Chapitre 6 : Matugenos

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Chapitre 6 : Matugenos


C'était devenu une tradition : 4 h 50, Clément et son rêve. Un homme, il vit un homme en costume, très bien habillé. Il parlait avec un autre homme. Ils parlaient une autre langue, Clément supposa l'allemand. Le premier homme se retourna. Clément apercevait son visage et rien. Il se réveilla mais il haletait, à tel point qu'il tomba de son lit. Hugues, qui veillait, alla tout de suite le voir. Il essayait de calmer Clément. Ce dernier n'allait visiblement pas bien. Hugues le conseilla :

-Respires calmement. Oui voilà, qu'as tu eu ?

-Mon...mon rê...ve...l'homme...ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible ! Cria-t-il en jetant la table de chevet. NON, ce n'est PAS possible !

-Clément...

Clément mit ses mains sur les épaules de Hugues. Il le regarda droit dans les yeux avec un regard remplis de désespoir et dit :

-Moi, moi. Je me suis vu, moi dans mon rêve. Je n'étais pas un enfant, j'étais un adulte. Et je parlais une autre putain de langue ! Une autre langue, je parle que français, moi. J'étais bien habillé en plus, moi. Bordel, plus les jours passent, moins je me comprend.

-Tu étais sûr que c'était toi ?

-Hugues, t'es con ou con ? Je sais à quoi je ressemble.

-Il te ressemblait peut-être beaucoup ?

Clément prit une grande inspiration et dit :

-C'était moi. Il commença à pleurer. Je veux que tout s'arrête, je veux reprendre ma vie avec ma famille. C'est juste ce que je souhaite.

-On la retrouvera ta famille...

-Ma tête ! J'ai encore mal !

-C'est quoi tout c'boucan ? Questionna Robert, il a été réveillé par tout le bruit que faisait Clément.

-C'est Clément, il s'est vu adulte dans un rêve et là, il a mal à la tête.

Clément se tordait une nouvelle fois de douleur, son mal de tête était assez récurrent.

-Robert, va chercher un doliprane, ça va l'aider.

-Bonne idée, j'y cours.

Lorsque Robert revenait, Clément n'avait plus mal. Il s'était relevé et annonça :

-Écoutez, mon état de santé n'a jamais été aussi bien. Je te remercie Robert de t'être réveiller et lever pour m'aider. Merci beaucoup.

-Euh, oui, c'est rien, on est là pour s'entraider ?

-Bien évidement, mon cher. Retournons-nous coucher, demain encore, ce sera une rude journée.

Robert retourna se coucher en plissant les yeux, Clément était bizarre ou s'était lui. Hugues aussi ne comprenait pas Clément, il s'exprimait avec un langage soutenu, et cette manière de parler, ce n'était pas le Clément qu'il connaissait.

Pendant plusieurs heures de marche, Robert et Hugues n'arrêtaient pas dévisager Clément. Tout en marchant, ils lui posaient des questions. Tel un politicien, il détourna toujours leurs questions, il ne voulait pas leur répondre. Mieg ne comprenait pas cette situation, " ils se connaissent ? " réfléchit Mieg. Les deux enfants étaient inarrêtables, deux vrais fauves. Ils marchaient aussi vite que Moussa. Ils devraient arriver vers midi.

Au fur et à mesure de leurs avancés, la lumière se rapprochait. Elle devenait de plus en plus vive. Elle était même aveuglante. Les trois hommes ne comprenaient pas comment une telle lumière ne pouvait pas être vu par certains. En effet, la femme de Clément avait dit qu'elle ne voyait pas la lumière. "Disait-elle vraie ? Non, c'était ma femme, elle ne pouvait pas me mentir " pensa Clément. De plus, Loïc ne la voyait pas.

Ils étaient en train de monter une colline, Mieg dit alors que de l'autre côté se trouvait leur base. C'était les derniers pas avant un bon repos bien mériter. Cela fait maintenant plus trois jours qu'ils marchaient. Le poids de l'âge commençait à peser sur Robert, le sexagénaire du groupe.

Encore quelques pas, quelques efforts. Par-dessus la colline, ils voyaient... un lac ? Non, ils voyaient le fond, un étang alors ? La lumière, elle, "sortait" du fond de l'eau. À leur droite, il y avait un petit village. Mieg prit la parole :

-Cette étendue d'eau s’appelle la Queue du Grand Étang.

-Mais la météorite, fin bref, pourquoi la lumière sort-elle de l'eau ? Demanda Hugues.

-Pardi, notre base est sous l'étang ! Les dieux voulaient que vous veniez à nous.

Mieg les amena vers l'entrée de la base. Elle était cachée dans un vieux chêne. Dedans, se trouvait une échelle. En descendant, ils se demandaient ce qu'ils allaient trouver. Combien de gens y avait-il en bas ? Tout en bas, il y avait deux gardes. L'un d'eux demanda :

-C'est qui eux ?

-5 meusiens. Et puis l'un d'entre eux est spécial.

-Spécial ? C'est ce que je pense ?

-Bien sûr.

Clément se demanda ce que ça pouvais dire. Certes, ce n'est pas une révélation, il était spécial, C'était un fait. Hugues était étonné qu'un tel lieu puisse exister en Meuse. Il se croirait dans un jeu vidéo, sauf que sa vie était en jeu.

Ils suivaient Mieg. Une fois la porte franchit, un vaste complexe militaire était présent sous leurs yeux ébahis. Devant eux, il y avait une grande pièce, un sort de hall. Il y avait plein de portes de chaque côté. Ils se croyaient dans une fourmilière. Ils voyaient pleins de personnes, plusieurs dizaines de personnes étaient présentes. Mieg dit :

-Voici notre base ! C'est à partir d'ici que s'articule la renaissance de la Meuse. Écoutez. 1 ! 2 ! 3 ! Pour qui nous nous battons !

Les autres personnes présentes chantèrent en chœur :

-Nous nous battons pour le renouveau de la Meuse !

-Mais qui sommes-nous ?

-Le plus grand des peuples !

-Pourquoi nous gagnerons ?

-Grâce à notre chef suprême, le 166 ème lux de Meuse !

-VIVE LA MEUSE !

-VIVE LA MEUSE ! VIVE LA MEUSE ! VIVE LA MEUSE !

Et tous repartaient à leurs occupations.

-Si vous voulez rester ici, il vous faudra apprendre ceci et bien sûr, n'oublions pas notre hymne. Enfin bref, nous verrons tout ça plus tard. J'imagine que vous avez beaucoup de questions à poser, mais je vais vous trouver des dortoirs, vous devez être fatigués. Hugues demanda à Robert s'il ne le trouvait pas bizarre, en pointant Clément. Robert répondit en lui disant qu'il était toujours bizarre.

Il les amena vers leurs dortoirs. Durant le trajet, ils pouvaient imaginer l'étendu de cette base. Ils y avaient énormément de pièces, à tels points qu'ils avaient dû voir qu'un échantillon des personnes qui étaient présentes. Mieg les laissa dans leurs dortoirs. Lui, il allait informer ses supérieurs de ses trouvailles...

Le dortoir était sobre, il y avait juste des lits, un bureau, et deux placards. Les matelas étaient usés, la pièce sentait le renfermé, il n'y avait pas de fenêtre, les murs étaient peints dans un vert kaki. Clément dit :

-Bon bah, nous voila ici. On ne peut plus faire marche arrière maintenant.

-Une base meusienne, qui l’eut crû. On est des meusiens après tout. On fait quoi ? On est avec eux ?

-Franchement, j'me sens plus meusiens qu'français. Et puis, si on se fait chopper par ces fumiers d'armée, on est cuits. Battons-nous !

-Je suis d'accord avec toi Robert, dit Clément. Eux, ils nous comprennent et ils vont nous aider. Je pourrai retrouver ma famille !

-C'est bien beau tout ça, mais des choses me trottent l'esprit. Pourquoi, nous, meusiens, on est la cible de l'armée ? Quid des autres régions en France et dans le monde ? Clément a vu des scènes de guerres, mais on sait, afin on pense, que s'ils nous tuent, c'est parce qu'on est meusien. À la télé, il n'avait rien dit sur la France alors...

-C'n'est pas notre problème. Nous on va se battre pour la Meuse et pour le lux.

-Écoute Hugues, nous verrons avec eux. On ne sait pas grand-chose encore. On vient tout juste d'arriver.

-Ouais, ouais, je reste méfiant quand même.

Les deux gamins ne comprenaient pas la discussion des grands. Ils allaient finalement tous se reposer.

Mieg vint les chercher pour le souper. Ils traversaient des longs couloirs pour arriver dans un grand réfectoire. La pièce était séparée en deux, la première partie, la plus grande, où était réuni le plus grand monde. Des longues tables où les meusiens étaient entassés. De l'autre côté, sur une estrade, il y avait quelques personnes, certainement des hauts placés. Au centre, il y avait un imposant trône, la place du lux. Personne n'avait le droit de manger sans lui. Lorsqu'il arriva, tout le monde se leva et cria le fameux chant qu'ils avaient entendu à leurs arrivées. Le lux était un vieille homme, beaucoup plus âgé que Robert. Il y devait avoir près de 90 ans. Il avait une magnifique tenue, de longs cheveux gris et une incroyable barbe.

Au menu, il y avait de la purée de pomme terre. Les nouveaux arrivants n'arrêtaient pas de regarder le lux. Il était entouré de vieil hommes. Clément remarqua qu'il n'y avait pas beaucoup de femme dans le réfectoire. A la fin du repas, le grand lux prit la parole :

-Mes amis, peuple meusien, aujourd'hui, cinq nouveaux compagnons nous ont rejoins. Veuillez-vous lever.

Clément, Robert et les deux enfants se levaient aussitôt. Hugues fit de même quelques instants après. Il ne voulait pas attirer l'attention sur lui. Soudain, les gens se mettaient à parler. Chacun y allait de son commentaire. Clément pouvait entendre des "Encore des ignorants" ou des "Vivement que le lux leurs montre la voie, à ces ignorants". Ignorant, ignorant. Le lux allait les faire passer d'ignorant à autre chose. Le vénérable lux continuait :

-Oui mes amis, ils deviendront comme vous, de fières meusiens. Maintenant, approchez-vous. Que le rituel commence !

Tous les gens commençaient à chanter dans une langue qu'ils leurs étaient inconnues. Même à Robert, lui qui parlait le patois local, ne comprenait pas un seul mot. Plus ils avançaient, plus ils chantaient fort et vite. Les deux enfants étaient les premiers à arriver à la hauteur de Matugenos. Il leurs posa la main sur la tête et les autres criant tous ensembles d'un coup un charabia. Puis, les deux enfants descendit de l'estrade et regagnaient leurs places. Les trois hommes ne voulaient plus avancer mais, comme s’ils étaient ensorcelés par ce chant, ils avançaient contre leurs volontés. Hugues était le premier. Bien qu'il hurlait et qu'il essayait de lutter, il lui posa la main sur sa tête. Robert était le suivant. Il lui mit la main sur sa tête. Les deux hommes allaient rejoindre les deux enfants. C'est comme s'il les avait hypnotisé. Le dernier était Clément.

Clément, arrivé à son hauteur, pouvait voir le sourire sur son visage. Il se moquait de lui. Il lui posa la main sur sa tête. Ce fût comme un électrochoc. Il sentait une puissante force en lui. Il eue une vision, non, ce n'était pas une vision, c'était la même sensation que dans ses rêves.

Il était attaché sur une chaise. Il avait les yeux fermés. Il les ouvrit tout doucement, la lumière lui faisait mal. En face de lui, il voyait un homme. Il lui ressemblait à tel point qu'on aurait dit que c'était un sosie. Ce dernier lui dit :

-Clément, ce nom n'est pas le tien. Ton véritable nom est Bratulos Meusia, héritier légitime de la famille Meusia. Je n'ai pas beaucoup de temps, je vais faire court. Tu vas devoir libérer tous ceux sous le contrôle de Matugenos. Il est ton ennemi. Il a manipulé les souvenirs de tous les meusiens et de tes amis. Pour ça, je te laisse décider comment faire. Si on se ressemble, c'est parce que tu es mon descendant direct. Je reviendrai quand tu l'auras battu, on pourra parler plus...

Clément revenait à lui. Il ne savait pas quoi faire. Devait-il jouer les rebelles ? C'était risqué. Comment faire en sorte que ce Matugenos ne les contrôle plus ?

Alors que les chants commençaient à s'estomper, Matugenos lui demanda :

-Qu'il y a-t-il mon cher ? Tu veux qu'on t'envoie au cachot ?

Clément venait de trouver un plan, il allait essayer de s'introduire dans le chambre de Matugenos pour lui poser quelques questions, voire le tuer. En attendant, il va se fondre dans le décor. Il répondit alors :

-Non.

-Et bien retourne à ta place, vermine.

Clément s'exécuta. Il rejoignit les autres. C'était décidé, il devait sauver tous ces amis de l'emprise de Matugenos. Mais qui était t-il ? Pourquoi un meusien ferait-il ça à d'autres meusiens ? Surtout, pourquoi il a des souvenirs et qu'il peux les manipuler. En effet, lorsqu'il était revenu à table, ces amis étaient méconnaissable. Ils ne parlaient plus, ils étaient comme les autres dans la salle.

Lorsque tout le monde se leva, Clément fît de même, il ne devait pas se faire remarquer. Ils allaient dans leurs dortoirs. Clément regardait sa montre, il était l'heure d'aller se coucher. Cette nuit, il allait essayer de retrouver Matugenos. Il avait demander à quelqu'un où dormait le grand lux, il lui avait répondu. Clément avait toujours son couteau suisse dans sa poche, il en aurait besoin. Lorsqu'il était revenu du réfectoire, le fusil qui était resté dans la pièce avait disparu. Il n'avait donc qu'une seule petite arme.

Il attendait que tout le monde dormait. Vers une heure du matin, il était sorti du dortoir. Il n'y avait pas de garde. Certainement parce que tout le monde était manipulé par Matugenos, donc nul besoin de patrouiller. Il se faufila discrètement vers la chambre personnelle du lux. Elle était à l'écart du reste des dortoirs. Il écouta à travers la porte, Il l'entendait ronflé.

Il entrait discrètement. Il voyait le vieil homme seul dans sa chambre. Il sortit le couteau suisse de sa poche et le réveilla. Ce dernier sursauta. Clément le questionna :

-Mais tu es qui au juste ?

Le vieil homme sauta de son lit, pris un petit couteau qui était sur un meuble et dit :

-Ne tente rien d'imprudent, Meusian, ne fait rien qui peut offenser les dieux !

-Et toi, en manipulant leurs souvenirs, tu n'offenses pas les dieux ?

-Moi, les dieux m'ont rejeté depuis longtemps. Mais tu restes un être inférieur, Meusian.

-Rends les comme avant et on te traitera d'égale à égale.

-Mais tu ne comprends rien, je ne peux pas collaborer avec des meusians, je dois les manipuler. Quitte cet endroit où j'ordonne aux gardes de te capturer.

-Et comment va-tu faire ça, vieil homme.

-Je ne suis pas si vieux que tu le crois, certes j'ai 95 ans, mais bon...

Il ferma les yeux et pris une grande inspiration. Quand il ouvrit les yeux, avec un grand sourire, il dit :

-Tes heures sont comptées, meusians. Deux gardes ne vont plus tardé à venir.

-Tu bluff, comment as-tu pu les appelés. Tu vas voir, c'est moi qui vais te tuer !

Clément sortit a lame de son couteau suisse. Le vieil homme ne se défiler pas. Clément essaya de lancer le lit sur l'homme. Si son travaille d'agriculteur avait servi à quelque chose, c'était d'avoir développé un physique imposant. Mais l'homme l'esquiva avec une grande vivacité. Il courut vers Clément pour lui assaillir un coup. Il ne put l'esquiver tellement l'homme le prit de vitesse. Mais il faut bien plus pour le faire tomber. Maintenant que l'homme était à sa porté, avec le couteau planté sur son épaule, il prit l'homme avec ses deux bras et le balançait contre le mur. L'homme semblait sonner. Clément en profita pour lui assaillir quelques coups de couteau sur ses jambes afin qu'il ne se relevait pas.

Après quelques minutes, deux gardes arrivèrent. Ils avaient chacun une lance. Clément n'avait pas d'autre choix que de lâché son couteau suisse. Il essaya d'expliquer la situation mais l'un l'a menotté sans chercher à comprendre. C'était alors que le vieil homme se relève. Ses blessures au niveau des jambes n’étaient plus là Clément s'affola :

-Mais comment as-tu fais, c'est inimaginable.

-Disons que je ne suis pas de ton niveau, meusian. Tu maîtrises certes un des cinq pouvoirs des dieux, mais tu ne sais pas comment l'utiliser.

L'homme rigolait, il se moquait de lui. Clément ne connaissait rien de ce "pouvoir". En désespoir de cause, il lui dit tout de même :

-Je ne sais pas de quoi tu parles.

L'homme rigola alors de plus en plus fort. Il lui dit :

-Tu en as conscience, mais tu ne connais pas son existence. Tu ne connais pas les dieux aussi. Mais tu es qui au juste ?

Clément se souvenait ce qu'il avait entendu lorsque l'homme lui avait mis sa main sur sa tête. Il lui dit :

-Je serai un "élu".

Le visage de l'homme changea du tout au tout. Il continua :

-Mon nom serai Bratulos, Bratulos Meusia.

L'homme s'affolait, il haletait. Il tomba par-terre. Il ordonna difficilement "tuer le". Clément se débattait, il ne voulait pas mourir. Il ne devait pas mourir. Le garde lui planta sa lance dans sa jambe gauche. Il hurla à la mort. Un des gardes tenait avec ses mains la tête de Clément.Un électrochoc se produisit dans le tête du garde.

Ce garde relâcha Clément juste après. Il agrippa la main de son collègue. Il l’amena de force près de Clément. Il les fît entrer en contact. Un électrochoc pour ce garde. Lui aussi semblait avoir changé. Les deux allèrent vers Matugenos. Il était dévasté, méconnaissable. Il implorait la pitié de Clément, mais ce dernier se tordait de douleur. Les deux gardes s'emparèrent de Matugenos et l'un d'entre eux le transperça avec sa lance. Un trou était présent maintenant sur le ventre de Matugenos. Le garde l'envoyer contre le mur.

Les deux gardes allaient aussitôt auprès de Clément. Ce dernier avait énormément mal à la jambe. Un garde l’amena d'urgence à l'infirmerie, l'autre allait voir si Matugenos était bel et bien mort. Un homme normalement constitué le serait-déjà. Lui ne l'était pas. Lorsque le garde regardait le ventre du vieil homme, il trouva que le trou était plus petit que toute à l'heure. Il prit l'homme par le cou et avec sa lance, il se prépara à le guillotiné. Il dit :

-Fais tes adieux, imposteur.

Avant de mourir, Matugenos avait ces dernières pensées : "Si quelqu'un entend ses paroles, la prophétie se répète. Père avait raison. C'est..." Le garde venait de couper la tête. Du sang giclait sur les murs et sur les vêtements du garde. Le corps tombait par terre. Le garde avait sa tête entre les mains, il la posa par terre et l'écrasa.

Tout le monde dans la base réveillait en même temps. Ils venaient d'être libéré de l'emprise de Matugenos.

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