Chapitre 4 Partie 2 : Séparation

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Chapitre 4 Partie 2 : Séparation

La nuit commençait à tomber. Robert proposa que les hommes surveillent la rue pendant la nuit. Qui sait si l'armée les avait suivis ou s'ils allaient arriver pendant la nuit. Hugo et Hugues surveilleraient de 22 h à 3 h puis Clément et Robert de 3 h à 8 h.

Pendant que les autres dormaient, Hugo et Hugues en profitaient pour en apprendre plus l'un sur l'autre. Il y a encore deux jours, ils ne se connaissaient pas. Hugues était déscolarisé. Il n'allait plus en cours depuis ces seize ans, c'est-à-dire depuis 3 mois. Ses parents travaillaient à Commercy et avait arrêté de se battre avec lui. Hugues faisait ce qu'il voulait faire. Ses parents lui répétaient qu'à ses 18 ans, il se débrouillerait et qu'il prendrait ses responsabilités. Lui, qui répétait sans cesse qu'il n'aimait pas ses parents et préférait jouer à ses jeux vidéo, maintenant séparé de ses géniteurs, il commençait à regretter ses paroles. Hugo raconta qu'il était comme lui, il détestait les cours. Ses parents lui avaient dit d'aller à la fac comme tout le monde, mais lui il avait envie d'autre chose. C'est en allant à un de ses cours qu'il rencontra la femme de sa vie, Anna. Il se dit en se remémorant ses souvenirs que la fac lui avais au moins servi à quelque chose. Peu de temps après, ils décidaient de monter leur entreprise. Frabric-Tout, une entreprise qui réparait des objets de toute sorte. Ils s'étaient mariés il y a deux ans. Leur entreprise n'était pas très rentable, mais il avait suffisamment d'argent pour payer le loyer. Ils bavardaient également d'autre chose. Ils se posaient aussi de nombreuses questions sur les événements actuels, mais bien sûr, ils n'avaient aucune réponse. A 3 heures du matin, ils réveillèrent Robert et Clément. Rien ne s'était passé. Quelques instants plus tard, ils tombèrent dans les bras de Morphée.

Robert scrutait avec attention la fenêtre, il guettait le moindre mouvement. Clément en profita pour lui poser quelques questions :

-On ne t'a pas demandé ce que tu faisais seul près de l'étang tout à l'heure.

-Écoute gaillard, j'm'étais promis d'rester écarté d'la civilisation. J'mérite qu'ça. Ma vie est marquée d'perpétuel échecs. J'suis qu'un bon à rien. Professionnellement et sentimentalement parlant, échec total.

-Robert, faut pas dire ça, tu nous as nous maintenant et n'oublie pas une chose, ce qui est fait est, tu ne peux le changer. Mais qu'as-tu fais au juste pour te détester autant ?

-Mon p'tit gars, j'ai fais d'l'archéologie.

-Oh tu étais archéologue alors ?

-Non, jmérite pas ce titre, j'n'ai jamais rien trouvé. J'me suis accroché à un rêve stupide, j'ai pris le flambeau d'un stupide homme. Putain !

-Chut, baisse d'un ton, ils dorment à côté. Je comprends toujours pas, c'était quoi tes recherches ?

Il prit une grande aspiration et souffla, il dit :

-Mon tuteur, lorsque j'étais en première année de doctorat en archéologie, spécialité recherche française, était un charlatan, un fumier. C'tte connard faisait des recherches, que dis-je, des recherches, non il ne faisait rien de tout ça, il inventait, il mentait, pfff. Il m'nait des pseudos recherches sur c'qu'il appelait la "nation meusienne", connard. Il a réussi à m'convaincre qu'un jour, j'allais faire une découverte extraordinaire. J'ai passé toute ma vie, j'ai appris l'patois meusien, j'ai m'né des fouilles pitoyables, tous les gens que j'ai rencontrés ont ris quand je leur ai dis ce que je faisais. De toute ma vie, j'n'ai rien trouvé.

-Rien trouvé ? Peut-être qu'il n'y avait rien à...

-Dis pas ça, j'ai juste cherché au mauvais endroit, c'est ça. Pff, non, y'avais juste rien à trouver.

-Hugo m'a dit que tu nous as aggressé, tu n'es pas si méchant.

-J'mérite pas d'être avec des gens, j'veux plus faire des connaissances, j'veux plus faire du mal.

-Tu nous as suivis pourtant.

-J'sais qu'c'est con mais tu m'le rappelle, ce connard.

-C'est pas très gentil.

-Il était autoritaire, il me disait de faire quelque chose, j'le faisais. Il me méprisait. Pour lui, j'n'étais qu'un pion dans ses plans pour trouver des informations. C'est à sa mort que j'ai compris qu'il me manipulait, j'ai alors décidé de m'retirer du monde civilisé. Enfin c'est du passé, il faut essayer d'avancer.

-Si tu m’appelles chef, c'est parce que tu lui parlais ainsi ?

-Ouep, c'est ça mais changeons de sujet, j'ai pas envie de me souvenir de ça.

Ils continuaient de parler pour tuer le temps. A la fenêtre, rien de nouveau. Clément avait du mal. Tout à coup, Robert aperçut une lumière au loin. Elle se rapprochait. Robert et Clément étaient scotchés à la fenêtre.

-Tu penses qu'c'est qui c'tte lumière ?

-L'armée ? Je ne vois pas qui d'autre serait fou pour se remarquer autant, éteignions notre lampe, se faire remarquer est le cadet de nos soucis.

Clément n'avait pas tort, l'armée était effectivement en route vers Commercy, ou plus exactement, de retour à Commercy. La maison dans laquelle se trouvaient Clément et le groupe était située en périphérie de Commercy, à Vignot. Cette rue devait être empruntée pour aller au centre-ville de Commercy. Si la destination de l'armée était celle-là, Clément et Robert verraient l'armée. Et tel fût le cas, l'armée était au coin de la rue. L'armée avait mis environ une vingtaine de minutes avant d'arriver. C'est alors que Clément s’évanouit. Robert tenta de le réveiller, mais c'était peine perdue. Clément était de nouveau plongé dans un rêve.

Ce qu'il vit dans son rêve, c'était lui, enfant, qui courait. Il courait dans des bois, il fuyait deux hommes qui étaient près d'un petit lac. Il entendit ce que les hommes disaient, celui de gauche déclara : "Tout se déroule conformellement au plan, attendons quelques années, maintenant. J'espère que tu le bon choix". Son interlocuteur répondit : "Vous ne trouvez pas ça terrible de lui faire ça ? Il est votre fils et...". Le premier homme le coupa : "Il est l'élu".

-Clément. Oh. Tu m'entends.

-Robert, c'est toi ? Aie, j'ai mal à la tête. Il est quelle heure ? Dit-il tout affolé.

-4 h 50. On verra plus tard, L'armée est juste en dessous d'nous. J'vais essayer d'entendre c'qu'ils disent... Non, non !

Le visage de Robert se figea, il se retira de la fenêtre. Clément lui demanda ce qu'il venait d'entendre, Robert lui répondit :

-Ils...Ils ont dit qu'ils... qu'ils venaient de... de remplir leurs missions, ils venaient de et je cite, de purifier une dizaine de villes près d'ici. C'est, c'est pas possible, non.

-Une dizaine de villes près d'ici, cela veut dire que... Non, pas possible. t'as bien dit purifier.

-Ils faut réveiller les autres et leur expliquer.

-Non, laissons-les se reposer, de toute manière, on ne peut rien faire pour l'instant, on a deux blessés et l'armée juste à côté de nous.

Chacun réfléchissait de son côté. Robert pensa que si des militaires avaient utilisé le mot "purifier", c'était de purifier les meusiens. Il ne voyait que cela. Mais il ne comprenait pas, il avait fait des recherches sur l'histoire de la Meuse pendant des années sans rien trouver de particulier et là, maintenant, il faudrait purifier les meusiens. Cachaient-ils des choses que même à des meusiens ils ne pouvaient pas dire. Les deux hommes se regardaient. Aucun n'osait parler. Clément pensa aux montséchois. Montsec était un petit village près d'ici, certainement qu'il a été attaquer par ces barbares, pensait Clément. Il avait décidé de retourner au village demain. Il médita également sur ce que devenait sa famille, s'ils avaient tué des pauvres hommes, femmes et enfants comme ça, sa famille n'avait n'était certainement plus de ce... Non, il refusa de penser ça. Sa femme et ses enfants était en vie, Il n'y avait pas d'autres possibilités pour lui.

A 8 h, les deux compères réveillaient leur camarade. Ils essayaient de raconter ce qu'ils avaient entendu, ils essayaient de ne pas montrer leurs émotions. Robert conclut son récit par un "qu'est qu'on fait maintenant". Hugo répondit :

-Euh...bah, bonne question.

-Il faut aller à Montsec tout de suite, indiqua Clément.

-Je partage son avis, enchérit Hugues.

-Faut aller le maire, on y va, surenchérit Anna.

-Eh oh, on se calme vous trois, vous oubliez Rayan et Moussa. On ne peut pas partir maintenant, rappela Hugo.

-Quoi que vous disiez, je pars. Mon choix est fait, affirma Clément.

-Écoute, attends qu'ils se remettent sur pattes et après...

-Je viens d'avoir une idée, interrompit Hugues, et si, comme vous le pensiez, on se sépare en deux groupes. L'un part avec Clément et repart à Montsec, il en profite pour voir le bonhomme demain. L'autre reste ici avec les blessés et potentiellement, part à Bure chercher ce journal.

-Oui très intelligent Hugues, dit Hugo de manière ironique, et comment on reste en contact, hein ? On ne sait pas exactement quand est-ce qu'ils vont s'en remettre, et de deux, le temps pour faire un aller-retour Commercy-Bure. On utilise des pigeons voyageurs ?

-Il me reste un peu de batterie sur mon téléphone, s'ils quelqu'un en a encore, on peut se décider d’une horaire pour garder contact chaque jour.

-Oh, ça c'est pas con ! Intervenu Robert.

-Mouais, je suis pas très convaincu, dit Hugo.

Même s'il n'était pas convaincu, il devait accepter cette proposition parce que tous les autres étaient favorable à l'idée de Hugues. Aurélie allait rester puisqu'elle seule savait où habitait Yves. Anna et Hugo restaient donc avec les deux blessés et Aurélie. Les deux enfants iraient avec Clément, ainsi que Robert et Hugues. Ils se préparaient à repartir à Montsec. Ils avaient déjà fais le chemin aller, ils connaissaient déjà la route. Ils s'engageaient à s'appeler tous les jours à 20 h pour rester en contact.

Alors qu'ils allaient partir, Hugo leur dit de faire attention, de ne pas se relâcher. Justement, en pensant à ça, Robert donna son fusil à Hugo, inutile de repartir les fusils 2 et 0. Après, ils sont partis pour de bon, ils prenaient soin de ne pas faire de bruit tant qu'ils étaient dans la ville, qui sait si l'armée n'effectue pas des patrouilles. Même s'ils n'en avaient pas vu la veille ou ce matin, une mauvaise surprise est très vite arrivée. Heureusement pour eux, il n'y avait personne.

Le chemin était long, bien plus long que la veille, la faute aux deux gamins qui accompagnaient les trois hommes. Hugues en profita pour demander :

-Clément dis-moi, je repense à ce que Robert nous as dit ce matin, tu fais souvent des cauchemars ?

-Non, en fait, depuis samedi, à 4 h 50, je fais le même rêve ou cauchemar, je ne sais pas trop. Et le pire, c'est ce que je rêve. Je me vois enfant, courant dans une forêt et je fuis deux hommes. J'entends même leurs conversations, ils parlaient que tous se dérouler comme ce qu'ils avaient planifié. Maintenant, ils attendaient quelques années. En plus, je serai un "élu" Le pire, c'est que c'est toujours à la même heure. Vous en pensez quoi ?

-Tu d'viens fou, mon bonhomme.

-Tu nous as dit que tu ne souvenais plus de ton enfance, mais tu te rappelais d'une forêt, peut-être que c'est un souvenir qui refait surface.

-Mais dans ce cas-là, ces deux personnes parlaient d'un plan où il fallait attendre quelques années. Et si c'était vrai, après tout, dit-il en rigolant.

-Franchement, on point où on en est, j'ai presque envie de croire que c'est vraiment vrai. Mais alors, c'est quoi ce "plan" ? Et tu serai l'élu de quoi ?

-Hé, j'y pense, ce s'rait cocasse que c'tte plan, dont t'es une pièce, ce s'rait pour régler tous les problèmes actuels.

-Arrête de dire des sottises Robert.

-Attends j'ai pas fini. J'te connais pas depuis longtemps, mais j'suis sur d'une chose, t'es différent des autres hommes. Regarde, tu fais les mêmes rêves à la même heure, t'es apparemment important pour un plan, t'es bipolaire, t'as résonné Loïc qui voulait nous tuer, tu es l'élu et le clou du spectacle, t'entends des voix. Non franchement t'es monsieur tout le monde.

-Ok, j'suis bipolaire maintenant, vous pouvez m'expliquer, j'en ai aucun souvenir.

-C'était à notre rencontre, tu n't'en souviens pas mais j'vous avais menacés avec un fusil, tu t'étais montré très convaincant. On voulait pas le dire pour ne pas la faire ressortir.

Clément s'était arrêté de marcher, sa respiration s'était accélérée. Robert lui lança un petit pique :

-Il va nous clamser entre nos doigts.

-Vas l'aider, Robert, au lieu de dire des pitreries.

Clément sentait comme une préscence près de lui, une personne juste à côté de lui. Il avait mal à la tête. Tous les quatre allaient l'aider. Valentine lui fît un bisou magique. Clément, pour ne pas être méchant avec cette enfant, se releva. Il la remercia. Clément repartait alors que Hugues lui demanda de faire une pause, mais il dit qu'ils n'étaient jamais plus près de Montsec.

Ils avaient marché toute la journée, ils arrivèrent à Montsec. Ce qu'ils découvraient aller les choquer.

Clément demanda à ne pas faire entrer les enfants tout de suite dans la ville, il ne savait pas exactement ce qu'il allait trouver. Hugues resta avec les deux gamins. Robert et Clément trouvaient la ville déserte, il n'y avait aucun signe de vie. Bien qu'ils essayent d'appeler des gens, aucune réponse ne se fit. Le premier réflexe de Clément était d'aller à la mairie. Une fois devant la porte, il entrait et là, devant lui, il vît de ses yeux, monsieur le maire. Clément n'avait plus les mots, Robert lui demandait ce qu'il voyait, mais il ne pouvait plus parler, il n'en avait plus la force. Devant lui, se tenait ou plutôt écrouler par terre, le corps dénuer de vie. Son corps était entaillé, deux gros coups de lame sur son torse. Clément tomba en arrière, heureusement que Robert était là pour le rattraper. C'est alors que Robert vît la scène, comment pouvait-on faire ça à un homme, à un meusien, à un Français.

-Quelle est donc c'tte diablerie ? Clément ça va ? Clément !

Une nouvelle fois, Clément entendait une voix dans sa tête "Tu vois... ce qu'ils font aux Meusiens... à nous... il est l'heure... Clément... viens à nous... viens te venger... venges le maire... venges ta FAMILLE... suis la lumière... à très vite... Clément."

Clément revenait à lui quelques instants plus tard, il expliqua ce qu'il avait entendu à Robert, puis il ajouta :

-Cette voix, je l'ai déjà entendu, c'est la même que dans mon rêve cette nuit !

-Oh putain, soit tu deviens complètement fou, soit c'est totalement vrai. Il faut qu'on y aille.

-Non pas tout de suite, on a deux choses à faire avant. Demain il y a l'autre qui doit venir et puis... On ne peut pas les laisser dans cet état-là il faut les enterrer. C'est difficile mais on doit le faire. Je vais conduire les enfants chez moi, après tout, ma famille n'est pas morte.

Après un blanc, il ajouta :

-Je vous rejoins après.

Clément rejoignit les enfants et demanda à Hugues de rejoindre Robert. La maison de Clément était à l'extrémité de la ville. Ils mirent une dizaine de minutes à y arriver. Clément demanda aux enfants de manger, comme ça ils allaient être occupés pendant que Clément s'attelait à cette douloureuse tâche, enterrer des anciens amis.

Monsieur Humbert, Arthur, Nicole, Sophie, Jean. Chaque nouveau cadavre était un supplice pour chacun.

Maxime, Chloé, Nathalie, Roger, Christiane. Hugues et Clément avait du mal à retenir leurs larmes.

Corentin, Laura, Johnny, Jaques, Henri et Agnès. Clément s'effondra, les genoux à terre, libéré d'un terrible poids. Hugues n'était guère mieux. C'était une tâche inhumaine pour un adolescent de 16 ans. Robert fît un petit discours telle un prêtre. Même lui, devant tant de barbarie, en larmes fondit. Ils se recueillaient puis repartaient en direction de la maison de Clément. Ils prenaient ensuite un bon repas. Ils ne voulaient pas inquiéter les enfants.

20 h était l'heure qu'ils avaient convenue auparavant où ils devaient appeler les autres. Hugues appuya sur le bouton " appeler".

Personne ne répondit. Avait-il déjà oublié ? Il retenta.

Aucune réponse. Hugues voulu alors éteindre son téléphone afin d'économiser la batterie, mais par chance, il y avait de l'électricité. Clément essaya d'allumer la télévision mais cette dernière ne réceptionner aucune chaîne. C'est comme ci quelqu'un avait volontairement coupé toutes les diffusions. Quelques minutes après, les enfants allaient se coucher, ils avaient marché toute la journée, ils étaient exténués. Les adultes en profitaient pour pouvoir discuter tranquillement de la situation qui était bien particulière. Même s’ils avaient une idée de la situation ici, ils ne s'attendaient pas ça tout de même. Hugues rapporta :

-J'y repense, Clément, l'homme mystérieux, il avait dit à Hugo comme quoi Montsec pouvait être en proie à un danger. Mais euh.

-C'te fumier a rien fait alors. S'il vient demain, j'vais m'le faire.

-Robert, calme-toi, on n'est sûr de rien, on sait rien même. Il y a tellement de flou, j'ai beau tout cogiter dans ma tête, je ne comprends pas comment tout cela peut être réel.

-Clément a raison, il doit certainement avoir une raison, s'il, entre guillemets, s'il est prêt à sacrifier ce village pour quelque chose de plus important, c'est qu'il est déterminé.

-Déterminé ou pas,, s'il le savait , demain c'est un homme mort.

-On avisera demain. Reposons-nous et mottons la garde simultanément.

La nuit est terriblement calme. Aucun bruit. Durant la garde de Robert, il se remémora sa discussion avec Clément la veille. Pour la première fois, il s'était confié. Il était heureux d'avoir changé. Il regarda l'heure, 4 h 45. C'est toujours vers cet horaire que Clément à ses rêves. Il se demanda s'il aurait son rêve même s'il était éveillé. Il ne préféra pas essayer. Il restait assis sur une chaise en regardant par la fenêtre le noir de la nuit.

A 4 h 50, Clément eu encore un rêve. Le décor avait bien changé, finit la forêt. Il voyait une table, autour du quelle six personnes se trouvaient. Il y avait deux personnes de grandes tailles qui étaient de dos, les quatre autres étaient des enfants, dont un, c’était lui. Il s’entendit parler, " Père, pouvez-vous m’en dire plus au sujet de votre travail ? ", il lui répondit " Fils, tôt au tard, le moment viendra où tu sauras tout. Pour le moment, mange et prends des forces, tu en auras besoin dans le futur. ". Il se réveilla, il ne regarda même pas l’heure, il le savait déjà. Il tentait de se rendormir, dans quelques heures, il en apprendra peut être plus auprès de cet homme mystérieux.

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