Chapitre 10 : Qui-suis je vraiment ?

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Chapitre 10 : Qui-suis je vraiment ?

Durant le trajet, Bratulos demanda à ses amis pourquoi ils étaient restés avec lui. Alexis fût le premier à répondre :

-Pour moi, la question ne se pose même pas. Il y a resté avec toi et lutter pour nos droits, pour notre belle famille, nos territoires qui nous reviennent de droit ou se laisser tuer. Mon choix est vite fait.

-Moi, si je suis continu à te suivre, c'est que nous avons passé beaucoup de temps ensemble. J'ai, tout comme vous tous, envie de vivre, c'est pour ça que je me bats, dit Hugues.

-Je suis du même avis qu'Hugues, rapporta Tom. Je ne sais pas où sont nos amis, mais malheureusement, c'est plus sûr d'être avec toi. Et toi Emmanuel ?

-C'est un peu comme vous, sauf que je me dis que si l'on réussit à renverser la famille régnante, je me dis que je pourrai devenir un héros.

-Encore faut-il qu'on réussisse. On est plus que deux meusians. D'ailleurs, tu parviens à maîtriser ton pouvoir ?

-J'arrive à lire le souvenir d'un meusien. Emmanuel, on essaye.

Il mit la main sur sa tête. Emmanuel pensa à ses parents. Tom dit alors :

-Thierry et Jeanne sont tes parents. Ils ne sont plus parmi nous aujourd'hui. Toutes mes condoléances.

-Ce n'est rien, t'inquiète.

-N'empêche, regarde la gueule de ce qui reste de la famille Meusia. Un vieillard, un estropié, deux jeunes hommes et un médoc. Je ne te dis si l'on se retrouva face à la famille Nagada et qu'ils plus d'une centaine. Vous avez déjà réfléchi quels pourraient être leurs pouvoirs ?

-D'après ce que m'avait dit Alexandre, il y aurait une sorte de régénération.

-Tu veux dires que ta jambe pourrait repousser ?

-C'est qu'une supposition, dit Clément. Il y a un autre pouvoir, mais je ne suis pas sûr. Lorsque je combattais Ludgère, il a réussi à appeler les deux gardes. Je ne sais pas si ça vient de notre pouvoir ou si c'était un pouvoir de contrôle. Il y a peut-être un pouvoir de vitesse. À plus de 90 ans, il bougeait extrêmement vite.

-Arrêtons d'imaginer de telles choses, on pourrait être déçu.

Pendant le reste du trajet, ils se racontaient des anecdotes. Ils en oubliaient presque qu'à tout moment leurs vies était un jeu.

Ils arrivèrent à Nancy. Claude gara la voiture non loin de la gare. Il dit alors aux meusiens qu'il allait se renseigner pour le train. Il ne voulait pas qu'ils les suivaient car ils pouvaient les reconnaître. Il partit pendant une demi-heure. Les autres commençaient à se sentir à l'étroit dans le véhicule. Lorsqu'il était revenu, il les informa que le prochain train en direction de Marseille sera dans cinq heures. Avec l'accord de Claude, ils en profitaient pour acheter de la nourriture, ainsi que des accessoires. Ils avaient acheté des lunettes de soleil, à la fois c'était une bonne couverture, mais à la fois ils en auraient besoin en Égypte. Sur le chemin, ils arrivèrent à la place Stanislas.

Ils avaient devant eux une magnifique place construite au dix-huitième siècle, sous le règne du duc Stanislas Leszczynski, dit le Bienfaisant. Ils faisaient un peu de tourisme, ça leur permettait de penser à autre chose, mais la réalité les rattrapa. Bratulos se demandait si cet homme avait réellement existé. D'après les souvenirs de Ludgère, depuis 500 ans, la famille régnante domine le monde et a changé l'histoire du monde. Donc où était le vrai dans tout ça ?

Vingt minutes avant le départ, ils étaient revenus vers Claude et il leur donna leurs tickets. Ils firent leurs adieux et remerciaient l'homme de les avoir aidés. Il n'avait aucune raison de les aidés, pourtant il l'avait fait.

Dans leur wagon, il y avait trois autres personnes. Même s'ils partaient un samedi, on était encore début juin. Ils s'étaient faits contrôler sans problème. Hugues dit tout doucement :

-La vie continue son cours dans le monde, en France. Ces pauvres gens ne sont même pas au courant de la réalité.

-Chut, ne te fais pas remarque, répondit Tom.

Pendant le reste du trajet, personne ne parler. Les paysages étaient monotones, de vastes étendu de champs ou de forêt. Ils arrivaient à Lyon au bout de quatre heures. À la gare, ils avaient une correspondance à prendre. Heureusement, c'était dans la même gare. Après deux nouvelles heures de train, ils arrivèrent enfin à Marseille, à la gare de Saint-Charles.

L’atmosphère était gaie, ça changeait du train. Bratulos entendit des gens s'exclamait à propos de l'armée, comme quoi elle avait tués des milliers monstres. Tout le monde parlait de ça. Il avait envie de tous les tuer, mais il se calma. Il était encore trop tôt.

Sorti de la gare, ils se mettaient à la recherche d'un quartier égyptien. Mais dans une ville comme Marseille, difficile de trouver un tel lieu sans indication. Au détour d'une rue, ils tombaient sur un groupe de jeunes de banlieue. Ce qui semblait être leur chef dit :

-Eh messieurs, vous ne semblez être d'ici, on peut p'têtre vous aider ?

Emmanuel, qui avait leur âge s’avança et dit :

-On cherche un quartier égyptien...

-Un quartier égyptien ? Oh, vous devez parler du resto égyptien, on peut vous y conduire, c'est nos amis. Mais vous savez, on a jamais rien sans rien.

Bratulos sorti un billet de vingt euros, Claude leur avait donnés un peu d'argent. Le jeune homme l'accepta et les amena. Son groupe s'était dispersé. Trente minutes plus tard, ils arrivèrent devant La Cantine de Nour d'Égypte. Lorsqu'ils entraient, un homme les accueilli. Il salua d'abord le jeune homme et lui dit :

-Ne me dit pas que tu as encore escroqué ces pauvres voyageurs. Rends-leur l'argent, voyou.

Il s'exécuta. C'était visiblement pas la première fois qu'il le faisait. En s'adressant au groupe, l'employer leur demanda :

-Vous ne semblez pas d'ici, messieurs, d'où pouvez-vous bien venir ?

Bratulos réfléchissait, il ne pouvait pas dire qu'ils venaient de Meuse, c'était trop risqué, si ce n'était pas eux, les passeurs. De plus, l'homme qu'il avait vu dans le rêve n'était visiblement pas là. Il dit :

-Nous venons du nord, c'est la première fois que nous venons ici.

-Et pour quoi faire ?

-Euh, voyager et découvrir le monde.

L'homme rigola et répondit :

-Vous êtes tombés bien bas pour être ici.

Il alluma la télé, il mit une chaîne d'informations. Elle retransmit en direct les décombres de la ville de bar-le-Duc, la préfecture du département. Les cinq hommes étaient fous de rages, ils aimeraient tellement pouvoir les tuer, ceux qui commande. Mais à la télévision, un homme était interviewer, il dit : "Avis à toute la population, ceci est d'urgence d'État, nous sommes à la recherche de cinq hommes. Il y a deux jeunes hommes et trois adultes. Si vous les trouvez, appeler ce numéro vert, 08 00 55 20 02. Ce sont cinq meusiens. Amenez-les. Ces six-là étaient leurs amis, mais ils ont déserté. Ils ont préféré se rendre plutôt qu'essayer de lutter." Bratulos comprit qu'à partir de ce jour, leurs vies ne seront plus jamais pareille. Pendant qu'ils étaient obnubilés par la télévision, un autre homme avait fait son apparition. Bratulos ne l'avait pas remarqué, mais lorsqu'il le regarda, il s'exclama :

-Messieurs, nous devons vous parler.

Cet homme était celui que Bratulos lui avait montré durant le rêve. Les deux hommes s'échangèrent un regard et comprènent. Celui qui venait d'arriver leur dit :

-Venez dans la pièce à côté.

Ils les amenèrent dans une pièce à l'abri des regards. L'homme leur demanda de quoi ils voulaient parler, Bratulos répondit :

-Vous êtes des Nagada, nous avons besoin de votre aide.

-C'est donc vous les fameux meusians. Qu'est ce qui est arrivé aux autres ?

-En vérité, nous ne sommes plus que deux meusians, les trois autres sont des meusiens. Nous étions bien six meusians, mais ils ont préféré se séparer de moi et voilà ce qui est arrivé.

-Mais quand bien même, vous étiez bien plus que ça non ?

-Notre base a été infiltrer par un de la famille régnante et un de ses amis c'est fait exploser. Il a tué tous nos compagnons. Mais nous devons continuer le combat, c'est pourquoi nous devons nous rendre en Égypte afin que j'apprenne votre pouvoir. Et c'est là que vous entrez en jeu.

-En effet, tu es bien renseigné. Nous allons nous y rendre par bateau. Nous ferons une escale en Sicile. Puis, nous arriverons à Alexandrie. Notre famille se trouve au Caire. C'est donc notre destination.

-C'est pas risqué de passer par des aussi grandes villes, demanda Hugues.

-Non, on a de la famille là-bas.

-Et c'est quoi votre pouvoir ?

-Vous le saurez en temps et en heure. Pendant que vous êtes là, on vous offre un repas. On vous doit bien ça, nos futurs sauveurs.

Ils mangèrent un bon repas. Ils savaient que plusieurs jours de traversés les attendais. Ils devaient partir cette nuit. Ils restèrent au restaurant jusqu'au départ.

À vingt-trois heures, Mustafa, le cuisinier et Saïd, l'homme qui les avait accueilli, les emmenaient à leur bateau. Leur restaurant se trouvait non loin du vieux-port. Ils avaient un beau bateau. Il était certes pas très grand, ni aussi luxueux que certains présents, mais le Libérateur était en très bon état. Les deux Nagada avaient pris avec eux des provisions, ils avaient sept jours de navigation devant eux jusqu'à arriver en Sicile.

Le trajet se déroulait sans encombre. La mer était calme. Ils arrivèrent à bon port où ils étaient accueillis par Rachid, un Nagada lui aussi. Ils logèrent chez lui pendant une nuit et refaisaient le plein de vivres. Ils repartaient le lendemain à l'aube. Cette dernière traversée durée encore de cinq jours. Sur le bateau, Bratulos restait seul sur le pont avant. Il avait vu de plusieurs nouveaux souvenirs. Peu à peu, les souvenirs le changeait. Il n'était plus le même depuis un petit moment maintenant. Lorsqu'il avait touché l'eau, il vit une cité flottante sur l'eau. Il se voyait marcher dans les rues, saluait par la population. Il semblait être vénéré. Mais, au détour d'une ruelle, un homme surgit et tenta de le poignarder. L'homme était d'origine asiatique, il était d'ailleurs le seul de cette ethnie. Alors que l'homme courait en direction de lui, il agita sa main et de l'homme se fit saisir par des racines d'une plantes situait dans un pot juste à côté. La foule s'était ruée autour de lui pour l’acclamer, pour ovationner un certain Bratulos Atlantis.

Bratulos cherchait le sens de ces souvenirs, mais à y réfléchir, il avait encore plus de questions. Il eut également un autre souvenir tout aussi énigmatique : il se voyait, très âgé, assis sur un trône. Il aperçut également un autre homme, de dos seulement. Ce dernier s'écria : "Ton heure est venue, Bratulos Meusia. Les dieux ne sont plus..." ; Bratulos l'avait coupé et dit : " de mon côté. Je le sais, mais c'est toi..." L'autre le coupa et conclu : "Non, c'est moi qui vais te tuer, il ne peut y avoir qu'un seul Bratulos et qu'une seule famille régnante, la mienne. J'ai vu ta mort, elle sera par mes mains dans vingt minutes." L'autre Bratulos annonça alors,:"Je t'ai déjà vu mort". Puis, il ne vît plus rien. Ce deuxième Bratulos était-il un Atlantis. Il s'était interrogé, ce qu'il appelait souvenirs, c'était des souvenirs où des prédictions ? Il avait conclu qu'il existait un terrible secret dans ce monde et ce secret le dépasser totalement. Néanmoins, il devait y faire face et il était lié à celui-ci. Ces "visions" l'avait une nouvelle fois changé. Il était devenu distant avec ses "amis". Il restait toute la journée seule, à l'air libre, balayé par le vent de la mer. Il regardait de temps sa jambe qui n'était plus là.

Alors que Mustafa leur annonça qu'il ne restait plus qu'un jour de navigation, Bratulos s’entretenait avec ses camarades. Il leurs conseilla de fuir, de le fuir. Il avait été désigné par les dieux, pas eux. Il ne méritait pas ça, pas de vivre en tant que criminel. Plusieurs étaient morts par sa faute et il ne voulait pas qu'ils meurent. Afin ça, c'était ce qu'il avait dit, mais il pensait à autre chose. Alexis avait déclaré qu'après tout ce chemin parcouru, ils n'avaient fait pas ça pour s'arrêter maintenant. Puis, Bratulos leurs avait dit qu'il avait fait un rêve où tous ses amis étaient morts, morts parce qu'il l'avait suivi. Ils ne l'avaient pas compris, eux morts. Entendre sa mort était difficile, en plus exprimer par autrui. Hugues ne le croyait pas. Il lui fit remarquer qu'il n'avait jamais lu l'avenir, ce n'était que des souvenirs. Il avait raison, Bratulos mentit, il n'avait jamais vu ça, pourtant il l'avait dit. Il n'y avait plus d'amitié entre eux. Pour cause, au fond de lui, Bratulos voyait ses camarades comme des poids qu'il était obligé de porter. Tom était certes un meusian, un homme de sa famille, mais qu'est-ce qu'être meusian. Il y deux semaines encore, il ne connaissait rien à ce monde. Il n'en sait pas beaucoup plus aujourd'hui, mais il en sait assez pour savoir qu'être entourer de faibles vous rend faibles. Il n'était pas en position de sauver qui que ce soit. Il avait dit à Hugues qu'il avait caché ses "souvenirs" pour les manipuler. Il avaient menti dans le seul but qu'ils l'aide. Seulement, ils n'étaient plus en position de l'aider, donc il fallait se séparer d'eux. Voici le raisonnement qu'il avait énoncé à ses camarades.

Les deux Nagada avaient écouté la conversation qui s'étaient transformée en confrontation. Ils entrèrent dans la pièce et Saïd leurs dit :

-Bratulos a raison, tôt ou tard, en restant à ses côtés, vous allez mourir.

Hugues rétorqua :

-A chaque fois, on risque autant notre peau que lui.

-Non, il est protégé par les dieux, il ne peut pas mourir comme vous, comme des créatures. Excepté pour toi Tom. En tant que meusian, tu as une chance de survivre et de...

-Tais-toi Saïd, ils n'ont pas à en savoir plus. N'oublie pas le... Le tu-sais quoi.

-Vous pouvez pas m'en dire plus, proposa Bratulos.

-Reste où tu es meusian !

En effet, Bratulos s'était rapproché des deux Nagada. Il espérait qu'en les touchant, il pourrait accéder à leurs souvenirs. Mais Mustafa lui dit :

-Laisse tomber, ton pouvoir ne marche pas sur nous. Nous ne sommes ni des créatures, ni des meusians. Tu n'as pas accès à des souvenirs de l'Ancien Temps, le début du monde ?

-Arrête de tout lui raconter, on pourrait te tuer si on apprenait que tu lui avais révélé ça.

-Ah oui, pardon, oubliez ce que je viens de dire.

Bratulos avait changé de regard. Il était très concentré, il se répéta : "Ancien Temps" dans l'espoir de voir un souvenir. Mais il l'avait déjà vu cet Ancien Temps. Il revit deux souvenirs qu'il avait déjà fait, la scène où six personnes étaient autour d'une table et l'autre était le souvenir où il avait vu Bratulos Atlantis marchait dans les rues d'une ancienne cité construite sur l'eau. Bratulos Meusia comprit le sens de ce dernier rêve. Il mit ses deux genoux à terre. C'était comme s’il implorait les dieux de le tuer. Il comprit le sens des propos de Ludgère ou encore de Richard. Ce qu'ils avaient dis, ils n'avaient pas menti. La "grande trahison" comme l'appelait les Atlantis mit fin à cet Ancien Temps, un temps de prospérité et de paix. Au lieu de ça, il y a maintenant une lutte dans lequel se trouvait Bratulos.

Tous le monde regardaient Bratulos. Ce dernier était très bizarre. Il s’évanouit. On l'emmena dans le dortoir. Puis, on le laissa seul dans la pièce, les autres devaient certainement parler de lui.

Dans son sommeil, il "reçut" la visite de Bratulos Meusia, celui qui lui avait raconté l'existence des six familles et des pouvoirs. Il lui dit :

-Bratulos, tu aurais oublié ta destinée ? Tu dois venger les meusians.

-Mais vous vous trompez, je crois que...

-Tu es en train de penser que je t'ai menti, que nous nous sommes battus pour rien pendant des siècles et des siècles.

D'un coup, il haussa le ton :

-Que tous nos ancêtres sont morts pour qu'un négationnisme comme toi voit le jour. Je te pensai bon, Bratulos. Mais je devais me tromper.

-Tu déformes très vite mes propos. Je veux bien te croire et continuer le combat, mais à une condition. Je ne sais pas pourquoi, mais tu caches quelque chose. Alors si tu me dis comment tu sais tout, alors je me battrai.

-Bratulos, tout ce que tu as vécu, tout ce que tu vis et tout ce vivras, je l'ai vécu. Seulement, je... Je veux dire que tu dois honorer ta promesse. Repart à la recherche des cinq pouvoirs. Et tes camarades, oui, ils mourront. Alors au lieu de les faire perdre du temps, tues les.

-Quoi ? De toute façon, je ne crois pas un traître mot venant de ta bouche.

-C'est bizarre, le Bratulos des rêves est une grande gueule, qui veut protéger ses amis, alors que le Bratulos du monde réel avait déjà pensé à le tuer.

-Non ! Non ! Non ! Il n'existe qu'un seul Bratulos.

-Tu dis ne pas croire un mot venant de ma bouche mais tu t'appelles Bratulos, hein Clément.

-TAIS TOI ! Je jure de trouver tous les pouvoirs et te butter. Il doit bien en exister un qui me permette de tuer dans les souvenirs. Je le ferai dans les souvenirs parce que tu es mort, tu n'appartiens qu'au passé. Je suis le futur.

Bratulos marmonnait quelque chose dans sa barbe, il disait qu'il n'était peut-être pas mort.

-Moi ! Clément Cugnach, je... Aie, ma tête.

-Voilà ce qui arrive quand tu dis des conneries. Tu t'appelles Bratulos Meusia, tu es mon descendant et ta mission est de tuer les Atlantis pour que notre famille gouverne le monde.

-Je ne veux pas ça moi, je veux juste sauver ma famille, afin ma... Aie !

-Ta famille est les Meusia, point à la ligne. Tu n'as pas d'autre famille. Ta prochaine mission est de tuer Alexis, Emmanuel et Hugues. Seul Tom est légitime à survivre.

-Mais au nom de quoi bordel, pourquoi moi. Qu'ai-je fais pour mériter ça ? Oh, bon Dieu... Aie ! C'est quoi maintenant, pourquoi j'ai mal ?

-Il n'existe pas un dieu unique, il y a plusieurs Dieux. Tôt ou tard, tu sera ammené à les rencontrer. Ils t'expliqueront la vérité sur le monde et ta prochaine mission.

-Tu la sais toi ? Dis-la moi qu'on en finisse une bonne fois pour toute.

-Il est encore trop tôt pour te le dire, Bratulos. Réalise ta mision et vas apprendre les quatre pouvoirs. Une fois les cinq pouvoirs maitrisé, les dieux viendront à toi. Et ça, je peux te le garantir, dit-il en rigolant.

-Je ne veux pas les tuer, s'écria t-il. Ce sont mes camarades.

-Tu n'as pas le choix, c'est ta destinée.

-Mais j'emmerde ma destinée. Et puis toi, tu as aussi tué des camarades ? Meurtrier, assasin.

-Si j'ai tué Emmanuel et Alexis, c'est parce que c'était ma destinée. Un Bratulos m'a dit de le faire, j'ai pas bronché, moi.

-Et Hugues, tu ne l'as pas tué ?

En écartant le regard du sien, Bratulos Meusia dit :

-Je ne vois pas de quoi tu parles. Allez, on a assez parlé pour aujourd'hui.

Bratulos se réveilla. Il avait encore beaucoup de questions à lui poser mais il ne l'as pas pu. Il ne savait pas quoi faire. Il ne savait plus qui il était. Il ne savait pas à quoi rimer cette vie. Il pensa même au suicide. Mais il n'en avait pas le courage. Tuer ses amis ? Oui, mais il n'avait jamais tuer quelqu'un. Puis, il se remémora ses amis, Robert, Anna, Mieg. Il se remémora tous les meusiens, mort sacrifiés par lui. Il se remémora Frédérique, Julien, Cyril, Pierre, Yannis, Sylvie, mort par sa faute. Ludgère et Richard, deux ennemis mort par sa faute. Il était un criminelle. Il se haissait. Lui, qui était un homme de famille heureux, basculait du jour en lendemain en un meurtrier. Il n'y croyait pas, ce n'était pas lui, ce n'était plus lui. Ce bougre de Bratulos Meusia a du prendre contrôle de lui, c'était sûr, il n'aurait jamais fais ça, lui. Mais si c'était lui et qu'il se mentait à lui-même. Pïre, qu'il ne fasse pas face à la vérité ? Il ne voulait pas croire ça. Pourtant, il se demandait qui seront les suivants tués par sa faute. Alexis, Emmanuel ou Hugues ? Les trois ?

Il se leva de son lit. Il ressentait un terrible sentiment de haine mélangé à du dégout envers Alexis, Emmanuel et Hugues. A tel point qu'il était prêt à les tuer. Il sortait du dortoirs. Devant lui, six hommes. Il demanda à Mufassa, Tom et à Saïd de partir. Ils s'exécutèrent. Retrouve seul avec ses camrades, il sortit son couteau-suisse. Il le pointa sur eux, puis il avança d'un pas en leurs directions. Les trois hommes étaient pétrifiés de peur. Puis, Bratulos pointa son couteau sur sa première cible, il le pointa sur son coeur.

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