Chapitre 5 : L'homme et le journal : Révélations

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Chapitre 5 : L'homme et le journal : Révélations

Deux heures plus tard, tout le monde se réveilla, sauf Robert qui était déjà debout parce qu'il montait la garde. Clément était d'humeur maussade. Il se remémora les souvenirs de lui et de sa vraie famille. Même si les gens qu'il avait vus dans son rêve ne pouvaient qu'être sa famille, il ne les connaissait point. Il racontait à ses compagnons ce qu'il avait encore vus. C'était devenu la routine. En regardant par la fenêtre, en fixant cette terrible lumière bleue envoûtante, il dit :

-C'est depuis qu'elle est là que j'ai ses rêves et j'entends des voix. Quoi que cet homme nous dit, on ira après vers cette lumière. Il y a forcément quelque chose. C'est inéluctablement lié.

-Je le pense aussi, tout arrive en même temps, mais bon, c'est difficile à croire. Pourquoi tout le monde ne la voit pas, c'est ça la vraie question.

-A part la femme d'Clément, tout le monde la voit, non ?

-Oui mais pourquoi ? Une explication d'une loi physique, j'ose même pas te demander Hugues.

Dans sa tête, Hugues se dit de ne rien dire, pourtant... :

-Et toi le fermier, t'en sais des choses, hein. Ta pas la science infuse que je sache.

-C'était une boutade. Pardon si j't'ai offensé.

-Ouais, ok, j'ai un peu, potentiellement surréagis.

-Déstresse, mec, soit cool. T'à l'heure, les choses sérieuses vont commencer.

Robert n'avait pas tord. Pour le moment, il était inutile de s'énerver pour des cancans. Pendant que Robert se reposait dans le canapé, les deux hommes avaient décidé de patrouiller dans la ville afin de ne pas rater l'homme. Ce serait vraiment bête de le rater. Hugues fut le premier à sortir. Clément s'amusait avec les enfants, Valentine et Loïc. Ces enfants lui rappelaient sa famille. Il ne put s’empêcher de verser une larme. Les enfants ne comprenaient la réaction de l'adulte. Visiblement, ils ne savaient pas ce qu'il se passait.

Clément demanda aux enfants s'ils voyaient la lumière. Valentine répondit que oui, mais Loïc dit que non.

Le petit Loïc était bizarre, il était séparé de ses parents ou en tout cas de son tuteur, mais il n'avait pas peur. Pire, il était devenue menaçant, au point de blesser deux personnes. Il était "redevenu" normale suite à un cri de Clément. Depuis cet événements, l'enfant restait scotcher à Clément. Mais alors qu'il était en train de jouer avec Valentine, il fut interrompu par Robert. Ce dernier dit :

-Oh Clément ! J'viens d'penser. T'avais parler d'une guerre ? Et si les "méchants", c'était des p'tits Loïc assoiffés de sang. Ca colle non ?

-C'est tiré par les cheveux, mais au point où en est ?

-Je suis un méchant, moi ?

-Mais non, Loïc tu es un gentil garçon. Tu es même un super gentil, dit-il en lui caressant la tête.

-Oui ! Hurla-t-il.

La matinée passait mais toujours aucune trace de l'homme. Hugues était revenu et Clément était parti. L'après-midi, toujours rien, peut-être voulait-il venir à la même heure que la dernière fois ? N'allait il pas venir ? Chacun se posait ses questions. Hugues vit Robert déambulent dans la rue et appelant à le rejoindre. L'heure était venue. Est-ce-que l'homme mystérieux allait-il délivrer tous ses secrets ?

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À quelques bornes de là, l'autre groupe marchait en direction de Bure, le lieu où se trouvait le journal de Yves, le beau-frère d'Aurélie. Quatre personnes marchaient en direction de Bure. Lors d'une pause, Aurélie questionna Hugo :

-Tu es sûr que c'était la meilleure décision ?

-Dis moi comment on aurait dû faire, hein ? Nous sommes dans une course contre la montre, nous n'avons pas 10 ans devant nous. Je sais c'est dur, mais c'est la vie. De toute façon, on ne le connaissait pas.

-Chérie, je ne peux pas te laisser dire ça. Tu t'entends ? Je ne te reconnais plus.

-C'est dans les moments difficiles qu'on reconnaît les grands hommes. Tu n'es pas du même avis Moussa ?

-Je suis d'accord avec Hugo. Nous devons avancer.

-Tu te souviens des derniers mots de Rayan. Il nous demandait de l'abandonner, pour lui, il n'y avait plus d'espoir. Je n'invente rien.

-Oui je sais mais quand il nous a dit de partir, on est parti aussitôt. Je trouve ça irrespectueux.

-On aurait dû rester potentiellement plusieurs jours auprès d'un cadavre vivant, alors que nos amis partent à la recherche d'informations ? Non, vous avez décidé de nous séparé et bien c'est comme ça.

La veille, vers 20 h, Rayan et Moussa s'étaient réveillés. Moussa n'avait plus mal même s'il avait encore besoin de repos. Rayan était très mal au point, il avait dit d'une voix très basse de partir d'ici. Il se sentait condamné. Anna et Aurélie ne voulaient pas le croire, pour elles, il n'avait reçu qu'une blessure superficielle. Cependant, il leur dit que le compas n'était pas ordinaire. Hugo l'avait pris et il dirigea le groupe vers Bure. Ils étaient partis le lendemain matin après que Moussa se soit bien reposé. Avec une grosse journée de marche, ils pouvaient relier le village. Sur le chemin, ils traversaient deux petits villages, Menil-la-Horgne, Demange-aux-eaux, qui étaient tous deux déserts. À ce dernier village, le spectacle sous leurs yeux étaient macabres. Des dizaines de corps déchiquetés, du sang sur les fenêtres, des impacts de balles sur des portes, des maisons à moitiés détruites, on se croirait assister à une scène de guerre. Une guerre, non, Hugo dit alors :

-C'est un génocide. C'est comme si nous les Meusiens, nous étions de trop sur cette Terre.

-Tu es conscient que tu compares ça aux crimes des nazis ?

-Anna, ouvre les yeux. Regarde autour de toi bordel de merde ! C'est certainement l'armée qui a fait ça, mais au nom de quoi ! Qu'as t-on fait ? Imagine que Clément ne soit pas autant obnubilé par le fait de retrouver sa famille, où serait-on aujourd'hui ? Hein où ? Tu le sais, on serait mort. Alors oui, je compare ça aux nazis car pour moi, c'est la même chose. J'aimerai bien savoir la vérité dans tout ça. Je mourrai peut-être avant ? Qui sait ? A quoi ça sert de continuer de vivre si...

Mais Moussa, qui était parti inspecter les environs, retournait voir ses compagnons pour vite se cacher dans une maison. Il avait repéré des jeeps de l'armée qui roulaient en direction du village. Ni une, ni deux, tous se réfugiaient dans la maison qui était juste à côté d'eux. Les militaires devaient très certainement aller à Commercy ou dans un autre village pour perpétuer leurs massacre, pensa Hugo. L'armée traversait le village. Aurélie se demandait si Valentine allait bien. Elle s'était souvenue qu'ils avaient oublié d'appeler les autres hier. Ils étaient trop occupés avec Rayan. Et Rayan, elle espérait aussi qu'il s'en sorte tant bien que mal. Elle était contre l'idée de l'abandonner à son sort, mais elle n'avait pas le choix. Hugo et les autres avaient besoin d'elle pour retrouver la maison d'Yves. Plus vite c'était fait, plus vite elle retrouverait sa fille. Ils avaient déjà fait plus de la moitié du chemin, ils leur restaient environ trois heures de marche. Ils avaient attendu qu'une demi-heure s'écoule avant de reprendre la route.

La fin du trajet s'était déroulé sans encombre, aucuns autres villages n'étaient présents. Ils étaient afin arrivés à Bure. Aurélie n'était pas beaucoup allée voir Yves chez lui. Néanmoins, elle savait où il habitait. Sa maison était une vieille ferme, elle lui avait demandé pourquoi il habitait dans une telle maison, ce dernier lui répondait que cette maison avait quelque chose en plus que les autres. Une fois arrivé devant, Hugo demanda à Aurélie :

-Dis donc, ton beau-frère, il n'avait pas une belle maison ?

-Je ne savais même pas quel était son métier. Dans tous les cas, entrons.

La maison était sens dessus dessous, des hommes étaient rentrés ici. Ils avaient tout saccagé. Aurélie pensait que le coffre ne pouvait être qu'à un seul endroit, dans la chambre d'Yves. Une fois dans la pièce, il n'y avait aucun coffre. C'était peine perdue, nous avons fait tout ça pour rien, pensa Aurélie. Hugo proposa de fouiller la chambre. Après quelques minutes, Moussa, qui n'était pas dans la chambre, appelait les autres. Il l'avait trouvé dans la cuisine, dans un placard. C'était un tout petit coffre métallique. Il avait un cadenas, Aurélie se souvint du code pour l'ouvrir :

0 4 2 0 4 1 2 1 8 0 0

Elle l'avait noté sur un bout de papier qu'elle avait précieusement gardé. Le coffre s'ouvrit mais il y avait un autre coffre à l'intérieur. Ce code, elle ne l'avait pas. Il fallait le deviner. Cette fois-ci, c'était un code avec des lettres, 8 en tout. Ils avaient cherchaient plusieurs mots, mais un mot avec 8 lettres, en rapport avec Yves, aucun n'avait d'idée. Une chose était bizarre, il y avait aussi un espace comme caractère possible, si bien que le mot peut-être un mot composé, ou bien le mot pouvait être plus court. Cela rendait la tâche d'autant plus difficile. Yves ne voulait surtout pas que le contenu du livre tombe entre de mauvaises mains.

Moussa demanda si le code précédent n'avait pas de rapport avec le code recherché. Hugo dit que c'était une bonne piste, mais comment faire le lien entre des chiffres et des lettres ? Anna dit :

-Si on prends que le chiffre 0 correspond à la lettre a et que le chiffre 1 correspond à la lettre b et ainsi de suite, on obtient, a b d c b b j f a a. Je ne vois aucun mots avec ses lettres.

-C'est peine perdu alors ? Demanda Aurélie.

-Non, rétorqua Hugo, Anna n'a fait qu'essayer une possibilité, en prenant les chiffres un à un, mais si on prend les chiffres deux à deux, de 10 jusqu'à 26, on a d'autres possibilités.

-Et les zéros alors ? Des espaces ?

-Pour les trois extérieurs, certainement. Pour l'autre, il est précédé du chiffre 2, donc 20, ca correspond à la lettre t.

-Donc si on suit cette logique, 4 qui donne un e, donc 20 qui donne un u, 4 qui donne encore un e, on a 12 qui donne un m et 18 qui donne un s, trouva Aurélie.

-Mais il y a également une autre possibilité. On peut aussi avoir les lettres e et c, un espace puis e b c s ou e m et s. Avec la première possibilité, on a " ce bec ". J'essaie... Bon c'est pas ça, concluait Hugo.

-Avec ta proposition Aurélie, on peut avoir euh...

-Oh putain j'ai trouvé, on est con quand même. Réfléchissais deux secondes. Regardez ces lettres.

Il les avait notées sur un carnet.

-Quelles informations inscrites dans ce journal ne voulait-il pas que des gens aient accès ? C'est logique quand on y réfléchit. Il vivait seul, afin normalement, donc personne ne devait entrer dans sa maison, pourquoi cacher son journal dans un double coffre ?

-Tu nous prend pour qui ? On a déjà répondu à cette question, il doit avoir des infos sur ce qu'il se passe actuellement. Répondit Aurélie.

-Et il se passe quoi maintenant ? Demanda Hugo d'un ton presque enjoué.

-Des militaires auraient attaqué la Meuse. Oh putain Meuse. m e u s e, ça correspond aux lettres. Essayons tout de suite.

Moussa qui était resté en retrait, se rapprocha pour voir le journal. Hugo rentrait les caractères suivant : espace m e u s e espace et espace. Il appuya sur un petit bouton et hop, le petit coffre s'ouvrit. Un petit journal était dedans. C'était l'héritage d'Yves. Dedans était inscrit certainement ce qu'il voulait transmettre à des Meusiens. Hugo s’assit sur une chaise de la table, il posa le livre, en prenant soin que chacun puisse le voir, il ouvrit le livre, il s'apprêta à lire quand il vut que c'était écrit dans une autre langue. Ils tombaient des nus. Hugo demanda à Aurélie si son beau-frère savait parler une autre langue. Elle n'en savait rien. Hugo tapa son poing contre la table et hurla :

-Putain ! On a fait tout ça pour rien ! J'ai la haine !

-Moins fort Hugo, ils pourraient être dans le coin.

-Tout de même, on aura l'air bien con en face des autres. Vous avez trouvé quoi ? Le livre. Il dit quoi ? On en sait rien !

-Tiens en parlant des autres, il faut qu'on les appelle, on les avait déjà oubliés hier, si ça continue, ils vont croire à notre mort. Rappela Anna. Surtout qu'il est presque l'heure.

-Je ne connais même pas cette langue, y'a des mots qu'on croirait reconnaître mais pas tous, c'est bizarre...

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Retour sur l'autre groupe. On les avait quittés alors qu'ils allaient rencontrer ce fameux homme mystérieux. Robert avait alerté ses compagnons que l'homme était là. Clément et Hugues y allaient, laissant les deux enfants dans la maison de Clément. Une fois en face des individus, l'homme ota sa cagoule. C'était un homme d'une cinquantaine. L'homme saluait les trois hommes. Quand Clément lui serra la main, il avait un peu mal à la tête. Robert refusa sa main tendue et commença :

-T'le savais pour c'te village ?

-Ravis de vous rencontrez, messieurs. Ou plutôt devrais-je dire, Monsues.

-Mon-su ? Quel est cette langue ? Demanda Hugues.

-Cette langue, c'est la vôtre, c'est le patois meusien.

-Quelle est cette supercherie ? On ne connaît aucuns mots. Vous êtes qui au juste ?

-J'es Mieg.

-Par contre évitez de parler le "meusien", ça va être difficile de communiquer.

-T'avais dis que tu allais nous en dire, alors on t'écoute... Et en français.

-Bon, si vous voulez. Alors je m’appelle Mieg Maupoix. J'ai 45 ans...

-On s'en fout ta vie ! T'es pas venu ici pour faire causette, que je sache.

-Oui c'est vrai.

En mettant la main sur le cœur et d'une voix confiante, il dit :

-Je suis membre de la glorieuse et grande armée meusienne qui lutte pour le renouveau de la Meuse. Nos ancêtres ont été injustement discriminer uniquement parce qu'ils étaient meusien. Comme le montre la situation actuelle, ils veulent nous éradiquer de la Terre.

-Putain, les meusiens, c'est des juifs 2.0.

-Ne nous met pas dans le même sac que ces fumiers. Eux, les juifs, font partis de ceux qui nous ont à tord spolié tous nos biens. Tu ne peux pas savoir à quel point j'ai envie de tous les tuer.

-Attends, dis Clément, j'essaie de comprendre. Tu dis tout ça, mais j'en ai entendu parler nulle part. Comment tu le sais.

-Nos ancêtres ont légué à leurs descendances des vestiges du passé ainsi que la vérité. Notre chef suprême, le grand MATUGENOS 166 ème lux de Meuse, sait absolument toute l'histoire. On sait pas trop comment mais il a accès aux souvenirs des précédents lux.

-Comment ça il a accès aux " souvenirs des précédents lux " ? C'est impensable une telle chose, dit Hugues.

-Il nous a dit qu'il a accès à ses visions quand il le souhaite. Cependant, ces souvenirs sont plus "puissants" la nuit, pendant son sommeil. C'est bizarre, mais c'est lui qui nous l'a dit.

La tête de Clément tournait, cet homme, il ne le connaissait pas, mais il vient de décrire exclament ce qui se déroule chaque nuit depuis quatre jours. La suite l’assomma :

-Son rêve se déroulerait chaque nuit à 4 h 50. Attendez, c'est quoi ces têtes, je vous ai parlé de plein choses, et c'est ça qui vous choque le plus.

-J'veux pas dire mais votre "lux" a rien de spécial.

-Tu oses le critiquer, lui, le chef suprême ?

-Euh... Non, c'est... c'est juste que... euh... mon ami... à ma gauche... Clément, il a des visions chaque nuit, à 4 h 50 en plus. Et c'est pas le lux.

-Quoi ! Le grand chef suprême nous avait dit de chercher des personnes survivantes qui seraient spéciales. Mais alors à m'attendre à ça, j'aurai pas crû. Comment ça se fait que tu ais les mêmes choses que lui ? Serais-tu son fils ?

Clément n'arrivait pas à répondre, il avait extrêmement mal à la tête. Il entendait une voix dans sa tête, elle lui disait de ne pas se battre. Mais il fit le contraire, il l'ignorait. La voix était de plus en plus forte, si bien que Clément manquait de perdre connaissance. Mais il cria et la voix s’affaiblissait. Elle disparut quelques instants après. Mieg ne savait pas quoi penser, ce Clément, qui était-il ? Ce dernier raconta qu'il ne se souvenait plus de son passé, ce dont il se souvenait, c'était qu'il devait être né dans les années 70, plutôt vers la fin. Il ne sait pas la date de son anniversaire, il en avait inventé une. De plus, il était inscrit dans aucun registre de naissance. À part son nom, il ne disposait d'aucune autres informations. Mieg affirma que leur base se situait exactement à l'endroit de la lumière. Robert demanda :

-Et c'te météorite, elle s'est écrasée sur vot'e base ?

-Une mété...orite ? C'est quoi ça ?

-Mais enfin Mieg, la lumière, elle vient de la météorite non ?

-La lumière que nous voyons est signe divin. C'est les dieux qui l'envoyons pour que des gens comme vous la voit. C'est une sorte de point de ralliement. Et c'est quoi une météorite ?

Comme Mieg ne sait pas ce qu'est une météorite et que Robert et Clément regardaient en direction de Hugues, il prit la parole et dit :

-Un objet céleste qui vient de l'Univers. Univers ? Bon, je vois, tu sais pas ce qu'est l'Univers. Je vais t'expliquer avec un exemple. Imagine une plage de cailloux, la plage en elle-même est l'Univers et les cailloux sont des mondes dans lequel des planètes existent. À l'origine, tout les cailloux ont été cré à partir d'un gros cailloux qui a fait bam et qui a formé plein d'autres cailloux. L'Univers c'est la même chose. Au début, il n'y avait rien. Puis il y eu le Big Bang, l'Univers s'est alors agrandie. Puis, des galaxies se sont formés. Une galaxie est un regroupement de plusieurs planètes. Et nous, nous sommes sur la planète Terre, dans la galaxie de la Voie Lactée et dans l'Univers.

-Ouais, ouais, c'est compliqué tout ça, on demandera à mes supérieurs ce qu'ils en pensent, parce que j'ai un peu de mal à vous croire.

-Enfin, Mieg, c'est de la science !

-On m'a jamais appris ça. Bon bref, venez avec moi, on doit te présenter au grand chef suprême.

-Nous devons attendre nos amis... Hugues le téléphone il est l'heure !

-Oh putain oui ! Allô ? Anna ? On a rencontré l'homme et vous ? Super vous avez le livre... mais vous pouvez pas le lire ! Ouais, c'est con. Euh, nous ? On va se diriger vers la lumière, on vous attend à Montsec ou vous y aller directement ? D'accord, rendez-vous là-haut. A plus. Vous avez entendu, allons vers la lumière.

-Je vais vous y conduire.

Clément accueillait Mieg et tout le monde chez lui. Ils devaient reprendre des forces pour marcher jusqu'à la lumière demain. À Bure aussi les quatre allaient dormir.

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