Chapitre 11 : Un contrôle qui tourne mal

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Chapitre 11 : Un contrôle qui tourne mal

Lorsque Bratulos pointa son couteau sur son cœur, les trois hommes ne savaient pas quoi faire, ni quoi dire. Apeuré, Emmanuel tomba par terre tellement ses jambes tremblaient. Hugues n'arrivait pas à prononcer le moindre mot. Alexis, le senior, voulu se rapprocher de lui comme pour le calmer ou l'en dissuadait. Mais Bratulos était imprévisible. Il s'écria :

-Si j'en avais le courage, je me suiciderai. Ma présence sur cette Terre n'a fait que de créer des problèmes et des morts. Tant que je resterai en vie, des gens mourront. Vous mourrez. Et cette fois, j'ai vu votre mort. Elle a été par mes mains. Alors, avant que je vous ôte la vie, sacrifiez-moi pour le bien de l'humanité.

Hugues réussi à dire.

-Arrête de raconter des salades, nous voulons poursuivre le combat avec toi.

-Mais vous ne comprenez rien ! Vous allez mourir !

Alexis s'approcha de lui, il mit sa main sur sa main et d'un geste fin, il essaya de lui retirer le couteau qui était contre sa poitrine. Il échoua, au lieu de ça, il le balança par terre. Il lui sauta dessus et avec sa main droite, celle où il tenait son couteau, il lui perfora le ventre. Du sang giclait partout, ses intestins sortèrent, son cœur explosa. Ce n'était plus un homme, c'était une bête, une bête assoiffait de sang.

Les deux jeunes hommes tentèrent de sortir, mais la porte était fermé. Les deux Nagada l'avaient fermée. Il était pris au piège avec un monstre devant eux. Soudain, Bratulos dit :

-Vous m'avez crû !

Il rigola très fort, il s’étouffa presque. Emmanuel et Hugues tentèrent d'appeler de l'aide de l'autre côté, ils tapèrent sur la porte, il crièrent, mais rien n'y faisait, ils ne venaient pas. Ils revoyaient leur misérable vie devant eux, ils devaient penser que leur dernière heure était arrivé. Dernière heure, ou plutôt dernière minute. Bratulos se rapprocha d'eux, avec à la main, son couteau suisse où dégoulinait du sang. Tel une bête, il sauta sur sa proie, il bondit sur Emmanuel. Il le tua d'un coup sec. Hugues s'écarta, il essaya de gagner du temps. Mais Bratulos se rapprocha de lui. Avec son couteau, il menaça Hugues. Il leva sa main, serra fort le poing et se prépara à lui assigner le coup fatal.

Bratulos ne se contrôlait plus. Pourtant, il allait tuer Hugues. Il lança l'attaque sur son "camarade". Ce dernier ne pouvez l'éviter, pétrifier de peur. Pendant que le couteau se rapprocher de lui, Hugues devait voir le couteau descendre tout doucement. Il devait se demander pourquoi l'avoir suivie et qu'il n'aurait aucune réponse à toute ses questions. Il ne pouvait pas pleurer. Mais alors que le couteau était sur le point de pénétrer son corps d'adolescent, Bratulos reçut un puissant électrochoc qui le fit perdre son couteau. Il restait debout, sans bouger, sans force. Tellement l'électrochoc fut fort, il tomba par terre. Soudain, une voix. Elle apparaissa en même temps que l'électrochoc. D'une voix majestueuse, elle dit :

-Bratulos, la dernière heure d'Hugues Hoffman n'est pas venue. Nous allons lui effacer les souvenirs et améliorer sa loyauté envers toi. Les deux cadavres vont disparaître. N'oublie Bratulos, calme tes pulsions. Garde-les pour la bataille finale. Garde-les pour la Grande Guerre. A ce moment-là, explose ta haine accumulée en toi et venges-toi ! Pour l'instant par à la recherche des cinq pouvoir.

Bien que la voix semait venir d'en haut, Bratulos croyait que la voix n'était que dans sa tête. Une étrange ombre apparaissa alors dans la pièce. Elle prit la forme d'un humain. Bratulos, pouvait difficilement percevoir deux jambes, deux bras, un corps et une tête. L'ombre se déplaça vers Hugues. Ce dernier était toujours debout, incapable de bouger ou d'exprimer quelconque sentiment autre que la peur. L'ombre déplaça son bras sur la tête d'Hugues et ce dernier s’évanouit et tomba par terre. L'ombre se déplaça vers Emmanuel. Il plaça sa main sur le corps inerte et se dernier disparaissa. Bratulos, toujours conscient, voyait que le corps s'évaporer. Son corps disparaissait petit à petit. L'ombre fît la même chose avec Alexis. Juste après, l'ombre disparaissait quelques secondes et réapparaissait. La voix reprenait :

-Je me suis occupé de tes amis. Tu vas pouvoir rencontrer les Nagada.

L'ombre s'aggenouillit en tailleur. Elle dit :

-Nous plaçons beaucoup d'espoir en toi. Domines-tes pulsions et guide le monde. Ne laisse pas l'histoire se répéter. J'espère que nous nous reverrons, Bratulos.

L'ombre disparaîssa. Bratulos ressentit des forces en lui, il put se relever. Il cria :

-Quelle était cette putain d'ombre !

Il se rapprocha du mur et donna un grand coup de poing. Le mur se fissura. Il s'écartit aussitôt du mur, surpris par la force de son coup. Il essaya alors de fracasser la porte. Il se prépara et tappa. Un grand trou se trouvait maintenant dans la porte. Il l'élargit et il voyait de l'autre côté les trois hommes évanouit. C'était probablement l'oeuvre de l'ombre, elle avait dû faire a même chose qu'à Hugues. Bratulos fît un lien, cette ombre avait la même voix que la voix qu'il avait entendue auparavant dans sa tête. Mais il la connaissait antérieurement à ses événements, mais il ne pouvait pas dire quand.

Au large, la côte apparaissait. Ils arrivaient en Égypte. La terre des Nagada. Cependant, sur le bateau, il y avait quatre hommes inconscient. Bratulos s’assit et réflichissa. Comment l'ombre était apparu ? Par magie ? Mais tout le monde sait que la magie n'existe pas, ce n'était qu'illusion. Et ses paroles, ses mots, quels sens ? Cela confirmait que l'existence et la destinée de Bratulos avait un rôle important pour ce monde. Mais il voulait savoir pourquoi lui, mais il n'avait pas de réponses. Il restait, seul, assis sur sa chaise, pendant deux heures.

D'un coup, les quatre hommes se réveillaient. Chacun se demandait ce qui s'était passé. Bratulos tenta d'expliquer la situation et la disparition des deux hommes. A ce moment, il dit :

-Alexis et Emmanuel... Je... les ai tués ! Mais je ne me contrôlais plus et...

Hugues l'interrompit :

-Mais tu parles de qui ? Qui sont ces deux hommes que tu nous parles ?

-Mais enfin, ils étaient sur le bateau avec nous. Vous ne vous en rappelez pas ?

-Bratulos, c'est pas qu'on ne s'en souvient pas, c'est qu'ils n'ont pas existé. C'était le fruit de ton imagination, déclara Tom.

-J'y comprends plus rien, bordel de merde. Et les autres, Julien, Frédérique, vous vous en souvenez ?

-Nous avons toujours été tous les trois, il n'y a jamais eu d'autres personnes. Je ne sais pas pourquoi tu inventes des prénoms, dit Hugues.

-Je veux pas vous brusquer mais nous allons arriver à bon port, annonça Saïd.

Bratulos était perdu. Il en était convaincu, ses camarades avaient existé. Il n'arrivait plus à démêler le vrai du faux. Il en déduisit que l'ombre avait dû leur effacer la mémoire ou alors, manipuler leurs souvenirs. Restait à savoir pourquoi. Bratulos connaissait l'ombre et de toute évidence, elle devait tirer les ficelles ou connaître la vérité ou manipuler le monde ou utiliser des pouvoirs comme pour faire disparaître les corps. Bratulos n'en savait rien, il était un ignorant. Entouré de quatre amnésiques, celui qui détenait la vérité était celui qui le plus loin de la trouver. Il décida de faire comme si rien de s'était passé.

Ils débarquèrent au port d'Alexandrie. Le Libérateur était entouré de nombreux autres navires plus grands les uns que les autres. A peine arrivé, deux hommes étaient là pour les accueillir. Bratulos supposa que s'était deux Nagada. Son hypothèse s’avérait vrai. Rachid et Mohamed appartenaient à la famille Nagada. Ils habitaient Alexandrie. Saïd et Mustafa repartaient avec le bateau. Bratulos les remercia. Depuis l'incident sur le bateau, Bratulos n'osait plus parler à ses deux camarades. Tout en marchant dans les rues de la ville, Mohamed dit :

-C'est dommage, vous êtes dans cette magnifique ville mais vous ne pouvez pas faire de tourisme.

-Notre mission est bien importante, nous n'avons pas le temps de jouer les touristes, déclara Bratulos.

-Mon ami a totalement raison, rajouta Hugues.

Bratulos regarda Hugues, il n'avait jamais dit des choses comme ça avant. Certainement ce que l'ombre voulait dire "améliorer sa loyauté", c'était ça. Elle avait dû changer la personnalité de ses camarades.

Au bout d'un quart d'heure de marche, ils arrivèrent à la maison. Ils allaient enfin pouvoir discuter sérieusement. C'était la maison de Rachid. Ce dernier les incita à s'asseoir sur le canapé et dit :

-Bon, parlons sérieusement. Bratulos, combien de pouvoir tu possèdes ?

-Un seul pour l'instant. Celui qui est en lien avec les souvenirs.

-Je vois, le pouvoir des Meusian. Pour ce qui est des Nagada, notre pouvoir consiste à pouvoir créer et contrôler toute forme de vie. Regardez.

Il se leva et alla vers un meuble. Sur celui-ci, il y avait un petit pot où il y avait seulement de la terre. Il toucha la terre et une plante poussa d'un coup. Une magnifique tulipe apparaissa. Les trois hommes étaient subjugués. Cependant, Bratulos avait déjà vu ce pouvoir. Dans une de ses visions, ce que Bratulos Atlantis avait fait, c'était d'utiliser ce pouvoir. Mohamed dit :

-Mais pour apprendre ce pouvoir, il faut déjà rencontrer notre chef. Pour cela, nous allons nous rendre au Caire. Ensuite, nous irons dans la pyramide de Gizeh.

-Attends, attends, attends ! Dans la pyramide ? De Gizeh ? Mais comment allons-nous faire ? Demanda Tom.

-Si tu me laissais finir. Avez-vous entendu d'une étude qui disait qu'il existerait quelque chose sous le Sphinx ?

-Oui, mais personne n'est sûr de ce qu'il y a, ni même si il y a quelque chose, déclara Hugues

-Et bien sous le Sphinx ce trouve le passage pour entrer dans la Pyramide. Afin, plus exactement, sous la Pyramide. Nous irons de nuit. Je vous expliquerai le plan plus tard en détail.

-Tu sais beaucoup d'informations sur la pyramide ? Quand-est-ce qu'elle a été construite ? Pourquoi ? Par qui ? Harcela Hugues.

-Moi, je ne sais pas. Mais le chef, il le sait. Il devrait t'en parler, Bratulos.

-Ok. Moi, j'ai une question, êtes-vous en contact avec les autres familles ?

-Eh bien, non. On a pas le droit. C'est contre le contrat.

-Quel contrat ?

-Je ne vous répondrai pas, le chef décidera de vous en parler ou non. Allez-vous coucher maintenant. Le voyage a dû être rude. Demain, nous repartirons en voiture direction Le Caire.

Bratulos ne posa pas d'autre question. Visiblement, le contrat devait être un tabou. Il alla se coucha avec beaucoup de questions en tête. Mais il souriait un peu. Petit à petit, il se rapprochait de la vérité, mais à quel prix ? Celle de la mort de ses camardes.

Pendant la nuit, il fît un rêve. Il vît le théâtre d'une bataille. Du côté gauche, il y avait énormément d'homme, bien plus qu'à droite. Il y avait également pleins d'animaux, des lions, des éléphants. En retrait, il y avait un homme, un Bratulos. Bratulos s'imagina que s'était Bratulos Atlantis. De l'autre côté, il y avait un homme en première ligne, un Bratulos. Derrière lui, se trouvait quelques êtres humains et quelques animaux. C'était peut-être la bataille finale qu'avait dit l'ombre. Il se réveilla. 4 h 50, l'heure habituelle. Il se rendormit.

Le lendemain matin, ils mangeaient leurs petits-déjeuné. Pendant ce temps, Mohamed expliqua le plan :

-Aujourd'hui, nous irons au Caire en voiture et cette nuit, nous profiterons de l'obscurité pour rejoindre le Sphinx. Là-bas, j'utiliserai notre pouvoir pour entrer dans le Sphinx. Ensuite, nous devrons marcher quelques minutes dans un labyrinthe. Tant que vous me suivez, pas de problème. Enfin, nous arriverons à notre base. Des questions ?

Personne ne se manifesta. Ils avaient encore en mémoire leur dernière discussion. Suite à cela, ils montèrent dans la voiture de Rachid et partirent. Sur le trajet, ils croisaient des policiers. Un des deux forces de l'ordre dit :

-Papier du véhicule, monsieur. Que les passagers sortent.

Ils s'exécutèrent. Rachid présenta les papiers du véhicule qui étaient en règles. Bratulos trouvait que s'était un peu exécif de faire sortir tous les passagers pour un simple contrôle. Les deux policiers s'écartaient un moment pour parler entre eux. Bratulos se demanda s'ils ne s'étaient pas rendus compte qu'ils étaient, qu'il faudrait modifier leur souvenir. Rachid préferra jouer la temporisation. Il se baissa et fit pousser une petite fleur juste à côté des policiers, naturellement dans leur angle mort. Rachid pût entendre la conversation et il demanda à Bratulos de se préparer à utiliser ses pouvoirs.

Les policiers revenait et Bratulos se rapprocha d'eux tranquillement. A peine il avait fait un pas vers eux, les deux membres de la justice sortaient leurs pistolet et mettait en joue l'unijambiste. Ce dernier dit :

-Allons, vous n'allez qu'à même pas tirer sur un estropié ?

Bratulos fît encore un pas. C'était alors qu'un policier dit :

-Ne bouge plus, tu corresponds à la personne que nous recherchons. Nous avons ordre d'ouvrir le feu alors ne tente rien et rends-toi !

Il était pris de court, il lui manquait encore quelques pas pour être à leur hauteur et pouvoir les toucher. Il leva les mains en l'air et se rendit. A ce moment-là, il se dit qu'il allait aller attendre d'être menotté pour pouvoir ensuite les toucher facilement. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'était que des renforts arrivés. Deux nouvelles voitures arrivaient avec huit policiers. La situation devenait tendue. Rachid et Mohamed pouvaient utiliser leurs pouvoirs, pourquoi ils ne le font pas, pensa Bratulos. Le policier se rapprocha de Bratulos avec des menottes. Ces dernières n'étaient pas normales, elles étaient très lourdes et étaient comme un gants, c'est-à-dire que les doigts n'étaient pas en contact avec l'air.

Bratulos avait désormais du mal à marcher, une jambe en moins et ces lourdes menottes l'handicapait énormément. Avec ses menottes, il était privé de son pouvoir. Les autres policiers s'occupaient des autres hommes. Rachid, Tom et Mohamed avaient les mêmes menottes que Bratulos. Ce dernier essayait de chercher un plan, mais il n'en trouvait pas. Ils étaient menottés, encerclés de policiers. Il faudrait un miracle pour les sauver.

Soudain, un magnifique limousine arriva. Un homme descendit, il était bien habillé, costume cravate. En regardant en direction de Bratulos, il dit :

-Mais qui voilà, un Meusian.

Il se rapprocha de lui. Bratulos était immobile. Il essayer de joindre une de ses mains avec la peau de Bratulos. Mais alors qu'il l'effleurait, il retira sa main et lui cracha dessus. Il s'écria :

-Tu ne crois quand même pas que je vais m'abaisser à toucher un être inférieur ! Je suis un Atlantis, moi ! Pas un déchet comme toi !

Bratulos était en rage, mais il ne laissa rien paraître. Il ne voulait pas réjouir son ennemie. Ce n'était pas le cas de ses camarades, ils étaient terrifiés. L'homme ordonna :

-Amenez-les moi au château. Et faites attention, ne touchait pas sa peau à ces deux hommes. L'homme était reparti aussi vite qu'il était arrivé. Ensuite, les policiers amenaient d'abord Hugues, puis Tom, puis Rachid. Quand ce fût le tour de Mohamed, il dit au meusian :

-Bratulos, il nous reste une chance, éveille notre pouvoir, ne fait qu'un avec la nature. Imagine...

-Avances et tais-toi ! cria un policier.

-Le processus d'un végétal.

Bratulos essaya. Il s'imagina dans sa tête un bourgeon, puis un plante qui pousse et qui fane. Il s'imagina ce processus plusieurs fois. Mais il ne se passait rien. Rachid chuchota à Mohamed dans une voiture de la police :

-Pourquoi lui donner de faux espoirs ? Tu sais qu'il faut plusieurs semaines pour maîtriser ce pouvoir.

-Pour un Nagada, oui mais pour un Bratulos, je sais qu'il pourra.

Alors,que Bratulos s'imagina encore et encore la vie d'une plante, un policier l’amena dans une camionnette. Il avait échoué. Il abandonna. Ils allaient maintenant se diriger vers la mort. Il se rappela l'époque où il était encore qu'un simple petit agriculteur. Ne faire qu'un avec la nature, lui, qui était agriculteur, n'y arrivait pas. C'est alors qu'il entendit la voix de Mohamed :

-Bratulos, je crois en toi !

-Fermes-la foutu déchet !

"Ahahah, croire en moi ? Mais je suis qu'un incapable." se dit Bratulos. Pendant que le policier fermait la portière, il entendit la voix de Hugues :

-Je ne veux pas mourir !

Hugues... Hugues ! Non, il n'avait pas le droit de mourir. Bratulos revoyait la scène où il avait tué ses camarades. Hugues était dans ce chaos et il ne pouvait pas mourir maintenant. Il cria :

-Arrêtez ! Je n'ai rien fait de mal !

Bratulos ne voulait pas une nouvelle fois perdre un camarade. C'était à croire qu'il maudissait ses compagnons, tous ceux qui le côtoie mettaient leurs vies en jeu à tout moment. En voyant Hugues avancer dans la fourgonnette, Bratulos se mît à pleurer et il tomba par terre. Il hurla :

-Pas encore ! Pas encore !

Les policiers se retournaient en le regardant. L'un deux s'écria :

-Feu à volonté !

Bratulos était éveillé, mais il n'était plus conscient de ce qu'il faisait. Il était comme en stase, le visage recouvert de larmes. Il ne se contrôlait plus, il ne contrôlait pas ce qu'il faisait. Alors qu'il se faisait tirer dessus, un bouclier l'enveloppa et repoussa les balles en direction de l'ennemie. Il ne restait plus qu'un policier. Ce dernier était au téléphone. Il avait dû voir la scène et il devait appeler des renforts. C'est alors qu'un chêne poussa à une vitesse folle détruisit la fourgonnette en deux. L'homme fût projeter sur plusieurs mètres, mais il était toujours en vie. Alors qu'il courait pour s'enfuir, la météo changea d'un coup. Alors qu'il faisait un grand soleil, la temps devint orageux et un éclair tomba sur le policier. Il se fît électrocuter.

Bratulos s’évanouit. Il s'écroula par terre. Les quatre hommes étaient subjugués. Le miracle s'était produit. Ils étaient tirés d'affaires pour le moment parce que des renforts n'allaient pas tarder à arriver. Tom demanda aux deux Nagada d'utiliser leur pouvoir pour les libérer, mais ils répondirent qu'ils ne pouvaient pas pour une raison qu'ils leur étaient inconnues. Avec leur menottes, ils ne pouvaient pas s'enfuir, ni porté Bratulos.

C'est alors que la limousine revenait. L'homme en costume descendit avec trois autres hommes. Il sortit un fusil. Il le poita sur Bratulos. Il dit :

-Tu fais presque pitié, pauvre meusian. Je sauverai le monde en te tuant !

Il tira.

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