Chapitre 22 (Une chance délicate) Partie 3

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Nick

Je stoppai ma voiture au beau milieu de la rue et je sortie, laissant derrière moi ma portière ouverte et les clefs toujours dans le contact. 

Je m'en foutais. Tout ce que je désirais, c'était de revoir le visage de Taylor. 

Je traversai le terrain à la course et je dévalai l'escalier à l'avant de la maison. 

La porte n'était pas barrée. 

Je l'ouvris et une fois à l'intérieur... 

-Taylor?! Criais-je. 

Aucune réponse. 

La maison était plongée dans le silence. 

Tandis que j'entendais la voiture des parents de Taylor se garer, je fis le tour de toutes les pièces de la demeure, appelant son nom. 
J'avais cette crainte d'y retrouver quelque chose dont je n'avais pas envie. 

Je fouillai partout dans la maison, toutes les pièces, sans aucune exception. J'avais même regardé dans les garde-robes pour être certain qu'elle ne s'y cachait pas. 

J'avais eu beau faire toutes les pièces, pourtant, je ne la trouvais nulle part. Tout ce que j'y avais trouvé, c'était le chat. 

Taylor n'était pas chez elle. 

Je suis redescendu à l'étage principal, au même moment où les parents de Taylor sont entrés dans la maison. 

Mon abattement alarma tout de suite Andréa et Scott. 

-Nick? Que se passe-t-il? Me demanda Andréa. Où est-elle? 

Je m'arrêtai dans le bas de l'escalier et je les regardai tous les deux. 

Ils ne savaient rien que dans mon regard que ce n'était pas bon signe. Soit j'y avais découvert quelque chose d'effroyable, soit Taylor n'était pas ici. Dans les deux cas je ne sais pas ce qui était le pire. 

-Taylor n'est pas ici. 

-... Enfin, qu'est-ce que tu racontes? Me dit-elle en riant, étant sa façon de diminuer sa panique qui était sur le point de monter en elle. Le policier nous a dit qu'elle était revenue à la maison. 

-J'ai regardé dans toutes les pièces, mais... elle n'est nul part. 

Son teint devenu pâle d'une seconde à l'autre. 

-C'est impossible. 

Elle passa à côté de moi et cria le nom de sa fille. 

Elle ne me croyait pas? 

-Andréa, ça ne sert à rien. Je vous aie dit qu'elle n'était pas ici. 

Scott lui, s'était rendu à la cuisine. 

Andréa se retourna vers moi puis elle se laissa tomber sur la dernière marche, au désespoir. 

-Taylor... où es-tu enfin? Dit-elle en se remettant à pleurer de plus bel. 

Je cherchais une solution. Je réfléchissais à ce que Taylor aurait bien pu avoir comme idée. Si je me mettais dans sa tête, où serait-elle partit? 

Scott appela Andréa de la cuisine. 

-Chérie, vient ici! Taylor nous a laissé une lettre. 

Sans plus tarder, Andréa se releva et je me hâtai avec elle jusque dans la cuisine. 

En entrant dans la pièce, je vis Scott derrière l'îlot de la cuisine, tenant une lettre entre ses mains. 

Andréa alla le retrouver, mais moi, je restai sur le seuil de la cuisine. 

Scott s'était mis à lire la lettre que Taylor avait écrite à voix haute. Ce message s'adressait à eux, pareillement, il faisait aussi mention de moi. Donc, dans un sens, ce message s'adressait-il à moi aussi? 

J'en ressentais la souffrance dans ses mots qu'elle avait écrits sur ce papier. Elle avait écrit cela de sa propre main et ses mots étaient soignés, ce qui nous donna une idée qu'elle avait toute sa tête lorsqu'elle a écrit cette lettre. Si elle n'avait pas eu conscience de ce qu'elle écrivait, nous l'aurions deviné tout de suite. 

Tout ça était de ma faute. J'avais la sensation d'avoir fait fuir la fille de deux parents, tellement inquiet pour leur enfant. Je me sentais terriblement coupable. 

Si elle partait, de ce que je comprenais dans sa lettre, c'était en fait à cause de moi et non parce qu'elle avait trop peur d'être un poids pour ses parents à cause de son traumatisme et des conséquences. Elle partait parce que je lui avais brisé le cœur et qu'elle ignorait ce dont j'étais capable pour la retrouver. 

En plus de cela, les parents de Taylor avaient appris quelque chose en lisant ses mots. Taylor avait expliqué dans cette lettre que si nous avions été attaqués dans ce bar, c'était par les bêtises que mon frère avait raconté. 

Je ne pouvais imaginer le coup de fouet que ça leur avait donné en apprenant cette chose atroce. Un membre de ma famille était responsable des blessures de Taylor. 

Ils m'en voudront maintenant, pour toujours. 

Je voyais la colère dans les yeux de Scott alors qu'il lisait ses mots à propos de mon frère. 

Le train. Taylor allait prendre le train. 

J'avais encore une chance de la rattraper. 

La lettre achevée, Andréa se jeta dans les bras de Scott, lui suppliant de ramener Taylor à la maison. Il la rassura qu'il ne l'a laisserait pas partir aussi facilement. 

J'allais ramener leur fille. Je voulais que ce soit moi qui le fasse. Je ne supporterai pas de la perdre et de ne pas savoir où elle irait. 

Taylor avait raison. J'allais tout faire pour pouvoir la retrouver parce que j'étais accro à elle. Ce qui lui arrivait ce n'était aucunement de sa faute. Elle pourra guérir de ce traumatisme, mais seulement si elle restait auprès de sa famille. Fuir n'était pas la solution. Ce sera encore pire.  

Elle avait besoin de nous tout comme nous avions besoin d'elle. C'est pour ça j'allais la ramener et ni rien ni personne n'allait m'empêcher de le faire.

Scott disait à Andrea qu'il la retrouverait. 

Cette pauvre mère devait revoir sa fille, et c'était urgent. 

Il était temps de la ramener auprès de ses parents. 

-Je vais chercher votre fille, leur ais-je dis. 

Ils ont levés la tête vers moi. 

-Je vais vous ramener votre fille. 

Puis j'ai quitté la cuisine. 

-Nick? Où tu vas comme ça? Me questionna Scott. 

-Scott, arrête-le! Lui ordonna Andréa. 

Ils me suivaient derrière, nonobstant, j'étais déterminé à ramener Taylor à la maison. 

-Nick, arrête-toi! Me demanda son père. 

J'ouvris la porte d'entrée et je me retournai vers eux. 

-Faites-moi confiance. Je ramènerais votre fille. 

-Je t'interdis de t'approcher d'elle! Me dit-il d'un ton frénétique que je n'avais pas senti venir de sa part. 

S'il était fougueux contre moi, c'était à cause de ce qu'il avait appris dans cette lettre et également à cause moi. Si Taylor partait, c'était parce que je lui avais brisé le cœur et qu'elle ignorait comment m'échapper.

Oui, mon frère était responsable de ça, en opposition, ça ne voulait pas dire que je faisais moi aussi partit de cette mauvaise élite. 

-Je comprends que vous puissiez être fâché contre moi, parce que vous savez maintenant que c'est mon frère qui a causé tout ça et que Taylor à décider de partir en grande partit à cause de moi. Mais sachez que je n'ai absolument rien à voir dans cette attaque dont nous avons été victime.

-Justement! Tu as fait fuir notre fille avec des sales histoires de...

-Je m'en excuse, le coupais-je, Mais je vous promets que mon frère payera pour ce qu'il a fait. Pour le moment, le plus important, c'est de retrouver Taylor et de la ramener chez elle, en sécurité.

 

Je ne leur laissai pas le temps de répliquer et je suis sortie de la maison. 

-Nick! Me cria Scott. 

Je dévalai l'escalier devant la maison et je traversai le terrain pour me rendre à ma voiture, toujours au beau milieu de la rue, ne me préoccupant pas que son père m'ordonnait de revenir. 

C'est une fois près de ma voiture que je l'es aie regardé, Scott et Andréa étant sur le palier devant leur demeure. 

-Je vous la ramène! Faites-moi confiance! 

Je suis monté à bord de mon véhicule et je suis directement partit, ne bouclant pas ma ceinture, direction la gare d'Hendersonville. 

J'avais les mains crispées sur le volant durant tout le moment où j'étais sur la route. 

Deux conclusions s'offraient à moi. Soit j'allais retrouver Taylor là-bas, attendant le départ de son train, soit je ne la trouverais pas, ayant déjà quitté, ignorant où elle était allée. 

Je priais pour qu'elle y soit. Je priais uniment pour que tout revienne dans l'ordre. 

Elle n'avait pas dit où elle irait, dans ce cas, si son train était déjà partit, nous ne serons pas où elle est. 

« Je vous en supplie, je suis à genoux en ce moment, priant pour que Taylor soit là-bas. Promettez-moi de pouvoir la revoir et de la serrer de nouveau dans mes bras ».

 

Arrivée à la gare, quasiment déserte, je ne pris pas le temps de garer ma voiture et je suis sortie, une seule et unique volonté en tête. 

Une Triumph spitfire bleu, c'était ce que je cherchais parmi le très peu de voiture présente. 

Un homme était à l'extérieur et il travaillait ici. C'était une espèce d'agent de sécurité, quelque chose de ce genre. 

Je ne sais pas de quoi il se chargeait dans cet endroit, cependant, il m'avait vu garer mon véhicule à un mauvais endroit. 

-Monsieur! Me cria-t-il tandis que je me ruais à l'intérieur. 

Je ne l'avais pas réellement entendu et j'étais trop déterminé à savoir si Taylor se trouvait à l'intérieur, donc je n'ai pas porté attention à cet homme tout de suite. 

-Hé ho monsieur! M'interpella-t-il de nouveau. 

Cette fois je comprenais que c'était à moi qu'on parlait. 

Je me suis retourné vers lui. 

-Oui, vous là! Vous n'avez pas le droit de garer votre véhicule à cet endroit. 

-Je dois absolument entrer à l'intérieur, lui répondis-je en reprenant mon chemin, n'ayant pas de temps à perdre avec lui.  

-Hey, vous n'avez rien compris!? Vous n'avez aucun droit d'être garé là! 

Je l'ignorai. 

Il aurait pu me donne une amende ou faire remorquer ma voiture et je m'en foutais. Je devais entrer à l'intérieur. Je ne pouvais pas risquer cette chance si mince de la retrouver, en train d'attendre le départ de son train. 

J'entrai dans le bâtiment, n'écoutant rien de ce que cet homme me criait encore. 

Je me jetai sur la première personne que j'avais vu qui pourrait me venir en aide. 

Je ne savais pas quel train ni à quel endroit elle allait se rendre, alors j'allais poser des questions sur l'horaire des trains. 

Je rattrapai un homme, fort possiblement chargé de la sécurité, uniquement en voyant l'uniforme qu'il portait. 

-Monsieur! M'adressais-je à lui. 

Il se tourna dans ma direction. 

-J'ai besoin d'information. Savez-vous dans combien temps le prochain train part? Lui demandais-je, essoufflé. 

-Le prochain train? 

-Oui! 

-Le dernier train de nuit est partit il y a presque une demi-heure. Alors le prochain partira dans un peu plus de deux heures. 

Deux heures? Taylor était sûrement déjà partit avec le dernier train. Son but était d'éviter qu'on la retrace, donc elle était partit le plus vite possible. Il était fort possible qu'elle ait eu le temps de prendre le dernier train de nuit. 

Elle avait déjà quitté Hendersonville, j'en étais presque certain. 

-Alors elle est partit? Me chuchotais-je à moi-même. 

-Je vous demande pardon? Me demanda le policier, n'ayant pas compris ce que je venais de dire. 

Je ne lui répondis pas. 

Tout me disait que Taylor s'était sauvé dans ce dernier train. Si elle savait qu'il y avait deux heures d'attente avant le prochain départ, elle savait que ça nous aurait donné le temps de la retrouver. Alors elle a décollé le plus vite qu'elle pouvait. 

Si c'était le cas,  en conséquent, mes chances de la récupérer était quasiment nul. 

Je ne voulais pourtant pas abandonner aussi facilement. Je ne voulais pas la laisser s'en aller. Je ne pouvais pas. Je n'étais pas fait pour vivre sans elle. J'en voyais les conséquences lorsqu'elle s'absentait quelque temps, qu'elle laissa notre couple de côté. 

Je n'étais rien en son absence. 

Quelqu'un entra dans la gare. 

Je reconnu la voix qui appelait mon nom, sa voix résonnant en écho dans la place. 

Il m'avait suivi jusqu'ici, son père. 

-Nick! Appela-t-il mon nom. 

-Scott, j'ai bien peur qu'on soit arrivée trop tard, lui dis-je. 

Il n'écouta pas ce que je lui disais. 

Il venu nous rejoindre, l'agent de sécurité et moi, et il se contenta de sortir son portefeuille. Il en sortit une photo de Taylor et il la montra à cet homme.  

-C'est ma fille. Vous ne l'auriez pas vu ici? 

L'homme jeta un œil à la photo un instant. 

-Umm... non, je ne crois pas. 

-Regarder attentivement. 

-Écouter monsieur, je croise des tonnes de visage dans une journée. Il se pourrait bien que j'aie vu votre fille mais que je n'en ait aucun souvenir. 

-Mais vous pourriez tout de même dire si ce visage vous rappelle quelque chose. 

-Sans doute, oui, mais je n'ai aucun souvenirs d'avoir vu cette personne. 

Cet homme avait raison. Taylor aurait bien pu passer à côté de lui et il n'aurait pas pu la voir. 

S'il disait ne pas l'avoir vu, alors je pense qu'il disait la vérité.   

-Vous pourriez demander à d'autre personne. Peut-être que quelqu'un l'a vu. 

Scott et moi n'allions pas renoncer. Dans ces conditions, nous avons fait comme l'agent nous l'avait recommandé. 

Nous sommes allés demander à plusieurs personnes qui travaillaient ici pour savoir s'ils n'auraient pas croisé Taylor. Nous avions même demandé à des gens assis sur des sièges, attendant le départ de leur train. Si ces personnes étaient là depuis longtemps, dans ce cas il aurait été possible qu'ils aient aperçu Taylor.

Mais malheureusement, aucun d'entre eux ne se souvenait de l'avoir vu. 

Je n'étais pas si idiot, je me suis rendu compte que Taylor n'était apparemment jamais venu dans cette gare finalement.

J'arrivai à une conclusion. Et si Taylor nous avait fait croire qu'elle partirait en train justement pour qu'on vienne ici? Elle avait peut-être déjà fuit la ville par un autre moyen, comme en autobus. 

Je suis allé m'asseoir sur un banc et je me suis mis à réfléchir à tout ça. 

Taylor avait tout planifié et en si peu de temps. Elle avait tout calculé. 

Ainsi, c'était vraiment ce qu'elle voulait? Elle désirait partir quelque part dans le monde et de laisser derrière elle tout ce qui lui était le plus chère? Il se pourrait qu'en cour de route elle se rendra compte que ce n'était pas ce qu'elle voulait et elle reviendra. Possiblement aussi que c'était sa décision finale et qu'elle ne reviendrait pas là-dessus.  

Le père de Taylor tenta en vain de trouver une autre solution. Il n'était pas prêt à baisser les bras, et je le comprenais. Taylor était sa fille. Personne ne voudrait baisser les bras lorsqu'il s'agit de retrouver son enfant. 

Mais quelqu'un allait devoir lui ouvrir l'esprit. Sa fille était déjà partit. Il était encore possible qu'elle revienne, comme il était autant possible qu'elle soit partit pour toujours. 

Non, moi non plus je n'avais pas envie d'avoir cette conclusion, or, j'avais compris son plan. 

Elle était détruite à tout jamais. 

-Demandons à d'autre personne, insista son père, alors que j'étais assis sur un siège, comprenant que ça ne servait à rien de continuer de demander aux autres s'ils avaient vu Taylor. 

-Scott, ça ne sert à rien. 

-Si elle est venue ici, alors quelqu'un l'a certainement croisé. 

-Elle n'est pas venu ici. 

-C'est écrit dans sa lettre. Elle est venue ici. 

Scott n'avait pas compris les vraies intentions de sa fille ou soit il était beaucoup trop déterminé à vouloir la retrouver. 

Il ne se rendait pas à l'évidence de quelque chose. 

-Scott, Taylor n'est jamais venu dans cet endroit. 

-... Qu'est-ce que tu racontes enfin? 

-J'ai compris ce qu'elle voulait faire. 

-Ce qu'elle voulait faire? De quoi est-ce que tu parles? Commença-t-il à perdre patience. 

-Taylor nous a fait croire qu'elle venait ici pour prendre un train, mais en réalité, elle désirait tout simplement nous faire chercher pour rien. 

-C'est absurde ce que tu dis. 

-Alors comment se fait-il qu'elle n'ait pas été vue dans cette gare? Comment expliquez-vous cela? 

-Mais alors, où est-elle aller si elle n'est supposément pas venue ici? 

-Je n'en sais pas plus que vous. Elle a peut-être quitter la ville en bus, je n'en ait pas la moindre idée. 

C'était ça le plus douloureux, de savoir que mes chances de la revoir étaient devenues trop mince. Sans information sur l'endroit où elle irait, nous ne pouvions donc suivre aucune piste. Nous ne savions pas où la chercher. C'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. 

La seule façon maintenant de la retracer était de signaler sa disparition au policier et ils seront en charge de la retrouver.  

Dans mon cas, moi j'avais perdu tout espoir. C'était parce que je m'étais rendu à l'évidence que Taylor désirait s'éloigner de moi. Si elle avait planifié tout ça, c'était parce qu'elle en avait assez et que c'était le seul moyen pour elle de se sauver de moi. 

Je me relevai du banc où j'étais et je suis partit en direction de l'entrée de la gare, ayant perdu cet espoir qui avait diminué si rapidement. 

Scott me regarda faire. 

-Nick, qu'est-ce que tu fais? 

Je me tournai vers lui. 

-Scott... j'abandonne. Taylor a eu ce qu'elle voulait. Elle a voulu fuir sans qu'on ne sache rien et elle a réussi. Tout ça c'est à cause de moi. Si je n'étais jamais entrer dans la vie de Taylor, nous n'en serions pas là aujourd'hui. Je vous aie assez causé de problème comme ça. Peut-être que finalement, je n'étais pas destiner à elle. J'ai eu ce que je méritais. Mais je trouve ça décevant parce que vous, en tant que parents, vous ne méritiez pas ça. Je disparaîtrais de sa vie parce que c'est ce qu'elle veut. 

ça me faisait terriblement mal de l'avouer. Je disais adieu à la femme que j'aimais, celle qui avait fait battre mon cœur plus vite que n'importe quelle autre fille que j'avais connu dans ma vie. Seulement, si j'étais tombé sur Taylor, pourquoi est-ce que aujourd'hui c'était fichu? Pourquoi suis-je tomber sous son charme si nous deux ça ne menait à rien au bout du compte? 

Pourquoi est-ce que je l'es remarquer ce jour-là où nous nous sommes vu pour la toute première fois? 

Je me souviens m'être dit, avant le début de notre relation, que si cette fille s'était trouvé là, au même endroit que moi, eh bien c'était un signe. J'aurais bien pu passer à côté d'elle et notre histoire d'amour n'aurait jamais démarré. Mais le destin avait voulu qu'on soit ensemble. Mais à ce moment, pourquoi ça devait se terminer ainsi?  

Quels ont été les chances que nos regards se soient croisés tandis que j'étais à l'extérieur du collège et que je l'avais vu se disputer avec son copain, et tout ça parce que j'avais quelque chose d'important à dire à un élève. Nous aurions pu ne pas nous voir, mais nous nous sommes vus, 2 parmi tant d'élève. 

Ma question était, pourquoi? Pourquoi nous en étions là aujourd'hui? Je devais désormais faire une croix sur notre avenir que j'avais cru possible. Je devais lui dire adieu.

 

Et je suis partit. J'ai quitté la gare et Scott ne m'a pas arrêté. 

Quand je suis sortie à l'extérieur, je me suis arrêté. J'ai poussé un cri, résonnant en écho partout autour de moi. Un cri de désespoir. 

Je me suis mis ensuite à pleurer.  

Qu'est-ce que je devais faire maintenant? 

Je me laissai aller pendant au moins deux minutes, puis je me suis directement rendu à ma voiture, toujours là, par chance. 

Je n'avais reçu aucune amende et elle n'avait non plus été remorquée. Cet homme qui m'avait donné cet avertissement n'était plus là également. 

En embarquant dans ma voiture, je n'avais qu'une seule idée en tête. Je voulais retourner chez moi et régler ça avec mon frère, de vive voix. 

Dans ma tête, j'étais conscient qui si je me rendais chez moi, ce n'était pas de vive voix que j'allais lui parler. Contrairement à ça, j'allais utiliser la violence. ça pourrait tourner au drame. 

Toutefois, c'était trop fort en moi. Puisque Taylor était partit et que j'ignorais sa destination, c'était la seule et unique chose dont j'avais envie de faire. 

Il devait payer pour les dégâts irréparables qu'il avait causés. 

Sans trop réfléchir, je suis sorti du stationnement de la gare et je suis partit en direction de chez moi, prêt à faire passer un sale quart d'heure à mon frère. 

J'avais pu apercevoir, dans mon rétroviseur, quand j'ai quitté, que Scott était sorti à l'extérieur mais c'était arrêter, voyant que j'étais partit avec ma voiture. 

Pendant ma route, je fis de mon mieux pour garder tout mon calme. Je ne faisais que me demander: comment vais-je réagir lorsque je verrai le visage de mon frère après cette attaque? Allais-je simplement lui crier des bêtises ou j'allais déverser ma colère sur lui en le frappant? 

Je ne voulais pas en venir à la violence avec lui, mais c'en était trop. J'en avais trop vu. La gravité de son geste devait avoir ses conséquences, et je me chargerai de le faire, à ma manière.   

J'entrai dans le stationnement de la maison sans prendre le temps de bien la garer et je suis sortie sauvagement du véhicule.

Il était très tard, donc je savais que tout le monde dormait. 

Je me sentais terriblement mal de débarquer comme ça pour régler quelque chose entre mon frère et moi, encore, une partie de moi désirait avoir ce qu'il voulait. La vengeance. 

La porte, n'étant pas barré, je suis entré et j'ai claqué la porte derrière moi.  
Au passage, j'ai aperçu mon père, s'étant assoupit sur le fauteuil, devant la télévision, dans le salon.  

Le claquement de la porte l'avait tiré de son sommeil et il m'a vu. 

-Nick? M'appela-t-il du salon. 

Je ne lui répondis pas et j'ai monté l'escalier. 

-Nick? M'appela-t-il de nouveau, en sortant de la pièce. 

Toujours aucune réponse de ma part. 

Ma famille ne savait rien encore pour l'attaque dans le bar et de ma visite au poste de police et à la gare. 

-Hey? Et puis, le concert? Continua-t-il toujours de me questionner, en me suivant dans l'escalier. 

Dans le haut de l'escalier, gardant toujours le silence, je me dirigeai vers la chambre de mon frère, les poings serrés et appréhendant la suite.  

Sa porte fermé, je l'ai ouvert brusquement, ce qui l'a sorti de son sommeil. 

J'ai croisé ses yeux et je n'ai pu me retenir. 

J'ai fait ce qui avait été indésirable, là où je ne voulais pas en venir. Mais voilà que j'ai vu son visage de démon et je n'ai pu contrôler cette colère, montant en moi dangereusement. 

-Tu n'es qu'un sale idiot! 

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