Chapitre 16 : Prisionnier de son ennemie

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Chapitre 16 : Prisionnier de son ennemie

Les trois hommes et le chien arrivèrent à la surface. Ils devaient se dépêcher, les Aryens pouvaient venir pour les attaquer. Bratulos mit une claque à Zéphyros. Il le prit ses deux épaules par les mains et le secoua en disant :

-Ressaisis-toi. Il faut fuir.

Il reprit ses esprits. Il demandait où est-ce qu'ils allaient. Bratulos répondit qu'ils allaient en Chine, trouver les Xia. Ils avaient un voyage de plus de quatre mois. Ils devaient traverser l’Himalaya, pour arriver en Chine.

Lors du troisième jour du troisième mois, alors qu'il était sur un cheval, Bratulos chuta de celui-ci. Il eut une vision. Il se voyait seul, dehors, en train de regarder le ciel. Trois personnes le rejoignaient, Zéphyros, Tom et une autre personne qui lui était inconnu. Hugues était toujours là. Soudain, il voyait quelque chose dans le ciel, une météorite avec une traînée d'une couleur rougeâtre. Puis, Bratulos revenait à lui. Ses deux amis lui demandaient ce qu'il avait vu, Bratulos avait dit qu'il s'était évanouit sans rien voir.

Quelques jours plus tard, ils arrivèrent à Dengfeng. Cette ville est peuplée de plus de 600 000 habitants. Les trois hommes et le chien recherchaient la Pagode Songyue. Tom et Bratulos procédaient comme au Pakistan, ils prenaient les souvenirs des habitants pour trouver l'emplacement du lieu sacré. Cet endroit étant un lieu très important pour les habitants, ils n'eurent pas mal à le trouver. Cette pagode se trouvait non loin du mont Song, l'une des cinq montagnes sacrées de Chine.

Après deux heures de marche, ils arrivèrent devant la pagode. Tom et Zéphyros allaient entrer mais Bratulos les en empêcha. Il leur indiqua qu'il fallait enlever ses chaussures avant d'entrer dans ce lieu religieux. Ils enlevèrent leurs chaussures et les déposer à l'entrer avec les autres. Zéphyros resta avec le chien dehors. Les deux Meusia se mirent à rechercher un Xia.

Après une demi-heure de recherche infructueuse, les deux hommes retournèrent voir Zéphyros. Du coin de l’œil, Bratulos vut qu'une personne regardait dans leur direction et qu'il était lorsqu'il vu qu'il était vu. Bratulos décida de le poursuivre. Le Meusian réussit à le faire trébucher avec une racine qu'il avait créée. Plusieurs personnes étaient surprises de voir des gens courir dans un tel lieu. Mais Bratulos n'en avait rien à faire. Il arriva près de la personne. C'était une jeune fille. Elle répétait : "Désolé ! Désolé". Bratulos l'aida à se relever mais lorsqu'il la toucha, il entendit une voix. Elle lui dit : "Cette fille est spéciale, fais ce que tu veux avec elle". Lorsqu'il revenait à lui, la fille lui demandait de l'excuser. Bratulos essaya de voir ses souvenirs, mais il échoua. Cette fille, qui avait un visage asiatique, était-elle une Xia, se demanda l'homme. Il lui demanda :

-Tu faisais quoi ici ?

-Je euh... Je ne peux pas le dire.

Il lui souffla à l'oreille :

-Tu attendais quelqu'un ? Je...

La fille rougit. Elle l’interrompit en criant :

-Aidez-moi ! C'est un pervers !

Elle s'agitait, elle gesticulait dans tous les sens. Bratulos était gêné. Ses deux amis et le chien l'avait suivi et le rejoignirent. Mais d'autres personnes venaient de l'encercler. Bratulos essaya de s'expliquer :

-C'est un mal entendu, je...

Un homme déclara :

-C'est ce qu'ils disent tous.

-C'est un étranger, je suis sûr qu'il voulait l'entraîner dans sa chambre d'hôtel, dit un autre homme.

-Vouloir faire ça avec un enfant, vous me dégoutez, dit une femme.

-J'appelle la police, dit un autre homme.

Bratulos tourna sur lui-même et voyait des dizaines de personnes avec la même expression : le dégout. Mais il ne savait pas comment faire pour s'en tirer. S'il partait comme ça, il se mettrait la police à dos et tant qu'il ne sait pas où sont les Xia, ce serait compliquer. Il ne pouvait pas non plus supprimer leurs souvenirs. Comment faire pour tous les faire en même temps et puis cela lui demanderait beaucoup d'effort. Il risquerait d'épuiser toutes ses forces. Jusqu'à présent, il n'avait jamais utilisé ses pouvoirs dans la durée. Tom et Zéphyros assistaient à la scène sans trop comprendre. Ils préféraient rester en retrait et observer la situation. Bratulos réussit à toucher Tom. Après cela, il regagna le centre et tenta :

-Petite, explique leurs.

Mais des personnes s'étaient ruées vers elle. Bratulos commençait à suer. La police n'allait pas tarder à arriver et les ennuis avec. Alors il décida de tenter le tout pour le tout. Il tapa dans ses mains. Les gens commençaient à ressentir une certaine tension. Bratulos était décidé à les faire évanouir. Mais il entendit quelqu'un dire :

-Jeune fille, tu es encore en train de créer des soucis à de pauvres hommes ?

Les gens se tournèrent vers cet homme. La fille lui tira la langue et s'enfuit en courant. L'homme expliqua qu'elle faisait ça assez souvent. Bratulos trouva cet homme bizarre, mais il ne pouvait pas expliquer pourquoi. Les deux hommes parlaient pendant Tom et Hugues partaient à la recherche de la famille.

L'homme s'appelait Xiong. Il expliqua que les parents de la fille était morte et qu'il s'en occupé. Il s'excuser du comportement de l'enfant. Bratulos lui dit qu'il comprenait, qu'elle devait être encore bouleversée. En s'excusant encore, Xiong partit en direction de l'endroit où était parti la fille. En passant devant Bratulos, il lui glissa quelques mots : "Ce que vous avez fait aurait pû être dangereux, heureusement que je vous ai arrêté". Il partit en glissant un petit sourire envers le Meusian. Mais qui était cet homme, se demanda Bratulos. Il regardait l'homme partir, dans la direction de la fille, de Tom et du chien.

Les gens se dispersèrent et Zéphyros demanda à Bratulos de lui expliquer ce qui s'était passé au début. Le Meusia déclara :

-Je ne sais pas trop. Cette fille, elle est spéciale, quelqu'un me l'a dit via une vision. Et puis cet homme, il savait pour le pouvoir.

-Quoi ? Un Xia ? Ce n'était pas un Aryen. Non, ne me dis pas qu'il était un Atlantis.

-La fille, je ne pouvais pas voir ses souvenirs. Elle doit être comme l'homme. Xia peut-être. Mais s'il était un Atlantis, pourquoi ne pas m'avoir arrêter. Il aurait pu.

-Si tu dis que la fille est spéciale, elle est peut-être importante, au point où tu es relégué au second plan. Cela expliquerait pourquoi il n'a rien fait.

-Mais maintenant ils savent où nous sommes. Il faut vite retrouver Tom et se cacher.

-Oui mais si nous allons vers eux, on se rapprochera de l'homme. Au putain !

-Oui ! Tom est en danger ! Vite !

Les deux couraient dans la direction. Après plusieurs minutes de courses, ils étaient perdus. Ils étaient partis dans le parc de Songbei. Ce parc était extrêmement grand et le long des chemins, il y avait de grands arbres qui bloquaient la vue. Arrivé à une intersection, Zéphyros proposa de se séparer. Mais Bratulos tenta plutôt autre chose. Il essaya de se connecter aux arbres. Il se rapprocha d'un et le toucha. Il implora le Dieu de la création de l'aider à retrouver ses amis. Soudain, il entendait plusieurs voix. Cependant, à part Zéphyros, il n'y avait personne d'autres. Il entendit :

-Encore un humain qui me touche. On ne leur apprend donc rien.

Bratulos demanda si c'était Zéphyros qui avait parlé, mais ce dernier nia. Du coup, il demanda :

-Euh, qui vient de dire "Encore un humain qui me touche. On ne leur apprend donc rien".

Les multiples voix qu'il entendait se taisaient. Une voix assez proche déclara :

-Humain, peux-tu nous entendre ?

Bratulos regarda autour de lui, mais il n'y avait toujours que Zéphyros. Il répondit timidement :

-Oui, mais je ne vous vois pas.

-Oh non, il fallait qu'on tombe sur un stupide, déclara une voix différente de la première.

-Il faut juste lui expliquer, dit cette fois la première voix. Humain, nous sommes des arbres. Création du Dieu de la création. Ça doit faire longtemps qu'un humain n'a pas parlé à un de nos semblables. Que veux-tu.

-Ô grand arbre, peux-tu me dire où est mon ami ?

-Ô grand arbre, peux-tu me dire où est mon ami, répétèrent ironiquement plusieurs autres arbres.

-Cessez de vous moquer de cet humain. Humain quel est ton nom et celui de ton ami ?

-Je m'appelle Bratulos et mon ami Tom. Il est accompagné d'un chien.

Soudain, Bratulos entendit que plusieurs voix chuchotèrent entre elles. Il regardait dans toutes les directions, mais il ne voyait que des arbres. Mais une voix fît taire toutes les autres, celle du fameux grand arbre. Celui-ci dit :

-Vous avez entendu. Alors taisez-vous et faîtes passer le message à tous les arbres de ce monde, à toutes les plantes de ce monde, Bratulos est de retour parmi-nous. Au nom de tous les arbres, je m'excuse de ne pas t'avoir reconnu plus tôt.

-Je ne comprend pas exactement, vous pouvez m'expliquer ?

-Tous comme les humains, nous avons nos légendes. Selon l'une d'entre elles, nous autres, arbres, nous vivions sur autre planète. Nous pouvions nous déplacer et nous n'avions pas de racines. On se déplaçait sur la terre, à tel point que les humains nous étaient inférieurs en nombre et en forces. A tel point qu'une guerre éclata entre ces deux parties. Le résultat fût inconnu. Suite à cette guerre, le Dieu de la création décida de nous punir afin d'éviter une nouvelle guerre. Elle nous a créées des racines afin de nous empêcher de nous déplacer. Quand je dis-nous, je veux dire nos ancêtres. Puis un jour, les humains sont arrivés sur cette planète et le Dieu de la création nous a demandé de peuplés cette planète afin d'aider les futurs humains. Mais un jour, un Bratulos arrivera et nous permettra de marcher sur la terre. Nous, les arbres, nous attendons ce jour. Et il est arrivé. Alors, quoi que tu fasses, les arbres seront toujours de ton côté.

-Oui, dit un autre arbre, nous allons te guider vers tes amis. Prends le chemin à ta gauche.

-Merci. Viens, Zéphyros, suis-moi.

-Tu parles tout seul maintenant ?

-Non, je t'expliquerai tout ça plus tard.

Les arbres guidaient les deux hommes à travers le parc. Au bout d'un quart d'heure, les deux hommes retrouvaient leur ami et le chien. En plus, la fille était là. Soudain, avant de pouvoir parler avec Tom, Bratulos voyait Xiong venant d'un autre chemin. En le voyant, la fille s'écria :

-Protégez-moi de lui, je ne veux pas y retourner !

Xiong marchait tranquillement vers eux. Zéphyros proposa de s'enfuir mais Bratulos se proposa de le maintenir à l'écart pendant que ses amis fuyaient avec la fille. Alors qu'ils étaient retissent à l'idée de le laisser seul, Bratulos leur dit avec un sourire :

-Rien ne peux m'arriver, je suis l'élu après tout.

Les deux hommes partaient avec la fille et le chien. Ce dernier avait aboyé quand il avait compris qu'il fallait partir. Xiong étaient à quelques mètres de Bratulos, le sourire grand aux lèvres. Bratulos avait le visage remplis d'inquiétude. Il ne savait pas ce qu'il allait se passer. Xiong lui dit :

-Je n'ai nulle envie de me battre contre toi, Bratulos. Surtout que je ne connais pas à quel stade tu en es.

-Moi aussi je ne veux pas me battre. Alors je propose qu'on reparte chacun de son côté.

-Malheureusement, ce ne sera pas possible. J'ai reçu un ordre, celui de veiller sur la fille. Mais on m'a rien demandé de te faire alors on peut faire comme sj on ne s'était jamais rencontré. Mais je veux la fille.

Xiong se rapprochait de Bratulos. Ce dernier ne reculait pas après pas. Bratulos tapa dans ses mains et disant :

-Je ne sais pas pourquoi mais cette fille est spéciale. On me l'a dit. Alors tu ne l'auras pas.

Xiong tapa lui aussi dans ses mains en hocha la tête. Bratulos se rua vers l'homme en pointa son doigt vers Xiong. Bratulos projeta un puissant jet d'eau vers l'homme. Ce dernier fût un peu étonné de voir ce pouvoir. Il évita avec une facilité déconcertante le jet d'eau. Bratulos se rapprochait de plus en plus de lui et voulut le frapper. Mais d'un coup, l'homme qui était devant lui disparut. Bratulos s'est dit : "Où est-il ? Derrière moi. Il s'est téléporté ?"

Xiong ne s'était pas téléporté, il s'était juste déplacé extrêmement vite. Tellement rapidement que Bratulos ne l'avait pas vu. Xiong lui dit : "Trop lent. Je vais te donner aux Atlantis." Il lui assignât un coup dans sa nuque et Bratulos tomba au sol. Le coup était extrêmement puissant, une personne normale serait morte. Xiong parti rechercher la fille. Pour lui, Bratulos était évanoui et il ne se relevait pas avant un petit moment. Mais le Meusian n'avait pas dit son dernier mot. Il se releva difficilement et s'écria à Xiong qui avait le dos tourné :

-Où vas-tu ? Le combat n'est pas finit !

-Regardes-toi. Tu as du mal à tenir debout.

Xiong se tourna vers Bratulos doucement. Mais ce dernier avait sauté jusqu'à être devant Xiong et le frappa au visage. Xiong fût projeté plusieurs mètres plus loin. Bratulos respirait difficilement. Xiong se releva. Il avait perdu deux dents suite au coup. Ces deux dents repoussèrent aussitôt. Il s'essuya le visage avec sa main et déclara :

-Je ne sais pas où tu es allé chercher ces ressources mais je vais te tuer pour m'avoir frappé.

Xiong se redéplaça à une vitesse extraordinaire. Il s'était placé derrière Bratulos pour le frapper mais ce dernier para le coup en se retournant et en plaçant ces deux avant-bras en formant en X. Malgré le fait qu'il avait paré, Bratulos recula de trois mètres. Il avait du mal à rester debout. Il mit son genou droit à terre. Xiong s'avança pour le tuer.

Soudain, le temps s'arrêta. Xiong ne bougeait plus mais Bratulos pouvait encore se mouvoir. Il entendit plusieurs voix. C’étaient les arbres, ils lui parlaient. L'un d'eux lui dit :

-Bratulos, tu ne peux pas mourir aujourd'hui. Nous allons t'aider. Prends notre force et tue-le.

Bratulos sentit qu'il allait mieux. Il se remit debout et sentait ses forces revenir. Mais il voyait que les arbres disparaissaient par dizaines. C'était le sacrifice. Il entendit cette même voix lui dire :

-Je ne pourrai jamais marcher, je ne saurais pas ce que ça fait de se déplacer sur la terre. Mais d'autres arbres le pourront, j'en suis sûr. Promets-nous qu'ils pourront.

Bratulos, en larmes, dit :

-Je vous le promets... Je mettrai fin à ce monde dominé par les Atlantis. Tout le monde sera libre !

-Nous pouvons partir en paix.

Puis, la voix se tût. La forêt qui était tout autour de lui disparaissait. Les arbres devenaient morts et la végétation perdait sa couleur. Toute la vie avait disparu. Il ne restait plus que deux hommes qui se faisaient face.

Le temps repartit. Xiong s'arrêta. Il regardait tout autour de lui et ne comprenait pas. Il s'écria :

-Mais où est la forêt ? Elle est morte en un instant !

-Non, elle n'est pas morte. Elle est en moi et elle vivra éternellement ! Dit-il en mettant sa main sur son cœur.

-Arrête de... Non, il ne mentait pas lorsqu'il disait ça. Écoute Bratulos, je propose qu'on en reste là.

Bratulos n'était pas de cet avis. Il donna une claque dans le vide et un vague d'eau sortit de nulle part et fonçait sur Xiong. Ce dernier détourna le regard et Bratulos en profita. Il courrait vers son ennemie jusqu'à se retrouver derrière lui. Il prépara un coup de poing. Xiong se retourna de justesse et se prépara à parer. Mais au lieu de frapper, Bratulos ne frappa pas et se déplaça jusqu'à être sur le côté gauche de Xiong. Il frappa l'homme et lui brisa plusieurs cotes d'un coup.

Xiong cria. Il avait mal. Il mit sa main gauche sur ses côtes cassées comme pour les soigner. Mais Bratulos ne le laissa pas faire et se mit juste au-dessus de lui. Xiong leva la tête et vit le Meusien. Ce dernier dit :

-Tu pourras prier autant que tu le veux, tu es mort.

Xiong baissa la tête. Il ne tentait plus rien. Bratulos le frappa à la nuque et sa tête se tomba par terre dans une mare de sang. Bratulos regardait le ciel. Il était nuageux. Il s'assis sur le cadavre de Xiong et soupira. Il pensait "Encore un mort". Il s'évanouit de fatigue.

Il se réveilla. Ses poignets et ses pieds étaient enchaîner dans de l'acier relié au mur. Sa jambe de bois avait été enlevé. De son seul œil, il avait du mal à discerner où il était. L'endroit était mal éclairé. En plissant son œil, il aperçut des barreaux. Il était donc en prison. Peut-être s'était-il fait capturer par les Atlantis. Il voulut en avoir le cœur net. Il s'écria :

-Y'a quelqu'un !

Soudain, il aperçut quelqu'un arrivait. Non, il y avait plus personnes. Bratulos en compta quatre. Celui qui était tout à gauche dit :

-Qui es-tu, étranger ?

Visiblement, ces gens ne le connaissaient pas. Ils n’étaient donc pas des Atlantis. Celui qui était juste à côté de lui déclara :

-Pourquoi tu lui parles en chinois, il n'y a aucune chance qu'il parle notre langue. Regarde sa tête, c'est un blanc. Très certainement un européen.

-Ouais mais je ne sais pas parler une autre langue, moi, répondit celui qui avait parlé en premier. Et vous ?

Deux nièrent mais celui qui était tout à droite avait répondu favorablement. Il dit :

-Toi parler anglais ? Anglais ?

Les quatre hommes commençaient à désespérer. Bratulos les regarda bizarrement. Et puis, il dit tout simplement :

-Euh, depuis tout à l'heure, je comprends ce que vous dites.

L'homme tout à gauche s'écria tout en donnant des coups de coude à son voisin :

-Tu vois, je te l'avais dit !

-Tu ne m’avais rien dit du tout, répondit son voisin.

-Tu es qui au juste, demanda le troisième en partant de la gauche.

-Je m'appelle Bratulos, de la famille Meusia.

-Ouais donc Bratulos Meusia, dit l'homme tout à gauche.

-Oui et... vous êtes qui ?

-C'est nous qui posons les questions, s'exclama l'un d'entre eux. Et d'ailleurs j'en ai une pour toi. Il est arrivé quoi à la forêt ?

-C'est une longue histoire. Si vous retirez ces chaînes d'abord.

-Qu'est-ce que tu crois, mon coco, on ne va pas faire cette erreur. Répond à la question.

-Euh, alors ma famille et en... guerre contre la famille Atlantis. Et dans cette forêt, euh, je me suis retrouver face à l'un d'entre eux. On s'est battu et il a détruit la forêt. Vous avez dû voir son cadavre sur le sol.

Les quatre hommes se concertaient. Ils se tenaient par les épaules comme des sportifs avant un match. Bratulos les entendait parler, mais il ne pouvait pas entendre ce qu'il disait. Soudain, l'un d'entre eux s'écria :

-Nous sommes tous unanime, tu mens. Cette fois, nous voulons la vraie version où nous allons devoir te torturer.

Bratulos ne savait pas quoi dire. Ce qu'il venait de dire était la vérité, à quelques exceptions près. Peut-être le croirait-il s'il utilisait un de ces pouvoirs. Surtout qu'il pouvait recréer la forêt, même si la forêt n'a pas réellement disparue, la volonté des arbres et des végétaux était en lui. Il déclara :

-Ce que je vous ai dit était la vérité. Mais la forêt n'a pas été détruite pas l'Atlantis. Ce n'était pas non plus moi.

-C'est qui alors ? Hier, elle était encore là.

-Je sais c'est pas facile à croire, mais la forêt n'a pas réellement disparu. Elle est en moi.

-Mais oui c'est ça et moi...

Mais il n'avait pas pu terminer sa phrase. Son voisin avait mis sa main sur son épaule. Les quatre se concertaient à nouveau. Après plusieurs minutes d'échange houleux, l'un d'eux demanda :

-Non ne te croyons pas seulement avec des affirmations. Nous voulons une preuve. Peux-tu nous en donner ?

-Oui, si tu touches mon corps, je te le montrerai.

L'homme regarda ces trois compères et chacun hocha la tête. À la suite de cela, il s'avança, ouvrit la porte et entra dans la cellule. Tout doucement, il toucha Bratulos. Ce dernier lui donna ses souvenirs depuis l'entré dans la forêt. Après quelques secondes, l'homme recula de plusieurs pas, jusqu'à arriver aux barreaux. En touchant ces derniers, l'homme tomba sur les fesses et s'écria :

-Ce n'est pas possible ! Ce n'est pas possible !

Les trois autres accouraient vers lui et le sortaient de la cellule. Ils regardaient Bratulos avec haine. Ce dernier ne broncha pas et ne changea rien à son expression. L'un des hommes saisit un fouet, entra dans la cellule et fouetta Bratulos. Ce dernier encaisser la douleur sans rien dire, ce qui agaçait l'homme qui fouettait de plus en plus fort. Soudain, l'homme s'arrêta. Celui qui avait touché Bratulos avait saisis le fouet. Il dit :

-Cet homme ne mentait pas, touché le, vous aussi.

Les trois s'exécutèrent. Chacun d'entre eux étaient sous le choc. Les quatre hommes se regardèrent. L'un d'eux dit :

-Nous nous trouvons dans le mont Song, l'un des cinq monts sacrés de Chine. La forêt faisait partie de la montagne. C'est pourquoi, à nos yeux, elle était importante. Nous allons te libérer et nous nous excusons pour t'avoir enchaîné.

Un homme le libéra des chaînes en s'excusant. Ses trois membres étaient libérés. Il leur demanda de bien vouloir apporter une canne pour l'aider à marcher. Mais les quatre se proposèrent pour l'aider à marchant. Il accepta. Bratulos leur demanda qu'ils étaient. L'un des hommes, se prénommant Chen, lui dit d'attendre d'être dans lieu plus approprier pour discuter. Il l'emmena dans une salle assez grande. Il y avait plusieurs tables. Bratulos s'y assit avec les quatre hommes sur l'un d'entre elles.

Chen lui répondit :

-Celui à ma droite s'appellent Ti-Khuan, à ma gauche, Wei et à côté de toi, c'est Kun. Et nous sommes, euh, comment dire.

-Nous sommes des partisans du Parti Démocrate Chinois, termina Wei.

-Qu'est-ce que vous faites ici ? Le parti Démocrate ne devrait pas se cacher.

Les trois hommes en face de lui baissaient la tête. Kun dit :

-Notre partie est interdit depuis vingt et un an. Si ça se fait entendre qu'on fait partie du PDC, on serait arrêté. C'est pour ça qu'on se cache.

-Oui, continua Ti-Khuan, tant qu'on reste cacher, le gouvernement nous laisse tranquille. On sort de temps et temps et on tente des manœuvres, mais c'est insignifiant.

-C'est horrible ! S'exclama Bratulos. Je veux vous aider.

-Ce n'est pas qu'on ne veuille pas mais...

Bratulos se leva. Chen ne pu terminer sa phrase. En étant en équilibre, le Meusian positionna sa main sur son moignon et il recréa sa jambe de bois avec le même bois que la forêt. Ce bois était beaucoup plus solide et résistant que l'ancien. Les quatre hommes avaient la bouche grande ouverte, ils n'en revenaient pas. Wei se pinça même pour vérifier s'il n'était pas dans un rêve. Bratulos attendait leurs réactions.

Chen, les poings fermés, en regardant le sol, au bord des larmes, déclara :

-Mais nous ne pouvons pas laisser un européen se mêler de nos affaires.

T-Khuan, Wei et Kun n'étaient pas de son avis. Kun s'exclama :

-Mais enfin, une personne comme lui pourra nous aider ! Pourquoi refuser son aide.

-Dis-moi si je me trompe Bratulos, mais toi et tes amis étaient venus ici pour autre chose de bien plus important.

-Oui, c'est vrai. Mais je...

-Ta place n'est pas ici avec nous, elle est avec tes amis.

-Et bien, dans ce cas, nous l'aidons et ensuite il nous aide, dit Wei.

-Euh, faut-lui demander, balbutia Chen.

-Je suis totalement d'accord, répondit Bratulos. Bon, il faudra retrouver mes amis demain. Et après, il faudra trouver les Xia.

-Ce nom me dit quelque chose, s'interrogea Ti-Khuan.

-Je sais, c'est le nom d'une prétendue dynastie. Mais c'est une légende, cette dynastie n'a jamais existé, déclara Wei.

-Peut-être, mais il faut trouver la famille Xia.

-Mais ils n’existent pas, répondit du tac au tac Kun.

-Moi, je vous dis qu'il faut les trouver, dit-il en haussant le ton.

-Mais on te dit qu'ils n'existent pas, s'écria Kun.

-Calmez-vous, vous deux. Tu n'as pas d'autres informations, demanda Wei.

-Bah, le seul indice que j'ai, c'était qu'il fallait que je vienne à la pagode Songyue. J'ai rien d'autre en stock.

-Nous voilà bien avancer, dit Kun en croisant les bras. Tu es pressé ? Ton visa s'arrête au bout de trois mois ?

-Je combat le gouvernement, je suis entré sans visa.

-On est tombé sur un fou, chuchota Wei à Chen, bien que Bratulos entendit ce qu'il avait dit.

Soudain, quelqu'un entra dans la pièce et s'écria :

-C'est qui celui-là !

-Oh, Bai, c'est un futur allié, répondit Ti-Khuan.

Les quatre hommes lui expliquèrent la situation. De nombreuses autres personnes arrivèrent pour entendre Bratulos. On lui révéla qu'ils étaient plus de trois milles dans tout le pays à se réclamer d'être du parti. Ils possédaient également des armes et prévoyaient d'assigner tous les membres du Parti Communiste Chinois. Les partisans d'une Chine plus démocratique promettaient à Bratulos de rechercher activement ses amis le lendemain, en échange d'une aide dans l'assassinat. Bratulos accepta le deal. On lui donna une chambre de meilleur confort que sa cellule. Il s'endormit en pensant à ses amis. Il ne voulait pas les perdre. Il allait tout faire pour devenir plus fort et les protéger. Il avait eu de la chance contre Xiong d'avoir l'aide des arbres, sans ça, lui et ses amis auraient été mort. Il était encore trop faible, trop faible face à un Atlantis. Il ferma son œil et s'endormit.

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