas vraiment écouté jusqu'au bout ?

-Oh que si, je n'écouterai plus rien venant de sa bouche.

-Elle t'a expliqué que c'est le chef des Xia qui leur a demandé, à elle et à son "camarade" de les sacrifier pour le bien du monde.

Dans la tête de Bratulos, plusieurs idées s'entrechoquaient. Non, pas encore. Zéphyros continua :

-Les Xia étaient comme les Aryen, comme les Nagada. Leur objectif était tous le même, te permettre de maîtriser les cinq pouvoirs pour gagner contre les Atlantis. Ça devait être écrit, dicter par je ne sais quoi.

Tout à coup, Bratulos se baissa et mis ses mains sur sa tête. Il se mit à pleurer. Il pensait que de pauvres innocents étaient encore morts par sa faute, pour lui, mais à quel prix ? Comment autant de gens pouvaient-ils fonder des espoirs sur Bratulos. Il commençait à penser à l'inévitable. Peut-être que ce monde serait mieux sans lui. Après tout, toutes les personnes qui étaient mortes étaient plus ou moins reliés à lui. Bratulos demanda à Zéphyros de l'excuser et partit dans la direction opposée de la porte d'entrer.

Bratulos courait, il voulait s'enfuir loin de ses amis. Il ne voulait pas les entraîner dans une mort certaine. Il alla dans la cuisine. D'un tiroir, il prit un couteau. Il le plaça sous sa gorge. Il ferma son œil et pleura. Sa main tremblait. Il hésitait à passer à l'acte. Soudain, il sentit une présence sur son épaule. Il entendit :

-Tu es vraiment sûr de vouloir faire ça ?

Il reconnut la voix, c'était celle de Tom.

-Je... J'apporte le malheur partout où je vais. Je ne veux pas que vous mouriez, vous êtes tous ce qui me reste.

En disant ces paroles, Bratulos tomba à genoux et lâcha son couteau. Ce dernier rebondit sur sa jambe de bois. Tom poursuivit :

-Il te reste ta vraie famille.

-Mais non, ils doivent être morts, eux aussi.

-Et bien dans ce cas, tâche de les venger ! Aucune autre personne que toi peut le faire, alors galvanise toute cette rage et libère-nous de ces Atlantis.

Tom tendit une main pour aider son compère meusian à se relever. Mais Bratulos ne bougea pas. Il déclara :

-Je ne sais pas si j'en suis capable.

Alors qu'il venait de dire ces paroles, la jeune femme au corps de fillette entrait dans la pièce. Les deux meusian se tournèrent vers elle. Zéphyros était juste derrière elle. La jeune femme s’avança jusqu'à être à la hauteur de Bratulos et le gifla.

-Tu es Bratulos Meusia, l'élu, l'homme désigné par les dieux, celui qui libéra le monde des Atlantis. Et tu oses demander si tu en es capable ? Ce n'est pas avec cette mentalité que tu réussiras ! Nous sommes là et nous t'aiderons dans ton objectif. Après tout, c'est notre objectif à tous !

Zéphyros et Tom acquiescèrent. Bratulos était encore perplexe. Il l'interrogea :

-Mais si vous mourrez ?

Elle le gifla à nouveau et déclara :

-Non mais tu ne vas quand même pas croire que nous allons nous laisser tuer si facilement. Et puis tu es là pour nous protéger.

Tout en se relevant grâce à Tom, Bratulos pointait la fillette en disant :

-Depuis quand nous nous tutoyons, chère demoiselle.

La fillette rougit. Elle balbutia :

-Ne vous méprenez pas, mon cher. Si je vous ai ainsi parlé, c'était pour que mon message vous parvienne mieux à votre petit cerveau de Meusia. Mais, si tu veux qu'on se tutoie, je peux m'adapter à votre manière de communiquer.

-Hmm, tu parles beaucoup pour une petite fille.

-J'ai plus de vingt ans, alors arrêtez de me considérer comme une enfant !

Les deux meusian rigolaient. L'Aryen, le ton grave, demanda :

-Comment ça, j'ai plus de vingt ans ? Tu ne connais pas ton âge ?

-Non, mes parents sont morts quand j'étais jeune, donc je ne sais pas grand-chose de mon enfance. En plus, à cause de notre pouvoir, connaître notre âge est quasiment impossible.

Zéphyros tremblait. Tom lui demandait de s'expliquer. Il déclara :

-Mais... Mais, je suis comme toi. Je ne connais pas mon âge. Et mes parents sont morts quand j'étais jeune. J'en ai aucun souvenir.

-je dirais que tu dois avoir dans les vingt-cinq ans. Attendez, vous avez un problème, dit-elle aux deux meusians.

En effet, le visage des deux hommes avait changé. Tom et Bratulos étaient comme eux, ils ne connaissaient ni leurs âges, ni leurs parents. Les quatre individus se regardaient sans savoir quoi se dire.

Après plusieurs minutes à discuter sur leurs enfances, Tom fît remarque que la seule femme présente n'avait pas encore donné son nom. Elle dit :

-Je m'appelle Jiao Xia. Bon, changeons de sujet. Bratulos, je vais t'apprendre le pouvoir des Xia. D'abord, il faut que tu saches que ce pouvoir permet de régénérer des cellules mortes. Ainsi, avec ce pouvoir, tu pourras faire repousser ta jambe et réutiliser ton œil (gauche ou droite, je ne sais plus).

-Et en quoi consiste l'entraînement, demanda le concerné.

-Euh, il faut que tu mettes tes mains sur ce que tu veux soigner et prier le dieu de la médecine. Mais avant de le faire sur toi ou sur un être humain, il est conseiller de s’exercer sur des animaux.

-Ok, allons dans la forêt. Nous allons les trouver rapidement. Allez-y en premier, je vous rejoins. Je dois, euh, aller aux toilettes.

Jiao et les deux hommes sortirent de la pièce et se dirigèrent vers l'extérieur. Bratulos en profita pour aller voir l'état des chambres. Il se demandait si les cadavres des membres du PDC étaient toujours là. Lorsqu'il entrait dans la première chambre, il n'y avait aucun cadavre. Il regarda dans les autres chambres, les pièces étaient vides. Rien non plus dans la chambre de Chen. Tout avait disparu sans que Bratulos saches comment. Il décida de rejoindre ses amis dehors. Il n'avait pas d'autres choses à faire, il devait maîtriser le pouvoir des Xia.

Lorsqu'il ouvrit la porte, ses amis étaient en train de discuter à propos des Atlantis. Tom fît remarquer qu'ils pouvaient arriver à tout moment. Il proposa alors de s'enfuir loin de cet endroit. Mais Jiao affirma qu'ils pouvaient rester cacher dans la montagne. Chacun argumentait. Bratulos entra dans le débat et déclara :

-Je suis d'accord avec Tom. Il faut partir et vite.

-Mais où ça alors ? Interrogea Jiao.

-Cap sur le Mexique.

-Ouais et pourquoi ce pays ?

-C'est là-bas que se trouve les dernières personnes que nous recherchons, les Olmèques.

-Mais Bratulos, c'est grand le Mexique, dit Zéphyros.

-Je sais exactement où les trouver, j'ai le chemin dans ma tête.

-Tu ne m’en avais pas parler que Bratulos était venu te voir, déclara Tom.

-Pourquoi tu me dis ça ? Il ne m’a pas rendu visite.

-Mais comment le sas-tu alors ?

-Je ne saurais l'expliquer, mais je le sais. Eh, mais faites-moi confiance. Je sais ce que je raconte quand même !

Le petit groupe et le chien se mirent en route vers le Mexique, terre des Olmèques. En route, Jiao enseigna à Bratulos son pouvoir. Ce dernier ouvrait la marche lorsqu'ils marchaient. Mais ce que les autres membres du groupe ne savaient pas, c'était qu'ils ne marchaient pas vers l'est, vers la mer. Non, ils marchaient vers le nord-est. Ils marchaient vers Pékin, capitale de la Chine et ville où réside le président chinois Xi Jinping.

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